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Le slalom, talon d'Achille du ski suisse

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Wendy Holdener est la seule représentante de Swiss-Ski à avoir conquis une médaille mondiale en slalom dans les 20 dernières années (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Samedi et dimanche lors des slaloms, les deux derniers titres des Mondiaux de Saalbach seront décernés. Une discipline où les Suisses ont de la peine à briller dans les grands rendez-vous.

Se pencher sur l'histoire du slalom suisse aux Championnats du monde, c'est accepter de ne pas avoir besoin de se perdre sur le nombre de médailles. Depuis le début de ce siècle, la Suisse en a remporté...2. A chaque fois dans les Grisons, à St-Moritz, et à chaque fois de l'argent, grâce à Wendy Holdener en 2017 et à Silvan Zurbriggen en 2003.

Dans les années 90, deux breloques en bronze (Karin Roten en 1997 et Michael von Grünigen en 1996) en plus du seul titre mondial de Vreni Schneider à Saalbach en 1991. Grâce à Erika Hess, les années 80 se sont plutôt bien déroulées, mais chez les hommes il n'y a que deux occurrences si l'on remonte à 1950: le bronze de Jacques Lüthy en 1980 et l'or de Georg Schneider en 1950! Cela signifie quatre médailles mondiales en slalom masculin sur les 75 dernières années.

La mise en bouche du combiné par équipe

Et en dépit d'une excellente génération de slalomeurs valaisans (Yule, Zenhäusern, Aerni, Meillard), Il n'y a que l'argent de Ramon Zenhäusern aux JO de Pyeongchang en 2018 comme reconnaissance de la formation helvétique lors des grands rendez-vous.

Grâce au combiné par équipe et ce formidable triplé suisse, Loïc Meillard, Tanguy Nef et Marc Rochat ont pu se mettre en évidence. Mais même si les trois slalomeurs ont réussi une excellente performance, ces médailles sont à partager avec les descendeurs.

Compte tenu de la piste, des conditions et de ses qualités, Loïc Meillard semble le mieux placé pour jouer les chercheurs d'or, mais le slalom est certainement la discipline la plus ouverte avec des écarts extrêmement faibles. A Courchevel il y a deux ans, les 14 premiers étaient dans la même seconde! Et les six premiers provenaient de six nations différentes.

On l'a toutefois vu lors de la manche du combiné par équipe, les Helvètes ne semblent pas largués sur cette piste. Sur un tracé salé où il a fallu composer avec des trous, Marc Rochat s'est montré à l'aise pour se parer de bronze. "J'ai pu prendre mes marques, explique le Vaudois. C'est une course d'un jour, sans pression. C'est vraiment autre chose que de se retrouver dans le portillon en Coupe du monde avec six échecs dans les jambes. Je suis tranquille et serein. Et quel honneur de faire partie des meilleurs et des quatre de la nation. Franchement, c'est un rêve de gosse."

Le froid va durcir la piste

La météo peut également jouer un rôle déterminant. Si la neige a fait son apparition vendredi, c'est le froid pendant les nuits de samedi et dimanche qui devrait durcir la piste. Conséquence, un Daniel Yule retrouverait un terrain de jeu plus en phase avec ses qualités.

Pour le skieur du Val Ferret ou pour Loïc Meillard, plus habitués aux podiums et aux victoires, il est clair que seules les médailles comptent. Marc Rochat a un avis un peu différent sur la question.

"Les gens disent que ce ne sont que les médailles qui comptent, je ne suis pas tout à fait d'accord sur ce point de vue-là, réagit le Vaudois. Mon sujet de maturité, c'était Pierre de Coubertin avec "L'important, c'est de participer". Je trouvais ça complètement débile et puis avec un peu de recul, j'ai réalisé l'importance de cette phrase. Car c'est vrai que tant qu'on ne participe pas, on ne peut pas gagner une médaille. Le simple de fait d'être ici, c'est déjà une victoire."

Chez les dames, trois Suissesses peuvent prétendre chasser du métal en slalom samedi avec Camille Rast, dossard rouge de la discipline, Wendy Holdener et Mélanie Meillard. La cote de la Schwytzoise est la plus basse parmi les Suissesses auprès des bookmakers. La skieuse d'Unteriberg possède la troisième cote la plus basse derrière Zrinka Ljutic et Mikaela Shiffrin. Camille Rast suit juste derrière sa compatriote.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un automobiliste percute une garderie aux Etats-Unis: quatre morts

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L'accident s'est produit dans une garderie de Chatham, dans l'Illinois. (© KEYSTONE/AP)

Un automobiliste a percuté lundi une garderie dans le nord des Etats-Unis, tuant quatre personnes, a annoncé la police. Des enfants figurent parmi les victimes. Après avoir heurté le bâtiment, le véhicule l'a traversé et en est ressorti de l'autre côté.

