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Les autorités tentent d'identifier les victimes après l'explosion

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L'explosion a eu lieu samedi dans un entrepôt contenant plusieurs milliers de conteneurs. (© KEYSTONE/AP)

De nombreux parents des disparus dans l'explosion d'un dépôt de conteneurs au Bangladesh ont été réunis, lundi dans un hôpital. On leur a prélevé des échantillons de leurs ADN en vue d'identifier les corps carbonisés dans la catastrophe qui a fait plus de 40 morts.

L'incendie s'est déclaré samedi vers 21h30 (17h30 en Suisse) dans un entrepôt privé abritant quelque 4000 conteneurs à Sitakunda, à environ 40 kilomètres du grand port de Chittagong, au sud-est du pays.

Des centaines de pompiers ont été aussitôt dépêchés sur le site pour éteindre le sinistre qui s'est propagé à plusieurs conteneurs pleins de produits chimiques, provoquant une gigantesque explosion une heure plus tard, ont indiqué les services d'incendie. Lundi après-midi, les autorités ont révisé à la baisse le bilan de la catastrophe à 41 morts au moins, contre 49 initialement annoncés.

Au moins 14 personnes, certaines brûlées à 50-60%, sur plus de 300 blessés, avaient été évacuées à bord d'appareils militaires à Dacca, la capitale, ont-elles précisé. Des dizaines de personnes dont deux pompiers sont toujours portées disparues.

De nombreux parents de disparus ont été réunis lundi à l'hôpital du Chittagong Medical College, où la police et des médecins ont collecté des échantillons de leurs ADN pour tenter d'identifier les victimes carbonisées.

"J'ai perdu mon enfant"

Après des heures d'attente, à retenir ses larmes, Munni Akhter, 25 ans, soeur d'un jeune chauffeur de camion disparu sur le site de l'explosion, Mohammad Akhter, a subi une prise de sang. "Mon frère commentait (l'incendie) en direct sur Facebook. Puis il y a eu l'explosion et tout est devenu noir. Nous ne l'avons pas retrouvé depuis", a-t-elle expliqué à l'AFP.

Agé de 60 ans, Abdul Hannan refuse de croire à la mort de son fils ouvrier. "Mon fils a appelé sa femme pour lui parler de l'incendie. Elle a entendu l'explosion dans le téléphone. Depuis, nous n'avons pas réussi à établir le contact", a-t-il raconté, effondré: "J'ai perdu mon enfant, oh mon Dieu !".

Le ministre de l'Intérieur, Asaduzzaman Khan, s'est rendu sur place où il a promis l'action de la justice. "Quiconque a commis ce crime sera sanctionné conformément à la loi", a-t-il déclaré à la presse.

Nombre record de pompiers morts

Au moins neuf pompiers sont décédés dans l'explosion. "Jamais dans l'histoire du service des incendies autant de pompiers n'avaient trouvé la mort", a déclaré à l'AFP Purnachandra Mutsuddi, directeur adjoint de la caserne de pompiers de Chittagong qui conduisait les opérations samedi, "aucun événement n'est plus douloureux que de perdre des frères".

Le site de 10,5 hectares "n'était doté d'aucun plan de sécurité anti-incendie", a-t-il ajouté, regrettant que les autorités du dépôt ne les aient "pas informés de la présence des produits chimiques", dont du peroxyde d'hydrogène. "S'ils l'avaient fait, le nombre de victimes aurait été bien moindre", a-t-il assuré.

Car "il y a des règles pour conserver le peroxyde d'hydrogène", a-t-il précisé, "si nous l'avions su, nous n'aurions jamais utilisé d'eau. Nous ne serions jamais entrés avec notre véhicule dans le dépôt". Ignorant la présence de peroxyde d'hydrogène sur le site, ses équipes se sont empressés de combattre les flammes avec de l'eau qui a sans doute provoqué une réaction chimique fatale, a-t-il expliqué, "un conteneur a volé à plus de 150 mètres".

