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Les discussions sur l'Ukraine doivent impliquer Kiev (Zelensky)

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Volodymyr Zelensky, qui s'exprime ici au WEF de Davos, veut établir un format de négociation permettant de parvenir à une paix juste (archives). (© KEYSTONE/EPA/MICHAEL BUHOLZER)

Le président Volodymyr Zelensky a assuré samedi que des discussions de paix avec la Russie ne pouvaient pas avoir de "résultats réels" sans l'Ukraine. Il a invité ses alliés à trouver un format de pourparlers incluant Kiev.

"Il est impossible d'exclure l'Ukraine de toute plateforme de négociation. Ou bien cette plateforme de négociation n'aura pas de résultats réels", a déclaré le président ukrainien durant une rencontre à Kiev avec son homologue moldave Maia Sandu.

"Avant toute réunion, quelle qu'elle soit, il convient d'établir un format sur papier: comment pouvons-nous parvenir à une paix juste? Je pense que nous devrions nous concentrer sur ce point aujourd'hui", a-t-il poursuivi, craignant que la Russie ne choisisse la forme d'un "décret sur la paix" sans l'aval de l'Ukraine.

Depuis l'élection de Donald Trump à la Maison Blanche, les spéculations sur de possibles négociations de paix entre l'Ukraine et la Russie ne cessent d'enfler, à la vieille du troisième anniversaire d'un conflit de haute intensité.

Vendredi, le président russe Vladimir Poutine a déclaré être "prêt à travailler" avec les Etats-Unis à des "négociations sur les questions ukrainiennes", louant le caractère "pragmatique" et "intelligent" de son homologue américain.

Si le Kremlin n'a pas précisé quand les discussions pourraient avoir lieu, l'administration russe a dit attendre des "signaux" de Washington, M. Trump ayant annoncé jeudi qu'il était prêt à rencontrer M. Poutine "immédiatement".

En début de semaine, à la suite de son investiture, le nouveau locataire de la Maison Blanche avait qualifié cette guerre meurtrière de "ridicule" et avait menacé la Russie de nouvelles sanctions économiques si elle n'acceptait pas de s'asseoir à la table des pourparlers.

Pas de "plan commun"

Cependant, le président Zelensky a avoué ne pas pouvoir dire "quel type de négociations aurait lieu, quelle sera la structure du processus de négociation, car nous n'avons pas encore de plan commun", désirant que les Etats-Unis, l'Ukraine, la Russie et l'Union européenne discutent d'un format ensemble.

Le chef de cabinet de la présidence Andriï Iermak avait déjà assuré vendredi que Kiev était opposé à toute négociation de paix entre Vladimir Poutine et Donald Trump sans l'Ukraine.

Vladimir Poutine veut "négocier le sort de l'Europe sans l'Europe", avait-il dénoncé.

En septembre, Volodymyr Zelensky avait présenté à ses alliés son "plan de victoire" censé garantir à l'Ukraine une "paix juste". Il l'avait ensuite dévoilé publiquement et en détail mi-octobre.

Il avait aussi estimé dans une vidéo diffusée mercredi, que l'Ukraine aurait besoin d'"au moins 200'000 (hommes de ) troupes européennes" sur son sol pour garantir la sécurité du pays en cas de trêve, et éviter ainsi une nouvelle invasion.

Sur le terrain

En infériorité numérique et moins bien équipée, l'Ukraine ne cesse de perdre du terrain sur le champ de bataille.

Les troupes de Moscou se rapprochent désormais de la région ukrainienne de Dnipropetrovsk, située dans le centre du pays, une première depuis le début de la guerre en février 2022.

Une pénétration des forces russes dans cette région pourrait amener Moscou à réclamer une sixième région ukrainienne.

Si le président Donald Trump a expliqué pouvoir mettre fin en "24 heures" à la guerre, les combats ne cessent de s'intensifier de part et d'autre de la ligne de front.

Samedi, les attaques aériennes ont touché un immeuble résidentiel dans la région de Kiev, selon les autorités ukrainiennes, sans faire de victimes.

Des frappes russes ont aussi blessé trois personnes dans la région de Kharkiv, dans le nord-est. Dans les territoires, occupés par les Russes, de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, trois personnes ont été tuées dans une frappe ukrainienne selon les autorités d'occupation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Des dizaines de milliers de manifestants contre Robert Fico

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Des dizaines de milliers de manifestants ont protesté vendredi à Bratislava contre le premier ministre pro-russe Robert Fico. (© KEYSTONE/EPA/JAKUB GAVLAK)

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont participé vendredi à Bratislava à une nouvelle manifestation contre le Premier ministre Robert Fico, critiqué pour sa politique pro-russe et accusé de dérive autoritaire.

M. Fico, à la tête d'une coalition de trois partis, a accusé les opposants de préparer "un coup d'Etat", dans un climat tendu alors que les manifestations se sont multipliées ces dernières semaines.

Brandissant des drapeaux slovaques et européens, une foule estimée à 40'000 personnes s'est rassemblée à Bratislava. D'autres manifestations ont eu lieu dans une quarantaine de villes dans l'ensemble du pays.

"Nous défendons la démocratie, la liberté et les droits de l'homme tels qu'ils sont perçus par l'UE et sont inscrits dans notre Constitution. Nous sommes ici pour préserver cela", a déclaré à l'AFP Barbora Kabinova, 39 ans.

Un autre manifestant, Juraj Kadlec, 70 ans, a indiqué qu'il désapprouvait "le changement d'orientation du gouvernement".

"J'espère que nos représentants vont s'en rendre compte, et soit changer leurs actions soit décider de démissionner", a ajouté M. Kadlec, affirmant que la manifestation n'était "pas du tout un coup d'Etat".

