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Les Américains doivent quitter l'Ukraine "maintenant", lance Biden

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Les forces ukrainiennes font face à plus de 100'000 soldats russes. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY KOZLOV)

Le président des Etats-Unis Joe Biden a appelé jeudi les citoyens américains à quitter l'Ukraine "maintenant", en raison d'un risque accru d'une invasion russe. Il a averti que, malgré les efforts diplomatiques, la situation pouvait "vite s'emballer".

"Quand les Américains et les Russes commencent à se tirer dessus, nous sommes dans un monde très différent", a mis en garde le 46e président des Etats-Unis d'Amérique dans une interview à la chaîne NBC. "Les citoyens américains devraient partir, ils devraient partir maintenant. Nous avons affaire à l'une des plus grandes armées au monde", a-t-il plaidé en référence à l'armée russe.

Il a répété qu'il n'enverrait pas de soldats sur le terrain en Ukraine, même pour évacuer des Américains dans l'hypothèse d'une invasion russe, car cela pourrait déclencher "une guerre mondiale".

L'Ukraine a minimisé vendredi l'importance de l'appel du président américain Joe Biden. "Il n'y a rien de neuf dans cette déclaration", a relativisé le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba.

Kiev avait déjà qualifié d'alarmiste la décision des Etats-Unis d'évacuer les proches du personnel de l'ambassade et leur analyse quant à l'imminence d'une offensive russe.

Même recommandation au Canada

Le Canada fait des recommandations similaires sur le site Internet du ministère des affaires étrangères: "Si vous êtes en Ukraine, vous devriez partir". "L'action militaire russe en Ukraine pourrait perturber les déplacements et les services dans l'ensemble du pays. Les vols pourraient être perturbés ou annulés", dit le ministère, qui conclut par: "Soyez prêt à vous mettre à l'abri".

Le Kremlin est accusé de préparer une nouvelle opération militaire contre l'Ukraine, après l'annexion de la Crimée en 2014. La Russie, qui affirme vouloir juste assurer sa sécurité face à l'hostilité de Kiev et de l'OTAN, rejette ces accusations.

Quelques heures avant les déclarations de Joe Biden, l'ambassadrice américaine à l'ONU, Linda Thomas-Greenfield, a enjoint la Chine "d'encourager les Russes" à faire les bons choix dans la crise ukrainienne.

"Les Chinois ont exprimé une forte préoccupation au Conseil de sécurité [le 31 janvier] pour la protection de l'intégrité des frontières et de la souveraineté des États. C'est exactement ce que font les Russes. Ils menacent l'intégrité d'une frontière", a asséné la diplomate.

Bombardiers stratégiques

Des bombardiers stratégiques américains B-52 sont arrivés jeudi au Royaume-Uni pour participer à un exercice, "prévu de longue date" avec les alliés de l'OTAN, assure l'US Air Force.

L'US Navy a indiqué jeudi que quatre destroyers américains avaient quitté les Etats-Unis le mois dernier pour participer à un exercice naval dans la zone de la sixième flotte, qui couvre notamment la Méditerranée.

Ces annonces interviennent au moment où, en plus des quelque 100'000 hommes massés à la frontière ukrainienne, les armées russe et bélarusse mènent de grandes manoeuvres au Bélarus, ex-république soviétique frontalière de l'Ukraine, qui est, elle, restée un allié de Moscou.

Le nombre des soldats et des équipements participant à ces exercices n'a pas été officiellement fourni, mais les Occidentaux affirment que 30'000 militaires russes ont été déployés au Bélarus dans ce cadre.

La Russie a en outre annoncé jeudi l'arrivée en Crimée de six navires de guerre en vue de prochaines manoeuvres en mer Noire, qui borde le sud de l'Ukraine. Le déploiement de ces soldats a été immédiatement qualifié par la présidence ukrainienne de moyen de "pression psychologique" employée par Moscou.

"Détermination" des Européens

Sur fond de guerre des nerfs et d'intensification des efforts diplomatiques ces dernières semaines, le chancelier allemand Olaf Scholz a de son côté averti la Russie qu'elle ne devait pas sous-estimer "l'unité" et "la détermination" des Européens.

