Climat
Philippines: le puissant typhon Rai fait au moins 5 morts
Le typhon Rai, le plus puissant à frapper les Philippines cette année, a déraciné des arbres, provoqué l'effondrement de lignes électriques et inondé des villages à travers l'archipel vendredi. Il laisse au moins cinq morts derrière lui.
Plus de 300'000 personnes ont dû fuir leurs domiciles depuis jeudi à cause du typhon, et environ 18'000 étaient encore réfugiées dans des abris vendredi après-midi, selon l'Agence nationale des catastrophes naturelles des Philippines. Le typhon a interrompu les communications dans certaines zones et arraché les toits des bâtiments.
L'agence nationale des catastrophes a confirmé vendredi qu'une personne avait été tuée dans la province de Bukidnon (nord). La police de la province du Negros Occidental (centre), a pour sa part fait état de quatre morts, dont un homme âgé écrasé par sa maison sur laquelle est tombé un arbre.
Le typhon Rai s'approchait vendredi après-midi du nord de l'île de Palawan, destination touristique populaire. Il devait s'éloigner dans la nuit de vendredi à samedi et passer au-dessus de la mer de Chine méridionale, en direction du Vietnam.
"Nous commençons seulement à avoir une vision globale de la situation, mais il est clair que la dévastation est très répandue", a déclaré Alberto Bocanegra, chef de la Croix Rouge et du Croissant Rouge aux Philippines.
Rai était qualifié de "super-typhon" - l'équivalent d'un ouragan de catégorie 5 aux Etats-Unis - lorsqu'il a touché terre jeudi, sur l'île touristique de Siargao, accompagné de vents de 195km/h. Vendredi, la vitesse du vent s'était abaissée à 155km/h, a annoncé l'Agence météorologique des Philippines.
"Nous voyons des gens marcher dans les rues, beaucoup d'entre eux sous le choc", a rapporté le correspondant de la chaîne de télévision ABS-CBN, Dennis Datu, depuis la ville de Surigao, dans le sud de l'île de Mindanao, durement touchée.
Bombe
"Tous les bâtiments ont subi de lourds dégâts, y compris l'agence provinciale des catastrophes. On dirait qu'une bombe lui est tombée dessus", a-t-il dit.
Selon ce correspondant, les principales routes menant à la ville côtière ont été bloquées par des glissements de terrain, des arbres tombés et des poteaux électriques renversés.
L'Agence nationale des catastrophes a souligné qu'il était trop tôt pour déterminer l'étendue des dommages à travers le pays.
"Les dégâts n'ont pas été aussi importants que ceux provoqués précédemment par des typhons de même force", a cependant déclaré Casiano Monilla, administrateur adjoint des opérations, lors d'un briefing.
"La plupart des dommages ont été causés aux infrastructures et aux maisons", a-t-il dit, ajoutant que l'évacuation massive des personnes de leurs maisons avant la tempête avait sauvé des vies.
"La dévastation est difficile à raconter", a déclaré Joel Darunday, 37 ans, tour-opérateur dans l'île de Bohol. Il était recroquevillé chez lui avec sa famille lorsque la tempête a fait s'envoler le toit de sa maison.
"C'était très fort. La dernière fois que j'ai vécu quelque chose comme ça, c'était dans les années 1980", a-t-il dit.
"Nous avons peur", a expliqué Ced Golingay, réceptionniste d'un hôtel dans la ville d'Iloilo, "même quand je dormais, je pouvais sentir le vent frapper la maison".
Particulièrement tardif
Rai est un typhon particulièrement tardif dans la saison. La plupart des cyclones tropicaux dans l'océan Pacifique se forment entre juillet et octobre.
Les scientifiques préviennent depuis longtemps que les typhons deviennent de plus en plus puissants, se renforçant à mesure que le réchauffement climatique provoqué par l'homme s'accélère.
Les Philippines, considérées comme un des pays les plus vulnérables au réchauffement climatique, sont frappées chaque année par une vingtaine de typhons qui sèment souvent la destruction parmi les habitations, les récoltes et les infrastructures dans des régions déjà très pauvres.
