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International

Les femmes manifestent pour leurs droits menacés à travers le monde

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Des femmes protestaient ce jour-là à Genève, suite à la suppression par la Cour suprême des Etat-Unis du droit fédéral à l'avortement. Une nouvelle atteinte aux droits des femmes. (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

Les femmes vont manifester en masse mercredi à travers le monde pour défendre leurs droits bafoués dans de nombreux pays. En cette journée internationale des droits des femmes, une multitude de rassemblements est prévue dans les grandes villes du monde.

Talibans au pouvoir en Afghanistan, répression massive de la contestation provoquée en Iran par la mort de Mahsa Amini, remise en cause du droit à l'avortement aux Etats-Unis, conséquences de la guerre en Ukraine sur les femmes: les motifs de mobilisation sont nombreux.

Les femmes "restent les premières victimes des guerres et sous-représentées dans les négociations diplomatiques", ont dénoncé mardi des responsables officielles devant le Conseil de sécurité de l'ONU.

"L'égalité entre les sexes s'éloigne de plus en plus" et qu'"au rythme actuel, (l'organisation) ONU Femmes la fixe à dans 300 ans", a déploré lundi le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, prenant l'exemple de l'Afghanistan où "les femmes et les filles ont été effacées de la vie publique".

Les universités ont rouvert dans ce pays lundi après la longue coupure hivernale, mais seuls les hommes ont pu passer leur seuil, les femmes n'étant plus autorisées à étudier depuis le retour au pouvoir des talibans en août 2021.

Rassemblements interdits

Démarche symbolique et inédite à la veille du 8 mars, l'UE a adopté des sanctions contre le ministre taliban de l'Enseignement supérieur Neda Mohammad Nadeem, "responsable de la violation généralisée du droit des femmes à l'éducation".

D'autres individus ou entités responsables de violations des droits des femmes en Iran, en Russie, au Soudan du Sud, en Birmanie ou en Syrie ont été également visés par ces sanctions.

A Londres, le musée Madame Tussaud marquera cette journée en dévoilant une nouvelle statue en cire de la suffragette Emmeline Pankhurst qui, en 1903, fonda la Women's Social and Political Union, pour revendiquer le droit de vote pour les femmes.

En Europe, des rassemblements sont prévus mercredi dans plusieurs pays comme en France, où des manifestations pour exiger "l'égalité au travail et dans la vie" sont organisées dans environ 150 villes. Un nombre nettement supérieur à celui des années précédentes selon les organisateurs.

La contestation sera notamment placée sous le signe de la lutte contre la réforme des retraites, accusée d'être injuste envers les femmes.

Ailleurs dans le monde, des manifestations ont été en revanche interdites comme à Lahore, dans l'est du Pakistan, pays conservateur et patriarcal, où les autorités ont justifié leur décision par les "panneaux et bannières controversés" brandis par les manifestantes abordant des sujets souvent tabous comme le divorce, le harcèlement sexuel ou les menstruations.

A Cuba, faute de pouvoir manifester librement, les organisations féministes indépendantes contourneront pour leur part les célébrations officielles en se mobilisant via une "manifestation virtuelle" sur les réseaux sociaux où elles sensibiliseront notamment sur les féminicides.

Au Mexique, c'est sous les slogans "Plus une seule femme assassinée" et "Contre la violence masculine et le travail précaire" que les manifestants défileront dans les principales villes du pays, où 969 féminicides ont été recensés en 2022, selon les chiffres officiels.

Droit à l'avortement

En Colombie, des rassemblements sont prévus pour réclamer des mesures contre l'augmentation du nombre de féminicides, passé de 182 en 2020 à 614 l'année dernière, selon les données du ministère public.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken et la première dame Jill Biden vont remettre à Washington le prix de la contribution "à un meilleur avenir" à "onze femmes extraordinaires du monde entier".

Les féministes se mobiliseront aussi tout particulièrement pour défendre le droit à l'avortement, remis en cause en particulier aux Etats-Unis par la décision de la Cour suprême de révoquer en juin l'arrêt "Roe v. Wade" de 1973 garantissant ce droit.

En Europe, ce droit a aussi été fragilisé récemment en Hongrie et en Pologne.

"Nous luttons contre (...) un patriarcat (...) qui se bat sans répit contre nos droits, comme l'avortement, que nous avons obtenus en nous battant", dit le manifeste de la marche madrilène, qui s'élancera à 19h00 suisses.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

International

Face au retour de Trump, l'Europe appelée à écrire son histoire

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Confronté à l'éclatement de sa coalition, le chancelier Olaf Scholz n'était pas présent à Budapest pour ce sommet de la Communauté politique européenne (CPE). (© KEYSTONE/EPA/TAMAS KOVACS)

Les dirigeants européens ont tenté jeudi à Budapest d'afficher un front uni face au retour fracassant de Donald Trump à la Maison Blanche. Cela même si le siège de l'Allemagne est resté vide en raison de l'aggravation de la crise politique à Berlin.

