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Économie

Trump suspend les droits de douane avec le Mexique

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La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a annoncé lundi la suspension pour un mois des droits de douane imposés par les Etats-Unis. (© KEYSTONE/EPA/SASHENKA GUTIERREZ)

Le président américain Donald Trump a suspendu lundi l'application de droits de douane avec le Mexique. Ce après un échange "amical" avec son homologue mexicaine au cours duquel elle a promis de déployer 10'000 soldats supplémentaires à la frontière.

Les deux chefs de l'Etat ont annoncé quasi simultanément que les Etats-Unis avaient suspendu pour un mois l'application de ces droits de douane, qui devaient renchérir de 25% le prix des importations depuis le Mexique à compter de mardi.

Donald Trump et la présidente du Mexique Claude Sheinbaum sont parvenus à un "deal" temporaire à l'issue d'une conversation qualifiée de "cordiale" par le président américain sur sa plateforme Truth Social.

Le Mexique s'engage à envoyer 10'000 soldats supplémentaires à la frontière avec les Etats-Unis "pour stopper le flot de fentanyl [un opioïde meurtrier] et de migrants illégaux" aux Etats-Unis, a rapporté Donald Trump.

En échange, le président accorde une forme de délai de grâce au Mexique avant d'appliquer les droits de douane promis. Donald Trump doit échanger plus tard dans la journée avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau, dont le pays est aussi visé par 25% de droits de douane.

"Je viens de parler avec Justin Trudeau. Lui reparlerai à 15h00" (21h00 en Suisse), a écrit plus tôt dans la journée le chef de l'Etat sur Truth Social, réaffirmant avoir imposé des droits de douane au Canada et au Mexique pour juguler l'arrivée de drogues et de sans-papiers aux Etats-Unis.

Lundi matin, le conseiller économique de la Maison Blanche Kevin Hassett avait affirmé qu'il ne s'agissait pas d'une guerre commerciale mais d'une "guerre contre la drogue", dans une interview à la chaîne de télévision CNBC lundi.

Il avait ajouté que le Mexique semblait avoir davantage pris la mesure de ce que Donald Trump attendait, contrairement au Canada, c'est-à-dire d'être "beaucoup beaucoup plus incisif dans la guerre contre la drogue".

"Stupides"

Le délai accordé au Mexique a quelque peu rassuré les marchés financiers, alors que l'ampleur des droits de douane promis, au risque de pénaliser toutes les économies impliquées dans la guerre commerciale, avait surpris.

Wall Street, qui avait ouvert en forte baisse, effaçait une partie de ses pertes tout en restant dans le rouge. Vers 15H55 GMT, le Dow Jones ne reculait plus que de 0,32%, l'indice Nasdaq perdait 0,97% et l'indice élargi S&P 500, 0,69%.

Dans les premiers échanges, le Dow Jones avait chuté de 1,25%, l'indice Nasdaq de 2,14% et l'indice élargi S&P 500 de 1,65%. Le Mexique, le Canada et la Chine sont les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis et représentent au total plus de 40% des importations du pays.

Le président américain avait annoncé 25% de droits de douane sur tous les produits provenant du Mexique et du Canada, à l'exception des hydrocarbures venant du voisin du Nord, désormais taxés à 10%. Donald Trump a également ciblé la Chine en imposant 10% de droits de douane, qui viennent s'ajouter à ceux déjà existants sur un certain nombre de produits chinois.

Lundi matin, la province canadienne de l'Ontario, coeur économique du pays, a annoncé bannir les entreprises américaines des contrats publics, ce qui va leur faire "perdre des dizaines de milliards de dollars en nouveaux revenus", selon son Premier ministre Doug Ford. "Elles n'ont qu'à blâmer le président Trump", a-t-il lancé.