Le cyclone le plus meurtrier jamais enregistré aux Philippines est le "super-typhon" Haiyan, qui a fait plus de 7300 morts ou disparus en 2013.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Dans le sillage de la tempête Boris, un paysage de désolation
L'Europe centrale et orientale déplore lundi au moins 15 morts après le passage de la dévastatrice tempête Boris, qui a fait aussi des milliers de sinistrés et causé d'immenses dégâts encore difficiles à estimer.
Des pluies incessantes s'abattent depuis vendredi sur cette région, gonflant les cours d'eau et rivières et obligeant des milliers d'habitants à quitter leur habitation, parfois par hélicoptère, certains s'étant réfugiés sur les toits de leur maison ou de leur voiture.
Outre sept morts recensés en Roumanie, l'Autriche a annoncé deux nouveaux décès, des hommes âgés de 70 et 80 ans, après celui d'un pompier la veille.
Côté tchèque, la police a confirmé à la radio publique la mort d'une personne qui s'est noyée, ainsi que sept disparus.
La police polonaise a pour sa part fait état de quatre victimes dans les régions sinistrées, tandis que le premier ministre Donald Tusk a dévoilé une aide immédiate d'un milliard de zlotys, soit 235 millions d'euros.
"Un cauchemar"
Partout des états de catastrophe naturelle ont été déclarés, des centaines de milliers de foyers se retrouvent sans électricité ou sans eau, les routes sont coupées et les transports ferroviaires interrompus.
Si la situation météorologique semble s'améliorer en plusieurs endroits, les sols restent saturés et les rivières sortent de leur lit.
Dans certaines villes comme la commune polonaise Klodzko, l'eau commence à baisser, faisant apparaître destruction et désolation: rues jonchées de débris, vitres brisées, lampadaires cassés.
A deux heures de route de là, la ville tchèque de Krnov découvre "un désastre" au lendemain d'inondations sans précédent.
"Tous les trottoirs sont détruits, tout est renversé ici, c'est un cauchemar", dit à l'AFP Eliska Cokreska, une retraitée s'aidant de bâtons pour se déplacer. "Il faudra une éternité pour tout remettre en état".
Situation "critique"
Plus au sud, en Autriche, la situation "reste dramatique", a prévenu lors d'une conférence de presse Johanna Mikl-Leitner, gouverneure de la région de Basse-Autriche. L'Etat a mis 300 millions d'euros à disposition issus d'un fonds spécial.
Douze digues ont rompu, 13 communes sont encore coupées du monde et environ 2000 personnes sont mobilisées pour sauver celles qui sont menacées.
A Vienne, où la pluie continue de tomber, quatre lignes du métro sont toujours partiellement fermées, le réseau étant menacé par la rivière Wien et le canal du Danube traversant la capitale. De nombreux élèves n'ont pu se rendre à l'école.
Comme d'autres embarcations, un bateau de croisière fluviale qui devait rejoindre Budapest est bloqué à quai avec 102 passagers principalement helvétiques à bord, selon la compagnie suisse Thurgau Travel qui organise une tombola pour faire passer le temps.
"Fureur"
La Hongrie et la Slovaquie voisines se préparent elles aussi à subir des inondations, tout comme l'est de l'Allemagne où la ville de Dresde a érigé des murs mobiles de protection le long de l'Elbe en crue. Le chancelier Olaf Scholz s'est d'ailleurs dit "très peiné" par "les images dramatiques" de ces derniers jours.
"Les précipitations ont été si intenses que les cartes pluviométriques, qui utilisent des couleurs vives pour indiquer des pluies plus fortes, étaient à court de teintes et ont dû opter pour le blanc", commente Hannah Cloke, professeur d'hydrologie à l'Université britannique de Reading.
Avant cette tempête, "l'Europe centrale et orientale avait connu un été étouffant, avec des conditions de sécheresse dans de nombreuses régions", rappelle-t-elle, évoquant un type de situations "de plus en plus fréquents en raison du changement climatique".
Les inondations liées à de fortes pluies devraient augmenter en Europe centrale et de l'Ouest dans un monde qui fait face à un réchauffement de 1,5°C en moyenne, de l'avis des experts.
En Roumanie, c'est la province de Galati (sud-est) qui a été la plus gravement touchée.
