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Les LGBTQ maintiennent l'Europride à Belgrade malgré l'interdiction

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En Serbie, les milieux LGBTQ+ font l'objet de violentes oppositions, Les marches des fiertés de 2001 puis 2010 (notre photo) ayant été entachées de violences après avoir été ciblées par l'extrême droite. (© KEYSTONE/EPA/SRDJAN SUKI)

Les représentants de la communauté LGBTQ ont annoncé vendredi qu'ils défileraient le lendemain à Belgrade sur un parcours raccourci malgré l'interdiction de la marche de l'Europride par les autorités serbes.

La Serbie, pays candidat à l'Union européenne, est soumise à d'intenses pressions internationales depuis qu'elle a interdit le défilé, point d'orgue de l'Europride, un événement paneuropéen qui se tient chaque année dans un pays différent.

"Nous avons été acculés dans une situation où nous n'avons pas le choix. Malgré l'interdiction, nous allons nous rassembler", a déclaré à la presse Goran Miletic, l'un des organisateurs de la Belgrade Pride.

Les organisateurs ont présenté une pétition au gouvernement serbe ayant rassemblé près de 30'000 signatures selon eux.

Des ambassades interviennent

Ils ont accepté de raccourcir considérablement le parcours du défilé prévu en fin d'après-midi mais l'incertitude demeurait sur sa tenue, le président serbe Aleksandar Vucic réaffirmant que l'interdiction de manifester émise par le ministère de l'Intérieur serait respectée.

Les ONG de défense des droits à travers l'Europe ont dénoncé la décision de Belgrade tandis que plus d'une vingtaine d'ambassades à Belgrade, dont celle des Etats-Unis, d'Allemagne, de France et des Pays-Bas, du Canada ou du Japon, ont appelé vendredi à une "solution permettant qu'une marche de l'Europride puisse prendre place dans la sécurité, la légalité et la paix".

"Nous soutenons la lutte contre les discours de haine, la violence et les discriminations visant les individus et communautés LGBTIQ+ dans toutes les régions du monde, y compris la Serbie", dit le communiqué conjoint des ambassades.

Menace de contre-pride

Le ministère de l'Intérieur avait formellement interdit la marche mardi en invoquant des raisons de sécurité, des groupes d'extrême droite menaçant de mener une contre-Pride. Il a également interdit les contre-manifestations.

La Serbie est candidate à l'UE depuis une décennie mais des Etats membres ont fait part au fil des ans de leurs préoccupations quant à son bilan en matière de droits humains.

L'interdiction est survenue après l'appel en ce sens fin août d'Aleksandar Vucic, invoquant des tensions avec l'ancienne province serbe du Kosovo ou des inquiétudes sur l'énergie.

Le mariage gay n'est pas légal dans le pays de moins de sept millions d'habitants où l'homophobie est profondément enracinée malgré quelques progrès contre les discriminations.

Les marches des fiertés de 2001 puis 2010 ont été entachées de violences après avoir été ciblées par l'extrême droite.

Voici quelques jours, des milliers de personnes, gangs de motards, prêtres orthodoxes et nationalistes d'extrême droite sont descendus dans la rue pour réclamer l'annulation du défilé.

Dans des groupes de chats d'extrême droite sur les réseaux sociaux, des usagers appelaient à manifester samedi devant des églises contre l'Europride.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Trump étrille Macron au sommet du G7

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Donald Trump (à g.) n'a pas été tendre avec Emmanuel Macron. (Archive) (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

Un "chic type" mais qui "ne comprend jamais rien": la foudre trumpienne s'est abattue sur Emmanuel Macron au sommet du G7 au Canada, jetant un froid sur la relation privilégiée que le président français cultive avec son homologue américain.

Le chef de l'Etat français a relativisé de son côté l'affaire, la qualifiant de "péripétie". "Ca ne m'émeut pas parce que je connais", a-t-il dit mardi en assurant qu'il en verrait "d'autres".

Donald Trump, visiblement agacé de voir Emmanuel Macron parler pour lui de ses projets de règlement du conflit entre Israël et l'Iran, lui a décoché un de ces camouflets dont il a le secret.

"Volontairement ou pas, Emmanuel ne comprend jamais rien", l'a-t-il taclé lundi, après une journée de discussions entre dirigeants du G7, lui reprochant d'avoir voulu "se faire de la publicité" en parlant de discussions en vue d'un "cessez-le-feu".

"Cela n'a certainement rien à voir avec un cessez-le-feu. C'est beaucoup plus gros que ça", a-t-il tempêté sur sa plateforme Truth Social en quittant un jour plus tôt que prévu le sommet qui s'est achevé mardi à Kananaskis.

Le président français, interrogé sur l'implication américaine dans le conflit, avait affirmé devant la presse: "Il y a une offre qui a été faite de rencontre et d'échanges, d'avoir un cessez-le-feu et d'enclencher des discussions plus larges."

