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International

Le « travel ban » de Trump validé

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La Cour suprême des Etats-Unis a rendu mardi un arrêt approuvant la légalité du décret présidentiel qui durcit les conditions d'entrée aux Etats-Unis des ressortissants en provenance de certains pays majoritairement musulmans.

Cette décision pourra être opposée aux juridictions inférieures qui bloquaient l'exécution du décret en question.

Par cinq voix contre quatre, les juges de la haute juridiction ont estimé que le texte contesté n'allait à l'encontre ni de la législation américaine sur l'immigration ni du premier amendement de la constitution américaine qui interdit qu'une religion puisse prévaloir sur une autre. "Ouah!", a très vite réagi M. Trump dans un tweet lapidaire.

Cette décision accorde une large pouvoir discrétionnaire au président américain désormais autorité à décider qui peut entrer aux Etats-Unis. La liste des pays concernés pourrait même être élargie.

Donald Trump a signé un premier décret anti-immigration une semaine seulement après sa prise de fonction en janvier 2017. Celui-ci a été bloqué par plusieurs juridictions de première puis de seconde instance, obligeant l'exécutif à revoir sa copie tout en menant une bataille juridique.

150 millions de personnes

Actuellement, les dispositions prises par l'administration Trump interdisent l'accès au territoire des Etats-Unis à la plupart des ressortissants d'Iran, de Libye, de Somalie, de Syrie et du Yémen. Pour quelque 150 millions de personnes, les frontières américaines sont fermées. Le Tchad qui figurait sur la liste présentée en septembre en a été retiré le 10 avril.

La Cour suprême n'avait jamais jusqu'ici entendu les arguments de l'administration Trump pour justifier sa politique migratoire restrictive à l'égard de pays musulmans ou des bénéficiaires du Dream Act (DACA), loi qui protège les "Dreamers", ces migrants arrivés illégalement aux Etats-Unis lorsqu'ils étaient enfants.

La plus haute juridiction américaine est toutefois intervenue dans le bras de fer que se livrent Trump et certains juges fédéraux sur la question migratoire. La Cour suprême a soutenu le président américain sur l'interdiction de territoire mais l'a désavoué sur la remise en cause du DACA.

Lutte contre le terrorisme

Le président américain soutient que les restrictions imposées à certains pays musulmans sont un moyen de lutter contre le terrorisme islamiste.

Pour les adversaires de Trump, son décret traduit simplement son aversion supposée pour les musulmans, un argument qui a fait mouche à plusieurs reprises lors de procédures devant les juridictions de première instance.

A l'appui de leurs plaintes, les opposants au décret font valoir la promesse du candidat Trump, pendant la campagne, "d'une interdiction totale et complète de l'entrée des musulmans aux Etats-Unis". (Lawrence Hurley, Nicolas Delame et Guy Kerivel pour le service français)

(ATS / KEYSTONE/AP/ANDREW HARNIK)

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International

Températures mondiales records en 2023, la COP28 sous pression

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2023 a maintenant six mois et deux saisons records, indique le service européen de surveillance du climat (image prétexte). (© KEYSTONE/DPA/JULIAN STRATENSCHULTE)

L'année 2023 sera la "plus chaude" de l'histoire après un mois de novembre "extraordinaire" devenu le 6ème mois d'affilée à battre des records de température, a annoncé mercredi le service européen Copernicus. Il met ainsi la pression sur les négociations de la COP28.

Avec une moyenne de 14,22°C à la surface du globe, le mois écoulé dépasse le record précédent de novembre 2020 de 0,32°C. Le mois de novembre 2023 est par ailleurs 1,75°C plus chaud que la moyenne d'un mois de novembre pour la période 1850-1900, qui correspond à l'ère pré-industrielle. L'automne boréal (dans l'hémisphère nord) est ainsi le plus chaud de l'histoire "avec une marge large", puisqu'il est 0,88°C au-dessus de la moyenne, selon Copernicus.

"2023 a maintenant six mois et deux saisons records. Ce mois de novembre extraordinaire, comprenant notamment deux jours avec des températures supérieures de 2 degrés à l'ère préindustrielle, signifie que 2023 est l'année la plus chaude jamais enregistrée dans l'histoire", a déclaré Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus, dans un communiqué.