A Slobozia Conachi, il est impossible d'évaluer à ce stade l'étendue du désastre, selon le maire Emil Dragomir interrogé par l'AFP, lançant un appel aux dons pour des dizaines d'enfants sinistrés.
Dans le village voisin de Pechea, plus d'un tiers de la commune a été ravagée, assure le maire Mihai Mancila, "y compris les terres agricoles". "Maintenant que l'eau a reflué, ce n'est plus que de la boue".
"Nettoyons et voyons ce qui peut être sauvé", a réagi à Bucarest le premier ministre Marcel Ciolacu. "C'est dur de gérer une telle fureur. On ne plaisante pas avec la nature".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Le typhon Bebinca, le plus fort depuis 1949, touche Shanghai
Shanghai, capitale économique de la Chine, a été frappée lundi matin par le typhon Bebinca, le plus fort à y toucher terre depuis 1949, les vents violents et les pluies torrentielles provoquant l'annulation de vols et l'évacuation d'habitants.
D'abord passé par le Japon, le typhon Bebinca a touché terre à Shanghai vers 07H30 (01H30 Heure suisse lundi).
"La vitesse maximale du vent, près du centre du typhon, était de 42 mètres par seconde au moment de toucher terre", ce qui en fait "le typhon le plus fort à toucher terre à Shanghai depuis 1949", selon la télévision chinoise, précisant qu'il surpasse ainsi celui de cette année-là, le typhon Gloria.
Les autoroutes ont été fermées, tous les vols annulés dans les deux principaux aéroports de Shanghai et des habitants de la côte Est, l'une des zones les plus peuplées du pays, ont été évacués, ont indiqué les autorités de la ville.
L'arrivée du typhon coïncidant avec la Fête de la Mi-Automne, un jour férié dans le pays, l'opérateur ferroviaire s'attendait à ce que les passagers effectuent 74 millions de voyages pendant les vacances, a rapporté samedi l'agence de presse officielle Chine Nouvelle.
Le ministère de la Gestion des catastrophes avait donc appelé les fonctionnaires à la vigilance, mettant en garde face à la "mobilité forte" de la population.
Chutes d'arbres
Selon CCTV, Bebinca devrait "pénétrer profondément à l'intérieur des terres", provoquant de fortes pluies et des vents violents dans les provinces du Jiangsu, du Zhejiang et d'Anhui.
Lundi matin, le quartier général du contrôle des inondations de Shanghai avait déjà reçu des dizaines de rapports d'accidents dus au typhon, principalement des chutes d'arbres et de panneaux d'affichage, a également rapporté la télévision d'Etat.
La chaîne a diffusé des images d'un journaliste sur la côte de Zhoushan, dans la province du Zhejiang, où de grandes vagues s'abattaient sur le littoral. "Si je sors dans la tempête, je peux à peine parler", témoignait le journaliste. "A la surface de la mer, les vagues se succèdent et sont de plus en plus grosses", ajoutait-il.
Le service météorologique avait émis dimanche des avertissements orange de typhon - le deuxième niveau le plus élevé dans un système à quatre niveaux - pour plusieurs districts de Shanghai et certaines zones des provinces voisines. La Chine est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, qui alimente le réchauffement de la planète.
Les experts affirment que les typhons se forment plus près des côtes, s'intensifient plus vite et restent plus longtemps au-dessus des terres en raison du changement climatique.
Début septembre, un autre typhon, Yagi, avait frappé l'île chinoise de Hainan (sud) en faisant au moins quatre morts et 95 blessés, d'après les autorités.
Bebinca est auparavant passé sur l'île japonaise d'Amami (sud) dans la nuit de samedi à dimanche, soufflant des vents mesurés à 198 km/h, selon l'Agence météorologique japonaise, qui a fait état d'un "risque de glissements de terrain en raison des fortes pluies".
Vendredi, encore sous forme de tempête tropicale, Bebinca avait touché les Philippines et provoqué la mort de six personnes, tuées par la chute d'arbres.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Typhon Yagi: le bilan des inondations monte à 113 morts en Birmanie
Le bilan des inondations provoquées par le typhon Yagi en Birmanie est passé à 113 morts, a annoncé dimanche la junte. Plus de 320'000 personnes ont été déplacées.
