Rejoignez-nous

International

Le Premier ministre Pedro Sánchez décide de rester au pouvoir

Publié

,

le

Le socialiste Pedro Sanchez est à la tête de l'Espagne depuis 2018 (archives). (© KEYSTONE/EPA/IGOR KUPLJENIK)

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé lundi qu'il resterait à la tête du pays malgré la "campagne de discrédit" dont il accuse l'opposition de droite. La dernière illustration a été, selon lui, l'ouverture d'une enquête judiciaire contre son épouse.

"J'ai décidé de continuer" à la tête du gouvernement, a dit sur un ton grave le dirigeant socialiste de 52 ans, au pouvoir depuis 2018, dans une allocution solennelle de neuf minutes prononcée sur le perron du palais de la Moncloa, siège officiel de la présidence du gouvernement espagnol.

M. Sánchez s'était muré dans le silence depuis l'annonce mercredi par un tribunal madrilène de l'ouverture d'une enquête préliminaire pour "trafic d'influence" et "corruption" contre son épouse, Begoña Gómez. Sidérant le pays, il avait écrit une lettre de quatre pages aux Espagnols dans laquelle il expliquait qu'il envisageait de démissionner pour protéger sa famille.

Pour "une réflexion collective"

Niant lundi avoir agi de la sorte par "calcul politique", il a appelé le pays à entreprendre "une réflexion collective" sur la polarisation de la vie politique, afin d'empêcher "la désinformation de diriger le débat politique".

"Ou nous disons 'assez' ou la dégradation de la vie publique conditionnera notre avenir et nous condamnera comme pays", a-t-il ajouté.

Scandant "Pedro, reste!", des milliers de sympathisants s'étaient réunis samedi devant le siège du Parti socialiste à Madrid pour lui demander de ne pas quitter son poste.

"Agonie" ou "décadence"

L'Espagne "n'a pas un président du gouvernement à la hauteur de ses citoyens", a déclaré le chef du Parti populaire (PP, droite conservatrice) devant la presse, affirmant que M. Sánchez "(représentait) l'Espagne du passé" et pouvait seulement "prolonger l'agonie ou la décadence" de son gouvernement.

"Il a perdu aujourd'hui une occasion fantastique de s'en aller", a-t-il lancé dans une allocution au vitriol qui semble augurer d'un durcissement supplémentaire de la vie politique espagnole.

Fait absolument inédit, M. Sánchez, habituellement sur tous les fronts, s'était muré dans le silence et avait suspendu toutes ses activités publiques depuis l'annonce mercredi par un tribunal madrilène de l'ouverture d'une enquête préliminaire pour "trafic d'influence" et "corruption" contre son épouse, Begoña Gómez.

Collectif proche de l'extrême droite

L'enquête contre l'épouse de Pedro Sánchez, placée sous le sceau du secret de l'instruction, a été ouverte à la suite d'une plainte de l'association "Manos limpias" (Mains propres), un collectif proche de l'extrême droite.

Elle porte en particulier, selon le média en ligne El Confidencial, sur les liens noués par Begoña Gómez avec le groupe Globalia, parrain de la fondation dans laquelle elle travaillait, au moment où Air Europa, compagnie aérienne appartenant à Globalia, négociait avec le gouvernement Sánchez l'obtention d'aides publiques.

Cette compagnie a effectivement touché, en novembre 2020, 475 millions d'euros, issus d'un fonds de 10 milliards destiné à soutenir les entreprises stratégiques en difficulté à cause de la pandémie. Mais des dizaines d'autres ont ensuite bénéficié d'aides, dont plusieurs de ses concurrentes (Iberia, Vueling, Volotea...).

Le parquet a demandé jeudi le classement de cette enquête, tandis que Manos limpias a reconnu que sa plainte était uniquement basée sur des articles de presse. Mais le juge en charge du dossier n'a pas encore dévoilé ses intentions.

Campagne de déstabilisation

M. Sánchez veut voir dans cette plainte une nouvelle illustration d'une campagne de déstabilisation menée à son encontre par "une coalition d'intérêts de droite et d'extrême droite" qui "n'accepte pas le verdict des urnes", avait-il écrit mercredi dans une longue lettre mise en ligne sur le réseau social X.

Depuis son arrivée au pouvoir il y a six ans, la légitimité du dirigeant socialiste a toujours été questionnée par la droite et l'extrême droite. Ces dernières ne lui ont jamais pardonné d'avoir été porté au pouvoir par l'extrême gauche et les partis basques et catalans dans le cadre d'une motion de censure contre son prédécesseur conservateur Mariano Rajoy, plombé par un scandale de corruption.

Le contexte politique s'est encore plus tendu ces derniers mois, lorsque Pedro Sánchez, arrivé deuxième des élections du 23 juillet derrière son rival conservateur Alberto Núñez Feijóo, est malgré tout parvenu à être reconduit au pouvoir par le Parlement en novembre grâce au soutien des partis indépendantistes catalans en échange d'une loi d'amnistie pour les séparatistes impliqués dans la tentative de sécession de la Catalogne en 2017.

Cette loi a été votée en première lecture par les députés au mois de mars et devrait être adoptée définitivement fin mai.

"Comme un adolescent"

L'opposition de droite tourne depuis mercredi Pedro Sánchez en ridicule, l'accusant de vouloir se faire passer pour une victime.

