International
Le premier patient greffé avec un coeur de porc est décédé
Le premier patient au monde à avoir reçu une greffe de coeur d'un porc génétiquement modifié est décédé, a annoncé mercredi l'hôpital où il était pris en charge. Son décès survient deux mois après son opération.
David Bennett, 57 ans, est décédé mardi, après que son état "a commencé à se détériorer il y a plusieurs jours", a déclaré dans un communiqué l'hôpital de l'Université du Maryland. "Lorsqu'il est devenu clair qu'il ne se remettrait pas, des soins palliatifs lui ont été prodigués", a-t-il précisé.
L'opération, réalisée le 7 janvier, avait soulevé de grands espoirs, car de telles xénogreffes - d'un animal à un humain - pourraient potentiellement permettre de remédier à la pénurie de dons d'organes.
"Le coeur a très bien fonctionné durant plusieurs semaines, sans aucun signe de rejet", a déclaré l'hôpital. Après l'opération, "le patient a pu passer du temps avec sa famille et participer à des activités de physiothérapie pour l'aider à reprendre des forces". Les chercheurs considèrent ainsi l'expérience comme un succès.
"Précieuses semaines"
"Nous avons obtenu des informations de grandes valeurs, et appris qu'un coeur de porc génétiquement modifié peut correctement fonctionner à l'intérieur d'un corps humain", a déclaré Muhammad Mohiuddin, directeur scientifique du programme de xénotransplantations de cet hôpital. "Nous restons optimistes et prévoyons de continuer notre travail lors de futurs essais cliniques."
Le porc dont provient le coeur greffé avait été génétiquement modifié afin d'éviter un rejet immédiat, qui n'a effectivement pas eu lieu. Sans cette greffe, David Bennett était condamné. "C'était soit la mort, soit cette greffe. Je veux vivre", avait-il déclaré la veille de l'opération.
"Jusqu'à la fin, mon père voulait continuer à se battre pour préserver sa vie et passer plus de temps avec sa famille", a déclaré dans un communiqué son fils, David Bennett Jr. "Nous avons pu passer de précieuses semaines ensemble lorsqu'il se remettait de son opération, des semaines que nous n'aurions pas eues sans cet effort miraculeux". "Nous espérons que cette histoire puisse être un début d'espoir, et non la fin", a-t-il ajouté.
Donneurs idéaux
Près de 110'000 Américains sont actuellement sur liste d'attente pour une greffe d'organe et plus de 6000 personnes qui auraient besoin d'une greffe meurent chaque année dans le pays. En 1984, un coeur de babouin avait été transplanté sur un bébé mais la petite, surnommée "Baby Fae", n'avait survécu que 20 jours.
Les valves cardiaques de porc sont déjà très utilisées chez les humains, et leur peau peut être utilisée pour des greffes sur de grands brûlés. Pour beaucoup, les porcs représentent des donneurs d'organes idéaux en raison de leur taille, de leur croissance rapide et de leurs portées, qui comptent beaucoup de petits.
Après l'annonce de l'opération, les médias américains avaient révélé que David Bennett avait été condamné par le passé pour avoir poignardé un homme en 1988. La victime s'était retrouvée paralysée, en fauteuil roulant. La déontologie médicale interdit que le passé des patients influence la façon dont ils sont soignés.
"Nous sommes dévastés par la perte de M. Bennett", a déclaré mercredi le chirurgien Bartley Griffith, qui avait réalisé la greffe. "Il a démontré être un patient courageux", désormais connu de "millions de personnes dans le monde".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Une défaite qui fait très mal pour Jil Teichmann
La descente aux enfers de Jil Teichmann (WTA 77) se poursuit. La gauchère s'est inclinée d'entrée de jeu à Roland-Garros, battue 3-6 6-4 6-2 par Sara Errani (WTA 73).
Défaite après avoir commis... 62 erreurs directes, Jil Teichmann a perdu le fil de son tennis après le gain du premier set. Incapable de poser son jeu d'attaque face à son adversaire de 36 ans qui avait été finaliste à Roland-Garros il y a onze ans devant Maria Sharapova, elle concède une défaite qui l'enfonce encore plus dans la crise alors qu'elle avait une place de huitième de finaliste à défendre.
