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Charles III promet de servir les Britanniques toute sa vie

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Charles III, 73 ans, accompagné de son épouse et désormais reine consort Camilla, a salué la foule réunie devant Buckingham Palace. (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

A son retour à Londres, Charles III a été ovationné devant Buckingham palace par des milliers de personnes. Dans son premier discours en tant que roi, il a promis de servir les Britanniques toute sa vie, comme sa mère Elizabeth II l'avait fait à son 21e anniversaire.

Charles, 73 ans, sera officiellement proclamé roi samedi, après la mort jeudi de sa mère Elizabeth II qui a ouvert une période de deuil national et une nouvelle époque pour la monarchie britannique.

D'un ton sobre et confiant pour sa première allocation télévisée comme souverain, Charles III, vêtu d'un costume noir, s'est engagé à défendre "les principes constitutionnels", après avoir promis de servir les Britanniques toute sa vie.

"Comme la reine l'avait fait avec un dévouement inébranlable, je m'engage moi aussi solennellement maintenant, tout au long du temps restant que Dieu m'accorde, à défendre les principes constitutionnels qui sont au coeur de notre nation", a déclaré le roi depuis le palais de Buckingham.

William nouveau prince de Galles

Il a rendu hommage à "la vie de service" de sa mère, décédée à 96 ans, à son "amour de la tradition", son "adhésion sans crainte au progrès", mais aussi à sa "chaleur et son humour". Il a qualifié Elizabeth II, qui a régné 70 ans et 7 mois, d'"inspiration et d'exemple" pour lui et sa famille. Dans un hommage émouvant, il a remercié sa "maman chérie".

Le roi a annoncé que William serait le nouveau prince de Galles, le titre de Charles avant son accession au trône. Dès ce premier discours, le souverain a aussi exprimé son "amour" pour son fils Harry et son épouse Meghan, dont la rupture avec la monarchie pour s'installer en Californie a ébranlé la famille royale.

Et il a souligné "le loyal service public" de son épouse Camilla, désormais reine consort, et son "dévouement inébranlable sur lequel je compte tant".

Revenu d'Ecosse vendredi en début d'après-midi, Charles III, accompagné de Camilla, a longuement salué la foule à Buckingham. Souriant, il a serré les mains de dizaines de personnes à sa descente de voiture, des milliers de personnes ayant afflué depuis l'annonce de la disparition de la reine pour déposer bouquets de fleurs et mots d'hommage.

"Toutes nos condoléances", "Que Dieu vous bénisse", "Je vous souhaite le meilleur", lui a lancé la foule. Une femme a même osé lui déposer un baiser sur la joue. Une autre lui a offert une rose rouge.

Rencontre avec Liz Truss

Le roi est ensuite entré à pied dans le palais, où il a eu sa première audience avec la cheffe du gouvernement Liz Truss. Celle-ci avait rencontré mardi à Balmoral la reine Elizabeth II, qui l'avait chargée de former un gouvernement, et aura rencontré deux monarques en quatre jours, du jamais vu.

Liz Truss a qualifiée vendredi Elizabeth II de l'"une des plus grandes dirigeantes que le monde ait connues". Le gouvernement "uni dans son soutien au nouveau roi", a observé vendredi matin un moment de silence lors d'un conseil des ministres extraordinaire.

Une cérémonie religieuse en mémoire de la reine s'est tenue en fin de journée à la cathédrale Saint-Paul de Londres en présence de Mme Truss, qui a lu des extraits de la Bible. Des centaines de personnes suivaient la cérémonie à l'extérieur sur leur téléphone portable.

Les cloches avaient auparavant sonné à 11h00 GMT (13h00 en Suisse) dans les églises du pays, notamment à Windsor où la reine vivait la plupart du temps. 96 coups de canons ont retenti à 12h00 GMT (14h00 en Suisse), tirés depuis Hyde Park mais aussi aux châteaux de Cardiff et Edimbourg, York, Portsmouth et à Gibraltar.

Décédée "paisiblement"

Elizabeth II est décédée jeudi "paisiblement" dans son château de Balmoral en Ecosse, où se trouvaient alors son fils Charles et sa fille Anne. Ses deux autres fils Andrew et Edwards, et le prince William, désormais héritier de la Couronne, sont arrivés après le décès, dont la Première ministre avait été informée vers 15h30 GMT (17h30 en Suisse).