Depuis son retour au pouvoir pour la quatrième fois en octobre 2023, Robert Fico, l'un des rares dirigeants de l'UE proches du Kremlin, a entrepris de resserrer les liens avec Moscou et a stoppé les livraisons militaires à l'Ukraine.

En décembre, il s'est rendu à Moscou pour rencontrer le président Vladimir Poutine. Au cours de cette visite, il a critiqué la décision de l'Ukraine de stopper le transit du gaz naturel russe à destination de l'Europe sur son territoire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Culture

Un violon Stradivarius vendu 11,3 millions de dollars à New York

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Ce qui rend le Joachim-Ma Stradivarius si extraordinaire, c'est sa sonorité exceptionnelle, riche, complexe et pleine de profondeur, a souligné Sotheby's. (© KEYSTONE/EPA/SARAH YENESEL)

Un rare violon Stradivarius, fabriqué en 1714 par Antonio Stradivari durant sa "période dorée", a atteint 11,3 millions de dollars aux enchères à New York vendredi, soit le 3e prix le plus élevé pour un instrument de musique, a annoncé la maison de vente Sotheby's.

"Ce violon extraordinaire représente le summum de l'artisanat et de l'histoire de la musique classique. Sa sonorité inégalée et sa provenance historique ont captivé les collectionneurs et les musiciens", s'est félicitée dans un communiqué la présidente de Sotheby's Amériques, Mari-Claudia Jimenez.

Connu pour sa sonorité extraordinaire, ce violon, le "Joachim-Ma Stradivarius", du nom de ses anciens propriétaires, a atteint le troisième prix le plus élevé d'un instrument de musique lors d'une vente aux enchères.

Le record est détenu par un autre violon du luthier de Crémone, le "Lady Blunt", vendu en 2011 pour 15,9 millions de dollars.

"Ce qui rend le Joachim-Ma Stradivarius si extraordinaire, c'est sa sonorité exceptionnelle, riche, complexe et pleine de profondeur", a souligné Sotheby's.

L'instrument appartenait au violoniste et pédagogue Si-Hon Ma, qui l'avait offert au Conservatoire de la Nouvelle Angleterre (NEC) de Boston, où il avait fait ses études, à condition qu'il le vende un jour pour financer des bourses d'étude.

Le violon avait appartenu auparavant à Joseph Joachim, l'un des violonistes les plus influents du XIXe siècle, célèbre pour ses collaborations avec des compositeurs tels que Johannes Brahms.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump va signer un décret contre les pailles en papier

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Donald Trump entend signer un décret pour le retour du plastique, notamment les pailles. (image symbolique) (© KEYSTONE/AP/WILFREDO LEE)

Donald Trump a annoncé vendredi sur son réseau Truth Social qu'il allait signer un décret "mettant fin à la promotion ridicule des pailles en papier" par son prédécesseur Joe Biden, clamant: "RETOUR AU PLASTIQUE!".

Le président américain est un climatosceptique qui qualifie régulièrement "d'arnaque" la transition énergétique et qui a promis de doper l'exploitation d'hydrocarbures.

Le démocrate Joe Biden avait fixé comme objectif, par décret, de supprimer au maximum d'ici 2035 l'utilisation d'ustensiles plastiques à usage unique, dont les pailles, dans les ministères et agences fédérales.

Les pailles, mais aussi les gobelets ou couverts jetables sont incontournables dans la vie quotidienne des Américains, grands consommateurs de boissons ou nourriture à emporter, et friands de repas livrés à domicile.

La paille jetable non recyclable est devenue l'un des premiers symboles de la pollution plastique dans le monde, notamment de celle des océans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Super-G des Mondiaux: Marco Odermatt aux anges

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L'heure de savourer son bonheur pour Marco Odermatt (© KEYSTONE/EPA/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Champion du monde de Super-G, Marco Odermatt a une fois encore répondu présent lors d'un grand rendez-vous. Et face à la presse, le Nidwaldien ne boudait pas son plaisir.

"J'ai vraiment eu de bonnes sensations sous les skis, a expliqué le vainqueur du jour. Dès la troisième porte, je savais que je pouvais skier comme je le voulais. Et dans ces moments-là, tu te sens bien et tu peux attaquer. Quand j'ai coupé la ligne, je savais que j'avais fait une course parfaite et qu'il serait difficile pour les autres de faire mieux que moi."

En se parant d'or pour la troisième fois dans une troisième discipline (réd: après la descente et le géant à Courchevel en 2023), Odermatt a réussi une performance que seules les légendes Pirmin Zurbriggen, Bode Miller et Hermann Maier avaient faite avant lui. "Avoir trois médailles d'or dans les disciplines que je pratique, c'est incroyable, c'est un autre rêve d'accompli", a-t-il confié.

Un gros écart

Le patron de la Coupe du monde a reconnu qu'il se sentait bien ce matin, qu'il était détendu parce que "tout fonctionnait bien". Mais de là à repousser ses adversaires à la seconde? "C'est clair qu'une seconde, c'est vraiment beaucoup en Super-G, mais le matériel a bien marché et sur un Super-G aussi long, c'est possible d'avoir de gros écarts."

Hyper heureux de ce troisième titre mondial, le skieur d'Hergiswil s'est quand même dit un peu moins retourné émotionnellement qu'à Courchevel il y a deux ans: "Les émotions étaient particulières. C'était spécial parce que c'était mes premières médailles mondiales. Mais attention, aujourd'hui c'est bien évidemment incroyablement génial."

Débarrassé de la pression d'un titre, Marco Odermatt peut maintenant aborder la descente de dimanche avec une certaine décontraction. Est-il prêt pour le doublé? "C'est sûr que ce serait génial, mais là au moins j'ai déjà un titre et je vais bien entendu prendre tout ce qui va venir."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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