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L'Indiana interdit l'avortement

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La porte-parole de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre a condamné la position de l'Indiana sur l'avortement. (© KEYSTONE/AP/Susan Walsh)

La Maison Blanche a dénoncé avec véhémence samedi l'interdiction quasi-totale de l'avortement dans l'Indiana. Cet Etat américain a été le premier à avoir voté une nouvelle loi en ce sens depuis la décision de la Cour suprême.

"Il s'agit d'une nouvelle mesure radicale prise par des élus républicains pour priver les femmes de leurs droits et de leur liberté en matière de procréation", a fustigé la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre.

Le gouverneur de cet Etat conservateur, du nord du pays, a promulgué vendredi soir la loi votée par son assemblée locale quelques heures plus tôt interdisant l'avortement sauf en cas de viol, d'inceste ou si la vie de la mère est en danger. Elle entrera en vigueur le 15 septembre.

Anticipant la décision de la Cour suprême, plusieurs autres Etats avaient déjà voté au cours des derniers mois des lois dites "gâchettes", qui étaient entrées en vigueur et avaient interdit l'avortement dès que les juges avaient modifié leur jurisprudence.

A terme, avorter sera quasi impossible dans la moitié des 50 Etats du pays, surtout dans le sud et le centre plus religieux.

A l'inverse, les Etats progressistes cherchent à sacraliser le droit à l'avortement et les électeurs de Californie, Michigan, Nevada et Vermont voteront, à leur tour, cette année sur des mesures protectrices.

Les électeurs d'un Etat conservateur, le Kansas, ont eux créé la surprise mardi en se prononçant en faveur du maintien de la garantie constitutionnelle du droit à l'IVG.

La porte-parole de l'exécutif américain a exhorté tous "les Américains à travers le pays à faire entendre leur voix" sur ce dossier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Pourparlers jeudi entre l'Azerbaïdjan et les séparatistes arméniens

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La victoire azerbaïdjanaise nourrit les craintes d'un départ massif des 120'000 habitants du Nagorny Karabakh. (© KEYSTONE/AP)

De premiers pourparlers entre l'Azerbaïdjan et les séparatistes arméniens du Nagorny Karabakh ont débuté jeudi dans la ville azerbaïdjanaise de Yevlakh. Cela après une victoire militaire éclair de Bakou pour reprendre le contrôle de ce territoire sécessionniste.

Des tirs ont simultanément été entendus dans la capitale séparatiste, Stepanakert, selon l'Agence France Presse. Des tirs d'armes à feu ont résonné jeudi à Stepanakert.

D'après un correspondant de l'AFP sur place, les tirs, dont l'origine n'était pas connue dans l'immédiat, étaient audibles à Stepanakert vers 12h15 heure locale.

Réunion à Yevlakh

A Yevlakh, sur des images diffusées par l'agence de presse officielle azerbaïdjanaise Azertag, six hommes en costume sont autour d'une table pour négocier une réintégration de ce territoire en majorité peuplé d'Arméniens à l'Azerbaïdjan. Parmi eux, un représentant du Nagorny Karabakh est visible, David Melkoumian.

Une colonne de 4X4 noirs était auparavant arrivée sur les lieux des discussions, à Yevlakh, à 295 km à l'ouest de la capitale azerbaïdjanaise, suivie d'un véhicule sur lequel flotte un drapeau russe et portant des plaques d'immatriculation de l'armée russe.

La Russie a depuis fin 2020 et une précédente guerre une mission de soldats de la paix au Nagorny Karabakh.

Erdogan soutient Bakou

Parallèlement, le chef de l'Etat turc Recep Tayyip Erdogan a réaffirmé le "soutien sans réserve" d'Ankara à Bakou au cours d'un entretien téléphonique avec son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev, qui lui a fourni des "informations" concernant la "situation actuelle", a annoncé la présidence turque.

Selon le dernier bilan des séparatistes arméniens, l'opération militaire azerbaïdjanaise qui s'est achevée en 24 heures mercredi à la mi-journée a fait au moins 200 morts et 400 blessés. Le ministère russe de la Défense a quant à lui annoncé que deux soldats russes avaient été tués mercredi lorsque leur voiture a été visée par des tirs.