"Le fait que le président Trump s'engage personnellement dans les prochaines heures à obtenir un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran est une très bonne chose", avait-il ajouté, en le jugeant seul capable de faire bouger les lignes, notamment face au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Coutumier du fait

Le président français a alors mis en garde contre la tentation pour Israël de viser aussi, à travers son opération militaire engagée vendredi contre l'Iran, un renversement du pouvoir à Téhéran.

"Tous ceux qui croient qu'en frappant avec des bombes depuis l'extérieur on sauve un pays malgré lui-même et contre lui-même se sont toujours trompés", a-t-il asséné, en référence notamment à l'invasion de l'Irak par les Américains en 2003.

Une déclaration susceptible d'avoir irrité Donald Trump qui avait lui-même agité le spectre, durant son premier mandat, d'un changement de pouvoir à Téhéran, déjà à cause des suspicions autour du programme nucléaire iranien.

Dimanche, Emmanuel Macron n'avait déjà pas mâché ses mots contre son homologue américain en dénonçant ses visées expansionnistes au Groenland.

Coutumier du fait, Donald Trump avait déjà publiquement humilié le président ukrainien Volodymyr Zelensky en février à la Maison Blanche, alors que ce dernier venait lui demander un soutien plus actif pour combattre la Russie de Vladimir Poutine.

Et il ne l'a pas mieux traité à Kananaskis en quittant le sommet sans le rencontrer, avant une session dédiée à l'Ukraine mardi.

"Difficile" pour tous"

Emmanuel Macron et Donald Trump, qui avaient cassé les codes, chacun à leur manière, pour arriver aux affaires en 2017, avaient alors noué une relation particulière, entre séduction et rapport de forces, à coup de poignées de main viriles.

Mais l'Américain n'avait pas tardé ensuite à lui décocher des piques, comme à d'autres dirigeants, dénonçant en 2019 "la stupidité de Macron" au sujet de la taxe française sur les géants du numérique et lui reprochant déjà de parler à sa place sur l'Iran.

Le président français, un des rares dirigeants à connaître Donald Trump depuis son premier mandat, a renoué un lien privilégié avec lui après sa réélection en novembre.

Il l'a invité en grande pompe pour la réouverture de la cathédrale Notre-Dame en décembre à Paris et se targue de l'avoir deux à trois fois par semaine en ligne directe.

"Macron a l'expérience de la bonne attitude à avoir, du bon niveau de proximité (...) Ce n'est pas sûr que ça marche avec Donald Trump. Ce sera difficile pour n'importe qui", résumait en février Célia Belin, spécialiste des Etats-Unis au Conseil européen des relations étrangères (ECFR) à Paris.

Le président français s'était rendu alors à Washington pour tenter de le faire "dévier du scénario du pire", une alliance avec le président russe Vladimir Poutine et une capitulation de l'Ukraine. Quatre mois plus tard, la stratégie de Donald Trump sur l'Ukraine est toujours aussi ambiguë.

"L'une de ses attitudes préférées, c'est l'insulte à tous ses collègues. Il les humilie, les méprise, et le fait publiquement. C'est un comportement inacceptable", a pointé l'ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Bourlanges, sur la chaîne Public Sénat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Stan Wawrinka battu d'entrée au Challenger de Sassuolo

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Stan Wawrinka, ici à Roland-Garros, n'a pas passé le premier tour sur la terre battue de Sassuolo (archives). (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Stan Wawrinka (ATP 155) a concédé une cinquième défaite consécutive. Le Vaudois a été battu au premier tour du Challenger de Sassuolo mardi par le Suédois Elias Ymer (ATP 255), 3-6 7-5 6-3.

Déjà éliminé d'entrée il y a une semaine au Challenger de Pérouse, le Vaudois de 40 ans n'a pas connu plus de succès en Emilie-Romagne. Il s'est pourtant bien repris après la perte de son service lors du troisième jeu, faisant deux fois le break pour remporter la première manche 6-3.

L'ex-numéro 3 mondial n'a toutefois pas tenu la longueur dans les deux manches suivantes face au Suédois de 29 ans. Il a concédé le break au pire moment dans le deuxième set, à 6-5 en faveur d'Ymer, avant de lâcher prise dans la troisième manche.

Stan Wawrinka n'a plus gagné depuis sa demi-finale du Challenger d'Aix-en-Provence fin avril. Après sa défaite en finale face au Croate Borna Coric, il s'est incliné au premier tour à Bordeaux (Challenger), à Roland-Garros et à Pérouse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Les députés britanniques dépénalisent l'IVG hors délai

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Les députés britanniques ont aboli mardi les poursuites pénales à l'encontre des femmes recourant à une interruption de grossesse hors délai. (image symbolique) (© KEYSTONE/AP/Kin Cheung)

Les députés britanniques ont aboli mardi les poursuites pénales à l'encontre des femmes recourant à une interruption de grossesse hors délai, en adoptant un amendement déposé par une députée après plusieurs cas qui ont choqué l'opinion ces dernières années.