"Nous avons démontré que l'Europe pouvait prendre son destin en main quand elle était unie", a insisté la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

"C'est un moment de l'Histoire, pour nous, Européens, qui est décisif", a de son côté asséné Emmanuel Macron. "Au fond, la question qui nous est posée, voulons-nous lire l'Histoire écrite par d'autres - les guerres lancées par Vladimir Poutine, les élections américaines, les choix faits par les Chinois - ou est ce qu'on veut écrire l'Histoire ?"

Hasard des soubresauts de la politique au sein des 27, le président français a fait ces déclarations en l'absence du dirigeant de l'autre poids lourd du bloc européen : l'Allemagne. Confronté à l'éclatement de sa coalition, le chancelier Olaf Scholz n'était pas présent à Budapest pour ce sommet de la Communauté politique européenne (CPE).

Zelensky en première ligne

Fait notable, le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui avait salué mercredi le "succès éclatant" de son "ami" Donald Trump, a opté pour un ton résolument sobre à l'ouverture de "son" sommet, organisé dans le flamboyant stade Puskas Arena, du nom du légendaire joueur de football Ferenc Puskas.

Au lendemain d'un spectaculaire come-back politique qui a sidéré l'Amérique et le monde, une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement se sont réunis dans la capitale hongroise pour ce sommet "CPE", avant un conclave plus restreint avec seulement les 27 membres de l'UE vendredi.

Pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont le pays redoute une chute de l'aide de Washington, la posture du milliardaire américain ne doit pas distendre les liens entre les Etats-Unis et l'Europe.

"Nous espérons que l'Amérique deviendra plus forte. C'est le genre d'Amérique dont l'Europe a besoin. Et une Europe forte est ce dont l'Amérique a besoin. C'est le lien entre les alliés qui doit être valorisé et qui ne doit pas être perdu", a-t-il martelé jeudi devant les dirigeants européens.

Toute concession sur l'Ukraine à Vladimir Poutine serait "inacceptable" pour Kiev et "suicidaire" pour l'Europe, a-t-il martelé.

"Pas préparés à un tel scénario"

Devenir du soutien à l'Ukraine, menace de désengagement militaire, retour en force des droits de douane, enjeux environnementaux : l'arrivée prochaine à Washington de l'imprévisible homme d'affaires, quatre ans après la fin de son premier mandat, place l'UE et les pays qui en sont proches face à des défis vertigineux.

"Les Européens ont vraiment le couteau sous la gorge", résume Sébastien Maillard, de l'Institut Jacques Delors. "Le résultat de cette élection force l'UE à ouvrir les yeux. C'est peut-être dans des situations comme celles-ci que les choses peuvent se faire".

En dépit d'appels répétés ces derniers mois à une plus grande autonomie stratégique européenne, le bloc semble pris de court face à un second mandat qu'il espérait évitable.

"Pour dire les choses clairement, je ne pense pas qu'ils se soient véritablement préparés à un tel scénario", résume Guntram Wolff, du centre de réflexion Bruegel. "Il n'y a pas de plan élaboré sur la marche à suivre, que ce soit au niveau européen ou au niveau franco-allemand."

En matière économique, face au "choc des droits de douane" annoncé, le danger est que chacun aille faire son voyage à Washington.

"Mini-Chine"

Donald Trump, qui comparaît pendant sa campagne électorale l'UE à une "mini-Chine" abusant de son allié américain en accumulant des excédents commerciaux massifs, dit vouloir augmenter les droits de douane sur l'ensemble des produits entrant aux Etats-Unis.

L'objectif de la CPE, initialement imaginée par Emmanuel Macron, est de rassembler beaucoup plus large que l'Union européenne. Au-delà des 27 membres du bloc, une vingtaine de pays ont été invités, des pays aux trajectoires radicalement différentes vis-à-vis de l'UE : des candidats déclarés (et impatients) à l'adhésion, des pays qui savent que la porte leur est fermée pour longtemps et le Royaume-Uni, qui a choisi de la quitter avec fracas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Ligue des nations: pas de Mbappé avec la France

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Kylian Mbappé traverse une période difficile (© KEYSTONE/EPA/KIKO HUESCA)

Le capitaine Kylian Mbappé n'a pas été convoqué en équipe de France pour les prochains matches de Ligue des nations. Les Bleus affronteront Israël (14 novembre) et l'Italie (17 novembre).

C'est la deuxième fois d'affilée que Mbappé est dispensé d'un rassemblement de l'équipe de France. Le mois dernier, l'attaquant avait été laissé à la disposition du Real Madrid pour soigner une blessure à la cuisse gauche. Mais la star des Bleus avait déclenché une grosse polémique en étant titularisé par son club deux jours avant le début du stage.

