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International

Le tueur en série français Charles Sobhraj est arrivé à Paris

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Charles Sobhraj était emprisonné au Népal depuis 2003 (archives). (© KEYSTONE/AP/Binod Joshi)

Le tueur en série français Charles Sobhraj, dit "Le Serpent", est rentré samedi matin en France, a-t-on appris de source aéroportuaire. Il a été expulsé par les autorités du Népal après y avoir passé 20 ans en prison pour le meurtre de deux touristes nord-américains.

Soupçonné d'une vingtaine de meurtres dans les années 1970 en Asie, celui qui a inspiré une série diffusée sur Netflix est arrivé à Paris à bord d'un avion en provenance de Doha (Qatar). Il a été aussitôt pris en charge par la police, a constaté un journaliste de l'AFP qui voyageait avec lui.

Après "vérifications d'identité", Charles Sobhraj a quitté discrètement l'aéroport, a-t-on appris de source aéroportuaire, en faisant faux bond aux nombreux journalistes qui l'attendaient.

"Innocent"

Dans l'avion qui le conduisait à Doha, où il est arrivé en transit vendredi soir, le septuagénaire a assuré au journaliste de l'AFP qu'il était "innocent" des crimes qui lui sont reprochés.

"Je suis innocent dans tous ces dossiers, OK ? (...) Tout a été bâti sur de faux documents", a-t-il affirmé. "J'ai beaucoup de choses à faire. Je dois poursuivre de nombreuses personnes en justice, y compris l'Etat du Népal".

"Le juge, sans interroger le moindre témoin (...) et sans permettre à l'accusé de présenter le moindre argument, a écrit le verdict", a-t-il ajouté. "Les tribunaux du Népal, (...) tous les juges, étaient partiaux".

"Il aura fallu plus de 19 ans pour qu'il retrouve sa liberté et j'en suis très heureuse et très choquée", a commenté devant la presse son avocate française, Isabelle Coutant-Peyre, qui est venue le chercher à l'aéroport. "Il a été condamné injustement sur un dossier fabriqué avec des pièces falsifiées par la police népalaise. C'est un scandale, on le présente comme un tueur en série, ce qui est complètement faux".

Raisons de santé

La Cour suprême du Népal, qui a décidé sa remise en liberté mercredi, a affirmé que Charles Sobhraj avait besoin d'une opération à coeur ouvert et que cette décision était conforme à une loi népalaise autorisant la libération des prisonniers alités ayant déjà purgé les trois quarts de leur peine.

Elle a ordonné qu'il soit expulsé dans les 15 jours vers la France. Avant l'annonce de son transfèrement, le ministère français des Affaires étrangères avait de son côté fait savoir que la France l'accueillerait si une demande d'extradition lui était "notifiée".

"Il méprisait les routards"

Citoyen français de mère vietnamienne et de père indien, Charles Sobhraj a commencé à parcourir le monde au début des années 1970 et s'est retrouvé dans la capitale thaïlandaise, Bangkok.

Se faisant passer pour un négociant en pierres précieuses, il se liait d'amitié avec ses victimes, souvent des routards occidentaux sur la piste des hippies des années 1970, avant de les droguer, voler et assassiner.

"Il méprisait les routards, de pauvres jeunes drogués. Lui se voyait en héros criminel", confiait en 2021 la journaliste australienne Julie Clarke, qui l'a interviewé.

Surnommé le "tueur au bikini" en 1975 après la découverte du corps vêtu d'un seul bikini d'une Américaine sur une plage en Thaïlande, cet homme a été lié à plus de 20 meurtres.

"Un meurtrier diabolique"

L'autre surnom de Charles Sobhraj, "Le Serpent", lui vient de sa capacité à prendre d'autres identités pour échapper à la justice. Il est devenu le titre d'une série à succès réalisée par la BBC et Netflix qui s'inspire de sa vie.

Arrêté en Inde en 1976, il a passé 21 ans en prison, période marquée par une brève évasion en 1986 après avoir drogué les gardiens. Il avait finalement été arrêté dans l'Etat indien du Goa.

Libéré en 1997, il s'est retiré à Paris mais a refait surface en 2003 au Népal, où il a été repéré à Katmandou et arrêté. L'année suivante, un tribunal l'a condamné à la prison à vie pour l'assassinat en 1975 de la touriste américaine Connie Jo Bronzich. Dix ans plus tard, il a aussi été reconnu coupable du meurtre du compagnon canadien de Mme Bronzich.

Nadine Gires, une Française qui vivait dans le même immeuble que Charles Sobhraj à Bangkok, a raconté l'an dernier qu'elle l'avait trouvé au départ "cultivé" et impressionnant. Mais en fin de compte, "il n'était pas seulement un escroc, un séducteur, un voleur de touristes, mais un meurtrier diabolique".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

OpenAI a enfreint les droits d'auteurs de chansons

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Le groupe de gestion des droits musicaux en Allemagne, Gema, avait poursuivi OpenAI pour l'utilisation de neuf titres connus, dont "Atemlos durch die Nacht" d'Helene Fischer (archives). (© KEYSTONE/APA/APA/EVA MANHART)

Le géant américain de l'intelligence artificielle OpenAI a enfreint les droits d'auteurs allemands de chansons, a estimé mardi la justice allemande. Celle-ci a donné raison à Gema, la société qui les représente.

