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Les Libériens votent pour élire leur futur président

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Des Libériens patientent devant un bureau de vote en périphérie de Monrovia. (© KEYSTONE/EPA/AHMED JALLANZO)

Les Libériens ont commencé mardi à voter pour choisir leur futur président. Le sortant George Weah, ancienne star du football mondial, part favori face à 19 concurrents.

Plus de 2,4 millions d'électeurs sont appelés aux urnes dans ce petit pays anglophone d'Afrique de l'Ouest qui rêve de développement et de paix après des années marquées par les guerres et les épidémies. Outre leur président, ils doivent choisir également leurs représentants et 15 sénateurs.

Des centaines de personnes se pressaient sous le soleil devant les bureaux de vote de Monrovia, principalement installés dans des écoles, dès 7h00 du matin (09h00 heure suisse), une heure avant l'ouverture, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"J'attends la paix et le développement"

"Je vote pour le bien de mon pays. J'attends la paix et le développement. Je pense que ce seront des élections serrées entre Weah et Boakai", son principal opposant, disait devant l'un de ces bureaux Agostina Momo, 18 ans, qui votait pour la première fois.

"C'est mon devoir constitutionnel de voter, pour le futur de mes enfants, de mes petits-enfants. J'espère que le prochain président sera le plus compétent pour notre pays", disait Augustus Okai, 54 ans, premier à voter dans son bureau pour élire son président, son député et son sénateur.

Les bureaux de vote sont ouverts jusqu'à 18h00 GMT (20h00 heure suisse). La Commission nationale électorale (NEC) commencera à rendre publics les résultats à partir de mercredi au fur et à mesure du décompte et communiquera les résultats définitifs dans les 15 jours.

Heurts

Cette élection est la première organisée sans la présence de la mission des Nations unies au Liberia, créée en 2003 pour garantir la paix après les guerres civiles qui ont fait plus de 250'000 morts entre 1989 et 2003 et dont le souvenir reste vivace.

Des affrontements entre le parti au pouvoir et des opposants pendant la campagne ont fait trois morts dans le nord-ouest. De nouveaux heurts ont fait au moins plusieurs blessés lors du défilé final de la campagne de M. Weah dimanche à Monrovia, et font craindre des violences post-électorales.

L'Union européenne, l'Union africaine, la Communauté économique des Etats ouest-africains et les Etats-Unis ont déployé des observateurs, dans une région où la démocratie est remise en cause par la multiplication des coups d'Etat.

Weah très visible

M. Weah, élu une première fois en 2017, jouit d'une grande popularité auprès de la jeunesse. Il conserve son aura d'ancienne star du football. L'unique Ballon d'or africain à ce jour, absent du pays pendant la guerre, porte aussi l'image d'un homme pacifique.

Dimanche, il a rassemblé une immense foule à Monrovia, plus que tous ses autres concurrents. "On le veut pour six ans de plus. Il a maintenu la paix, construit des routes, payé les frais d'école. C'est un super dirigeant", s'est enflammée Theresa Sneh, 48 ans.

L'ex-attaquant vedette est de loin le candidat qui a eu le plus de visibilité pendant la campagne. Son portrait à Monrovia est partout, marqué du slogan "Victoire en un tour".

Dans son discours, il a défendu son bilan économique, la construction d'écoles, d'hôpitaux, l'accès à l'électricité pour le plus grand nombre. Il a promis de faire construire de nouvelles routes, de créer des emplois et de poursuivre la "guerre" contre la corruption.

"Les jeunes souffrent"

Dans son "keke", un petit tricycle jaune à moteur qui transporte des passagers, Joseph Kamara, 24 ans, estime pourtant que George Weah n'a rien fait pour lui. "Les jeunes souffrent. Ils prennent de la drogue", affirme-t-il. Alors qu'il avait voté Weah en 2017, il votera Joseph Boakai, son principal opposant.

A 78 ans, l'ancien vice-président (2006-2018) veut sa revanche sur M. Weah, contre qui il a perdu au deuxième tour en 2017. Il a noué des alliances avec des barons locaux, dont l'ancien chef de guerre et sénateur Prince Johnson, qui avait soutenu M. Weah il y a six ans et reste influent dans la province clé de Nimba (nord).

M. Boakai promet de redorer le blason du pays, de développer les infrastructures et d'améliorer la vie des plus démunis. Il met en avant sa probité, accusant M. Weah de servir un système corrompu. Cinq hauts responsables libériens ont été sanctionnés par Washington en trois ans.

Alexander Cummings, philanthrope et ancien dirigeant de Coca-Cola, et l'avocat défenseur des droits humains Tiawan Gongloe, rêvent aussi d'un second tour, probable selon les experts politiques. Il aurait lieu début novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Battue par la Turquie, la Suisse ne verra pas les quarts de finale

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Nancy Fora et les Suissesses n'ont pas démérité face à la Turquie (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

L'équipe de Suisse a enchaîné une deuxième défaite à l'Euro dames disputé au Pirée. Après leur revers contre la Grèce, mercredi, les filles de François Gomez ont perdu contre la Turquie 91-67 (51-34).