Ce bilan demeure provisoire car les informations sont parcellaires en raison des routes et des ponts endommagés ainsi que des lignes téléphoniques et Internet coupés.
Les inondations et les glissements de terrain qui ont suivi le passage du Yagi, qui a frappé la région le week-end dernier, ont fait au total plus de 400 morts, essentiellement en Birmanie et au Vietnam, mais aussi au Laos et en Thaïlande, selon les chiffres officiels.
Face à cette catastrophe, le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, a annoncé dimanche sur X que son pays avait envoyé plusieurs tonnes d'aides, incluant des rations de nourriture sèche, des vêtements et des médicaments, aussi bien en Birmanie qu'au Vietnam et au Laos.
Le chef de la junte birmane, Min Aung Hlaing, avait demandé samedi de l'aide internationale, une démarche rare, le pouvoir ayant entravé par le passé l'aide humanitaire en provenance de l'étranger.
Un homme a raconté à l'AFP comment, à l'aide de cordes, il a tenté le 10 septembre de sauver des personnes prises au piège par la montée des eaux qui ont atteint quatre mètres dans la ville de Kalaw, dans l'Etat de Shan, situé dans le centre de la Birmanie.
"Le courant était très fort et certains bâtiments ont même été détruits", a-t-il expliqué, affirmant avoir vu des meubles emportés par les flots.
"Je pouvais voir au loin des familles prises au piège, debout sur les toits de leurs maisons", se souvient cet homme qui travaille pour une ONG locale. "J'ai entendu dire qu'il y avait 40 corps à l'hôpital".
A une trentaine de kilomètres de là, au lac Inle, très touristique, le niveau des eaux a atteint le deuxième étage des maisons sur pilotis, selon un habitant venu aider sa famille à évacuer.
Villages submergés
Dans des zones proches du lac, "des villages entiers ont été submergés", a-t-il témoigné dimanche auprès de l'AFP, en demandant à rester anonyme.
"Les personnes âgées assurent que c'est le niveau d'eau le plus élevé jamais vu", a-t-il ajouté.
Des véhicules transportant des volontaires ont afflué vers le nord depuis le centre de Rangoun pour atteindre les zones sinistrées de Taungoo dans la région de Bago et autour de la capitale Naypyidaw, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Les camions étaient chargés de palettes d'eau en bouteille, de vêtements et de nourriture séchée et certains transportaient des bateaux sur leur toit.
Les rivières Sittaung et Bago, qui traversent le centre et le sud du pays, étaient toujours toutes deux au-dessus des niveaux dangereux dimanche, selon les médias d'Etat.
Terres agricoles inondées
Cette catastrophe aggrave la misère en Birmanie qui a basculé dans la crise humanitaire, sécuritaire et politique depuis le coup d'Etat de février 2021 contre le gouvernement élu d'Aung San Suu Kyi. Plus de 2,7 millions d'habitants ont été obligés de quitter leur maison en raison du conflit civil en cours.
Les résidents du camp de déplacés de Yado, dans l'est de l'Etat de Karen, ont été contraints de fuir leurs habitations temporaires après que des torrents d'eau ont déferlé sur le camp.
Belto, un résident du camp, a déclaré que les eaux avaient emporté sa maison, ainsi que sa soeur qui se trouvait à l'intérieur pour tenter de récupérer leur argent. "Nous sommes déjà des personnes déplacées des zones de guerre et après les inondations, il ne nous reste plus rien... Mais nous ne sommes pas les seuls à faire face à ce sort, toutes les familles sont confrontées à des difficultés".
Le bureau météorologique thaïlandais a mis en garde dimanche contre de nouvelles précipitations abondantes dans les provinces situées le long du Mékong, selon les médias d'Etat. Les autorités vietnamiennes ont donné dimanche un bilan actualisé de 281 morts et 67 disparus.
Les scientifiques affirment que le changement climatique rend la mousson, qui s'abat sur l'Asie du Sud-Est de juin à septembre, encore plus forte et plus irrégulière.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
La tempête Boris sème la dévastation en Europe centrale: huit morts
Pluies torrentielles, inondations spectaculaires et meurtrières, évacuations par milliers: la tempête Boris sème la dévastation en Europe centrale et orientale. Son bilan s'est alourdi dimanche à au moins huit morts et plusieurs disparus.