Des millions en fumée

"L'explosion a envoyé des boules de feu dans le ciel. Des boules de feu qui tombaient comme de la pluie. Nous avons eu tellement peur que nous avons immédiatement fui", a raconté Mohammad Ali, 60 ans, qui tient une épicerie voisine.

Les recherches d'autres victimes étaient entravées lundi par le feu qui n'était pas encore totalement éteint. Des colonnes de fumée s'élevaient au-dessus de dizaines de conteneurs. "Environ 30 à 40 conteneurs brûlent encore", a déclaré un inspecteur du service d'incendie, Harunur Rashid.

Environ 90% des quelque 100 milliards de dollars d'échanges commerciaux annuels du Bangladesh transitent par Chittagong. Mominur Rahman, l'administrateur en chef du district, a précisé que le dépôt contenait aussi des vêtements valant des millions de dollars qui devaient être exportés vers des pays occidentaux.

Selon Rakibul Alam Chowdhury, de l'Association des fabricants et exportateurs de vêtements du Bangladesh (BGMEA), environ 110 millions de dollars de vêtements ont été détruits dans l'incendie, "une perte énorme pour l'industrie". En février 2019, au moins 70 personnes avaient été tuées et 55 autres blessées dans un gigantesque incendie qui avait ravagé des immeubles d'habitation de Dacca où étaient entreposés illégalement des produits chimiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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TikTok Lite suspend dans l'UE ses récompenses

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Des pièces virtuelles, convertibles en carte-cadeau, en échange du visionnage de vidéo... TikTok, propriété du groupe chinois ByteDance, a lancé son nouveau service controversé en France et en Espagne fin mars. (archives) (© KEYSTONE/AP/Michael Dwyer)

Le réseau social chinois TikTok a annoncé mercredi qu'il suspendait "volontairement" la fonction de sa nouvelle application TikTok Lite qui récompense les utilisateurs pour le temps passé devant les écrans, accusée dans l'UE de susciter l'addiction.

"Nos enfants ne sont pas des cobayes pour les réseaux sociaux", a aussitôt réagi le commissaire européen au Numérique, Thierry Breton, qui avait annoncé lundi l'ouverture d'une enquête de Bruxelles et menacé de prononcer la suspension dès jeudi.

"TikTok cherche toujours à travailler de manière constructive avec la Commission européenne et d'autres régulateurs. Nous suspendons donc volontairement les fonctions de récompenses dans TikTok Lite pendant que nous répondons aux préoccupations qu'elles ont soulevées", a déclaré le réseau social, dans un message diffusé sur X.

"Je prends note de la décision de TikTok de suspendre le +programme de récompenses+ TikTokLite dans l'UE. Les procédures engagées contre TikTok concernant le risque d'addiction à la plateforme se poursuivent", a déclaré M. Breton, dans un communiqué.

Risque de dépendance

Des pièces virtuelles, convertibles en carte-cadeau, en échange du visionnage de vidéo... TikTok, propriété du groupe chinois ByteDance, a lancé son nouveau service controversé en France et en Espagne fin mars.

En poussant à rester connecté, il pourrait renforcer dangereusement la dépendance au réseau social.

La Commission européenne, qui joue le rôle de gendarme du numérique dans l'UE, avait estimé lundi que le mécanisme posait "des risques graves pour la santé mentale des utilisateurs".

Or, la plateforme n'a pas communiqué à Bruxelles, avant son lancement, une évaluation des risques, conformément à ses obligations dans le cadre de la nouvelle législation sur les services numériques (DSA).

"Le DSA veille à la sécurité de notre espace en ligne", s'est félicité mercredi Thierry Breton, après l'annonce de TikTok.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Londres et Berlin promettent un soutien "inébranlable" à l'Ukraine

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"Nous continuerons à apporter un soutien inébranlable à nos amis ukrainiens aussi longtemps qu'il le faudra", a déclaré Rishi Sunak lors d'une conférence de presse à Berlin. (© KEYSTONE/AP/Henry Nicholls)

Les chefs de gouvernement britannique et allemand ont promis mercredi un soutien militaire "inébranlable" à l'Ukraine. Mais Olaf Scholz continue de refuser la livraison de missiles de longue portée à Kiev malgré le nouveau plan d'aide des Etats-Unis.