Doug Ford a également annulé un contrat provincial de 100 millions de dollars canadiens (66 millions d'euros) avec Starlink, la société contrôlée par le milliardaire Elon Musk, grand allié du président américain. Pour l'heure encore épargnée, l'Union européenne (UE) se sait dans le viseur de Donald Tump.

"Si nous étions attaqués sur les sujets commerciaux, l'Europe, comme une puissance qui se tient, devra se faire respecter et donc réagir", a déclaré le président français Emmanuel Macron, en ouverture d'une réunion lundi à Bruxelles. "Nous devons faire tout notre possible pour éviter ces droits de douane et ces guerres commerciales totalement inutiles et stupides", a estimé le Premier ministre polonais Donald Tusk.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Pictet: actifs sous gestion records en 2024

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Les actifs sous gestion ou en dépôt à la banque Pictet ont avancé de 14% à 724 milliards en 2024. (archive) (© )

Le groupe bancaire privé Pictet a enregistré un bénéfice consolidé en progression et des actifs sous gestion records pour son exercice 2024, selon ses résultats non audités parus mardi.

De janvier à décembre, Pictet affiche un bénéfice consolidé en hausse de 15% à 665 millions de francs, indique un communiqué. Le résultat d'exploitation est resté stable à 3,16 milliards.

Les actifs sous gestion ou en dépôt ont avancé de 14% à 724 milliards. Les apports nets y ont participé à hauteur de 11 milliards, contre 16 milliards un an plus tôt.

"Grâce à d'excellentes performances de gestion et à des effets de marché favorables, les actifs sous gestion ont atteint un niveau sans précédent", souligne l'associé senior Marc Pictet.

Au 31 décembre, le ratio de fonds propres totaux atteignait 24,5%, un taux nettement supérieur au seuil de 12% fixé par l'autorité de surveillance financière, précise l'établissement genevois.

Au chapitre des prévisions, la direction ne donne pas de précisions pour l'heure et publiera son rapport annuel complet fin avril.

"Les clients continuent de valoriser l'expertise qui nous distingue en matière d'investissement et apprécient la stabilité que nous leur offrons, dans le contexte d'un secteur financier en constante évolution et dans un environnement géopolitique incertain", ajoute l'associé senior éponyme.

Le groupe bancaire occupe plus de 5500 personnes dans le monde, dont quelque 3000 en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Initiative Mormont: les députés vaudois valident le contre-projet

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La colline du Mormont doit être protégée dans la loi, mais sans remettre en cause son exploitation par le cimentier Holcim jusqu'en 2060, estiment le Conseil d'Etat et le Grand Conseil vaudois (archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le contre-projet à l'initiative "Sauvons le Mormont" a été validé par le Grand Conseil vaudois. Hormis des petites retouches, les députés ont soutenu les propositions du Conseil d'Etat, lesquelles visent deux objectifs: protéger la célèbre colline dans la loi et inscrire le concept d'économie circulaire dans la Constitution.

Un deuxième débat doit encore avoir lieu au Grand Conseil. La balle sera ensuite dans le camp des initiants qui devront dire s'ils retirent ou maintiennent leur texte, ce qui déboucherait alors sur une votation populaire.

L'initiative "Sauvons le Mormont", lancée en 2022 quelques semaines après l'occupation du site par la ZAD, demande que la colline soit protégée dans la Constitution vaudoise (comme Lavaux). Mais le Conseil d'Etat a préféré une protection dans la loi (comme la Venoge), arguant que cela permettait de donner davantage de détails quant aux objectifs de défense du site.

Il est ainsi prévu de modifier la loi sur la protection du patrimoine naturel et paysager (LPrPNP) et d'y ajouter un volet Mormont. La colline surplombant les villages d'Eclépens et de La Sarraz se verrait ainsi protégée pour sa valeur écologique, archéologique et historique.

Economie circulaire

La protection du site est conçue pour permettre uniquement les travaux d'extraction par le cimentier Holcim jusqu'à l'horizon 2060, ainsi que le futur comblement du site, comme l'a décidé le Tribunal fédéral fin 2022.