+1,46°C depuis janvier

Depuis janvier, la température moyenne est la plus chaude jamais mesurée sur les onze premiers mois de l'année: 1,46°C au dessus de la moyenne du climat de la période 1850-1900, et 0,13°C au-dessus des onze premiers mois de 2016, l'année la plus chaude jusqu'à maintenant.

Cela montre à quel point le monde est inconfortablement proche de 1,5°C au-dessus des températures de l'ère préindustrielle pendant une seule année. Ce seuil est central dans l'accord de Paris de 2015 sur le climat, même si pour dépasser cette limite, il faudra un réchauffement à ce niveau sur plusieurs décennies.

"Tant que les concentrations de gaz à effet de serre continueront d'augmenter, il ne faut pas s'attendre à des résultats différents de ceux observés cette année. La température continuera d'augmenter, de même que les effets des vagues de chaleur et des sécheresses", a souligné Carlo Buontempo, directeur du C3S, cité dans le communiqué.

"Atteindre le net zero (en termes d'émissions) le plus tôt possible est un moyen efficace de gérer les risques liés au climat", a-t-il ajouté, dans une allusion à peine voilée aux négociations climatiques actuellement en cours à la COP28. Mardi soir, les négociateurs de près de 200 pays ont débattu pied à pied du noeud gordien du projet d'accord final: le sort du pétrole, du gaz et du charbon, principales causes du réchauffement climatique.

La COP et les fossiles

Plusieurs options sont sur la table, notamment l'objectif d'une "sortie ordonnée et juste des énergies fossiles". L'apparition de cette formulation préfigure un éventuel consensus qui fixerait un objectif universel tout en permettant un échéancier différent pour les pays selon leur degré de développement ou de dépendance aux hydrocarbures.

Mais cette option est en balance avec une possibilité plus radicale: ne rien décider sur les énergies fossiles, reflet de l'opposition à ce stade de l'Arabie saoudite et de la Chine, selon plusieurs observateurs qui assistent aux réunions à huis clos. En l'état, le texte ne propose pas d'objectif à court terme pour les trois énergies fossiles alors que les experts du climat estiment qu'il faut réduire les émissions de 43% d'ici à 2030 par rapport à 2019 pour espérer tenir la limite de 1,5°C.

Seule une "sortie rapide de l'électricité issue du charbon sans captage du carbone et un arrêt immédiat" de la construction de nouvelles centrales est évoquée dans le texte, citant le besoin de réduire de 75% l'usage du charbon d'ici à 2030 par rapport à 2019 selon le les experts de l'ONU du climat (Giec). Mais là encore l'autre option est d'effacer l'entièreté du paragraphe, très embarrassant pour des gros consommateurs de charbon comme la Chine, l'Afrique du Sud ou le Vietnam.

Une nouvelle version du texte est attendue mercredi matin, qui doit ensuite être portée dans une grande réunion plénière faisant le bilan de la première semaine de travaux entre les experts des pays. Avant une journée de repos jeudi et l'arrivée ce week-end des ministres, censés reprendre la main au niveau politique pour la dernière ligne droite.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Denny Laine, cofondateur des Wings avec Paul McCartney, est mort

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Denny Laine (au milieu) a formé les Wings avec Paul McCartney et sa femme en 1971, après la séparation des mythiques Beatles en 1970 (archives). (© KEYSTONE/AP NY)

Le guitariste britannique Denny Laine est mort mardi à l'âge de 79 ans, a annoncé son épouse Elizabeth Hines. Il a été le cofondateur des Moody Blues dans les années 1960 et des Wings avec le couple McCartney après la séparation des Beatles.

Sur le compte Instagram de son mari, Mme Hines a rendu public le décès du musicien d'une maladie des poumons, une "pneumopathie interstitielle imprévisible et agressive".

"J'étais à son chevet, lui tenant la main, alors que je jouais ses chansons de Noël préférées qu'il avait chantées ces dernières semaines (...) tout en étant, cette semaine écoulée, en soins intensifs sous respirateur artificiel", a-t-elle écrit en diffusant une photo de leur couple.

Paul McCartney a déclaré sur Instagram être "très attristé d'apprendre la mort de (son) ancien partenaire du groupe" Wings formé en 1971 avec sa femme Linda McCartney, après la séparation des mythiques Beatles en 1970.