Affirmant vouloir éviter que ne se produisent des "incidents malencontreux" au moment où commençaient ces exercices militaires, le chef d'état-major américain, le général Mark Milley, a eu un entretien téléphonique avec son homologue bélarusse, le général Viktor Goulevitch.

L'annexion de la Crimée par la Russie avait été suivie par le déclenchement d'un conflit dans l'est de l'Ukraine entre les forces de Kiev et des séparatistes soutenus par Moscou. La guerre a fait plus de 14'000 morts en huit ans, selon un dernier bilan de l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Des ministres européens arrivés à Genève pour dialoguer avec l'Iran

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La guerre entre Israël et l'Iran a augmenté les attentes sur une réunion entre Europens et Téhéran dont le format n'a pas abouti par le passé à des avancées. (© KEYSTONE/AP/Martial Trezzini)

Trois ministres européens des Affaires étrangères sont arrivés à Genève pour tenter d'obtenir des garanties de Téhéran sur son programme nucléaire. La rencontre avec leur homologue Abbas Araghchi doit démarrer vendredi après-midi.

Ce format entre la France de Jean-Noël Barrot, l'Allemagne de Johann Wadephul et les Britanniques de David Lammy est fréquent depuis plusieurs années à New York et Genève. Les dernières rencontres, à un niveau souvent inférieur, avaient eu lieu en novembre puis en janvier.

Mais cette réunion, alors que la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas est aussi à Genève, a été précipitée par la guerre entre Israël et l'Iran. Derrière le soutien américain à l'Etat hébreu, les Européens veulent des preuves du caractère civil du dispositif nucléaire iranien.

Et pour Téhéran, derrière les imprécations guerrières de l'ayatollah Ali Khamenei, il faut montrer qu'une porte reste ouverte pour un dialogue. Même si la République islamique veut répondre coup pour coup à l'offensive israélienne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Pétrole: le Brent baisse avec la temporisation de Trump sur l'Iran

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L'or noir iranien ne semble pas amoindri par le conflit, les exportations de pétrole de l'Iran ayant même augmenté. (archives) (© KEYSTONE/AP/HASAN JAMALI)

Le baril de Brent, principale référence du pétrole, repartait à la baisse vendredi après que Donald Trump a temporisé sur une éventuelle frappe contre l'Iran. Vers 12h15, le prix du baril de Brent, pour livraison en août, perdait 0,4% à 76,87 dollars.

Le président américain a indiqué jeudi qu'il déciderait "au cours des deux prochaines semaines" d'une intervention de son pays aux côtés d'Israël, estimant "substantielle" la possibilité de négociations avec Téhéran. "Cela apaise les craintes d'une attaque imminente et laisse la porte ouverte à une solution diplomatique au conflit", estiment les analystes de DNB Carnegie.

"La hausse des cours du pétrole et de l'essence", qui est "profondément impopulaire auprès des électeurs", est un des facteurs essentiels de l'hésitation du président américain, selon Arne Lohmann Rasmussen de Global Risk Management. Les investisseurs minimisent ainsi la probabilité d'une escalade menant au "cauchemar absolu" du marché pétrolier: la fermeture du détroit d'Ormuz, au large des côtes iraniennes, par lequel transite près de 20% du pétrole mondial, estime l'analyste.

La rencontre entre trois ministres européens et leur homologue iranien vendredi pour tenter d'avancer vers une issue diplomatique à la guerre qui oppose Téhéran à Israël, réduit aussi cette probabilité.

Hausse des exportations iraniennes

L'équivalent américain du Brent, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en juillet, dont c'est le dernier jour de cotation, s'affichait en revanche en hausse de 0,32% à 73,73 dollars. Cette dynamique opposée s'explique par "les baisses les plus importantes des stocks américains depuis près d'un an", estime Han Tan de Nemo.Money.

L'analyste l'explique aussi par la forte hausse du Brent jeudi et par un rattrapage après le jour férié du 19 juin aux Etats-Unis. Par ailleurs, l'or noir iranien ne semble pas amoindri par le conflit, les exportations de pétrole de l'Iran ayant même augmenté, soulignent les analystes de DNB Carnegie.

