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Coronavirus

L'OMS appelle à la prudence sur l'endémie et dit Omicron dangereux

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L'Organisation mondiale de la santé (OMS) dirigée par Tedros Adhanom Ghebreyesus à Genève estime qu'Omicron est probablement présent dans tous les pays. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le coronavirus "n'est pas encore endémique" et Omicron "reste un virus dangereux", selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La semaine dernière a vu un record de nouveaux cas dans le monde depuis le début de la pandémie.

Même si Omicron semble moins virulent que Delta et qu'il dépasse celui-ci dans la plupart des pays, "il reste un virus dangereux, notamment pour les non vaccinés", a répété mercredi à Genève à la presse le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus. "Nous ne devons pas lui attribuer une libre circulation", dit-il.

"Omicron n'est pas léger", avait affirmé mardi soir sur les réseaux sociaux une épidémiologiste de l'organisation, Maria Van Kerkhove. "Omicron n'est pas une grippe".

Mardi, après plusieurs scientifiques avant elle, l'Agence européenne du médicament avait laissé entendre que la propagation du nouveau variant dans les prochaines semaines rapprocherait le monde d'un virus endémique avec lequel celui-ci pourrait cohabiter. "Pas encore", a mis en garde Mme Van Kerkhove qui appelle à être "prudent".

Elle ajoute que cette phase arrivera mais qu'elle dépendra de l'attitude de tous face à la pandémie. De même, l'institution estime toujours qu'Omicron ne sera pas le dernier variant. Autre problème, avec l'augmentation des contacts sociaux, d'autres pathologies infectieuses vont encore être observées.

Chiffre inférieur au total réel

Face à ce danger, le dispositif international pour un accès équitable au vaccin (Covax) progresse. Il a pu acheminer deux fois plus de doses en décembre par rapport à novembre. Il va distribuer sa milliardième dose "dans les prochains jours", ajoute M. Tedros. Mais "nous avons encore beaucoup à faire" pour immuniser 70% de la population de chaque pays d'ici fin juin, a-t-il insisté.

Actuellement, 90 pays n'ont toujours pas atteint l'objectif de 40% de vaccinés qui avait été établi pour fin 2021. Plus d'un tiers d'entre eux sont même en dessous des 10%. Tant que le décalage, notamment en Afrique, ne sera pas réduit, la pandémie ne sera pas terminée, selon le directeur général.

La semaine dernière, le nombre de nouveaux cas dans le monde a augmenté de près de 60%. Selon des données publiées mardi soir à Genève par l'OMS, plus de 15 millions de personnes ont été infectées en une semaine. Et le chiffre est probablement inférieur au total réel, notamment parce que les résultats de certains tests ne sont pas relayés auprès des autorités.

Omicron probablement partout

La pandémie a progressé dans toutes les régions, sauf en Afrique. L'augmentation sur une semaine a même atteint plus de 400% dans une partie de l'Asie et a été très large aussi dans le Pacifique occidental. Plus modérée en Europe, elle s'est tout de même établie à 31%.

Côté décès, plus de 43'000 personnes ont été victimes du coronavirus la semaine dernière dans le monde, en augmentation de plus de 3%. Le nombre s'est étendu de près de 85% en Afrique, beaucoup moins sur le continent américain. Il a reculé en revanche de 10% en Europe, un peu moins dans une partie de l'Asie et davantage en Méditerranée orientale, alors qu'il est stable dans le Pacifique occidental.

Le variant Omicron a lui été observé dans plus de 150 territoires. Il est "probablement présent dans tous les pays", a aussi insisté Mme Van Kerkhove. Au total, plus de 5,4 millions de personnes ont succombé au coronavirus depuis le début de la pandémie. Environ 310 millions ont été infectées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Coronavirus

Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Coronavirus

Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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