Le roi a fait savoir que le deuil royal - qui concerne la famille, le personnel et les représentants de la maison royale - durerait jusqu'à sept jours après les funérailles de la reine, dont la date n'a pas été confirmée, mais qui devraient avoir lieu le 19 septembre. Les résidences royales resteront fermées jusqu'après ces funérailles et les drapeaux y seront en berne.

Le deuil national, décrété par le gouvernement, doit lui durer jusqu'au jour des funérailles.

Des milliers de Britanniques, certains émus aux larmes sont venus déposer des fleurs devant Buckingham palace, à Windsor et à Balmoral au nord de l'Ecosse.

Omniprésente

La défunte monarque, connue pour son sens du devoir et son humour pince sans rire, était omniprésente dans la vie des Britanniques, présente sur les billets de banque et les timbres, qui vont devoir changer de visage.

Son portrait orne les arrêts de bus londoniens, remplaçant les publicités, et des livres de condoléances ont été ouverts dans certaines églises, ainsi qu'en ligne sur le site officiel de la famille royale.

Certains magasins ont fermé leurs portes en signe de deuil. La Banque d'Angleterre a annoncé le report d'une semaine de sa réunion de politique monétaire, très attendue vue la flambée des prix actuelle. De nombreux événements sportifs, mais aussi les défilés de plusieurs créateurs, prévus la semaine prochaine à l'occasion de la Fashion Week de Londres, ont aussi été reportés, tandis que cheminots et postiers ont suspendu leurs grèves prévues pour dénoncer le coût de la vie.

Tâche difficile pour Charles

Le nouveau roi Charles devient le monarque britannique le plus âgé au début de son règne. Il est infiniment moins populaire que sa mère, qui avait su maintenir le prestige et le mystère de la monarchie, ne donnant aucune interview et gardant ses opinions pour elle.

Il accède au trône dans une période difficile, le Royaume Uni étant confronté à la pire crise économique de ces 40 dernières années, alors que quatre Premiers ministres se sont succédés en six ans. Le Royaume est secoué par des dissensions internes, entre les suites du Brexit, les velléités d'indépendance et les tensions en Ecosse et en Irlande du Nord. Dans les ex-colonies britanniques restées des royaumes, les critiques se font aussi vives sur le passé colonialiste et les velléités républicaines se renforcent.

S'il était devenu beaucoup plus présent ces derniers mois, remplaçant souvent sa mère diminuée par ses problèmes de santé, c'est un tout autre défi qui attend désormais le roi, en tant que chef d'État de 15 pays, de la Nouvelle-Zélande aux Bahamas.

Après les funérailles, la reine sera inhumée en privé dans la chapelle du château de Windsor.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Nadal ne pourra pas participer à la Laver Cup

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Rafael Nadal ne prendra pas part à la Laver Cup à Berlin (© KEYSTONE/AP/MANU FERNANDEZ)

Rafael Nadal a annulé sa participation à la prochaine Laver Cup. On ne sait pas si le refus de l'Espagnol de 38 ans est dû à une blessure.

Un remplaçant sera désigné rapidement, a fait savoir l'organisateur. "Je suis vraiment déçu de devoir vous annoncer que je ne pourrai pas participer à la Laver Cup à Berlin la semaine prochaine, a expliqué Nadal sur le compte X/Twitter de la Laver Cup. Il s'agit d'une compétition par équipe. Pour vraiment soutenir l'équipe d'Europe, je devrais donner le meilleur de moi-même, mais en ce moment, il y a d'autres joueurs qui peuvent aider l'équipe à remporter la victoire."

La Laver Cup, qui oppose une équipe Europe à une équipe Monde, se déroulera du 20 au 22 septembre à Berlin. Nadal aurait dû compléter l'équipe européenne dirigée par Björn Borg, dont fait également partie Carlos Alcaraz et le champion olympique allemand Alexander Zverev. Il s'agit probablement de la dernière année sur le circuit pour l'homme aux 22 Grands Chelems.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa

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Marc Hirschi s'impose encore

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Marc Hirschi très fort en cette fin de saison (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Marc Hirschi enchaîne. Après la Clasica San Sebastian, la Bretagne Classic et le GP Industria & Artigianato, le Bernois a remporté la 72e édition de la Coppa Sabatini.