"Réintégration pacifique"

Acculés par la puissance de feu des unités azerbaïdjanaises et la décision de l'Arménie de ne pas leur venir en aide, les séparatistes ont accepté de rendre toutes leurs armes et de participer à de premiers pourparlers sur "la réintégration" à l'Azerbaïdjan du Nagorny Karabakh.

En parallèle, une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU se déroulera dans l'après-midi, a confirmé la présidence albanaise du Conseil mardi soir.

A la veille des négociations, Hikmet Hajiev, un conseiller du président azerbaïdjanais, a assuré que l'Azerbaïdjan avait "pour objectif la réintégration pacifique des Arméniens du Karabakh" et une "normalisation" des relations avec l'Arménie.

Il a promis "un passage en toute sécurité" aux forces séparatistes arméniennes, assurant que "toutes les actions" menées "sur le terrain" étaient coordonnées avec le contingent de maintien de la paix russe.

Crainte d'un départ massif

Vingt-quatre heures après le déclenchement de son offensive militaire, l'Azerbaïdjan a "rétabli sa souveraineté" sur le Nagorny Karabakh, s'est félicité mercredi M. Aliev.

Cette victoire azerbaïdjanaise nourrit les craintes d'un départ massif des 120'000 habitants du Nagorny Karabakh, tandis que des images diffusées par des médias locaux montraient une foule rassemblée à l'aéroport de la capitale des séparatistes Stepanakert, contrôlé par les Russes.

Plus de 10'000 personnes, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, ont d'ores et déjà été évacuées de l'enclave, a fait savoir mercredi soir un responsable des séparatistes. Les soldats de la paix russes ont affirmé jeudi matin avoir pris en charge environ 5000 personnes évacuées.

Pachinian sous pression, Aliev renforcé

Après l'instauration du cessez-le-feu mercredi, l'Arménie a accusé l'armée azerbaïdjanaise d'avoir ouvert le feu sur ses positions à la frontière avec l'Azerbaïdjan.

"Des unités des forces armées azerbaïdjanaises ont tiré à l'arme légère sur les avant-postes de combat arméniens près de Sotk", a dit le ministère arménien de la Défense dans un communiqué.

La capitulation des séparatistes a fait monter la pression sur le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, critiqué pour ne pas avoir envoyé d'aide au Nagorny Karabakh.

Au lendemain de heurts devant le siège du gouvernement, des milliers de manifestants, partisans des séparatistes du Nagorny Karabakh, se sont de nouveau rassemblés mercredi soir et des incidents ont éclaté avec la police. Nikol Pachinian "doit partir, il ne peut pas diriger le pays", a déclaré l'un d'eux, Sarguis Hayats, un musicien de vingt ans.

Manne pétrolière

Usant de la manne pétrolière pour renforcer son armée, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev est de son côté en passe de réussir son pari de reprendre le contrôle de cette région majoritairement peuplée d'Arméniens, qui a été le théâtre de deux guerres entre les anciennes républiques soviétiques du Caucase que sont l'Azerbaïdjan et l'Arménie : l'une de 1988 à 1994 (30'000 morts) et l'autre à l'automne 2020 (6500 morts).

Cette victoire "va assurément augmenter la popularité d'Ilham Aliev", au pouvoir depuis vingt ans mais celui-ci va désormais devoir "tenir sa promesse" de garantir les droits des Arméniens du Nagorny Karabakh, a souligné Chahin Hajiev, un expert azerbaïdjanais indépendant.

La Russie en médiatrice

Totalement absorbée par la guerre en Ukraine depuis plus d'un an et demi, la Russie a joué un rôle de médiatrice dans la signature de ce cessez-le-feu, ont affirmé les séparatistes et Bakou. Mais Moscou, qui juge que la crise au Nagorny Karabakh est une "affaire intérieure" de l'Azerbaïdjan, n'a jusqu'ici rien dit de l'accord.

Mercredi soir, le président russe Vladimir Poutine a toutefois déclaré que les négociations sur l'avenir de cette enclave auraient lieu avec "la médiation" des forces russes déployées sur le terrain.

Craignant que la reprise des hostilités ne déstabilise tout le Caucase, les Occidentaux et la Russie avaient appelé dès mardi à un arrêt immédiat des combats.