"Nous continuerons à apporter un soutien inébranlable à nos amis ukrainiens aussi longtemps qu'il le faudra", a déclaré Rishi Sunak lors d'une conférence de presse à Berlin avec son homologue allemand. La guerre d'agression du président russe Vladimir Poutine "doit se terminer par un échec", a-t-il ajouté.

Le chancelier allemand a vu lui dans le feu vert du Congrès américain au plan d'aide à l'Ukraine un "signal encourageant" qui "montre que Poutine se trompe s'il croit que l'Europe et les Etats-Unis vont laisser tomber un jour l'Ukraine". "Cela n'arrivera pas", a-t-il martelé.

Dans le même temps, Olaf Scholz a réitéré son refus de livrer à Kiev, malgré les demandes répétées des autorités ukrainiennes, des missiles de longue portée (jusqu'à 500 km) Taurus.

Refus des Taurus

"Concernant ce système d'armement, ma décision ne changera pas", a sèchement répondu M. Scholz. Il redoute que Kiev s'en serve pour des frappes très à l'intérieur du territoire russe et argue que cela exigerait l'implication de soldats allemands en soutien pour permettre aux Ukrainiens d'utiliser les missiles.

Ce dernier point est contesté et suscite des controverses jusqu'au sein de la coalition gouvernementale allemande.

Les parlementaires américains ont approuvé une nouvelle tranche d'aide à l'Ukraine de 61 milliards de dollars, jugée cruciale par Kiev qui est en difficulté sur la ligne de front face à l'armée russe.

Le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky a dit cette semaine après s'être entretenu au téléphone avec son homologue américain Joe Biden que les deux pays avaient progressé sur la question de la livraison de missiles de longue portée américains ATACMS.

Ces avancées sont de nature à accroître un peu plus la pression pesant sur Berlin au sujet des Taurus. L'Allemagne a jusqu'ici argumenté en disant vouloir se positionner comme les Etats-Unis notamment sur les livraisons d'armes, comme ce fut le cas pour les chars dans le passé.

"En cette période dangereuse pour le monde, le Royaume-Uni et l'Allemagne se tiennent côte à côte pour préserver la sécurité et la prospérité chez eux et sur le continent", a déclaré à Berlin M. Sunak.

Dépenses militaires en hausse

La visite de M. Sunak à Berlin s'est tenue le deuxième jour de son voyage en Europe qui l'a déjà mené à Varsovie mardi, où il a promis d'augmenter les dépenses militaires de son pays de 2,3% à 2,5% du PIB d'ici à 2030.

Un plus grand nombre de membres européens de l'Otan, dont deux poids lourds comme la France et l'Allemagne, ont récemment augmenté leurs dépenses pour atteindre l'objectif d'au moins 2% du PIB que s'est fixé l'Alliance.

Mais récemment, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a prévenu qu'il allait falloir en faire davantage. Bruxelles devrait présenter de nouvelles propositions de financement de la défense lors d'un sommet des dirigeants de l'UE en juin.

Sky Shield

Début mars, la Commission européenne avait proposé de renforcer drastiquement l'industrie de défense de l'Union face à la menace russe, pour rendre aussi les Européens moins dépendants des Etats-Unis dans la production d'armements.

"L'Allemagne et le Royaume-Uni sont les deux pays qui dépensent le plus en matière de défense en Europe et qui ont été les premiers à apporter leur soutien à l'Ukraine", a déclaré M. Sunak en Pologne mardi.

Les deux pays discutent du projet du bouclier antimissile "Euro Sky Shield", lancé par l'Allemagne et auquel Paris s'oppose.

Berlin a déjà rallié une vingtaine de pays en Europe (dont le Royaume-Uni) à cette initiative qui profitera des technologies américaines (Patriot), israéliennes (Arrow 3) et allemandes (Iris-T) mais n'aura aucun équipement de fabrication française.

