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International

Le télescope spatial James Webb a atteint son orbite finale

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Le télescope James Webb, dont le coût pour la NASA est estimé à 10 milliards de dollars, est l'un des équipements scientifiques les plus chers jamais construits (archives). (© KEYSTONE/AP/Bill Ingalls)

Presque un mois après son lancement, le télescope spatial James Webb a atteint son orbite finale, à 1,5 million de km de la Terre, a confirmé la NASA lundi. Cette position doit notamment lui permettre d'observer les premières galaxies de l'univers.

Il a activé ses propulseurs à environ 20h00 (heure suisse) afin d'atteindre le point de Lagrange 2, idéal pour observer le cosmos. "Bienvenue à la maison, Webb!", s'est exclamé le patron de l'agence spatiale américaine, Bill Nelson, dans un communiqué.

"Nous avons fait un pas de plus vers la mise au jour des mystères de l'univers. Et j'ai hâte de voir les premières nouvelles images de l'univers par [le télescope, ndlr] Webb, cet été!", a-t-il ajouté.

A cette orbite minutieusement choisie, la Terre, le Soleil et la Lune se trouveront tous de l'autre côté de son pare-soleil, ce qui lui assurera d'opérer dans l'obscurité et dans un très grand froid indispensables à l'étude des premiers rayonnements cosmiques via ses capteurs infrarouges.

Dix milliards de dollars

La durée de la mission pourrait être de 20 ans, selon Keith Parrish, l'un des responsables du projet. Une possibilité, qui n'est pas envisagée pour le moment, serait d'une mission future aille dans l'espace pour alimenter le télescope en carburant.

Le télescope James Webb, dont le coût pour la NASA est estimé à 10 milliards de dollars, est l'un des équipements scientifiques les plus chers jamais construits, comparable à son prédécesseur Hubble ou l'immense accélérateur de particules du CERN.

Mais tandis qu'Hubble était placé en orbite autour de la Terre, Webb gravitera dans la zone de l'espace baptisée point de Lagrange 2, où les forces d'attraction de la Terre et du Soleil sont contrebalancées par la force centrifuge du télescope, permettant une trajectoire stable avec une moindre utilisation de carburant.

Le nouveau télescope ne sera pas exactement au point L2, mais oscillera autour de lui en "halo" à une distance similaire à celle de la Terre et de la Lune, selon un cycle de six mois.

Exoplanètes

Le positionnement de James Webb lui permettra également de rester en contact permanent avec la Terre via le Deep Space Network, un réseau de trois grandes antennes en Australie, Espagne et Californie.

La NASA avait réussi au début janvier à déployer au cours d'une opération très périlleuse l'immense miroir du télescope qui lui permettra de recevoir des rayonnements émis par les premières étoiles et galaxies, formées il y a plus de 13,4 milliards d'années, moins de 400 millions d'années après le Big Bang.

Avec l'expansion de l'univers, cette lumière parcourt toujours plus de chemin pour atteindre l'observateur et, ce faisant, elle "rougit". Comme le bruit d'un objet qui s'éloigne s'assourdit, l'onde lumineuse s'étire et passe de la fréquence visible à l'oeil nu à celle de l'infrarouge.

Or, Webb, contrairement à Hubble, est équipé pour percevoir ces signaux infrarouges, ce qui lui permettra de voir non seulement des objets plus anciens, mais aussi les nuages de poussière interstellaire qui absorbent la lumière des étoiles et les cachent au regard d'Hubble.

Il doit également faire un grand pas dans l'exploration des exoplanètes, en orbite autour d'autres étoiles que le Soleil. Il examinera leur atmosphère, en quête de conditions propices à l'apparition de la vie. Ses premières images devraient être transmises en juin ou juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

IA et droit d'auteur: un juge donne raison à Meta

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Un juge fédéral américain a donné raison au géant du numérique Meta, accusé de violation du droit d'auteur. (archive) (© KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN KAHNERT)

Un juge fédéral américain a donné raison mercredi au géant du numérique Meta, accusé de violation du droit d'auteur à travers l'utilisation d'oeuvres à des fins d'entraînement de son modèle d'intelligence artificielle (IA) Llama sans la permission de leurs créateurs.

