Rejoignez-nous

Économie

Le PSG sous le feu des critiques après les propos de son entraîneur

Publié

,

le

Kylian Mbappé et l'entraîneur Christophe Galtier se sont voulus drôles. Effet raté. (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

"Arrogance", "Don't look up", "mépris", "déconnexion". Il aura suffi d'un fou rire de Kylian Mbappé suivi d'un trait d'ironie de Christophe Galtier sur le recours aux chars à voile dans les déplacements du PSG, au lieu d'avions très émetteurs de carbone, pour déclencher une tornade médiatique et politique.

"Ce matin, on a discuté avec la société avec laquelle on fait nos déplacements pour savoir si on ne pouvait pas se déplacer en char à voile", a-t-il grincé hilare lors d'une conférence de presse lundi, juste après un fou rire de Kylian Mbappé, en répondant à une question sur la possibilité de recourir au train plutôt qu'à l'avion.

La séquence est devenue immédiatement virale, suscitant des réactions outrées.

"M. Galtier, vous nous avez habitués à des réponses plus pertinentes et plus responsables - on en parle?", a réagi sur Twitter la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra.

La maire de Paris Anne Hidalgo, celui de Marseille Benoit Payan, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire... Tous ont fustigé la désinvolture du coach et de l'attaquant du PSG sur un sujet, le changement climatique, devenu ultra sensible après un été 2022 marqué par trois canicules.

D'autant que le club avait pris la peine d'indiquer un peu plus tôt lundi qu'il étudiait "toutes les possibilités de déplacements sur les matches extérieurs du club (environ 25 par saison)". Des discussions ont lieu avec la SNCF.

300 trains privatisés

Le PSG dit que la priorité reste "la sécurité, le respect de l'ordre public, les problématiques logistiques et l'environnement", mais avait précisé avoir effectué son déplacement à Lille en car, "ce que nous referons à l'avenir lorsque c'est possible".

Pour son déplacement à Nantes vendredi, le club a mis en avant l'heure tardive et l'impossibilité d'assurer le retour en train pour justifier son choix de l'avion.

"On fait du sur-mesure", a répliqué un porte-parole de TGV-Intercités, avec des limites: il reconnaît que les retours tardifs peuvent poser problème puisque les lignes sont souvent fermées la nuit pour travaux.

La SNCF propose la privatisation de trains entiers - ce qui peut faire beaucoup pour une seule équipe de foot (500 places dans un TGV) - ou d'une ou deux voitures de 1ère classe dans un train normal. Elle assure l'avoir fait 300 fois au premier semestre.

Un défi majeur concerne la sécurité: comment gérer de probables foules de fans attendant les stars du PSG dans une gare parisienne le soir? La compagnie ferroviaire répond qu'elle peut assurer la sécurité grâce à la Suge (sûreté SNCF), éventuellement aidée du service d'ordre du club.

La SNCF assure déjà transporter plusieurs équipes de rugby - et sera chargée de convoyer la plupart des équipes pendant la coupe du monde 2023 - mais la notoriété n'est pas du niveau de celle du PSG. Des équipes foot féminines et masculines de L1 ont aussi recours à ses services, assure-t-elle, sans préciser lesquelles.

Un vol de dix minutes

Dans les championnats étrangers, le recours au train n'est pas rare. En Espagne, La Liga est partenaire de la Renfe, comme la Série A en Italie avec Trenitalia.

Le train est fréquemment utilisé par le Betis Séville, Getafe ou le Valence CF par exemple.

Mais les distances sont différentes en France par rapport à d'autres pays.

En Italie, les clubs sont assez concentrés au nord (cinq clubs rien qu'en Lombardie par exemple), et l'usage du train est donc assez courant pour les matches de championnat.

L'équipe nationale d'Italie elle-même se déplace souvent en train pour rallier les stades les jours de match depuis son centre national d'entraînement, situé à Florence.

En Angleterre, avec sept clubs à Londres, soit un tiers du championnat, les déplacements sont plus courts et mêmes les clubs de Manchester ou Liverpool ne rechignent pas à affréter des trains pour se rendre dans la capitale.

