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International

L'Iran adopte une loi renforçant les sanctions contre le non-port du voile

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"Les députés ont approuvé la mise en oeuvre du projet de loi sur 'le hijab et la chasteté' pour une durée d'essai de trois ans", a indiqué l'agence Irna, alors que le gouvernement a durci ces derniers mois le ton contre le nombre croissant de femmes sortant tête nue, surtout dans les grandes villes. (© KEYSTONE/EPA/ABEDIN TAHERKENAREH)

Le Parlement iranien a approuvé mercredi un projet de loi discuté depuis plusieurs mois qui renforce les sanctions contre les femmes ne portant pas le voile obligatoire dans les lieux publics, selon les médias officiels.

"Les députés ont approuvé la mise en oeuvre du projet de loi sur 'le hijab et la chasteté' pour une durée d'essai de trois ans", a indiqué l'agence Irna, alors que le gouvernement a durci ces derniers mois le ton contre le nombre croissant de femmes sortant tête nue, surtout dans les grandes villes.

Ce projet de loi durcit les peines pour toute personne poursuivie pour avoir enfreint le code vestimentaire strict imposé aux femmes, l'un des piliers idéologiques de la République islamique depuis la chute du shah en 1979.

Jusqu'à 10 ans de prison

Il prévoit ainsi des sanctions financières pour la "promotion de la nudité" ou la "moquerie du hijab" dans les médias et sur les réseaux sociaux, ainsi que des amendes et des interdictions de quitter le pays pour les propriétaires d'entreprises dont les employés ne portent pas de voile.

Au maximum, "toute personne qui" commet le délit de "ne pas porter de voile ou de porter des vêtements inappropriés en coopération avec des gouvernements, des médias, des groupes ou des organisations étrangères ou hostiles" à la République islamique, "ou de manière organisée, sera condamnée à une peine d'emprisonnement du quatrième degré", soit entre 5 à 10 ans, indique le projet de loi.

Pour devenir loi, le projet doit être approuvé par le Conseil des gardiens de la Constitution.

Ce texte est adopté quatre jours après le premier anniversaire de la mort de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans, décédée le 16 septembre 2022 après son arrestation par la police des moeurs pour avoir prétendument enfreint le code vestimentaire. Ce décès avait déclenché un vaste mouvement de contestation dans le pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

A Paris, 640 Vélib' disparaissent chaque semaine

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Les Vélib', qui se bloquent automatiquement après 24 heures, sont alors abandonnées. (archives) (© KEYSTONE/AP/REMY DE LA MAUVINIERE)

Avec quelque 640 vélos qui disparaissent chaque semaine de ses radars, l'Agemob, organisme public qui gère les vélos partagés Vélib' en région parisienne, "alerte" d'un niveau de vandalisme "trois fois supérieur" à la normale.

"Ce ne sont que quelques centaines de fraudeurs, mais ça suffit à mettre le système en l'air", s'est inquieté jeudi auprès de l'AFP Sylvain Raifaud, président de l'Agemob.

"En ce moment, il nous manque 3000 vélos" sur un parc qui doit en principe compter 20'000 Vélib' en circulation, 40% d'électriques et 60% de mécaniques, chiffre-t-il.

"Le phénomène de vandalisme a toujours existé, mais il était relativement contenu" jusqu'à présent. Or "là, on est sur une alerte, puisque le nombre de vélos abandonnés est trois fois supérieur à l'ordinaire (...) depuis un mois" : 640 par semaine, contre 230 habituellement, selon lui.

Abandonnés

Comment est-ce possible ? "Des personnes secouent les vélos jusqu'à ce qu'ils se décrochent et puis ils partent avec", indique M. Raifaud. Les engins, qui se bloquent automatiquement après 24 heures, sont alors abandonnées.

Problème, "on ne sait pas où sont les vélos, ils n'ont pas de puce GPS", déplore le président de l'organisme.

Et si "16 personnes supplémentaires ont été embauchées pour aller chercher les Vélib'" par Smovengo, l'exploitant (depuis 2018) de ce service public, la marge de manoeuvre reste limitée pour l'Agemob, qui n'a pas de moyens d'identifier ou de sanctionner les auteurs, puisqu'ils contournent le système.