"A l'heure actuelle, nous pouvons confirmer que quatre personnes âgées de 4 à 18 ans sont décédées", à Chatham, petite ville de l'Illinois, a indiqué la police de cet Etat dans un communiqué, qui ne précise pas s'il s'agit d'un acte intentionnel.

"Le conducteur et seul occupant du véhicule a été blessé et transporté dans un hôpital du secteur", a ajouté la police. Plusieurs autres personnes ont été blessées et transportées à l'hôpital, dont une par hélicoptère.

Le gouverneur de l'Etat, JB Pritzker, s'est dit dans un communiqué sur le réseau social X "horrifié et profondément attristé".

"Les parents ont dit au revoir à leurs enfants ce matin sans savoir que ce serait la dernière fois. J'ai le coeur lourd pour ces familles et le chagrin inimaginable qu'elles éprouvent - quelque chose qu'aucun parent ne devrait avoir à endurer", a-t-il écrit.

Les autorités ont été alertées à 15H20 locales (20H20 GMT) après qu'un automobiliste est rentré dans une garderie avant de la traverser et de ressortir de l'autre côté.

Parmi les victimes, trois ont été percutées à l'extérieur du bâtiment et une à l'intérieur.

La police de l'Illinois a lancé une enquête.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Canada: les libéraux de Carney donnés vainqueurs des législatives

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Mark Carney a tenu un discours très ferme vis-à-vis de Donald Trump (archives). (© KEYSTONE/AP/Christopher Katsarov)

Le parti libéral du premier ministre sortant Mark Carney est donné vainqueur des législatives canadiennes, selon les projections des médias lundi. Les résultats préliminaires ne permettent toutefois pas de déterminer s'il sera à la tête d'un gouvernement majoritaire.

Il y a quelques mois encore, la voie semblait toute tracée pour permettre aux conservateurs canadiens emmenés par Pierre Poilievre de revenir aux affaires, après dix ans de pouvoir du libéral Justin Trudeau. Mais le retour de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis et son offensive inédite contre le Canada, à coups de droits de douane et de menaces d'annexion, ont changé la donne.

A Ottawa, où les libéraux sont réunis pour la soirée électorale, l'annonce de ces premiers résultats a provoqué une salve d'applaudissements et des cris enthousiastes.

"Je suis si heureuse", lâche Dorothy Goubault, 72 ans, originaire de la région des Mille Iles en Ontario. "Je suis contente, car nous avons quelqu'un qui peut parler à M. Trump à son niveau. M. Trump est un homme d'affaires. M. Carney est un homme d'affaires et je pense qu'ils peuvent tous les deux se comprendre".

"Chaos"

À 60 ans, Mark Carney, novice en politique mais économiste reconnu, a su convaincre une population inquiète pour l'avenir économique et souverain du pays qu'il était la bonne personne pour piloter le pays en ces temps troublés. Cet ancien gouverneur de la banque du Canada et du Royaume-Uni n'a cessé de rappeler pendant la campagne que la menace américaine est réelle pour le Canada.

"Ils veulent nos ressources, notre eau. Les Américains veulent notre pays", a-t-il prévenu. "Le chaos est entré dans nos vies. C'est une tragédie, mais c'est aussi une réalité. La question clé de cette élection est de savoir qui est le mieux placé pour s'opposer au président Trump?", a-t-il expliqué pendant la campagne.

Pour faire face, il a promis de maintenir des droits de douane sur les produits américains tant que les mesures de Washington seront en place. Il a aussi annoncé vouloir développer le commerce au sein de son pays en levant les barrières douanières entre provinces et de chercher de nouveaux débouchés, notamment en Europe.

En face, le chef conservateur, qui avait promis des baisses d'impôts et des coupes dans les dépenses publiques, n'a pas réussi à convaincre les électeurs de ce pays du G7, 9e puissance mondiale, de tourner le dos aux libéraux.

Trump canadien

Pierre Poilievre aura souffert jusqu'au bout de la proximité, de par son style et certaines de ses idées, avec le président américain, ce qui lui a aliéné une partie de l'électorat, selon les analystes.

Près de 29 millions des 41 millions d'habitants du Canada étaient appelés aux urnes dans ce vaste pays du G7 qui s'étend sur six fuseaux horaires. Un nombre record de 7,3 millions de personnes avaient voté par anticipation.

Dans les longues files devant les bureaux de vote toute la journée, les électeurs ont souligné l'importance de ce scrutin.

"C'est une élection unique", lâche Hamza Fahri, qui est ingénieur à Montréal. "J'ai vraiment changé d'avis récemment. Avant, je voulais que les libéraux partent". "Mais finalement, je vais voter Carney, car c'est un homme fort, sérieux et pour faire face à Trump, c'est de cela, dont le pays a besoin", affirme l'homme de 28 ans.