Comme lors de leur entrée dans la compétition, Evita Herminjard et ses coéquipières ont joué avec une évidente volonté de bien faire et d'apprendre face à un collectif turc qui alignait sept filles ayant participé au Final Six d'Euroligue, cette saison. Les Suissesses ont tenu la dragée haute à leurs adversaires, sauf lorsque celles-ci ont joué avec leur cinq de base.

Les filles de François Gomez ont subi d'emblée l'adresse de leurs adversaires, hypothéquant une bonne partie de leurs chances de réussir un bon résultat dans les minutes initiales (5-18 à la 6e). Au fil des tours de cadran, les Helvètes ont ensuite su davantage contenir les contre adverses, tout en continuant de subir le jeu de passes huilé des basketteuses du Bosphore et la mobilité des intérieures turques. Résultat: pas moins de 14 fautes concédées dans les 18 premières minutes.

De -25 à -10 points

Malgré ces limites, la Suisse s'est accrochée, sans complexe, dans le sillage de la Turquie: -14 à la 6e et... - 14, juste avant la pause. Preuve qu'au fil des actions, les Helvètes ont su trouver un jeu collectif qui a mis en difficulté une équipe du calibre de la Turquie.

Après la pause, les Suissesses ont à nouveau connu un début de seconde mi-temps en mode diesel (39-64 à la 25e). Largement menées au score, les filles de Gomez, emmenées par Lana Wenger (13 points, dont 3 tirs primés) et Viktoria Ranisavlejic (14 points également) ont alors connu leur meilleure période, réduisant leur passif jusqu'à dix unités (62-72 à la 33e, via un 23-8 du plus bel effet), obligeant le coach adverse à remettre toutes ses vedettes sur le parquet. Avec la géante Teaira McCowan (204 cm, 19 points) sur le terrain, les Turcs ont alors repris les rênes de la partie, pour ne plus les lâcher.

En affrontant la Grèce et la Turquie, la Suisse aura enchainé deux matches à un niveau jamais connu jusqu'ici. Une première qui a démontré les progrès réalisés et tout le chemin encore à parcourir pour bénéficier des ressources mentales et physiques nécessaires pour briller dans un Euro. Il s'agira du prochain palier à franchir pour la Suisse mais qui, l'espace de 80 minutes, a démontré que sa qualification n'avait rien d'usurpé.

D'ores et déjà éliminée dans la course aux quarts de finale, les Suissesses disputeront un ultime match dans la salle de l'Olympiakos, samedi après-midi (16h30) contre la France, vice-championne olympique en titre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Des propos déplacés de Depardieu visaient bien une fillette

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Une expertise confirme le caractère misogyne et sexuel de propos que Gérard Depardieu a tenu à l'égard d'une fillette en Corée du Nord. (© KEYSTONE/AP/LIONEL CIRONNEAU)

Une expertise demandée par l'acteur français Gérard Depardieu, versée à une enquête pénale dans laquelle il est soupçonné de viols, établit que le comédien ciblait bien une fillette avec des propos sexuels lors d'un tournage en Corée du Nord.

L'AFP a appris jeudi cet élément de source proche du dossier, confirmant une information du journal Libération.

Selon ce document signé mi-mai par un expert informatique et dont l'AFP a eu connaissance, "l'analyse technique nous permet d'établir que des propos à connotation sexuelle ont été adressés à l'égard d'une fillette évoluant sur un poney".

Sollicité, l'avocat de Gérard Depardieu n'a pas répondu dans l'immédiat à l'AFP.

Une émission sur la chaîne de télévision publique France 2 avait révélé en décembre 2023 ces images tournées lors d'un voyage en Corée du Nord avec l'écrivain français Yann Moix en 2018, déclenchant un scandale.

On pouvait y voir Gérard Depardieu multiplier les commentaires misogynes et insultants dans le haras, notamment à un moment où, à l'écran, une fillette faisait du cheval.

L'émission avait précipité la chute de l'acteur, mis en cause par plusieurs femmes pour des viols et des violences sexuelles, et condamné mi-mai à 18 mois de prison avec sursis à Paris pour avoir agressé deux femmes sur un tournage en 2021 - une décision dont il a fait appel.

Selon Gérard Depardieu, le montage était trompeur

Gérard Depardieu affirmait que le montage était trompeur et que ses propos n'étaient pas destinés à la jeune fille mais à une autre femme, adulte, et prétendait aussi qu'il s'agissait d'une scène de fiction.