Afin de "couper le robinet du vandalisme", l'organisme a "besoin des communes, des polices (...) pour mieux surveiller les stations", et des usagers "pour signaler" les vélos égarés, plaide le dirigeant.

Pourquoi cette augmentation ? "On ne sait pas", avoue-t-il, se demandant s'il existe "un tuto qui circule (sur) comment débloquer un vélo gratuitement", et estimant qu'il s'agit sûrement d'"actions un peu coordonnées."

Usure de la flotte restante

Pour lui, ce trou dans la flotte entraîne l'usure des vélos restants, qui mécontente les utilisateurs.

"Les vélos qui sont disponibles sont beaucoup plus utilisés, beaucoup plus fatigués", notamment les engins électriques, davantage demandés et dont les batteries "n'ont pas le temps de recharger".

"C'est ce qui fait que vous avez des stations entières (...) (avec) des vélos qui ne sont pas utilisables", et que "les usagers sont extrêmement frustrés", estime le président de l'Agemob.

Le service est de plus en plus sollicité : en mai dernier, Vélib' a enregistré 16% de courses en plus qu'en mai 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'Autriche expulse officiellement un Syrien, une première dans l'UE

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Cette décision s'inscrit "dans le cadre d'une politique d'asile stricte et donc juste", a déclaré le ministre autrichien de l'intérieur Gerhard Karner (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Le gouvernement autrichien a annoncé jeudi l'expulsion dans son pays d'origine d'un criminel syrien, une première dans l'Union européenne ces dernières années, selon le ministère de l'Intérieur.

Cette décision "s'inscrit dans le cadre d'une politique d'asile stricte et donc juste", a déclaré le ministre Gerhard Karner dans un communiqué transmis à l'AFP.

"Elle envoie un signal fort, à savoir que l'Autriche expulse systématiquement les criminels condamnés, désormais également vers la Syrie. Nous poursuivrons sur ce chemin avec détermination et rigueur", a-t-il ajouté. Le pays alpin, qui n'avait pas procédé à une telle expulsion depuis environ 15 ans, se félicite de "montrer la voie en Europe".

M. Karner s'était rendu fin avril en Syrie avec son homologue allemande pour discuter du retour des réfugiés dans leur pays et des moyens de renforcer la coopération sécuritaire. Après la chute du président Bachar al-Assad en décembre 2024, le débat sur l'accueil des Syriens a ressurgi en Europe, plusieurs Etats annonçant un gel des procédures de demandes d'asile dans un contexte de forte progression électorale des partis d'extrême droite.

L'Autriche, qui compte près de 100'000 Syriens dont de nombreux avaient fui la guerre civile, est allée plus loin. Elle a entamé des procédures pour révoquer le statut de quelque 2.900 réfugiés et a stoppé les démarches de regroupement familial, une mesure que le nouveau gouvernement dirigé par un chancelier conservateur veut étendre à l'ensemble des nationalités.

Il est sous pression du parti nationaliste FPÖ, certes dans l'opposition, mais de très loin premier parti du pays dans les urnes et les sondages. Les autorités ont même offert la somme de mille euros aux Syriens acceptant de repartir au pays. Pour l'heure, 350 sont volontairement rentrés depuis fin 2024, contre 200 au total en 2023 et 2024, selon les chiffres officiels.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

USA: le taux de chômage recule à 4,1% en juin, mieux que prévu

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Les chiffres du chômage pourraient confirmer la posture prudente de la Fed qui, sous l'égide de Jerome Powell, ne se montre pas pressée d'abaisser ses taux directeurs (archives). (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

Les chiffres de l'emploi sont meilleurs que prévu aux Etats-Unis: le taux de chômage a légèrement reculé à 4,1% en juin et davantage d'emplois qu'attendu ont été créés, selon des données officielles publiées jeudi.

La première économie mondiale a créé 147'000 emplois le mois dernier, soit plus que ce qui était envisagé par les acteurs de la finance (110.000, selon le consensus publié par MarketWatch).

Un même volume d'emplois avait été créé en mai (144'000, valeur révisée en hausse), selon le rapport mensuel du ministère du Travail.

Les créations d'emplois se sont concentrées dans l'administration locale et la santé, alors que des emplois ont continué à être détruits au niveau de l'Etat fédéral, conformément au voeu du gouvernement républicain.