Le tournant du match fut bien les deux derniers jeux du deuxième set. A 4-4, Jil Teichmann a galvaudé une balle de break qui lui aurait permis de servir pour le gain de la partie. A 5-4, elle offrait le gain du set sur un plateau à l'Italienne avec deux doubles fautes.
Depuis le début de l'année, Jil Teichmann n'a obtenu qu'un seul résultat positif, un succès sur Belinda Bencic pour se hisser au troisième tour du WTA 1000 d'Indian Wells. Avec ce revers d'entrée de jeu à Paris, elle ne figurera pas dans deux semaines dans le top 100 de la WTA. A 25 ans, aura-t-elle les moyens de rebondir, de retrouver cette flamme qui lui avait permis de se hisser l'été dernier à la 21e place mondiale ?
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Cavendish s'offre une sortie de rêve
La légende du sprint britannique Mark Cavendish s'est offert une sortie de rêve sur le Tour d'Italie en remportant la dernière étape dimanche à Rome, sa première victoire de la saison, grâce notamment à l'aide impromptue de Geraint Thomas.
Le sprinteur de l'Ile de Man, qui avait annoncé lors de la journée de repos lundi dernier qu'il prenait sa retraite à la fin de la saison, a levé les bras au pied du Colisée où le Slovène Primoz Roglic a gagné le classement général.
"Je suis incroyablement heureux", a bredouillé le Britannique de l'équipe Astana, à court de mots pour commenter sa 17e victoire dans un Giro, sa 54e dans un grand Tour et sa 162e au total.
C'est un dénouement de rêve pour "le Cav", 38 ans, qui est ensuite tombé dans les bras de la moitié du peloton, ravi de voir l'un des meilleurs sprinteurs de tous les temps s'offrir une telle sortie.
Un homme en particulier lui a filé un sérieux coup de main, et ce n'est autre que Geraint Thomas, deuxième du classement général qui s'est mué en poisson pilote de luxe à moins de deux kilomètres de l'arrivée, alors qu'ils ne sont pas dans la même équipe.
"J'étais dans le coin et j'ai vu que Mark n'avait que Luis Leon Sanchez (comme équipier). Alors je me suis dit: allons aider un vieux frère", a commenté le leader d'Ineos, après avoir donné l'accolade à l'arrivée à son ancien partenaire au sein de l'équipe de Grande-Bretagne.
"Mes potes ont été incroyables, je suis très ému. La première fois que j'ai gagné dans un grand Tour c'était sur le Giro en 2008", il y a quinze ans, a réagi Cavendish.
Avant de ranger le cuissard, le Britannique s'est fixé un ultime objectif: remporter en juillet une 35e victoire d'étape sur le Tour de France pour battre le record qu'il partage actuellement avec le meilleur cycliste de tous les temps, le Belge Eddy Merckx.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Cavendish s'offre le bouquet final, Roglic le général
Mark Cavendish a remporté au sprint, dimanche à Rome, la 21e et dernière étape du Tour d'Italie, disputée sur 126 km dans la capitale. Primoz Roglic a pour sa part gagné son premier grand tour.
Le Britannique de 38 ans Mark Cavendish, champion du monde en 2011, a signé sa 17e victoire sur le Giro, sa 54e sur un grand tour et sa 162e au total sur le World Tour. Au pied du Colisée, l'insatiable sprinter, qui prendra sa retraite au terme de la saison, a dominé le Luxembourgeois Alex Kirsch et l'Italien Filippo Fiorelli.
Le classement général de ce Giro a quant à lui été remporté par le Slovène Primoz Roglic, qui avait repris samedi le maillot rose de leader à l'issue du contre-la-montre décisif. Il devance le Gallois Geraint Thomas de 14 secondes et le Portugais Joao Almeida de 1'15''.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Erdogan revendique la victoire et reste le maître de la Turquie
L'indéboulonnable Recep Tayyip Erdogan a revendiqué dimanche la victoire à la présidentielle, qui le laisse maître de la Turquie pour cinq années supplémentaires.
Juché sur un bus devant son domicile d'Istanbul, sur la rive asiatique du Bosphore, le chef de l'Etat, 69 ans dont vingt au pouvoir, a pris la parole devant une mer de drapeaux rouges brandis par une foule enthousiaste.
"Notre nation nous a confié la responsabilité de gouverner le pays pour les cinq prochaines années", a-t-il lancé, au terme d'une élection qui l'a contraint pour la première fois à un second tour.