Citant le site Tanker Tracker, qui suit les expéditions de pétrole brut, les analystes expliquent que le pays a exporté en moyenne 2,33 millions de barils par jour au cours des cinq jours qui ont suivi le début de l'attaque, "une augmentation de 44% par rapport à avant la guerre", ce qui signifie que l'Iran exporte autant de pétrole que possible sur le marché.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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"Une petite pause va me faire du bien", glisse Sinner

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Jannik Sinner a besoin de souffler (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

Jannik Sinner a jugé qu'une "petite pause" lui ferait "du bien" dans la perspective de Wimbledon. Le no 1 mondial s'est incliné dès le 2e tour du tournoi de Halle jeudi soir face à Alexander Bublik.

"Ce qu'il s'est passé aujourd'hui (jeudi, NDLR), il faut l'accepter", a commenté l'Italien de 23 ans au micro de Sky Sports Italia après sa défaite 3-6 6-3 6-4 contre le Kazakh, 45e joueur mondial. "Je vais avoir quelques jours de pause avant Wimbledon (30 juin-13 juillet) qui vont bien me servir."

Battu en cinq sets en finale de Roland-Garros par son grand rival Carlos Alcaraz (ATP 2) le 8 juin, le triple lauréat en Grand Chelem n'avait eu le temps de passer que quelques jours en famille avant de se soumettre à ses obligations médiatiques à Halle le 15 juin, puis de remporter son premier tour le 17.

Sinner disposera cette fois de plus de dix jours entre sa défaite à Halle, où il était tenant du titre, et son entrée en lice à Wimbledon. "Honnêtement, une petite pause va me faire du bien", a insisté l'Italien aux boucles rousses, qui n'a disputé que quatre tournois cette saison en raison d'une suspension de trois mois négociée avec l'Agence mondiale antidopage après des contrôles positifs à un anabolisant.

Avant sa défaite contre Bublik, Sinner n'avait plus perdu contre un autre joueur qu'Alcaraz depuis août 2024, et ne s'était plus incliné contre un joueur classé hors du top 20 depuis l'été 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Agression: Le chanteur Chris Brown plaide non coupable

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Chris Brown, vendredi matin, à son arrivée à l'audience. (EPA/Neil Hall) (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

Le chanteur américain de R&B, Chris Brown, ancien petit ami de Rihanna, a plaidé non coupable vendredi devant un tribunal londonien d'avoir tenté de causer des blessures graves lors d'une agression dans une boîte de nuit londonienne en 2023.

La star de 36 ans est notamment accusée d'avoir frappé à plusieurs reprises avec une bouteille le producteur de musique Abraham "Abe" Diaw. Arrêté mi-mai à Manchester (nord de l'Angleterre), il a été libéré le 21 mai en échange d'une caution de 5 millions de livres (5,9 millions d'euros) et a été autorisé à poursuivre sa tournée internationale.

Déjà accusé de violences par le passé, il avait été arrêté trois jours plus tôt dans un hôtel puis inculpé, soupçonné d'une agression dans un club d'un quartier huppé de Londres le 19 février 2023. Il est accusé d'avoir frappé à plusieurs reprises avec une bouteille le producteur de musique Abraham "Abe" Diaw au bar de la boîte de nuit Tape.

Chris Brown était à l'époque en tournée au Royaume-Uni. Devenu une star du R&B à 19 ans seulement, il a vendu des dizaines de millions de disques. Il doit démarrer le 8 juin une nouvelle tournée mondiale en commençant par les Pays-Bas, puis l'Allemagne, le Royaume-Uni, la France, le Portugal, avant les Etats-Unis.

Chris Brown a régulièrement défrayé la chronique judiciaire aux Etats-Unis. En 2009, il a notamment été condamné pour avoir frappé sa petite amie de l'époque, la chanteuse et superstar mondiale Rihanna, qui avait dû annuler sa participation à la cérémonie des Grammy Awards en raison de ses blessures.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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