En octobre 2021, Manchester United avait cependant été éreinté pour avoir pris l'avion pour se rendre à Leicester, à 160 km par la route, soit un vol de dix minutes.

Le sujet n'est pas absent des débats non plus outre-Manche puisqu'en novembre 2021, l'attaquant international de Leeds Patrick Bamford confiait à la BBC son désir de "faire ce qui est bien pour la planète".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Des milliers de jeunes pour la journée "Futur en tous genres"

Publié

le

Deux jeunes participantes explorent le studio de télévision de la SSR au centre des médias du Palais fédéral lors de la journée Futur en tous genres de l'agence de presse Keystone-ATS. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Comme chaque année, des milliers de garçons et de filles ont pu découvrir jeudi le monde professionnel à l'occasion de la journée nationale "Futur en tous genres". Ils ont pu accompagner leurs parents sur leur lieu de travail ou participer à des ateliers thématiques.

Au total, 2542 entreprises et institutions de formations leur ont ouvert leurs portes. Rien qu'aux CFF, environ 1500 enfants ont pu jeter un coup d'oeil aux coulisses. Pour l'entreprise ferroviaire, cette journée est aussi l'occasion d'éveiller l'intérêt des jeunes générations pour les métiers du rail.

L'agence de presse Keystone-ATS a offert à une douzaine d'enfants la possibilité de se faire une idée du travail de l'entreprise. Les participants ont notamment pu découvrir de l'intérieur le centre des médias du Palais fédéral. Les textes, photos et vidéos produits par les jeunes reporters en herbe ont été publiés en continu sur un blog et sur Instagram.

Certains conseillers fédéraux se sont aussi prêtés au jeu. Sur la plateforme X, le chef du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR) Guy Parmelin a dit sa joie d'avoir pu accueillir des jeunes au Palais fédéral. "Apprendre un métier est la plus belle chose qui puisse être", a-t-il souligné. Les élèves ont également pu rencontrer Beat Jans ou Ignazio Cassis.

Au Département fédéral des finances (DFF), 37 enfants ont été accueillis par la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter. L'Office fédéral de la statistique (OFS) a par ailleurs permis à 54 jeunes de découvrir les métiers d'informaticien, de collaborateur scientifique et de collaborateur administratif. Du côté de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), une quarantaine d'élèves ont pu découvrir une palette d'opportunités professionnelles dans le domaine de la santé publique.

"Briser les stéréotypes"

L'objectif de la journée "Futur en tous genres", qui existe depuis 24 ans, est notamment de briser les stéréotypes de genre dans le choix d'une profession et de lutter contre la pénurie de personnel qualifié. Dans le cadre de projets spéciaux, les filles ont par exemple pu s'informer sur le métier d'informaticienne et les garçons sur les professions du domaine de la santé, écrivent les organisateurs dans un communiqué.

"Futur en tous genres" est un projet des services de l'égalité de nombreux cantons, des villes de Berne, Lucerne et Zurich ainsi que de la Principauté du Liechtenstein. Le Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation apporte également son soutien économique. L'édition 2025 est agendée au jeudi 13 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Le nouveau restaurant Botta à Glacier 3000 a été inauguré

Publié

le

Le nouveau restaurant Botta a été inauguré jeudi à Glacier 3000. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Glacier 3000 aux Diablerets (VD) a officiellement inauguré jeudi son nouveau bâtiment Botta, entièrement rénové à la suite d'un incendie en septembre 2022. Une cérémonie a eu lieu en présence de la ministre vaudoise Isabelle Moret et de l'architecte Mario Botta.

Isabelle Moret a dit espérer que ce nouveau restaurant devienne "aussi emblématique dans l'esprit des visiteurs" que ne l'est la Tour Eiffel à Paris. Interrogée par Keystone-ATS, la conseillère d'Etat en charge du tourisme a vanté un bâtiment "plus beau, plus moderne, plus pratique et plus durable" qu'il ne l'était avant l'incendie. Et de promettre "une expérience bluffante" à tous les skieurs et visiteurs qui, de Suisse ou de l'étranger, s'aventureront jusqu'à Glacier 3000.