L'expert se fonde notamment sur un passage où des propos misogynes et sexuels visent une "petite dame (...) en mocassins", ce qui lui paraît compatible avec une cavalière enfant qui apparaît sur les images avec des "chaussures plates", tandis que la cavalière adulte avait elle des "chaussures à talon haut".

La question de savoir si les images ont été manipulées fera l'objet d'une audience correctionnelle le 2 octobre, après des plaintes croisées de Yann Moix et Gérard Depardieu d'un côté, et de journalistes de l'émission de l'autre.

Dans le cadre de cette procédure distincte, une autre expertise, civile cette fois, a été ordonnée, mais n'a pas été rendue.

Dans le dossier pénal auquel l'expertise du 15 mai a été versée, le parquet de Paris a requis un procès à l'encontre de M. Depardieu après sa mise en examen pour des viols dénoncés par l'actrice française Charlotte Arnould en août 2018.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Trump repousse à nouveau l'échéance pour la vente de TikTok

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Donald Trump repousse à nouveau l'échéance pour la vente du réseau social TikTok. (© KEYSTONE/EPA/KEN CEDENO / POOL)

Donald Trump a annoncé jeudi avoir signé un décret qui repousse de 90 jours la date butoir pour la vente de TikTok, imposée par le Congrès américain qui souhaite que la maison mère chinoise ByteDance cède ce réseau social, très populaire aux Etats-Unis.

Alors que le président américain avait déjà reporté l'échéance à deux reprises, la nouvelle date butoir est fixée par le décret au 17 septembre, a-t-il annoncé sur sa plateforme Truth Social, pendant que Washington attend le feu vert de Pékin pour cette vente.

La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, avait déjà indiqué mardi que Donald Trump signerait ce nouveau décret, car il "ne veut pas voir TikTok disparaître".

En vertu d'une loi votée au Congrès en 2024, le réseau social reste en effet sous le coup d'une interdiction aux Etats-Unis si sa maison mère ByteDance n'en abandonne pas le contrôle.

Selon plusieurs médias américains, un protocole avait bien été trouvé début avril. Il prévoyait la séparation de TikTok US du groupe ByteDance, avec une recomposition du capital.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

D'Afrique du Sud au Mozambique: 10 rhinocéros menacés déplacés

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Des rhinocéros noirs ont été déplacés d'Afrique du Sud au Mozambique. (© KEYSTONE/EPA EFE/FRANCISCO GUASCO)

Dix rhinocéros noirs ont été déplacés d'Afrique du Sud vers le Mozambique, pour y assurer la reproduction de ces animaux en danger critique de disparition, qui avaient déjà été exterminés localement il y a 50 ans, ont annoncé jeudi des défenseurs de l'environnement.

Les rhinocéros - cinq mâles et cinq femelles - ont été transférés au parc national de Zinave, au Mozambique. Le voyage par la route a duré 48 heures, selon la Peace Parks Foundation, organisation de restauration et de conservation des écosystèmes ayant participé à leur déplacement.

"Il était nécessaire d'introduire ces 10 (rhinocéros au Mozambique) pour rendre la population viable", a déclaré à l'AFP la directrice de la communication Lesa van Rooyen.

Ces nouvelles arrivées vont "assurer l'avenir de la première population fondatrice de rhinocéros noirs depuis leur extinction locale il y a cinq décennies", a estimé dans un communiqué le ministère de l'Environnement d'Afrique du Sud, qui était également impliqué.

Douze rhinocéros noirs avaient déjà été envoyés par l'Afrique du Sud dans le parc de Zinave, situé dans le centre du Mozambique, mais la population n'était pas suffisante pour la production, selon Mme van Rooyen.

Vingt-cinq rhinocéros blancs, moins menacés, avaient également été déplacés lors de plusieurs opérations.

La population mondiale de rhinocéros noirs s'est effondrée de 96% entre 1970 et 1993, date à laquelle seuls 2300 survivaient encore à l'état sauvage, d'après l'International Rhino Foundation.

Des décennies d'efforts

Des décennies d'efforts ont permis à l'espèce de se remettre lentement. Sa population est aujourd'hui estimée à 6421 individus.

Autrefois très répandus en Afrique subsaharienne, les rhinocéros ont quasi disparu à cause de la chasse par les colonisateurs européens et le braconnage à grande échelle. Leurs cornes sont très recherchées au marché noir, en particulier en Asie.

La population de rhinocéros au Mozambique a été réduite drastiquement pendant la guerre civile de 15 ans qui s'est achevée en 1992 et avait poussé de nombreuses personnes à prendre des mesures désespérées pour "survivre dans des conditions très difficiles", a expliqué Lesa van Rooyen.

Des années d'efforts de réensauvagement ont permis de faire de Zinave le seul parc du Mozambique dans lequel vivent les "big five", les cinq mammifères particulièrement convoités par les chasseurs: rhinocéros, éléphant, lion, léopard et buffle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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