"Un chef du gouvernement ne peut pas se donner en spectacle comme un adolescent afin que tout le monde se mette à lui courir après en l'implorant de ne pas partir et de ne pas se fâcher", a ironisé le chef du Parti populaire (droite), Alberto Núñez Feijóo.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Le Hezbollah dit avoir repoussé une "tentative" d'infiltration

Publié

le

La banlieue sud de Beyrouth a à nouveau été prise pour cible par l'armée israélienne. (© KEYSTONE/AP/Hussein Malla)

La milice chiite libanaise Hezbollah a dit avoir repoussé dans la nuit de samedi à dimanche une "tentative" d'infiltration de l'armée israélienne. Israël mène depuis plusieurs jours des incursions dans le sud du Liban où elle combat le groupe pro-iranien.

Selon le mouvement islamiste, "une force de soldats ennemis israéliens a tenté de s'infiltrer [...] à Blida", mais ses combattants l'ont "prise pour cible avec des obus d'artillerie et contrainte à battre en retraite".

Cinq frappes israéliennes visant la banlieue sud de Beyrouth et ses environs, dont quatre "très violentes", ont à nouveau secoué la capitale libanaise dans la nuit de samedi à dimanche, après des appels israéliens à évacuer plusieurs quartiers de ce fief du Hezbollah, a indiqué l'agence de presse libanaise ANI.

Des images de l'AFP montrent des panaches de fumée s'élevant des zones ciblées ainsi qu'une énorme boule de feu projetée dans le ciel. Un correspondant de l'AFP a vu des dizaines de personnes dans les rues, certaines portant des sacs et fuyant à pied ou à motos.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Trump en campagne à Butler, là où il avait failli être tué

Publié

le

Selon Donald Trump, "la main de la providence" a empêché le tireur de l'avoir tué à Butler. (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

L'ancien président américain Donald Trump est revenu samedi à Butler, en Pennsylvanie, là où le 13 juillet il avait réchappé de peu à une tentative d'assassinat. Il a qualifié le tireur de "monstre vicieux", tentant de le "réduire au silence", sans y être parvenu.

Le candidat républicain à la présidentielle américaine de novembre s'est adressé à ses nombreux soutiens rassemblés dans la bourgade, un mois jour pour jour avant le scrutin, lors duquel il affronte la vice-présidente démocrate Kamala Harris.

"Il y a douze semaines, ici même, un assassin a tenté de me réduire au silence, ainsi que notre mouvement. Ce monstre vicieux [...] était proche d'y parvenir, mais la main de la providence l'en a empêché", a déclaré M. Trump, devant une foule acquise.

Le rassemblement se déroule sous très haute sécurité, des tireurs d'élite étant installés sur les toits de plusieurs bâtiments environnants et un drone survolant la foule, a pu constater un journaliste de l'AFP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Football

Une victoire de plus pour Zakaria et Köhn

Publié

le

Philipp Köhn; gardera-t-il sa place de titulaire à l'AS Monaco après la pause des équipes nationales ? (© KEYSTONE/DPA/SWEN PFÖRTNER)

La fête continue pour l’AS Monaco du capitaine Denis Zakaria. Victorieux 2-1 à Rennes, les Monégasques ont cueilli un quatrième succès de rang en Ligue 1.

Avec Zakaria et Philipp Köhn mais sans Breel Embolo qui n’a pas quitté le banc des remplaçants, Monaco a marqué en première période par l’Allemand Timo Kehrer et par l’Américain Folann Balogun. Cette victoire permet aux Monégasques de prendre provisoirement la tête du classement avec 3 points d’avance sur le PSG qui jouera à Nice dimanche.

Tous deux avertis, Denis Zakaria et Philipp Köhn ont été parmi les meilleurs Monégasques. Le capitaine a abattu un immense travail devant sa défense alors que le gardien a réussi plusieurs interventions de grande classe. L’entraîneur Adi Hütter se retrouve désormais devant un choix cornélien pour la place de no 1 entre Köhn et le Polonais Radoslav Majecki, le titulaire désigné avant le début de la saison, qui est revenu de blessure.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Chantier de Notre-Dame de Paris: la repose des 8 cloches terminée

Publié

le

Notre-Dame de Paris a retrouvé samedi ses huit cloches, avec la pose de la dernière, la plus lourde, appelée Gabriel. La cathédrale doit rouvrir dans deux mois. (archives) (© KEYSTONE/AP/AURELIEN MORISSARD)

La repose des huit cloches de la cathédrale Notre-Dame de Paris "vient de se terminer avec celle de la cloche Gabriel", a annoncé la ministre de la Culture samedi, à presque deux mois de la réouverture de l'édifice.

Les huit cloches de la tour Nord, déposées pour les nettoyer ou les restaurer après l'incendie du 15 avril 2019 qui a partiellement ravagé ce chef d'oeuvre de l'art gothique, avaient commencé à être réinstallées le 12 septembre.

La "repose (...) vient de se terminer avec celle de la cloche Gabriel, la plus lourde des huit (4162 kg)", a déclaré Rachida Dati sur le réseau X.

L'établissement public chargé de la restauration a de son côté publié, vendredi, une vidéo sur Instagram montrant le montage et l'installation de cette dernière cloche "Gabriel" par les équipes de ce chantier hors norme qui est dans sa dernière ligne droite.

"Les fidèles et les Parisiens pourront de nouveau entendre les appels sonores et le marquage du temps lancés du haut des tours de notre cathédrale de Paris", a ajouté Rachida Dati, soulignant qu'"une nouvelle étape importante et symbolique (a été) franchie, à 64 (sic) jours de la réouverture" prévue le 7 décembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Balance

Si quelqu'un tente de vous défier, faites glisser l’affront comme l'eau sur des plumes. Ne gaspillez pas votre énergie à combattre la bêtise !

Les Sujets à la Une

X