Les "modèles linguistiques" utilisés par OpenAI ainsi que "la reproduction des textes des chansons dans les résultats du chatbot" constituent "des atteintes aux droits d'exploitation protégés par le droit d'auteur", a jugé un tribunal de Munich dans un communiqué.

Le groupe de gestion des droits musicaux en Allemagne, Gema, avait poursuivi la société d'intelligence artificielle pour l'utilisation de neuf titres connus, dont "Atemlos durch die Nacht" d'Helene Fischer et "Männer" d'Herbert Grönemeyer.

Le tribunal a ordonné à OpenAI de cesser de stocker ces paroles et de les reproduire via ses modèles, de verser des dommages et intérêts, ainsi que de fournir des informations sur l'utilisation des chansons et les revenus générés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp / dpa

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International

Au moins 12 morts dans un attentat devant un tribunal d'Islamabad

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Le site de l'attentat a été bouclé par les autorités. (© KEYSTONE/AP/Mohammad Yousuf)

Le ministre pakistanais de l'Intérieur a annoncé 12 morts dans un attentat-suicide mardi devant un tribunal d'Islamabad. Des témoins ont décrit des scènes de chaos après une forte explosion.

L'attentat, qui n'a pas été revendiqué dans l'immédiat, survient sur fond de fortes tensions régionales, avec l'Afghanistan et avec l'Inde, deux pays voisins.

"A 12h39, un attentat-suicide s'est produit à Kachehri", où se trouve le tribunal, a indiqué sur les lieux le ministre, Mohsin Naqvi, faisant état de "12 morts et d'environ 27 blessés".

D'après lui, l'assaillant a attendu à l'extérieur du tribunal avant de déclencher son engin explosif près d'une voiture de police. "Nous essayons de l'identifier et de déterminer d'où il vient", a déclaré M. Naqvi à des journalistes sur place.

"Chaos total"

Dans cette zone résidentielle, des témoins avaient auparavant fait état d'une forte explosion. "Alors que je garais ma voiture et que j'entrais dans le complexe (...), j'ai entendu une forte détonation à l'entrée", a déclaré l'avocat Roustam Malik.

"C'était un chaos total, les avocats et les gens couraient à l'intérieur du complexe. J'ai vu deux corps gisant près de la porte et plusieurs voitures étaient en feu," a ajouté l'avocat, l'un des témoins qui s'est exprimé auprès de l'AFP. Les forces de sécurité ont bouclé le secteur, qui abrite plusieurs bureaux du gouvernement.

"C'était une explosion énorme", a rapporté Mohammed Shahzad Butt, un autre avocat. "Tout le monde a commencé à entrer (dans le bâtiment) en panique. J'ai vu au moins cinq corps étendus devant la porte d'entrée", a-t-il ajouté.

Résurgence d'attaques

Islamabad, la capitale du pays, est considérée comme une ville plutôt sûre par rapport au reste du pays, la dernière attaque en date y ayant eu lieu en décembre 2022.

Le Pakistan est confronté à une résurgence d'attaques, qu'il attribue notamment à des groupes armés qui se cachent selon lui sur le sol afghan.

Le ministre de l'Intérieur a noté que l'attentat-suicide d'Islamabad s'était produit après une attaque dans la région de Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest, frontalière de l'Afghanistan) lundi soir.

"Trois personnes sont mortes dans cette attaque, l'assaillant était afghan", a déclaré le ministre mardi, accusant "l'Afghanistan d'être directement impliqué".

Tensions régionales

Le Pakistan et l'Afghanistan se sont affrontés à la mi-octobre avec une intensité rare, à leur frontière principalement, mais la confrontation avait débordé jusqu'à Kaboul où ont eu lieu des explosions. Plus de 70 personnes avaient été tuées parmi lesquelles une cinquantaine de civils afghans, selon l'ONU.

Les deux pays ont approuvé une trêve, fragile, dont ils ne sont pas parvenus à préciser les contours lors de plusieurs cycles de négociations. Chacun a imputé la responsabilité à l'autre dans l'échec de ces discussions, qui ont pris fin la semaine dernière.

Les tensions sont également fortes avec l'Inde - autre pays voisin et ennemi historique - depuis une guerre-éclair en mai qui avait fait plus de 70 morts dans les deux camps, jusqu'à un cessez-le-feu.

Lundi, New Delhi a aussi été le théâtre d'une explosion, qui a fait huit morts. Le Premier ministre indien Narendra Modi l'a qualifié de "complot" mais la police n'a évoqué aucune cause pour expliquer la déflagration.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Vodafone dopé par son rebond en Allemagne au premier semestre

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Face à des performances en berne ces dernières années, Vodafone a supprimé 10'000 emplois, vendu ses branches espagnoles et italiennes et a bouclé sa fusion avec l'opérateur Three au Royaume-Uni. (archives) (© KEYSTONE/DPA/HENNING KAISER)

Le groupe britannique de téléphonie Vodafone a publié mardi un bénéfice en baisse au premier semestre, mais un rebond en Allemagne, un marché clé, des prévisions optimistes et une hausse du dividende qui propulsent son action de plus de 6% à la Bourse de Londres.

