Économie
L'OMC prévoit une croissance du commerce mondial de 1,7% en 2023
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L'OMC prévoit une croissance de 1,7% du commerce mondial cette année, moins que celle qu'elle anticipait il y a quelques mois. Mercredi à Genève, après l'affaire Credit Suisse, elle a averti contre les effets de difficultés bancaires sur le financement du commerce.
En octobre dernier, l'Organisation mondiale du commerce (OMC) estimait que la croissance atteindrait 1% seulement en 2023. La nouvelle prévision anticipe toujours une embellie "lente" par rapport aux autres années et "inférieure" à l'année dernière, a affirmé mercredi à la presse à Genève l'économiste en chef de l'organisation, Ralph Ossa.
En fonction des variations du Produit intérieur brut (PIB), estimé pour cette année à 2,4%, le commerce mondial pourrait reculer de 2,8% dans le pire scénario et grandir de 4,7% dans le meilleur des cas.
L'amélioration de l'évaluation en quelques mois est liée à l'assouplissement des contrôles liés à la pandémie de coronavirus en Chine, qui devrait libérer la demande de consommation accumulée dans le pays et stimuler le commerce international. En revanche, le volume des importations sur le continent américain et sur le continent européen devrait reculer cette année.
Egalement il y a six mois, l'OMC prévoyait que la croissance du commerce mondial s'établirait à 3,5% pour l'année dernière. Mais cette augmentation s'est limitée à 2,7%, en raison d'une fin d'année moins bonne. En revanche, le commerce des services a retrouvé un volume similaire à celui de l'année qui précédait la pandémie.
Suisse proche des 20 meilleurs
Le commerce mondial doit faire face aux effets de la guerre en Ukraine, à "l'inflation obstinément élevée", à "une politique monétaire plus rigoureuse" et à l'incertitude des marchés financiers, selon l'OMC. Les effets de la pandémie de coronavirus en Chine sont également en cause.
Mais le commerce mondial devrait se relancer à 3,2% en 2024. "Ce n'est pas extrêmement fort", mais la situation reviendrait à des "niveaux habituels" de croissance, a affirmé un économiste de l'institution, Coleman Nee. Le PIB devrait lui augmenter de 2,6% l'année prochaine.
Le commerce mondial "restera soumis à la pression de facteurs externes", estime la directrice générale Ngozi Okonjo-Iweala. "Il est d'autant plus important que les gouvernements évitent une fragmentation" et renoncent aux restrictions au commerce", ajoute-t-elle.
L'année dernière, la Chine est arrivée largement première en termes d'exportations de marchandises, avec environ 15% de l'activité, loin devant les Etats-Unis. Comme annoncé récemment par l'OMC, celles de la Russie ont progressé en termes de valeur grâce à l'augmentation des prix des carburants, des céréales et des engrais. En revanche, elles semblent avoir un peu diminué en volume, affectées notamment sur les véhicules, les avions et les produits pharmaceutiques.
De leur côté, les exportations ukrainiennes ont reculé en termes de valeur de 30% sur un an. Celles des céréales, importantes pour l'approvisionnement alimentaire des pays africains, ont diminué de près de 15%. Cette situation s'est améliorée avec l'accord arraché par l'ONU entre Kiev et Moscou. La Suisse, avec une progression de 6% en termes de valeur, reste proche des 20 plus gros exportateurs.
Effets bancaires à court terme
Côté importations, les Etats-Unis mènent largement devant la Chine. Là encore, la Suisse, avec une augmentation de 10%, est proche des 20 premiers.
"Il est probable" que les effets de la pandémie et les tensions politiques grandissantes auront toujours une influence sur le commerce mondial cette année, renchérit M. Ossa. "Les hausses de taux d'intérêt dans les économies avancées ont aussi révélé des faiblesses dans les systèmes bancaires qui pourraient aboutir à une instabilité financière plus large s'il n'y est pas remédié", ajoute celui qui a dirigé le département d'économie à l'Université de Zurich.
"Les gouvernements et les organismes de réglementation devront être attentifs" dans les prochains mois, ajoute-t-il sans s'exprimer sur le cas de Credit Suisse. La politique monétaire de différents pays explique en partie le recul du commerce en fin d'année dernière, selon lui. En cas d'augmentation rapide des taux d'intérêt, des effets à court terme pourraient être observés sur le financement du commerce, dit encore l'économiste en chef de l'organisation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Débrayage et manifestation des ouvriers de la construction à Zurich
Des centaines d'ouvriers de la construction ont débrayé vendredi à Zurich pour protester contre la péjoration de leurs conditions de travail. Une manifestation est prévue dans l'après-midi devant le siège de la Société suisse des employeurs de la construction (SSE).
La plupart des chantiers sont restés figés vendredi en ville de Zurich, ont indiqué des représentants des syndicats Unia et Syna lors d'un point de presse. Des ouvriers venus de Suisse centrale et orientale ainsi que des Grisons ont même fait le déplacement pour se joindre au mouvement.