A Ottawa, Heather McAlister parle d'"une période qui fait peur". Elle a voté "pour un dirigeant qui va nous permettre de la traverser".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Amazon a lancé les premiers satellites de sa constellation Internet

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Les 27 premiers satellites du réseau d'Amazon ont été transportés par une fusée Atlas V du groupe United Launch Alliance de Cap Canaveral. (© KEYSTONE/AP/John Raoux)

L'entreprise américaine Amazon du richissime Jeff Bezos a lancé lundi les premiers satellites de sa constellation Kuiper, qui vise à proposer une connexion Internet à très haut débit depuis l'espace. Elle veut se poser en rivale du géant Starlink.

Avec plusieurs années de retard sur le groupe du milliardaire Elon Musk, le géant américain de la vente en ligne a envoyé à plusieurs centaines de kilomètres au-dessus de la Terre les 27 premiers satellites de ce réseau censé en compter à termes plus de 3200.

Le décollage de la fusée Atlas V du groupe United Launch Alliance (ULA) transportant les satellites a eu lieu à 19h01 locales (01h01 mardi en Suisse) à Cap Canaveral (Floride).

Les engins acheminés dans l'espace posent les jalons du "projet Kuiper", une infrastructure aux enjeux à la fois commerciaux, technologiques et géopolitiques.

Amazon, qui y a investi plus de 10 milliards de dollars, ambitionne de proposer grâce à ce maillage de satellites un accès Internet à très haut débit depuis tous les points du globe terrestre, y compris des zones reculées et des terrains de guerre ou sinistrés.

Le service devrait être mis en route dans le courant 2025. Son coût est encore inconnu, mais devrait toutefois être "accessible", selon Amazon, qui veut conserver la recette qui a fait son succès: les prix cassés.

Longueur d'avance

Cette promesse n'est pas sans rappeler celle d'Elon Musk. Avec sa constellation Starlink, l'homme le plus riche au monde domine le marché en plein essor de l'Internet par satellites et dispose d'une bonne longueur d'avance, comme dans le domaine des fusées où Jeff Bezos et lui se font concurrence.

Mis en route il y a déjà plusieurs années, Starlink a réussi dans la nuit de dimanche à lundi son 250e lancement et dispose de plus de 6750 satellites en orbite.

Ses services ont notamment été déployés sur des terrains touchés par des catastrophes naturelles, comme en septembre 2023 lors d'un séisme au Maroc, en janvier cette année après les incendies à Los Angeles mais aussi sur le front en Ukraine.

Contrairement aux services de télécommunications satellitaires traditionnels, qui reposent sur des engins moins nombreux mais plus grands et situés à plus de 35'000 km de la Terre, ceux proposés par Elon Musk et Jeff Bezos fonctionnent en orbite basse, ce qui leur permet des échanges de données bien plus rapides.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les Etats-Unis ont perdu sept drones au Yémen depuis mars

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Les Etats-Unis ont déjà perdu sept drones MQ-9 Reaper, sur le cliché, et un avion F/A-18 au Yémen depuis de la mi-mars (archives). (© KEYSTONE/EPA U.S. AIR FORCE/SENIOR MASTER SGT. PAUL HOLCOMB HANDOUT)

Les Etats-Unis ont perdu sept drones MQ-9 Reaper dans la région du Yémen depuis la mi-mars, lors d'attaques aériennes menées contre les rebelles houthis, a déclaré lundi un responsable américain. Chacun d'entre eux coûte 30 millions de dollars.

Le responsable américain n'a pas précisé la cause de ces pertes, dont la plus récente a eu lieu le 22 avril. Utilisés à la fois pour la surveillance et l'attaque, ces drones représentent une valeur totale d'environ 210 millions de dollars.

A ces pertes, s'est ajoutée lundi celle d'un avion de combat qui a chuté du porte-avions Harry S. Truman en mer Rouge, dans un accident qui a blessé un marin. L'appareil, un chasseur F/A-18 E de Boeing, coûtait 67 millions de dollars en 2021.

Les Etats-Unis pilonnent quasi quotidiennement les rebelles yéménites Houthis depuis le 15 mars pour tenter d'enrayer la menace qu'ils font peser sur les navires marchands en mer Rouge et dans le golfe d'Aden.

Centre de migrants touché

Les Houthis, soutenus par l'Iran, ont affirmé lundi que des frappes américaines avaient visé un centre de détention de migrants à Saadah, leur fief dans le nord du Yémen, faisant 68 morts parmi des migrants africains qui y étaient détenus.

Ces insurgés, qui contrôlent de larges pans du Yémen, ont pris pour cible la navigation maritime depuis la fin 2023, par solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza dévastée par la guerre entre le Hamas et Israël.

Ils revendiquent également régulièrement des tirs de missiles directement sur Israël, qui dit les intercepter.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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