La Roumanie a payé le plus lourd tribut mais l'ensemble des pays de la région sont durement affectés, de la Pologne à la Slovaquie.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, a exprimé dans un message sur X sa "solidarité avec toutes les personnes touchées par les inondations dévastatrices" et déclaré que l'UE était "prête à apporter son soutien".
Après le décès de quatre personnes en Roumanie samedi, le bilan s'est alourdi dimanche avec deux autres victimes retrouvées mortes et un disparu dans le sud-est du pays, une personne noyée en Pologne et un pompier mort en intervention en Autriche. En outre, quatre personnes sont portées disparues en République tchèque.
Les images impressionnantes prises par des photographes de l'AFP montrent des quartiers entiers submergés, des habitants secourus avec de l'eau jusqu'aux aisselles en Roumanie, des digues de sable pour limiter la montée des eaux.
La tempête a provoqué partout des coupures massives d'électricité, des ruptures du réseau de transport et des évacuations massives d'habitants.
L'eau a "tout pris"
A Pechea, située dans la province roumaine de Galati, Sofia Basalic, 60 ans, a tout perdu dans les flots.
"L'eau est entrée dans la maison, elle a arraché les murs, tout. Elle a pris les poulets, les lapins. Elle a pris la cuisinière, la machine à laver, le réfrigérateur, il ne me reste plus rien", a-t-elle raconté à l'AFP.
Dans la commune tchèque d'Opava ou à Vienne en Autriche, des badauds se sont rassemblés pour regarder les flots des rivières monter.
"Pour beaucoup d'habitants, les heures que nous vivons resteront les pires de leur vie", a déclaré Johanna Mikl-Leitner, gouverneure de Basse-Autriche (nord-est), qui a demandé l'aide de l'armée fédérale.
Dans la ville polonaise de Glucholazy, à la frontière polono-tchèque, la rivière en crue est passée par-dessus les digues et a abîmé un pont en inondant le centre-ville et les quartiers riverains.
"On coule", a lancé le maire en appelant les résidents à quitter les zones menacées, alors que les sous-sols de l'hôpital de la ville étaient sous l'eau.
Avec le renfort de l'armée et d'hélicoptères, les pompiers ont sauvé des milliers de personnes en détresse et les opérations se poursuivent des deux côtés de la frontière.
Le premier ministre polonais Donald Tusk a appelé la population à "ne pas refuser" d'être évacuée. Il a par ailleurs dit avoir reçu une "émouvante" offre d'aide de l'Ukraine qui, malgré la guerre sur son sol, a proposé dimanche l'envoi d'une centaine de sauveteurs.
Métro de Vienne partiellement fermé
Partout, des événéments ont été annulés, notamment des matchs de football, et les transports fortement touchés.
Le trafic ferroviaire entre la Pologne et la République tchèque a été coupé, tout comme une partie des liaisons en Autriche.
Quatre lignes du métro de Vienne, où six personnes ont été blessées par la chute de branche ou d'arbres, ont été partiellement fermées, le réseau étant menacé par la rivière Wien et le canal du Danube traversant la capitale. Une autoroute a aussi été fermée à l'entrée de la ville.
La région du pays la plus touchée par la tempête, la Basse-Autriche, a été classée en zone de catastrophe naturelle. Avec 1,72 million d'habitants, c'est la plus peuplée du pays après Vienne.
Près de 5000 interventions ont eu lieu durant la nuit en Basse-Autriche, où des habitants sont toujours pris au piège. Il est tombé par endroits quatre fois plus que durant un mois de septembre d'ordinaire.
Le zoo dans la capitale slovaque a dû déplacer certains animaux vers des endroits sûrs, selon un responsable de l'établissement, Michal Pipa.
Les inondations liées à de fortes pluies devraient augmenter en Europe centrale et de l'Ouest dans un monde qui fait face à un réchauffement de 1,5°C en moyenne, ont affirmé les experts climatiques du Giec dans un rapport de 2022.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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