Selon les résultats portant sur plus de 98% des bulletins, publiés par l'agence officielle Anadolu, le chef de l'Etat a obtenu 52,1% des suffrages contre 47,9% à son rival social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu qui, à 74 ans, a perdu le pari de l'alternance et de la "démocratie apaisée" qu'il promettait.
Des rassemblements spontanés se sont formés partout dans les villes où le "Reis" a triomphé, en particulier au coeur de l'Anatolie.
Ni le désir de changement et d'ouverture d'une partie de l'électorat, ni l'inflation sévère qui mine la Turquie, ni les restrictions aux libertés et l'hyperprésidentialisation d'un pouvoir qui a envoyé des dizaines de milliers d'opposants derrière les barreaux ou en exil, n'ont pesé face au désir de sécurité et de stabilité qui s'était déjà exprimé au premier tour du scrutin.
50'000 morts
Pas même les conséquences du terrible du séisme de février (au moins 50'000 morts et 3 millions de déplacés) dans onze provinces du sud du pays, qui ont largement reconduit le chef de l'Etat.
Le parti du président Erdogan, l'AKP islamo-conservateur, sur lequel il a bâti son accession au pouvoir suprême, a perdu des sièges au Parlement mais conserve sa majorité avec ses alliés.
Kemal Kiliçdaroglu encaisse quant à lui une défaite de plus, malgré une campagne qui prenait le contrepied de celle du président en promettant le "retour du printemps" face aux invectives.
Considéré par beaucoup, y compris au sein de l'opposition, comme un candidat terne et sans charisme, M. Kiliçadaroglu, qui emmenait une coalition de six partis, avait fini par imposer sa marque, des coeurs avec les doigts lors de ses meetings et une faconde posée de "demokrat dede", un "papy démocrate".
Mais il n'a pas su imposer l'économie ni la crise dans le débat électoral et s'apprête, comme il l'avait promis, à "retourner s'occuper de ses petits-enfants".
"C'est la bonne personne; j'attends d'Erdogan qu'il continue d'apporter de bonnes choses chose au pays et d'abord qu'il redresse l'économie", espérait Nisa Sivaslioglu, 17 ans, en se précipitant vers le gigantesque palais présidentiel à Ankara où le nouveau vainqueur était attendu dans la nuit.
Visage fatigué, se déplaçant avec lenteur, Recep Tayyip Erdogan, avait voté à la mi-journée dans son quartier d'Usküdar à Istanbul: une foule enjouée l'y attendait, à laquelle les gardes du corps ont distribué des jouets tandis que le président glissait quelques billets de banque à des enfants.
Presque simultanément, tout sourire malgré les pronostics défavorables, Kemal Kiliçdaroglu déposait son bulletin à Ankara en incitant ses concitoyens à voter "pour se débarrasser d'un gouvernement autoritaire".
Le camp Erdogan n'a eu de cesse de qualifier l'opposition emmenée par Kiliçdaroglu de "terroriste" en raison du soutien que lui ont apporté les responsables du parti pro-kurde HDP.
Les personnes interrogées par l'AFP dans les files d'attente des bureaux de vote ont témoigné de la polarisation du pays après ces semaines de campagne.
Campagne difficile
A Ankara, Mehmet Emin Ayaz, chef d'entreprise de 64 ans, estimait "important de conserver ce qui a été acquis au cours des vingt dernières années en Turquie" sous l'ère Erdogan. A l'opposé, Aysen Gunday, retraitée de 61 ans, voulait faire de ce scrutin "un référendum" contre le président et a choisi Kemal Kiliçdaroglu.
Faute d'accès aux grands médias et surtout aux chaînes de télévision officielles, Kemal Kiliçdaroglu a bataillé sur Twitter quand ses partisans tentaient de remobiliser les électeurs par du porte-à-porte dans les grandes villes.
Face à cet homme discret d'obédience alévie, une branche de l'islam jugée hérétique par les sunnites rigoristes, Recep Tayyip Erdogan a multiplié les meetings, s'appuyant sur les transformations qu'il a su apporter au pays depuis son accession au pouvoir comme Premier ministre en 2003.
Sa réélection intervient dix ans jour pour jour après le début des grandes manifestations de "Gezi" qui s'étaient répandues dans tout le pays et avaient été sévèrement réprimées.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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