Les autorités azerbaïdjanaises avaient déclenché ce jour-là leur opération "antiterroriste", à la suite de la mort de six personnes dans l'explosion de mines posées, ont-elles affirmé, par des "saboteurs" arméniens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Inter Miami: Messi sort à la 37e minute face à Toronto

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Lionel Messi (é droite) avait paru hésitant dans son jeu avant de sortir. (© KEYSTONE/AP/Wilfredo Lee)

Déjà absent lors du précédent match de son équipe de Miami, Lionel Messi est sorti à la 37e minute de jeu mercredi face à Toronto, mais son entraîneur s'est voulu rassurant sur son état de santé.

Samedi, Messi avait assisté depuis le banc de touche à la défaite 5-2 de Miami face à Atlanta United, la première dans le championnat nord-américain de football (MLS) de l'équipe floridienne depuis l'arrivée du no 10 argentin dans ses rangs. L'entraîneur de l'Inter Miami Gerardo "Tata" Martino avait alors déclaré que le joueur souffrait d'une "fatigue musculaire".

Messi a semblé mal à l'aise mercredi et s'est déplacé avec précaution avant de remettre son brassard de capitaine à son coéquipier DeAndre Yedlin et de quitter le terrain, ce qui n'a pas empêché son club de finalement l'emporter 4-0 contre Toronto.

A peine trois minutes avant la sortie de Messi, c'était son ancien coéquipier au Barça, Jordi Alba, qui avait dû quitter le terrain. Lui aussi était absent lors de la défaite de Miami face à Atlanta samedi.

L'entraîneur de Miami Gerardo Martino a ensuite déclaré que les deux joueurs seraient absents pour le derby de Floride contre Orlando dimanche, et que leur participation à la finale de l'US Open Cup la semaine prochaine était incertaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Bachar al-Assad en Chine pour accélérer la reconstruction en Syrie

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Le pouvoir Assad a déjà amorcé en 2023 un rapprochement avec de nombreux pays arabes, après des années d'isolement consécutif à la guerre dans son pays. Cette normalisation des relations a notamment été consacrée en mai par le retour de Damas au sein de la Ligue arabe. (© KEYSTONE/AP Saudi Press Agency)

Le président syrien Bachar al-Assad entame jeudi une visite officielle en Chine, la première dans ce pays en près de 20 ans. Elle est destinée à obtenir davantage de soutien financier de Pékin pour la reconstruction.

La guerre en Syrie a entraîné des destructions massives d'infrastructures et réduit à néant plusieurs secteurs cruciaux pour l'économie, dont celui du pétrole, tandis que le pouvoir syrien est soumis à de lourdes sanctions internationales.

La Chine fait partie des alliés du président Assad et lui a notamment apporté son soutien au Conseil de sécurité de l'ONU, s'abstenant régulièrement lors du vote de résolutions contrariant le pouvoir syrien.

La dernière visite de Bachar al-Assad en Chine remonte à 2004 et il s'agissait de la toute première d'un dirigeant syrien depuis l'établissement des relations diplomatiques avec Pékin en 1956.

A bord d'Air China

Le président syrien est arrivé en Chine à bord d'un avion Air China, qui s'est posé à 13h15 locales, selon des images en direct de la télévision d'Etat CCTV à l'aéroport de Hangzhou (est).

Le Syrien doit y assister samedi à la cérémonie d'ouverture des Jeux asiatiques, où le président chinois Xi Jinping rencontrera d'autres dirigeants étrangers, selon la chaîne.

Interrogée mercredi sur l'importance que revêt ce déplacement, la diplomatie chinoise n'a fait aucun commentaire. "Cette visite représente une rupture importante de l'isolement diplomatique" de la Syrie, déclare à l'AFP depuis Damas le politologue Oussama Dannoura.

Objectif légitimité

Le pouvoir Assad a amorcé en 2023 un rapprochement avec de nombreux pays arabes, après des années d'isolement consécutif à la guerre dans son pays.

Cette normalisation des relations a été consacrée en mai par le retour de Damas au sein de la Ligue arabe, et la participation du président syrien à un sommet en Arabie saoudite.

"Assad a l'intention de conférer une certaine légitimité internationale à son régime et de donner l'image d'un soutien imminent de la Chine à la reconstruction en Syrie", prévient Lina Khatib, directrice du programme Moyen-Orient à l'institut SOAS à l'Université de Londres.

Le moment est d'autant plus important après des manifestations à Soueida, dans le sud de la Syrie, appelant au départ de Bachar al-Assad.