Même s'il ne veut pas du Mormont dans la Constitution, le Conseil d'Etat propose néanmoins de modifier celle-ci pour y ajouter le principe d'économie circulaire. Un dispositif qui s'avère "plus ambitieux et plus fort" que la proposition des initiants, a rappelé mardi le ministre de l'environnement Vassilis Venizelos.

Réparties sur deux semaines, les discussions sur le contre-projet direct (économie circulaire) et le contre-projet indirect (protection du Mormont dans la loi) n'ont pas donné lieu à de grandes discussions au Grand Conseil. Il y a certes eu quelques amendements, mais les propositions du Conseil d'Etat ont été largement soutenues dans les grandes lignes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Banque Migros a souffert des baisses de taux l'an dernier

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Le volume de prêts à la clientèle a dépassé les 50 milliards de francs en 2024, indique mardi Banque Migros. (archive) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Banque Migros a accusé l'an dernier une érosion d'un dixième de son bénéfice net, à 282,1 millions de francs. La faute notamment aux baisses de taux d'intérêts décidées par la Banque nationale suisse (BNS) en cours d'exercice.

Ceux-ci n'ont été sciemment que partiellement répercuté sur la rémunération des comptes des clients, explique le bras financier du géant orange de la distribution dans un compte-rendu mardi. Le résultat net des opérations d'intérêts, principales contributrices à la rentabilité de l'établissement, s'est étiolé de 6,6% à 599,0 millions. L'essor des opérations de commissions (+15,1% à 125,10 millions) et de négoce (+18,2% à 73,9 millions n'a pas suffi à combler le manque à gagner, d'autant que le résultat des opérations ordinaires annexes a été élagué de près de moitié à 43,5%.

Le produit d'exploitation s'est ainsi affaissé de 2,6% à 806,6 millions. Indicateur de la rentabilité bancaire, le ratio coûts/revenus s'est dégradé de plus de trois points de pourcentage à 50,7%.

Sans s'aventurer sur le terrain des perspectives quantifiées pour l'exercice entamé, Banque Migros considère être bien positionnée pour continuer à garantir fiabilité et stabilité à sa clientèle. Le niveau de fonds propres s'élevait fin 2024 à plus de 20%.

Le volume de prêts à la clientèle a dépassé les 50 milliards de francs, à la faveur notamment d'une progression de 1,2% des créances hypothécaires à 46,94 milliards. Les dépôts de la clientèle ont progressé plus rapidement, de 2,3% à 45,71 milliards. Le nombre de clients s'est étoffé de 5,4% à 1,18 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

UE et Canada affichent leur fermeté face à Trump, Séoul conciliant

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"C'est 25%, sans exception ou exemption. Et c'est tous les pays", a affirmé Donald Trump depuis la Maison blanche. (© KEYSTONE/EPA BLOOMBERG POOL/AL DRAGO / POOL)

Le Canada et l'UE ont fermement dénoncé mardi l'imposition de droits de douane massifs et généralisés sur l'acier et l'aluminium entrant aux Etats-Unis décidée par Donald Trump. De son côté, Séoul entend se rapprocher de Washington pour protéger ses entreprises.

"Nous travaillerons avec l'administration américaine au cours des prochaines semaines pour mettre en évidence les impacts négatifs de ces droits de douane inacceptables", a déclaré le Premier ministre canadien Justin Trudeau à l'occasion du sommet de l'IA à Paris. Il a promis, "si cela s'avère nécessaire", une réponse "ferme et claire".

"Les droits de douane injustifiés imposés à l'UE ne resteront pas sans réponse: ils donneront lieu à des contre-mesures fermes et proportionnées", avait assuré quelques heures plus tôt la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Une réunion des ministres européens du commerce sur ce sujet est prévue mercredi.