Le taux de chômage a légèrement reculé, passant de 4,2% à 4,1% - un niveau considéré comme proche du plein emploi.

Les analystes s'attendaient au contraire à une légère hausse du taux à 4,3%.

Ces données laissent entendre que l'économie reste solide, en dépit des secousses liées aux nouveaux droits de douane mis en place par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche.

Les chiffres de l'emploi devraient permettre à la Réserve fédérale (Fed) d'attendre encore avant de baisser ses taux d'intérêt.

Fustigée par le président Trump qui réclame des taux plus bas, la banque centrale des Etats-Unis fait face à une situation complexe.

Elle s'inquiète de voir augmenter le chômage et l'inflation. Or elle est censée fixer le niveau de ses taux d'intérêt de manière à assurer plein emploi et stabilité des prix.

Quand les prix augmentent, elle peut augmenter ses taux directeurs pour freiner l'activité et limiter l'emballement.

Quand le chômage progresse, elle peut au contraire baisser ses taux pour stimuler l'économie.

Mais quand les deux éléments se dégradent en même temps, elle doit choisir entre accepter des prix plus élevés ou de voir des gens perdre leur emploi.

Les banquiers centraux américains s'attendent à voir l'inflation à 3% à la fin de l'année et le taux de chômage à 4,5%, selon la médiane de leurs prévisions, récemment actualisée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

MSF redoute des atrocités massives à El-Fasher en cas d'assaut

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Médecins Sans Frontières (MSF) redoute une offensive des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) à El-Fasher qui pourrait provoquer davantage d'atrocités massives contre la population (archives). (© KEYSTONE/AP/Mohamed Galal)

Des atrocités massives sont en cours au Darfour Nord, selon Médecins Sans Frontières (MSF). Jeudi à Genève, l'ONG a appelé à oeuvrer pour éviter davantage de violences ethniques, alors que les rebelles des Forces de soutien rapide (FSR) menacent la ville d'un assaut.

Dans un rapport, MSF dénonce des violations systématiques entre mai 2024 et mai dernier comme des pillages, des exécutions massives, des violences sexuelles, de l'utilisation de la faim comme arme de guerre, des enlèvements ou encore des attaques contre des infrastructures civiles. La population "est activement ciblée par les FSR et leurs alliés, notamment pour des raisons ethniques", affirme un responsable de l'ONG.

L'organisation dénonce l'"indifférence" de la communauté internationale face à cette situation. Le haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk a alerté toutefois à plusieurs reprises sur les conséquences désastreuses en cas d'assaut.

En avril dernier, des attaques contre un camp de déplacés de la région avaient fait des centaines de victimes. MSF redoute que ce scénario ne se répète. "Ces violences doivent se terminer", a estimé une responsable de l'organisation. En raison du siège d'El Fasher, des enfants décèdent de malnutrition.

Plusieurs personnes mettent en cause également l'armée soudanaise, accusée de bombardements indiscriminés contre les civils dans des territoires où les RSF n'étaient pas présentes. MSF appelle les parties au conflit à ne pas cibler les non combattants et à honorer le droit international humanitaire (DIH).

Famine dans plusieurs régions

Les RSF et leurs alliés doivent mettre un terme à leurs violences ethniques, ajoute-t-elle. La Mission d'établissement des faits a à plusieurs reprises dénoncé de la part des paramilitaires des actes équivalant à des crimes contre l'humanité. L'armée soudanaise se voit elle reprocher de possibles crimes de guerre.

Les trois enquêteurs indépendants, qui ne s'expriment pas au nom de l'ONU, ont également établi une liste de responsables présumés de ces atrocités. Ils ont démarré une collaboration avec plusieurs juridictions.

En plus de deux ans de conflit, des dizaines de milliers de personnes ont été tuées, dont au moins 4300 civils l'année dernière, selon l'ONU. Des régions sont exposées à la famine. Le conflit a fait près de 13 millions de déplacés, dont plus de quatre millions de réfugiés. Au total, 25 millions de personnes sont gravement affamées et 40% de la population a besoin urgemment d'une assistance sanitaire. Des dizaines de millions d'individus doivent être aidés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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