Vodafone a publié un bénéfice net part du groupe de 829 millions d'euros pour le semestre décalé, achevé fin septembre, en baisse de 22%. Mais son chiffre d'affaires a progressé de 7,3% à 19,6 milliards d'euros (18,2 milliards de francs).

En Allemagne, où le groupe pâtit depuis des mois d'une réforme du droit sur les abonnements de télévision qui lui a fait perdre des clients, ses revenus de services "ont retrouvé la croissance au deuxième trimestre (+0,5%)", indique le groupe dans un communiqué.

Les difficultés de Vodafone dans ce pays étaient dues à un changement de la législation qui empêche les propriétaires d'inclure un abonnement à la télévision par câble dans les charges collectives, contraignant les consommateurs à souscrire des contrats individuels.

Face à des performances en berne ces dernières années, l'entreprise a supprimé 10.000 emplois (10% de ses effectifs), vendu ses branches espagnoles et italiennes et a bouclé au premier trimestre sa fusion avec l'opérateur Three au Royaume-Uni.

"Bien que nous ayons encore du travail à faire, nous avons réalisé de bons progrès stratégiques au cours du semestre", salue la directrice générale Margherita Della Valle.

Retour de croissance

"Nous prévoyons désormais d'atteindre le haut de notre fourchette de prévisions" de résultats annuels, indique la dirigeante, qui annonce une hausse du dividende de 2,5% pour l'exercice en cours, la première augmentation depuis 2018.

"Jusqu'à présent, les progrès avaient été lents et ce secteur extrêmement compétitif est impitoyable", selon Richard Hunter, analyste chez Interactive Investor.

"Les performances du deuxième trimestre ont montré un retour à la croissance dans ses opérations allemandes en difficulté, tandis que l'Afrique continue de croître rapidement et que le Royaume-Uni a été stimulé par un démarrage rapide de l'intégration de Three UK", résume l'analyste.

"Mais bien que ces signes soient positifs, l'entreprise devra démontrer qu'il s'agit d'une tendance durable avant que les investisseurs puissent légitimement croire à la reprise", affirme-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Burger King veut doubler de taille en Chine

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Burger King est présent en Chine depuis 2005. Mais le groupe canadien reste derrière ses concurrents mondiaux McDonald's et KFC sur ce marché. (archives) (© KEYSTONE/AP/STR)

Burger King va céder 83% de ses opérations en Chine à un partenaire local, via une coentreprise et en échange d'un investissement qui pourrait doubler son nombre de restaurants dans le pays d'ici cinq ans.

Les marques internationales ont dû adapter ces dernières années leur stratégie dans la deuxième économie mondiale, où la consommation a faibli depuis la pandémie et où paiements en ligne et livraisons de nourriture sont bien plus développés que dans le reste du monde.

Burger King, détenu depuis 2014 par l'entreprise canadienne Restaurant Brands International (RBI), est présent en Chine depuis 2005. Mais le groupe reste derrière ses concurrents mondiaux McDonald's et KFC sur ce marché.

La nouvelle coentreprise ("joint-venture") qui sera créée, "Burger King China", bénéficiera d'un investissement de 350 millions de dollars (303 millions d'euros) de la société de capital-investissement CPE, basée à Pékin, selon un communiqué publié lundi par RBI.

Ces fonds seront utilisés pour "soutenir l'expansion des restaurants, le marketing, l'innovation des menus et les opérations", a-t-il précisé.

Selon cette nouvelle stratégie, Burger King China, qui compte actuellement 1.250 restaurants dans le pays, espère doubler ce nombre "dans les cinq prochaines années" puis dépasser les 4.000 points de vente d'ici 2035.

Perspectives prometteuses

A titre de comparaison, McDonald's comptait plus de 6.800 restaurants en Chine continentale l'an dernier, selon des informations du groupe. La chaîne KFC, spécialisée dans le poulet frit, y avait plus de 12.600 établissements fin septembre, d'après Yum China, son opérateur local.

Une fois la transaction finalisée, CPE détiendra environ 83% de Burger King China et Restaurant Brands International (RBI) en possédera les 17% restants.

"La Chine continue d'offrir les perspectives à long terme les plus prometteuses pour Burger King à l'échelle internationale", a déclaré Joshua Kobza, PDG de RBI, cité dans le communiqué.

"Nos investissements récents et cette coentreprise reflètent notre confiance dans le marché chinois", a-t-il ajouté.

Une autre marque américaine, Starbucks, avait annoncé la semaine dernière céder, pour 4 milliards de dollars, 60% du capital de sa filiale chinoise à la société d'investissement hongkongaise Boyu Capital, via la création d'une société commune, dont elle conservera 40% des parts.

Ce partenariat marquait un tournant stratégique pour la chaîne de café après plus de 26 ans de présence dans le pays, où elle a récemment perdu des parts de marché au profit d'une nouvelle génération de concurrents locaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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