Paris a jusqu'à présent refusé d'en faire partie, les responsables français plaidant plutôt en faveur d'un système de défense aérienne utilisant des équipements européens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Israël bombarde Gaza après l'approbation de l'aide militaire US

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La Défense civile de Gaza a indiqué avoir exhumé depuis samedi 340 corps de personnes tuées et enterrées par les forces israéliennes dans des fosses communes à l'intérieur de l'hôpital Nasser. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

L'armée israélienne a mené de nouvelles frappes meurtrières mercredi dans la bande de Gaza. Cela après l'approbation par le Sénat américain d'une aide militaire de 13 milliards de dollars à Israël.

Plus de six mois après le début de la guerre, déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste Hamas contre Israël le 7 octobre, de nombreuses capitales étrangères s'inquiètent des préparatifs en cours pour une opération israélienne sur Rafah.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu assure depuis des semaines que cette ville, située à l'extrémité sud du territoire palestinien ravagé où un million et demi de personnes ont trouvé refuge, est le dernier bastion du Hamas.

Près de 80 nouveaux morts en 24 heures

Tôt mercredi, des sources hospitalières et sécuritaires à Gaza ont fait état de frappes aériennes israéliennes dans les secteurs de Nousseirat (centre) et de Rafah. Au total, 79 Palestiniens ont été tués en 24 heures, selon le Hamas.

Un correspondant de l'AFP a également fait état de bombardements et de tirs d'artillerie à Gaza-Ville et dans le nord du territoire assiégé.

Israël remercie Washington

Sur le front diplomatique, Israël a remercié son allié américain pour l'enveloppe d'aide militaire qu'il lui a octroyée. Cette aide de 13 milliards de dollars doit notamment permettre de renforcer son bouclier antimissile "Dôme de fer", déployé à ses frontières.

Cette aide à Israël "est un gage clair de la force de notre alliance et elle envoie un message fort à tous nos ennemis", une référence au Hamas, mais aussi à l'Iran et au Hezbollah libanais, a réagi sur X le chef de la diplomatie israélienne Israël Katz.

Le plan américain comporte aussi plus de neuf milliards de dollars pour "répondre au besoin urgent d'aide humanitaire à Gaza", ainsi qu'à d'autres pays dont le Soudan dévasté par la guerre.

Nouveau déplacement forcé en vue

Selon des responsables égyptiens, cités par le Wall Street Journal, Israël se prépare à déplacer les civils de Rafah vers la ville proche de Khan Younès, notamment, où il prévoit d'installer des abris et des centres de distribution de nourriture.

L'évacuation des civils gazaouis durerait deux à trois semaines et serait menée en coordination avec les Etats-Unis, l'Egypte et d'autres pays arabes tels que les Emirats arabes unis, selon ces responsables.

Une telle opération "serait un crime" a déclaré à l'AFP le directeur du bureau de presse du gouvernement à Gaza, Ismaïl Al-Thawabta, assurant que le centre de Gaza et la ville de Khan Younès "ne peuvent absolument pas accueillir" le million et demi de déplacés de Rafah.

Des images satellites partagées par Maxar Technologies et publiées par l'AFP montrent des tentes récemment installés dans le sud du territoire. Pour Jan Egeland, le secrétaire général de l'ONG Norwegian Refugee Council (NRC), une offensive sur Rafah, "le plus grand camp de déplacés sur terre," conduirait à une "situation apocalyptique".

Territoire densément peuplé bombardé

En attendant, l'armée israélienne a déclaré mercredi avoir bombardé dans la nuit deux postes de lancement du Hamas dans le sud du territoire où vivent 2,5 millions de Palestiniens.

"Nous ne sommes pas des terroristes", dit à l'AFP Robhi El Hout, un habitant de Deir El Balah (centre) dont la maison a été détruite dans une frappe israélienne.

"Pourquoi bombarder la maison? Tout notre quartier est paisible. Nous avons des enfants, des femmes et des personnes âgées ici", poursuit-il, impuissant.

Mettre fin au "climat d'impunité"

L'offensive lancée par Israël dans le bande de Gaza a jusqu'ici fait 34'262 morts, majoritairement des civils, selon le Hamas.