Selon elle, le site représente "un endroit phare" de la stratégie touristique 4 saisons du canton, Glaciers 3000 offrant de multiples possibilités à différentes périodes de l'année.

Ce nouveau bâtiment a été imaginé par Mario Botta, lui qui avait déjà contribué au projet initial en 2000 avant de se retirer en raison de désaccords avec les promoteurs de l'époque. Le célèbre architecte tessinois a dit jeudi sa "forte émotion" d'assister à "la renaissance" de son restaurant. "L'utilisation de nouvelles technologies a permis de le rendre encore meilleur", a-t-il affirmé.

600 panneaux solaires

Changement le plus visible, la façade sud de l'édifice a été transformée en microcentrale solaire alpine et recouverte de plus de 600 panneaux photovoltaïques afin de couvrir les besoins énergétiques de l'établissement. L'aspect extérieur du bâtiment est sinon quasiment identique, pour des raisons d'autorisations de construire.

L'intérieur, lui, a été repensé. De nouvelles fenêtres panoramiques dans les angles ont notamment été ajoutées. Les travaux ont aussi permis un gain de surface de 35 m2 par étage.

Le site se décompose en trois espaces de restauration d'une capacité totale de 480 places, répartis sur trois étages. Une terrasse panoramique de 250 m2 a aussi été créée sur le toit, offrant une vue sur le Cervin et 24 sommets de plus de 4000 m.

Le coût total de la reconstruction s'est élevé à 30 millions de francs.

Brumisateurs contre le feu

En matière énergétique, les 600 panneaux solaires ajoutés sur la façade et les avant-toits ont de quoi rendre le bâtiment quasiment autonome. La chaleur dégagée par la ventilation des cuisines et le fonctionnement des chambres froides sera récupérée pour produire de l'eau chaude.

L'isolation du bâtiment a aussi été revue pour minimiser la perte de chaleur, un point particulièrement important à 3000 m d'altitude. La sécurité incendie a par ailleurs été améliorée. Un nouveau système d'extinction du feu à l'aide de brumisateurs a été installé.

Pour rappel, l'incendie s'était déclaré dans la nuit du 18 au 19 septembre 2022. Personne ne se trouvait alors dans le bâtiment. Si le téléphérique était resté intact, le restaurant avait été détruit.

L'enquête est toujours en cours pour déterminer les causes exactes du sinistre. Tout acte criminel a toutefois déjà été écarté, les enquêteurs, s'orientant plutôt vers un problème technique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Flux migratoires records en 2023 - immigrés bien insérés

Publié

le

"La forte demande de main-d'oeuvre dans les pays d'accueil a été l'un des principaux moteurs des migrations au cours des deux dernières années", explique dans son éditorial le directeur de l'emploi et du travail à l'OCDE Stefano Scarpetta. Ici, le portail sud du 2e tube du tunnel routier du Gothard. (© KEYSTONE/TI-PRESS/SAMUEL GOLAY)

Pour la deuxième année consécutive, les flux migratoires ont atteint "des niveaux records en 2023, mais ne sont pas hors de contrôle", selon l'OCDE. Les immigrés qui répondent à un besoin de main-d'oeuvre n'ont jamais été aussi bien insérés sur le marché du travail.

En 2023, les 38 pays de l'OCDE ont enregistré 6,5 millions de nouveaux immigrés "permanents" (comprenant les personnes dotées d'un titre de séjour et ressortissants européens) soit une augmentation de 10% par rapport à 2022, année déjà sans précédent.

Les Etats-Unis, dont le nouveau président élu Donald Trump a promis des expulsions massives, restent le premier pays de destination avec 1,2 million de nouveaux résidents permanents légaux, soit le plus haut niveau depuis 2006.

Par ailleurs, environ un tiers des pays de l'OCDE ont connu des niveaux d'immigration record, en particulier le Royaume-Uni (747'000), mais aussi le Canada (472'000), la France (298'000), le Japon (155'000) et la Suisse (144'500).

Baisse dans un tiers des pays

L'immigration a en revanche baissé dans un autre tiers des pays de la zone, notamment au Danemark, en Estonie, Israël, Italie, Lituanie ou encore Nouvelle-Zélande.