Celle-ci a ensuite pris une tout autre dimension après les révélations de la presse suédoise sur l'ouverture d'une enquête pour viol qui viserait, selon les quotidiens Aftonbladet et Expressen, l'attaquant après une virée à Stockholm. La police et la justice suédoises n'ont toujours pas indiqué si Mbappé faisait bel et bien l'objet d'une plainte pour viol.

Méforme

A ces soucis en dehors des terrains s'ajoutent les problèmes purement sportifs du champion du monde 2018. Dans la foulée d'un Euro 2024 raté, Mbappé est clairement en méforme. Il vient de passer à côté de deux grands matches perdus à domicile par le Real, le Clasico contre le FC Barcelone (4-0) il y a dix jours et le choc en Ligue des champions face à l'AC Milan (3-1), mardi.

Les milieux Adrien Rabiot et N'Golo Kanté ainsi que le défenseur Dayot Upamecano effectuent en revanche leur retour chez les Bleus. Enfin, le jeune gardien lillois Lucas Chevalier (23 ans) a été appelé pour la première fois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Israël mène de nouvelles frappes contre les bastions du Hezbollah

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De la fumée s'élève au-dessus d'une banlieue sud de Beyrouth mercredi soir après une frappe israélienne. (© KEYSTONE/AP/Bilal Hussein)

L'armée israélienne a mené jeudi des frappes aériennes sur des fiefs du Hezbollah pro-iranien, dans le sud du Liban frontalier d'Israël et dans la banlieue sud de Beyrouth. Vers la capitale, un secteur proche du seul aéroport international du pays a été touché.

Les frappes nocturnes sur la banlieue de la capitale libanaise ont été précédées d'un appel de l'armée israélienne aux habitants à évacuer. Elles ont causé "des dégâts mineurs" dans des bâtiments de l'aéroport international de Beyrouth, "mais pas dans le terminal", a indiqué à l'AFP un responsable de l'aéroport qui a requis l'anonymat.

Le ministre des Travaux publics et des transports, Ali Hamié, a assuré à l'AFP que "les avions décollent et atterrissent" sans problème. Un photographe de l'AFP a vu un hangar contigu à l'aéroport, très endommagé par la frappe intervenue après que le Hezbollah a annoncé mercredi avoir visé une base militaire proche de l'aéroport Ben Gourion, principal aéroport d'Israël.

2600 morts

L'armée israélienne poursuit par ailleurs ses frappes contre le Hezbollah dans le sud et l'est du Liban où elle a indiqué avoir visé des dizaines de cibles et éliminé une "soixantaine de terroristes" du mouvement chiite "dans plusieurs frappes à Baalbeck (est) et au nord du fleuve Litani", situé à une trentaine de km de la frontière israélienne.

Mercredi soir, le ministère libanais de la Santé a fait état d'un bilan de 40 morts et 53 blessés dans des frappes israéliennes dans l'est du Liban, notamment à Baalbeck.

Plus de 2600 personnes ont été tuées au Liban depuis le début de l'escalade entre Israël et le Hezbollah le 23 septembre, pour la majorité des civils, a déclaré le ministre libanais de la Santé, Firass Abiad, à l'AFP.

Naïm Qassem, le nouveau chef du Hezbollah, soutenu par Téhéran, avait affiché mercredi sa détermination à poursuivre le combat contre Israël, malgré les coups infligés à son mouvement depuis que l'armée israélienne a réorienté contre lui la guerre qu'elle mène depuis plus d'un an contre le Hamas palestinien soutenu lui aussi par l'Iran.

Hezbollah affaibli

Le Hezbollah, dont la direction a été largement affaiblie, assure que ses hommes repoussent les incursions israéliennes et annonce quotidiennement des tirs sur Israël.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani, officielle) a fait état jeudi de "combats violents depuis minuit" entre des combattants du mouvement chiite et des soldats israéliens après une "tentative d'incursion de l'ennemi israélien" dans le territoire libanais depuis le nord d'Israël.

A sa frontière sud, Israël poursuit sa guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza assiégée et en proie à un désastre humanitaire.

"Approches erronées"

Dans la foulée de la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le président élu ont discuté mercredi au téléphone de la "menace iranienne" et "ont convenu de coopérer pour la sécurité d'Israël", selon le bureau de M. Netanyahu.

Téhéran, qui entretient depuis des décennies des relations tendues avec les Etats-unis, a dit jeudi espérer que l'élection de Donald Trump à la Maison Blanche permette à Washington de "revoir les approches erronées du passé".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Scholz sommé par ses rivaux de passer la main rapidement

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Le chancelier allemand défié plus que jamais par l'opposition conservatrice. (© KEYSTONE/AP/Markus Schreiber)

L'Allemagne est entrée dans une période de fortes incertitudes. Le chancelier Olaf Scholz est défié jeudi par ses rivaux conservateurs qui veulent un vote de confiance au Parlement dès la semaine prochaine.