"Briser les tabous occidentaux"

En traitant avec des pays comme la Syrie que Washington cherche à isoler, "la Chine brise les tabous occidentaux", affirme M. Dannoura.

Le président vénézuélien Nicolas Maduro, dont le pays est placé sous sanctions américaines, était ainsi à Pékin la semaine dernière, tandis qu'une délégation du gouvernement taliban se trouve actuellement en Chine.

Plus tôt cette année, Pékin avait déroulé le tapis rouge au président bélarusse Alexandre Loukachenko et à l'Iranien Ebrahim Raïssi. De hauts responsables russes ont également été reçus, avant une visite de Vladimir Poutine en Chine le mois prochain.

Routes de la soie

Pékin joue au Moyen-Orient un rôle grandissant, à l'image du spectaculaire rapprochement qu'il a permis en début d'année entre l'Iran et l'Arabie saoudite.

La Chine, très active dans une région historiquement stratégique pour les Etats-Unis, y promeut son ambitieux projet des Routes de la soie, qui consiste en des investissements massifs dans les infrastructures pour améliorer les liaisons commerciales entre l'Asie, l'Europe et l'Afrique.

Investissements chinois marginaux

La Syrie a rejoint le projet en janvier 2022 et espérait d'importantes retombées économiques. Mais cela ne s'est "toujours pas concrétisé" et les investissements chinois restent marginaux, relève l'analyste syrien Haid Haid, du cercle de réflexion Chatham House.

Le déplacement du président Assad à Pékin vise "à convaincre" la Chine de participer à la reconstruction de la Syrie en dépit de "réticences" notamment du point de vue sécuritaire, souligne l'expert.

Les forces du pouvoir syrien ont repris la majeure partie du territoire syrien grâce à l'aide militaire cruciale de ses alliés russe et iranien, mais le pays a besoin d'investissements pour la reconstruction.

La Chine s'était engagée en 2017 à investir 2 milliards de dollars en Syrie. "La Chine dispose d'énormes capacités pour la reconstruction et pourrait très rapidement achever (les travaux d') infrastructures", souligne Oussama Dannoura.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'OPA sur Toshiba a récolté plus de 78% de ses actions

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Toshiba a notamment souffert de la concurrence d'autres pays asiatiques (archives). (© KEYSTONE/AP/SHUJI KAJIYAMA)

L'offre publique d'achat (OPA) amicale d'un consortium japonais sur Toshiba a obtenu 78,65% des actions et droits de vote de cet ancien fleuron industriel et technologique nippon, a annoncé jeudi le groupe, destiné à être racheté à 100% in fine.

Toshiba avait déjà annoncé mercredi, dans les dernières heures de cette OPA lancée le 8 août et valorisant le conglomérat à 2000 milliards de yens (12,1 milliards de francs), que l'opération allait réussir.

Le consortium d'entreprises japonaises mené par le fonds Japan Industrial Partners (JIP) devait obtenir plus des deux tiers des actions de Toshiba en circulation.

Les nouveaux propriétaires comptent monter à 100% de Toshiba, après quoi le groupe ne sera plus coté en Bourse. Le calendrier pour ce faire n'a pas encore été précisé.

Ancien emblème de la puissance du Japon dans l'électronique et l'informatique jusque dans les années 2000, Toshiba a ensuite fortement décliné, victime notamment de la concurrence d'autres pays asiatiques (Chine, Taïwan, Corée du Sud).

Sa situation est même devenue critique à partir de 2015 quand a éclaté un énorme scandale de maquillage de ses comptes, suivi peu après de la faillite de sa filiale nucléaire américaine Westinghouse.

Pour survivre, Toshiba a dû vendre de nombreux actifs, dont son joyau, sa filiale de puces-mémoires Toshiba Memory (rebaptisée Kioxia depuis 2018), et a été obligé d'ouvrir la porte de son capital à de nombreux actionnaires activistes.

Ceux-ci sont progressivement devenus de plus en plus critiques et exigeants face aux sous-performances chroniques du conglomérat, lequel a fini par se résoudre l'an dernier à envisager d'être racheté pour prendre un nouvel élan.

Toshiba détient toujours quelque 40% de Kioxia, une société elle aussi en déclin par rapport à ses grands concurrents sud-coréens Samsung Electronics et SK Hynix, et qui selon plusieurs médias cherche depuis longtemps à fusionner avec son associé américain Western Digital.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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