La majeure partie de l'augmentation est due à la migration familiale (+16%) qui représente 43% du total des entrées, mais l'immigration humanitaire (+20%) est également en hausse, note l'OCDE.

Insertion sur le marché du travail record

Les migrations de travail sont, elles, restées stables. Toutefois, l'insertion des immigrés sur le marché du travail continue d'atteindre des niveaux jamais vus.

La tendance à la hausse post-pandémique de l'emploi des immigrés s'est poursuivie en 2023, l'OCDE enregistrant "globalement des niveaux d'emploi historiquement élevés" à 71,8%. Le taux d'emploi le plus élevé est en Nouvelle-Zélande (82,3%) tandis qu'il atteint 62,4% en France.

Niveaux de chômage faibles

Parallèlement, les niveaux de chômage dans ces populations sont faibles (7,3%). "Ils ne sont aujourd'hui que légèrement plus susceptibles de se retrouver au chômage de longue durée que leurs homologues nés dans le pays", relève l'organisation internationale.

Dix pays, dont le Canada (75,8%), le Royaume-Uni (76,3%) et les États-Unis (73,3%), ainsi que l'ensemble des 27 pays de l'UE, ont enregistré "les taux d'emploi des immigrés les plus élevés jamais enregistrés".

Forte demande de main-d'oeuvre

"La forte demande de main-d'oeuvre dans les pays d'accueil a été l'un des principaux moteurs des migrations au cours des deux dernières années", explique dans son éditorial le directeur de l'emploi et du travail à l'OCDE Stefano Scarpetta.

"Dans de nombreux pays de l'OCDE confrontés à des pénuries de main-d'oeuvre généralisées et à des changements démographiques imminents, l'augmentation du nombre de travailleurs migrants a contribué à une croissance économique soutenue", poursuit-il.

Le poids des immigrés parmi les entrepreneurs a considérablement augmenté dans les pays de l'OCDE au cours des 15 dernières années. En 2022, 17% des travailleurs indépendants étaient en moyenne des migrants, contre 11% en 2006, relève le rapport.

"Un équilibre délicat"

Toutefois, l'entreprenariat est plus souvent "une nécessité" faute d'accès à l'emploi salarié, plutôt qu'une "opportunité", a déploré lors d'une conférence de presse le secrétaire général de l'OCDE, Mathias Cormann.

"Nous devons veiller à ce que les migrants soient intégrés, que leurs compétences soient reconnues pour maximiser leur impact positif dans nos économies", a ajouté M. Scarpetta.

"Le débat public concernant l'incidence des migrations sur le marché du travail tourne généralement autour de la concurrence pour les emplois entre les immigrés et les actifs nés dans le pays. Or, les immigrés ne sont pas seulement des travailleurs concurrents, mais aussi des employeurs", résume le rapport.

Conscient que ces "flux importants ont suscité une inquiétude généralisée" et ont notamment impliqué une "forte demande d'infrastructures d'accueil", l'OCDE estime que la gestion des migrations "exige de plus en plus un équilibre délicat".

Restrictions

Outre le durcissement de la législation en matière d'asile, certains pays ont également commencé à imposer des restrictions sur d'autres voies d'immigration légale afin d'alléger la pression sur le marché du logement et sur les services publics.

"Dans le même temps, les pénuries de main-d'oeuvre qualifiée et les défis démographiques continuent d'alimenter l'intérêt pour la migration de main-d'oeuvre et obligent les pays à trouver un équilibre entre restriction et attraction, afin de rester des destinations compétitives pour les travailleurs étrangers et les étudiants internationaux."

"Améliorer l'accessibilité et la disponibilité des voies de migration professionnelle contribue non seulement à remédier aux pénuries de main-d'oeuvre, mais est également essentiel pour renforcer le contrôle global des flux et gérer les migrations irrégulières", insiste le directeur de l'emploi de l'OCDE.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

OFS: le taux de chômage en Suisse s'est accru au 3e trimestre

Publié

le

Les chômeurs de longue durée étaient 8000 de plus au troisième trimestre 2024 qu'à la même période un an plus tôt. (archive) (© KEYSTONE/ANDREE-NOELLE POT)

Le taux de chômage en Suisse a connu une hausse au troisième trimestre, passant à 4,7%, informe jeudi l'Office fédéral de la statistique (OFS). Durant cette même période, le nombre d'actifs occupés dans le pays a lui augmenté de 0,7%.