"Excellents souvenirs"

Paul McCartney a salué en Denny Laine "un chanteur et guitariste exceptionnel" et évoqué l'écriture avec lui de leur tube mondial "Mull of Kintyre" (1977). "Nous nous étions éloignés mais ces dernières années nous avions renoué et partagé nos souvenirs", a écrit la légende britannique de 81 ans.

L'album le plus connu des Wings, en tête des palmarès au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, fut "Band on the Run" en 1973. Le groupe a perduré jusqu'en 1981. Denny Laine est né en octobre 1944 à Birmingham, en Angleterre, sous le nom de Brian Hines, et est réputé pour s'être mis très jeune à la guitare, influencé par Chuck Berry et Django Reinhardt.

Il fonde les Moody Blues en 1964 avec le pianiste Mike Pinder, un groupe de rock progressif et psychédélique toujours officiellement en activité même si la plupart des membres d'origine sont décédés. Paul McCartney a évoqué sur Instagram les "excellents souvenirs de (son) époque avec Denny quand les Beatles étaient en tournée avec les Moddy Blues", un groupe que Laine avait quitté en 1965 après leur premier album.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Zelensky annule son discours devant le Congrès américain

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky aurait dû s'exprimer virtuellement mardi devant le Congrès américain, espérant obtenir le déblocage d'une nouvelle enveloppe très débattue mais capitale pour son pays en guerre. Il a annulé son intervention de façon inattendue (Archives). (© KEYSTONE/EPA REUTERS POOL/SARAH SILBIGER / POOL)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annulé son intervention prévue mardi devant le Congrès américain en raison d'un événement "de dernière minute", a déclaré le chef démocrate du Sénat, Chuck Schumer.

"Zelensky ne peut pas se rendre à notre briefing à 15h00, quelque chose s'est produit à la dernière minute", a déclaré l'élu américain à la presse.

Le président ukrainien devait s'exprimer virtuellement devant le Congrès américain, espérant obtenir le déblocage d'une nouvelle enveloppe très débattue mais capitale pour son pays en guerre. Washington est le fournisseur le plus important d'aide militaire à Kiev, ayant engagé des dizaines de milliards de dollars depuis l'invasion russe en février 2022.

Mais la promesse du président démocrate Joe Biden de continuer à appuyer financièrement l'Ukraine est sérieusement mise en péril, un scénario catastrophe pour Kiev, dont la contre-offensive, décevante, n'a pas apporté les gains territoriaux espérés. A la Chambre des représentants, dominée par les conservateurs, une poignée d'élus de droite appellent à cesser immédiatement l'aide à Kiev.

Certains républicains lient de plus la question ukrainienne à des exigences sur un durcissement de la politique migratoire face aux arrivées de migrants à la frontière avec le Mexique

Les responsables ukrainiens martèlent qu'il leur faut davantage d'armement pour éviter que les frappes russes ne plongent des millions de personnes dans le noir cet hiver, comme l'an dernier. La Maison Blanche a elle-même tiré la sonnette d'alarme lundi, assurant que l'aide militaire américaine à l'Ukraine pourrait être coupée net dans les prochaines semaines, faute d'accord budgétaire avec l'opposition républicaine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Ligue des nations dames: l'Italie bat la Suisse 3-0

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Reto Gertschen: son intérim finit sur une défaite (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

L'équipe de Suisse dames a bouclé son parcours en Ligue des nations sur une cinquième défaite en six matches. A Parme, elle s'est en effet inclinée 3-0 face à l'Italie.

Les Italiennes ont marqué par Giugliano (31e), Salvai (48e) et Caruso (85e). En grande difficulté sur le plan offensif, les Suissesses n'ont pas été en mesure de répliquer. Elles n'ont inscrit que deux buts dans cette Ligue des nations, ce qui est évidemment très insuffisant et qui les a condamnées à terminer au quatrième et dernier rang du groupe 4 de la Ligue A, synonyme de relégation.

Reto Gertschen, sélectionneur intérimaire après la rupture avec Inka Grings, a ainsi enregistré un premier revers après avoir mené les Suissesses à une courte mais bienvenue victoire contre la Suède vendredi (1-0).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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