Ce changement, qui sera valable en Angleterre et au Pays de Galles, a été approuvé par une large majorité à la chambre des Communes, avec 379 voix pour et 137 voix contre.

Il était soutenu par une cinquantaine d'organisations, dont le principal syndicat de médecins BMA, des associations de défense des droits des femmes et des cliniques pratiquant l'avortement.

Actuellement, les femmes peuvent être jugées et emprisonnées si elles mettent fin à leur grossesse après 24 semaines ou sans approbation médicale.

L'histoire de Nicola Packer, une Britannique de 45 ans innocentée en mai à l'issue d'un procès éprouvant, a récemment mis ce sujet en lumière.

Cette femme avait découvert sa grossesse en novembre 2020, pendant la pandémie de Covid-19, et s'était fait prescrire des médicaments abortifs à prendre à domicile, pensant être enceinte de six semaines. Mais elle était en réalité enceinte d'environ 26 semaines, bien au-delà de la limite légale pour une IVG.

Après avoir accouché chez elle d'un foetus mort dans des conditions traumatisantes et s'être fait opérer en urgence à l'hôpital, Nicola Packer a été dénoncée à la police qui l'a placée en garde à vue, avant d'être poursuivie.

Aujourd'hui encore, "des femmes sont arrêtées sur leur lit d'hôpital, amenées à la police et soumises à des enquêtes pénales lorsqu'elles sont soupçonnées d'avoir mis fin à leur grossesse", s'était indignée auprès de l'AFP avant le vote la députée travailliste Tonia Antoniazzi, à l'origine de cet amendement.

Une fois le texte définitivement adopté par le Parlement, plus aucune femme ne pourra être poursuivie, quel que soit l'avancement de sa grossesse.

Selon une loi datant de 1861, l'avortement est une infraction pénale en Angleterre et au Pays de Galles, et peut entraîner une peine d'emprisonnement pouvant en théorie aller jusqu'à la perpétuité.

"Adoptée à l'origine par un parlement exclusivement masculin élu par des hommes uniquement, cette loi victorienne est de plus en plus utilisée contre les femmes et les filles vulnérables", a déclaré Tonia Antoniazzi en défendant son amendement mardi à la chambre des Communes.

Six femmes jugées en trois ans

La loi sur l'avortement de 1967 a introduit des exceptions pour légaliser l'IVG sous certaines conditions: avant 23 semaines et six jours de grossesse, et sous l'égide d'un professionnel de santé.

Après ce délai, cette procédure n'est autorisée que si la vie de la mère est en danger, ou s'il existe un risque important que l'enfant naisse avec un handicap grave.

L'amendement adopté mardi ne change pas la durée légale pour procéder à une IVG, et toute personne aidant une femme à avorter hors délai ou hors cadre médical resterait passible de poursuites.

Six femmes ont été jugées en Angleterre ces trois dernières années pour avoir mis fin ou tenté de mettre fin à leur grossesse en dehors du cadre autorisé.

Tonia Antoniazzi a déclaré mardi sur la BBC que la police avait enquêté sur "plus de cent femmes soupçonnées d'avortement illégal ces cinq dernières années, y compris des femmes qui ont subi des fausses couches naturelles" ou ont accouché d'enfants morts-nés.

Avant le vote, le groupe anti-avortement Society for the Protection of Unborn Children, avait qualifié cette proposition de "plus grande menace pour les enfants à naître depuis des décennies".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Gregor Kobel et Dortmund commencent par un 0-0

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Gregor Kobel a réalisé une parade décisive face à Fluminense. (© KEYSTONE/AP/Frank Franklin II)

Gregor Kobel et le Borussia Dortmund n'ont pas réussi à s'imposer pour leur entrée en lice au Mondial des clubs. Ils ont fait match nul 0-0 face aux Brésiliens de Fluminense mardi dans le New Jersey.

Finaliste de la Ligue des champions en 2023, Dortmund n'a même pas dominé cette partie contre le club basé à Rio de Janeiro. Fluminense s'est ainsi procuré la plus grosse occasion du match à la 69e minute et a forcé Gregor Kobel à sortir le grand jeu.

Le Zurichois, qui est resté aux Etats-Unis après la tournée américaine de l'équipe de Suisse, a réalisé une double parade de grande classe sur un corner brésilien. Il a d'abord repoussé une frappe d'Everaldo avant de se relever pour détourner la tentative à bout portant de Nonato, qui s'était jeté sur le rebond.

Ce sauvetage a permis au Borussia d'obtenir le point du nul à East Rutherford, à l'ouest de New York, dans le stade qui accueillera la finale de la Coupe du monde l'été prochain. La deuxième rencontre de ce groupe F entre les Sud-Africains des Mamelodi Sundowns et les Sud-Coréens d'Ulsan est prévue dans la nuit de mardi à mercredi à Orlando, en Floride.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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