Des écrivains reprochaient à Meta d'avoir téléchargé des exemplaires de leurs ouvrages afin d'entraîner leur modèle, selon des documents judiciaires consultés par l'AFP. Parmi ces ouvrages figuraient "La Brève et Merveilleuse Vie d'Oscar Wao" de l'Américain Junot Diaz, et "The Bedwetter" de sa compatriote Sarah Silverman.

Le juge Vince Chhabria a conclu que les plaignants ne s'étaient pas montrés suffisamment convaincants dans leur argumentation et n'avaient pas réussi à prouver que Meta avait recouru à leurs oeuvres au delà d'un "usage raisonnable". "Nous sommes reconnaissants de la décision d'aujourd'hui", a réagi un porte-parole de Meta en réponse aux sollicitations de l'AFP.

Toutefois, "cette décision ne signifie pas que l'utilisation par Meta de contenus protégés par le droit d'auteur (...) est légale", a noté le magistrat en poste à San Francisco. Le juge a par ailleurs adressé une mise en garde quant aux risques que pourrait faire peser l'IA sur l'économie du livre si elle "rend possible la création d'un flot potentiellement continu d'oeuvres concurrentes qui pourraient nuire" à celle-ci.

Pour Meta, "les modèles d'IA en sources ouvertes alimentent (...) la productivité et la créativité des individus et des entreprises et l'usage raisonnable de contenus protégés par le droit d'auteur est un cadre légal essentiel à l'élaboration de cette technologie de transformation", a estimé son porte-parole. D'importantes quantités de données sont nécessaires pour entraîner les grands modèles de langage derrière l'IA générative.

Nombre de musiciens, artistes, médias et écrivains ont intenté des actions en justice contre plusieurs sociétés d'IA ayant utilisé leurs données sans permission ni paiement. Lundi, un juge a estimé que la société Anthropic pouvait entraîner ses modèles d'intelligence artificielle (IA) avec des livres protégés par des droits d'auteur sans la permission de ces derniers.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

L'industrie automobile pourrait perdre 20% de ses emplois

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La progression des véhicules électriques menace des emplois. Ici, une Renault R5 E-Tech électrique. (archive) (© KEYSTONE/EPA/TOMS KALNINS)

L'industrie automobile pourrait perdre plus de 20% de ses effectifs d'ici 2035, en raison de la baisse de la production en France, de l'automatisation croissante et de la montée du véhicule électrique, qui réclame moins de main d'oeuvre, selon une étude publiée jeudi.

L'emploi devrait reculer de 17% sur les dix prochaines années, à quelque 280'400 postes, selon les projections d'une étude commandée par l'EDEC (Engagement de développement de l'emploi et des compétences, qui regroupe État, organisations professionnelles d'employeurs, syndicats etc.).

Hors créations d'emplois dans les batteries, estimées à quelque 19'000 d'ici 2035, "la chute pourrait être encore plus importante", à 22,7% des effectifs actuels (soit près de 75'000 emplois en moins).

Un recul dû à "la baisse de la production de véhicules en France" (réduisant les besoins de main d'oeuvre dans les usines d'assemblage, chez les équipementiers et les fournisseurs) et "une automatisation croissante" (qui touche notamment les postes d'ouvriers et de techniciens).

Autres explications: "la pression sur les marges incite les entreprises à limiter les remplacements et recrutements", ainsi que "la montée en puissance du véhicule électrique". Une évolution qui "joue un rôle majeur" car le véhicule électrique est "moins intensif en main d'oeuvre à l'assemblage" et nécessite "moins de composants comme les pièces métalliques ou en caoutchouc".

Les équipementiers pourraient être les plus affectés, selon cette étude, avec une baisse de 30% de leurs effectifs d'ici 2035, en raison de la concurrence asiatique, notamment chinoise, et de la réintégration de certaines lignes de production.

La structure de l'emploi dans l'industrie automobile va aussi évoluer, avec une augmentation de la part des ingénieurs et cadres techniques, tandis que la part des ouvriers "continue de reculer, mais plus modérément que par le passé, reflet d'une demande accrue pour des compétences techniques accrues". Les fonctions administratives, elles, tendent à diminuer.