Hirschi, qui passera la saison prochaine de l'équipe UAE Emirates à l'équipe helvétique Tudor Pro Cycling, a attaqué à 36 kilomètres de l'arrivée et s'est imposé en solitaire dans la région de Pise avec 28 secondes d'avance sur l'Autrichien Georg Mühlberger et le Danois Anders Foldager.

Hirschi a ainsi fêté sa septième victoire de la saison et la deuxième consécutive à la Coppa Sabatini. L'année dernière, le coureur de 26 ans s'était imposé dans un sprint à deux face au Français Pavel Sivakov. A deux semaines et demie des Mondiaux de Zurich, le 3e des championnats du monde 2020 a encore deux autres courses d'un jour en Italie au programme, ainsi que le Tour du Luxembourg à partir du 18 septembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Humanitaires tués par Israël à Gaza: condamnations internationales

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Un Palestinien porte le corps de son fils tué dans l'attaque d'Israël contre une école abritant des déplacés et tenue par l'Unrwa. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Les Nations unies et l'Union européenne ont condamné jeudi la mort de collaborateurs de l'ONU dans une attaque israélienne contre une école abritant des déplacés dans la bande de Gaza. Celle-ci a tué au total 18 personnes selon des secouristes.

Israël a affirmé avoir visé des "terroristes" du Hamas palestinien lors de cette dernière attaque en date de son armée mercredi contre une école transformée en camp de déplacés dans le territoire palestinien dévasté par plus de 11 mois de guerre.

Dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien, celle-ci a été déclenchée par une attaque du mouvement islamiste Hamas contre Israël le 7 octobre. Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une campagne de bombardements aériens suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire et sanitaire.

"Totalement inacceptable"

"Une école transformée en refuge pour 12'000 personnes a de nouveau été visée par des frappes israéliennes. Six de nos collègues de l'Unrwa (l'agence pour les réfugiés palestiniens) figurent parmi les morts. Ce qui se passe à Gaza est totalement inacceptable", a déclaré le patron de l'ONU Antonio Guterres.

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, s'est dit "scandalisé". "Le mépris des principes fondamentaux du droit international humanitaire, en particulier de la protection des civils, ne peut et ne doit pas être accepté par la communauté internationale."

Même son de cloche à Berlin, qui a jugé "totalement inacceptable" la mort des humanitaires. "L'armée israélienne a la responsabilité de protéger les collaborateurs de l'ONU et les humanitaires." La Suisse n'avait pas réagi jeudi en fin de journée.

"Une question abordée avec Israël"

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a appelé à protéger les travailleurs humanitaires, "une question que nous continuons à aborder avec Israël". "Nous continuons à voir le Hamas se cacher dans ces sites", a-t-il aussi affirmé.

Selon le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, 18 personnes dont des collaborateurs de l'Unrwa ont péri dans la frappe contre l'école d'al-Jawni dans le camp de Nousseirat (centre), qui a déjà été visée plusieurs fois depuis le début de la guerre.

"Une frappe de précision"

L'armée israélienne a écrit dans un communiqué que son aviation avait "mené une frappe de précision sur des terroristes qui opéraient dans un centre de commandement du Hamas" dans l'école.

Elle a ensuite dit avoir demandé à l'Unrwa de lui fournir "des informations détaillées et les noms des travailleurs", afin d'enquêter. "Jusqu'à maintenant, l'Unrwa n'a pas répondu malgré des demandes répétées."

Mais Juliette Touma, directrice de la communication à l'Unrwa, a affirmé à l'AFP: "nous n'avons pas connaissance d'une telle demande à l'Unrwa".

L'agence "partage chaque année les listes de tous ses employés avec les gouvernements hôtes et, dans le contexte de la Cisjordanie et de Gaza, avec l'Etat d'Israël en tant que force occupante", a-t-elle dit.

"Qu'ont-ils fait de mal?"

"Il n'y a aucun lieu sûr à Gaza", s'est lamentée Oum Ayman, une Palestinienne, devant l'hôpital des martyrs d'al-Aqsa de Deir al-Balah, où ont été transportés des blessés dans la frappe de l'école, dont au moins un enfant et des femmes.