L'opposition veut accélérer la tenue d'élections anticipées après l'implosion, la veille, de la coalition gouvernementale.

La coalition entre les sociaux-démocrates (SPD) du chancelier, les Verts et les libéraux du FDP a "échoué", a constaté le chef de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) Friedrich Merz et "il n'y a aucune raison de poser la question de confiance en janvier", comme le souhaite Olaf Scholz.

La fin du gouvernement tombe au plus mauvais moment pour l'Allemagne, aux prises avec une grave crise industrielle, et pour l'Europe qui s'inquiète des répercussions pour son commerce et sa sécurité de l'élection du républicain Donald Trump comme président aux Etats-Unis.

"Nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre d'avoir un gouvernement sans majorité pendant plusieurs mois", a martelé M. Merz.

Le séisme provoqué l'effondrement de la coalition tripartite au pouvoir depuis fin 2021 à Berlin bouscule l'agenda d'Olaf Scholz. Il se rendra cependant dans la journée à Budapest pour rencontrer ses homologues européens et le président ukrainien Volodymyr Zelenski lors de réunions organisées dans la capitale hongroise.

Divergences budgétaires

La coalition gouvernementale allemande hétéroclite a volé en éclats suite au limogeage mercredi soir du ministre des Finances et chef de file des libéraux, Christian Lindner.

Ce dernier sera remplacé par un des proches conseillers d'Olaf Scholz, Jörg Kukies, un expert des questions économiques de 56 ans.

La plupart des libéraux ont quitté le gouvernement, à l'exception du ministre des Transports Volker Wissing qui a annoncé qu'il restait dans l'équipe au pouvoir et quittait son parti avec lequel il est en désaccord.

Cause de la rupture: de profondes divergences entre les deux camps sur la politique budgétaire et économique à suivre, les premiers étant partisans d'une relance de l'économie nationale en panne par les dépenses, alors que les Libéraux prônent des coupes sociales et une stricte discipline budgétaire.

"Nous avons besoin d'un gouvernement capable d'agir et qui ait la force de prendre les décisions nécessaires pour notre pays", a plaidé le chancelier social-démocrate.

Olaf Scholz a jugé qu'il n'y avait plus "de confiance suffisante pour la poursuite d'une coopération".

Il dirige désormais un gouvernement minoritaire et espère faire adopter quelques textes de loi jugés prioritaires, en cherchant des majorité au cas par cas.

Fin de partie mi-janvier?

Quant au budget 2025, dont la préparation est à l'origine de la crise actuelle, c'est l'incertitude. Faute d'adoption au Parlement, une version minimum et réduite pourrait être appliquée à partir de janvier.

Le chancelier avait annoncé mercredi vouloir ouvrir la voie à des élections anticipées dans le pays en se soumettant mi-janvier à un vote de confiance, qu'il a toutes les chances de perdre.

Dans ce cas, le scrutin, initialement prévu en septembre, pourrait avoir lieu "au plus tard fin mars".

Olaf Scholz et Christian Lindner ont étalé leurs griefs par micros interposés. Christian Lindner a "trop souvent trahi ma confiance", a déploré Olaf Scholz, dénonçant un comportement "égoïste".

L'ex-ministre des Finances a reproché au chancelier d'entraîner le pays "dans une phase d'incertitude" avec une "rupture calculée de cette coalition".

Le divorce a été acté après une ultime journée de pourparlers organisés mercredi pour tenter de sauver l'exécutif dirigé par M. Scholz depuis fin 2021.

L'ombre de Trump

Les ruptures de coalition sont très rares en Allemagne. Mais l'équipe gouvernementale était minée depuis des mois par des dissensions sur l'économie et l'immigration, et par des querelles de personnes.

"Heureusement que c'est fini", titre jeudi le magazine Der Spiegel, résumant le sentiment général. "Une constellation composée du SPD, des Verts et du FDP n'a pas d'avenir au niveau fédéral. Pas après les probables nouvelles élections du printemps, mais pas non plus dans un avenir prévisible", estime-t-il

Olaf Scholz espérait que l'élection de Donald Trump, adepte du protectionnisme et des confrontations diplomatiques, forcerait sa coalition à serrer les rangs. Mais c'est le contraire qui s'est produit.

Si des élections devaient se tenir demain, l'opposition conservatrice arriverait en tête avec plus de 30% des voix selon les sondages, et Friedrich Merz ferait figure de favori pour devenir chancelier.

Mais il aurait du mal lui aussi à former une coalition majoritaire, avec l'extrême droite AfD en embuscade en deuxième position dans les enquêtes d'opinion.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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