Un rassemblement de protestation doit avoir lieu dans l'après-midi devant le siège de la SSE. Des ouvriers de la construction se mobilisent depuis plusieurs semaines dans toute la Suisse pour réclamer des améliorations dans le cadre des négociations sur la nouvelle convention nationale (CN) du secteur. Ils réclament notamment des horaires mieux adaptés à la vie de famille, le paiement de leur pause matinale notamment.
La cinquième ronde de négociations entre les syndicats et la SSE s'est terminée sans succès à la fin octobre. Les nombreuses heures de travail et le non-paiement du temps de parcours jusqu'aux sites de chantier constituent les principaux points d'achoppement. Si aucun accord n'intervient avant la fin de l'année, 2026 pourrait commencer sans aucune CN.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Début du chantier de la route de Crassier à Eysins, près de Nyon
Le chantier de requalification de la route de Crassier à Eysins, près de Nyon, a symboliquement débuté vendredi. Ce projet d'envergure vise à transformer cet axe routier très emprunté pour sécuriser tous les types de mobilité et rendre les arrêts de bus accessibles aux personnes à mobilité réduite. Les travaux devraient se terminer en automne 2027.
Les autorités du Canton de Vaud, de la commune d'Eysins et des représentants de Région de Nyon se sont réunis en matinée pour une cérémonie officielle de "premier coup de pioche", a indiqué l'Etat de Vaud dans un communiqué. Porté par le canton et la commune, et soutenu par des cofinancements de Région de Nyon et de la Confédération dans le cadre du projet d'agglomération du Grand Genève, ce chantier se monte à 10,3 millions de francs au total.
Il s’étend sur un kilomètre, entre les giratoires de Terre-Bonne et de Bellossiez, avec une répartition des responsabilités et des travaux entre le canton, pour la partie de la route hors localité et la commune d'Eysins, pour la partie située en localité.
Chaque jour, environ 13'000 véhicules empruntent cette portion de la route de Crassier. Le crédit cantonal porte sur les 500 mètres hors de la localité d'une chaussée qui s'est fortement dégradée avec cet important trafic.
Le projet intègre également des cheminements piétonniers incluant des prolongations de trottoirs et des traversées sécurisées, ainsi que des quais d'arrêts de bus adaptés aux personnes à mobilité réduite. Une voie dédiée aux transports publics sera également créée, en direction de Nyon.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Allianz relève son objectif annuel après un 3e trimestre record
Le géant allemand Allianz a annoncé vendredi un résultat opérationnel (Ebit) record au troisième trimestre en hausse de 13% à 4,4 milliards d'euros (4,1 milliards en francs), grâce à un moindre impact des catastrophes naturelles. Il relève ainsi son objectif annuel.
Le premier assureur européen vise désormais un bénéfice opérationnel entre 17 et 17,5 milliards sur l'année, selon un communiqué. Il tablait auparavant sur 16 milliards, plus ou moins un milliard.
Sur les neuf premiers mois, le résultat augmente de 10,4% pour atteindre le montant record de 13,1 milliards.
La branche dommages a de nouveau tiré le bénéfice trimestriel vers le haut, du fait d'une meilleure sélection et tarification des risques, de mesures pour améliorer la qualité du portefeuille, et en raison de faibles remboursements liés aux catastrophes naturelles, explique l'assureur dans un communiqué.
De juillet à septembre, ces remboursements ont représenté 60 millions, bien moins que la moyenne des dernières années et contre 646 millions déboursés un an plus tôt.
Le chiffre d'affaires total du troisième trimestre a progressé de plus de 5% sur un an pour atteindre 42,8 milliards, soutenu par une croissance solide dans tous les secteurs d'activité comprenant, outre les dommages, la santé-vie et la gestion d'actifs.
Le bénéfice net, part du groupe, a quant à lui atteint 2,85 milliards, en hausse de 13% sur un an, dépassant également les attentes des analystes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Swiss Re a profité d'une faible sinistralité sur neuf mois
Le réassureur Swiss Re a subi un tassement de ses recettes sur les neuf premiers mois de l'année, mais a néanmoins engrangé davantage de bénéfices grâce à une sinistralité moindre. La feuille de route pour 2025 est maintenue.
Les revenus d'assurance ont atteint 32,00 milliards de dollars, en recul de 5,0% sur un an, indique vendredi le numéro deux mondial de la réassurance. Le bénéfice net du groupe a presque doublé (+85%) à 4,04 milliards. L'activité réassurance vie (L&H Re) a dégagé un bénéfice de 1,06 milliard, subissant un plongeon de 12%.
Les chiffres dévoilés par Swiss Re sont mitigés. Le bénéfice net décoiffe les attentes moyennes des analystes interrogés par l'agence AWP, tandis que les revenus d'assurance et le bénéfice L&H Re ont déçu
La saison des ouragans dans l'Atlantique, officiellement comprise entre juin et novembre, s'est montrée clémente jusqu'en septembre.
Après neuf mois, l'activité réassurance dommages (P&C) présentait un ratio combiné de 77,6%, contre 87,1% pour l'assurance aux entreprises (CorSo).
La direction table toujours sur un bénéfice net de plus de 4,4 milliards de dollars.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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