Pas d'exception

Le président américain a signé lundi soir deux décrets portant sur ces droits de douane, utilisant de manière désormais concrète le principal levier de sa politique économique contre ses partenaires commerciaux. Le Canada en est la première victime, étant le principal fournisseur d'acier et d'aluminium des Etats-Unis.

"Aujourd'hui, je simplifie nos droits de douane sur l'acier et l'aluminium afin que tout le monde comprenne ce que cela signifie. C'est 25%, sans exception ou exemption. Et c'est tous les pays", a-t-il dit à la presse, depuis la Maison Blanche.

Donald Trump s'est fait élire fin 2024 en promettant aux Américains un "nouvel âge d'or". Il entend réduire le déficit commercial américain qui s'est creusé de 133 milliards de dollars en 2024 pour atteindre près de 920 milliards de dollars, soit une hausse de 17% sur un an.

Dès le 12 mars

Evoquant des risques pour la "sécurité nationale", le républicain a publié deux décrets indiquant que les nouvelles règles s'appliqueraient "à partir du 12 mars".

Elles toucheront l'acier et l'aluminium d'où qu'ils viennent, y compris de partenaires économiques qui bénéficiaient auparavant d'exemptions sur ces deux produits: Argentine, Australie, Canada, Mexique, UE et Royaume-Uni. Le Brésil, le Japon et la Corée du Sud se voient eux privés de l'exemption dont ils bénéficiaient pour l'acier et ses dérivés.

Apaisement

Contrairement à l'UE et Canada, la Corée du Sud s'est montrée plus conciliante avec M. Trump. Elle entend "protéger les intérêts de (ses) entreprises et réduire les incertitudes en construisant une relation de proximité avec l'administration Trump et en élargissant nos options diplomatiques", a déclaré le chef de l'Etat par intérim, Choi Sang-mok.

Donald Trump agite par ailleurs aussi la menace de droits de douane sur d'autres secteurs clés pour l'économie coréenne (automobile, semiconducteurs, pharmacie) et Séoul, qui fait face aux menaces de la Corée du Nord, est très dépendante de Washington pour sa sécurité, bénéficiant de la protection nucléaire américaine.

La Chine visée par ricochet

Dans son argumentaire, Donald Trump accuse notamment certains des pays auparavant exemptés de servir de plaque tournante pour réexpédier vers les Etats-Unis de l'acier ou de l'aluminium en provenance de Chine. Pékin et Washington se livrent une concurrence féroce pour la prééminence mondiale dans tous les domaines: économique, militaire, technologique, commercial.

"Les producteurs chinois profitent de l'exclusion générale du Mexique des droits de douane pour acheminer l'aluminium chinois vers les Etats-Unis via le Mexique", écrit-il.

Lors de son premier mandat (2017-21), Donald Trump avait déjà imposé des droits de douane de 25% sur l'acier et de 10% sur l'aluminium. Ces mesures avaient ensuite été levées, pour beaucoup, par lui-même ou par son successeur démocrate Joe Biden.

Lors de la première présidence Trump, les Européens avaient adopté des représailles très ciblées, comme sur le bourbon ou les motos Harley-Davidson.

Mesures de rétorsion

Par ailleurs, Donald Trump a aussi affirmé dimanche qu'il annoncerait "mardi ou mercredi" des "droits de douane réciproques", afin d'aligner la taxation des produits entrant aux Etats-Unis sur la manière dont sont taxés les produits américains à l'étranger.

Jusqu'ici, Donald Trump a davantage mis la pression sur les partenaires des Etats-Unis que sur le grand rival chinois, soumis depuis mardi à des droits de douane de 10% en plus de ceux déjà existants.

Les mesures de rétorsion, à base de surtaxes ciblées sur certains produits américains, sont entrées en vigueur lundi. Elles portent sur 14 milliards de dollars de biens américains, tandis que les droits de douane annoncés par le président américain concernent 525 milliards de dollars de biens chinois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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