"Les enfants, les personnes âgées, les femmes, qu'ont-ils fait de mal pour finir en morceaux?"

Nouvelles attaques meurtrières d'Israël

Ces derniers mois, l'armée a visé plusieurs écoles dans la bande de Gaza, accusant le Hamas d'y opérer. Ce mouvement, qui est au pouvoir à Gaza depuis 2007, dément ces accusations.

La grande majorité des 2,4 millions d'habitants du territoire palestinien ont été déplacés et beaucoup ont trouvé refuge dans des écoles.

Au moins 15 morts à Gaza-ville

Ailleurs dans la bande de Gaza, au moins 15 Palestiniens ont été tués jeudi dans les bombardements incessants israéliens, dont sept y compris des enfants à Gaza-ville (nord), selon la défense civile.

Les représailles israéliennes depuis le 7 octobre ont fait au moins 41'118 morts, selon un bilan du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas. D'après l'ONU, la majorité des morts sont des femmes et des enfants.

L'Organisation mondiale de la Santé a de son côté annoncé que le premier cycle de vaccination anti-polio à Gaza, avait probablement atteint son objectif. Selon elle, plus de 552'000 enfants ont reçu une première dose et la deuxième doit leur être administrée dans environ quatre semaines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Infox sur Brigitte Macron: deux femmes condamnées pour diffamation

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Les deux femmes qui ont fait courir de fausses rumeurs sur l'épouse du président de la République française ont été condamnées à des amendes avec sursis et devront verser des dommages et intérêts pour diffamation (Archives). (© KEYSTONE/EPA REUTERS POOL/STEPHANIE LECOCQ / POOL)

Deux femmes qui avaient propagé sur internet la rumeur selon laquelle l'épouse du président français Brigitte Macron était une femme transgenre, infox devenue virale jusqu'aux Etats-Unis, ont été condamnées jeudi par un tribunal parisien pour diffamation.

Les deux femmes ont été condamnées à une amende de 500 euros avec sursis, ainsi qu'au paiement d'un total de 8000 euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron, et 5000 euros à son frère Jean-Michel Trogneux, tous deux parties civiles au procès, qui s'était tenu en juin dernier.

Brigitte Macron, absente lors du procès, n'était pas non plus présente pour la décision.

Au coeur du dossier, une infox ressurgissant régulièrement sur les réseaux sociaux depuis l'élection d'Emmanuel Macron en 2017, selon laquelle Brigitte Macron, née Trogneux, n'aurait jamais existé, mais que son frère Jean-Michel aurait pris cette identité après avoir changé de sexe.

Les deux femmes avaient largement contribué à la faire connaître en 2021, via une longue "interview" de plus de quatre heures dans laquelle la première, la "médium" Amandine Roy, interrogeait sur sa chaîne YouTube la seconde, Natacha Rey, "journaliste indépendante autodidacte" sur la découverte de cette "tromperie", "escroquerie", de ce "mensonge d'Etat".

Natacha Rey, malade, n'avait pas pu se présenter à l'audience et s'était vu refuser une demande de report du procès. Elle n'était pas présente pour le délibéré, qui a attiré près d'une centaine de personnes, dont une grande partie est restée à l'extérieur de la salle d'audience faute de place.

Série de victimes de rumeurs transphobes

Dans l'entretien de quatre heures diffusé sur YouTube, les deux femmes diffusaient des photos de Brigitte Macron et de sa famille, évoquaient des interventions chirurgicales qu'elle aurait subies, prétendant qu'elle ne serait pas la mère de ses trois enfants, et donnaient des informations personnelles sur son frère.

Brigitte Macron avait porté plainte pour diffamation publique avec constitution de partie civile le 31 janvier 2022, conduisant à un renvoi (quasi automatique en droit de la presse) des deux femmes devant le tribunal correctionnel.

La fausse information avait connu un écho plus important après la vidéo Youtube, s'exportant même à l'international, notamment et encore récemment aux Etats-Unis, où elle est devenue virale à l'extrême droite, en pleine campagne présidentielle.

Plusieurs femmes politiques dans le monde ont déjà fait les frais d'infox à caractère transphobe, comme l'ex-première dame des Etats-Unis Michelle Obama, l'actuelle vice-présidente américaine Kamala Harris ou l'ancienne première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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