La pyramide des âges dans le secteur "constitue un enjeu majeur": 18% des effectifs actuels auront atteint l'âge de la retraite en 2030, et 29% en 2035. Une évolution qui "pose à la fois un défi de renouvellement des compétences et une opportunité de transformation des profils".

Malgré tout, les besoins de recrutement "resteront significatifs" en raison des départs à la retraite et des mobilités entre secteurs: l'étude chiffre à quelque 6200 les postes à pourvoir chaque année.

Il faut donc "adapter les politiques de formation et d'attractivité", "malgré une trajectoire globale de contraction".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

USA: baisse du PIB au 1er trimestre plus sévère qu'attendu (-0,5%)

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L'économie américaine s'est contractée plus que prévu au cours des trois premiers mois de l'année. Ici le Capitole à Washington. (archive) (© KEYSTONE/AP/J. Scott Applewhite)

L'économie américaine s'est contractée plus que prévu au cours des trois premiers mois de l'année, selon des données officielles publiées jeudi, les dépenses de consommation et les exportations se révélant plus faibles qu'attendu.

En rythme annualisé, mesure privilégiée par les États-Unis, le produit intérieur brut (PIB) s'est contracté de 0,5% au premier trimestre, contre une précédente estimation l'évaluant en repli de 0,2%, a rapporté le ministère américain du Commerce.

Cela représente un recul de 0,1% par rapport au trimestre précédent.

Les analystes s'attendaient à ce que cette donnée ne soit pas révisée, selon le consensus publié par Briefing.com.

"La baisse du PIB au premier trimestre reflète principalement une augmentation des importations, qui constituent une soustraction dans le calcul du PIB, et une diminution des dépenses publiques", est-il souligné dans le rapport du ministère.

Cette hausse des importations montre que les entreprises ont constitué des stocks avant l'entrée en vigueur des importants droits de douane imposés par Donald Trump à la plupart des partenaires commerciaux des États-Unis, en particulier les produits fabriqués en Chine.

La première estimation du PIB, publiée fin avril, avait fait l'effet d'un coup de semonce. Il s'agissait de la première évolution négative pour la première économie mondiale depuis 2022, qui était encore florissante fin 2024.

La révision de jeudi reflète principalement "des révisions à la baisse des dépenses de consommation et des exportations", a déclaré le ministère américain du Commerce.

Ces révisions ont été "partiellement compensées" par un ajustement à la baisse du niveau importations, a ajouté le ministère.

Alors que M. Trump a fait marche arrière ou reporté certaines de ses salves commerciales les plus punitives dans le cadre des négociations commerciales en cours, la date limite de juillet approche pour l'entrée en vigueur de droits de douane plus élevés pour des dizaines de partenaires commerciaux, ce qui ajoute à l'incertitude économique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Lisa Mamié décroche son ticket pour les Mondiaux

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Lisa Mamié a décroché son ticket pour les Mondiaux de Singapour (© KEYSTONE/PATRICK B. KRAEMER)

Lisa Mamié disputera bien les Mondiaux en grand bassin de Singapour (27 juillet-3 août). La Zurichoise a validé son ticket jeudi à l'occasion du meeting Sette Colli de Rome.

La championne d'Europe 2022 du 200 m brasse a réalisé un chrono de 1'08''49 sur 100 m brasse jeudi lors des séries du meeting romain. De quoi confirmer sans trembler sa pré-sélection pour le grand rendez-vous de Singapour.

Malade, Lisa Mamié avait dû déclarer forfait pour les derniers championnats de Suisse et n'avait pas pu confirmer de limite qualificative pour Singapour durant la période impartie. Swiss Aquatics lui a accordé une nouvelle opportunité à l'occasion de ce meeting Sette Colli, qu'elle a su saisir.

La Zurichoise de 26 ans est la sixième représentante de Swiss Aquatics à s'assurer un ticket pour les courses en bassin de Singapour. Elle rejoint les médaillés olympiques Noè Ponti et Roman Mityukov, ainsi qu'Antonio Djakovic, Marius Toscan et le "rookie" Gian-Luca Gartmann.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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