Mardi, l'ONU a réclamé une enquête internationale sur des fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux de ces villes, al-Chifa à Gaza et Nasser à Khan Younès, soulignant la nécessité de mettre fin au "climat d'impunité" actuel. Lui emboitant le pas, l'Union européenne a demandé mercredi une enquête indépendante.

340 corps exhumés

La Défense civile de Gaza a affirmé avoir exhumé depuis samedi 340 corps de personnes tuées et enterrées par les forces israéliennes dans des fosses communes à l'intérieur de l'hôpital Nasser.

L'armée israélienne a déclaré que les allégations selon lesquelles elle avait enterré des corps de Palestiniens étaient "sans fondement", disant disant avoir déterré puis ré-enterré des corps à la recherche de ceux d'otages.

Outre le lourd bilan humain et les destructions massives, la population de Gaza est confrontée selon l'ONU à un risque de famine. Les Etats-Unis vont débuter "très prochainement" la construction d'une jetée à Gaza pour faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza, a déclaré mardi le Pentagone.

Berlin reprend sa collaboration avec l'Unrwa

Mercredi, l'Allemagne a annoncé la prochaine reprise de la coopération avec l'agence de l'ONU pour les réfugiés de l'Unrwa dans la bande de Gaza, après une enquête n'ayant pas apporté la preuve de liens supposés avec des organisations terroristes. L'Union européenne avait appelé mardi les donateurs à soutenir l'agence onusienne. Côté suisse, le Conseil fédéral entend décider "ultérieurement".

Au cours des derniers jours, Israël, qui contrôle strictement l'entrée des marchandises dans la bande de Gaza, a augmenté le nombre de camions d'aide autorisés à pénétrer dans le territoire. Israël et l'ONU ne s'accordent pas toujours sur le décompte de ces camions d'aide, mais le patron de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, s'est félicité d'un nombre record de camions entrés le territoire en une seule journée.

Côté libanais, l'armée israélienne a annoncé mercredi avoir frappé 40 cibles du Hezbollah pro-iranien dans le sud de ce pays, alors que des échanges de tirs quasi-quotidiens font rage à la frontière entre les deux pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Emplois fictifs: François Fillon définitivement coupable

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Si ls Cour de Cassation a confirmé la culpabilité de François Fillon dans l'affaire des emplois fictifs de son épouse, Pénélope, à sa droite, elle a ordonné un nouveau procès pour fixer sa peine (Archives). (© KEYSTONE/AP/THIBAULT CAMUS)

La Cour de cassation a définitivement confirmé mercredi la culpabilité de François Fillon dans l'affaire des emplois fictifs de son épouse. Elle a toutefois ordonné un nouveau procès concernant les peines prononcées à son encontre et les dommages et intérêts.

L'ancien premier ministre français, 70 ans, avait été condamné en appel le 9 mai 2022 à quatre ans d'emprisonnement, dont un an ferme, à 375'000 euros d'amende et 10 ans d'inéligibilité.

La plus haute juridiction de l'ordre judiciaire, qui contrôle le respect des règles de droit et non le fond des dossiers, a par ailleurs estimé que la cour d'appel devait se prononcer à nouveau sur le montant de 126'167 euros accordé à l'Assemblée nationale en dommages-intérêts pour le contrat d'assistante parlementaire de Penelope Fillon auprès de son mari en 2012-2013.

En revanche, la condamnation de Penelope Fillon, 68 ans (deux ans de prison avec sursis et 375'000 euros d'amende) et celle de Marc Joulaud, 56 ans (trois ans de prison avec sursis) sont confirmées par la Cour de cassation.

L'affaire du "Penelopegate" avait éclaté avec les révélations du Canard enchaîné en janvier 2017, alors que François Fillon était candidat de la droite et du centre, en position de favori à l'élection présidentielle.

En première instance, il a été condamné le 29 juin 2020 à cinq ans de prison dont deux ans ferme, avec la même amende et durée d'inéligibilité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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