A fin septembre, la Suisse comptait 242'000 personnes au chômage selon la définition du Bureau international du travail (BIT), soit 26'000 de plus qu'une année auparavant, détaille l'OFS dans un communiqué. Ces chômeurs représentaient 4,7% de la population active, soit une hausse de 0,4 point de pourcentage par rapport à la même période un an plus tôt.

Après correction des variations saisonnières, le taux de chômage a augmenté de 0,3 point de pourcentage par rapport au trimestre précédent, passant à 4,5% de 4,2%. Chez les jeunes de 15 à 24 ans, il est passé à 10,9% de 10,5% en glissement annuel.

Toujours entre les troisièmes semestres 2023 et 2024, le taux de chômage au sens du BIT a augmenté tant chez les hommes (de 3,9% à 4,5%) que chez les femmes (de 4,7% à 5,0%). L'évolution a été plus marquée chez les personnes de 25-49 ans (de 3,7% à 4,5%) que chez celles de 50-64 ans (de 3,2% à 3,3%).

Si une hausse a été enregistrée chez les personnes sans formation postobligatoire (de 8,1% à 9,9%) et chez celles avec un niveau de formation du degré tertiaire (3,4% à 3,9%), le taux de chômage est resté stable pour les personnes ayant un niveau de formation de degré secondaire II (3,8%).

Il est également resté stable chez les personnes de nationalité suisse (3,5%), alors qu'il a crû chez celles de nationalité étrangère (de 6,3% à 7,9%). En ce qui concerne les ressortissants de l'UE/AELEA, il s'est s'élevé à 5,6% et a atteint 13,3% chez les personnes venues de pays tiers.

Au sein de l'UE, le taux de chômage a diminué de 6,0% à 5,8% entre juin et septembre, montre en outre l'enquête de l'OFS. Il a également baissé dans la zone euro, reculant de 6,5% à 6,3%.

Davantage de chômeurs longue durée

En Suisse, les chômeurs de longue durée (un an ou plus) étaient au nombre de 80'000, soit 8000 de plus qu'au troisième trimestre 2023. Leur part dans l'ensemble des chômeurs a diminué de 33,2% à 33,0%. La durée médiane du chômage s'est, elle, accrue, passant de 162 à 213 jours.

Le nombre de travailleurs à temps partiel se montait à 1,832 million, soit une hausse de 14'000 individus. Parmi ces personnes, 244'000 étaient en sous-emploi, c'est-à-dire qu'elles souhaitaient travailler davantage et étaient disponibles à court terme pour le faire. Le taux de sous-emploi a été de 4,8%, demeurant stable.

Quant aux actifs occupés, la Suisse en comptait 5,343 millions au troisième trimestre, soit 0,7% de plus qu'un an plus tôt. Parmi ceux-ci, le nombre d'hommes a augmenté de 0,1% et celui des femmes de 1,3%. Le nombre d'actifs occupés en équivalents plein temps (EPT) a également connu une hausse de 0,8% sur un an (+0,2% chez les hommes; +1,8% chez les femmes). Après correction des variations saisonnières, le nombre d'actifs occupés a crû de 0,1% et le nombre d'EPT de 0,6% par rapport au deuxième trimestre de cette année.

Sur un an, le nombre d'actifs occupés a affiché une croissance tant chez les personnes de nationalité suisse (+0,4%, à 3,498 millions) que chez celles de nationalité étrangère (+1,3%, à 1,845 million). Parmi les actifs occupés étrangers, la progression a été de 4,7% chez les titulaires d'une autorisation de séjour (livret B ou L, en Suisse depuis 12 mois ou plus), de 4,4% chez les titulaires d'une autorisation de courte durée (livret L, depuis moins de 12 mois en Suisse) et de 2,7% chez les titulaires d'une autorisation frontalière (livret G). En revanche, le nombre d'actifs occupés titulaires d'une autorisation d'établissement (livret C) a diminué (-1,9%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X