International
L'opposante Tikhanovskaïa en exil condamnée à 15 ans de prison
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/03/lopposante-belarusse-svetlana-tikhanovskaia-vit-en-exil-archives-1000x600.jpg&description=L'opposante Tikhanovskaïa en exil condamnée à 15 ans de prison', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Un tribunal bélarusse a condamné lundi par contumace à 15 ans de prison la principale opposante, Svetlana Tikhanovskaïa, qui vit en exil, dans un contexte de répression acharnée orchestrée par le régime d'Alexandre Loukachenko.
Selon l'agence de presse étatique Belta et l'organisation de défense des droits humains Viasna, un autre opposant célèbre, Pavel Latouchko, a été condamné à 18 ans de prison. Trois autres personnes ont été condamnées à 12 ans de prison.
Mme Tikhanovskaïa a rapidement réagi, jurant de continuer sa lutte et ses activités politiques après l'annonce de sa condamnation dans un procès qu'elle a qualifié de "farce".
"Aujourd'hui, je ne pense pas à ma propre peine. Je pense à des milliers d'innocents, de détenus et de condamnés à de véritables peines de prison", a-t-elle indiqué sur Twitter. "Je ne m'arrêterai pas tant que chacun d'eux ne sera pas libéré".
"Conspiration"
Lors de ce procès qui s'est déroulé de façon opaque, Mme Tikhanovskaïa était visée par une dizaine d'accusations, notamment celle de "conspiration pour prendre le pouvoir de manière inconstitutionnelle".
La semaine dernière, le Parquet avait requis 19 ans de prison contre l'opposante âgée de 40 ans et réfugiée en Lituanie.
La condamnation de Mme Tikhanovskaïa et des quatre autres opposants s'inscrit dans un contexte de répression accélérée au Bélarus, une ex-république soviétique dirigée d'une main de fer depuis trois décennies par Alexandre Loukachenko.
Vendredi, le militant Ales Bialiatski, colauréat du prix Nobel de la paix 2022 et figure du mouvement démocratique au Bélarus, a été condamné à 10 ans de prison. Contrairement à Mme Tikhanovskaïa, il se trouve toujours au Bélarus, où il est emprisonné depuis 2021.
"Vengeance personnelle"
Dans un entretien avec l'AFP en janvier, Mme Tikhanovskaïa avait qualifié son procès de "farce" et de "vengeance personnelle" d'Alexandre Loukachenko contre celle qui a fait trembler son pouvoir en 2020.
Cette répression fait en effet suite à un mouvement de contestation historique en 2020 qui a éclaté après la réélection controversée de M. Loukachenko lors d'un scrutin entaché de fraudes massives, selon les observateurs.
Ces actions de protestation ont été matées avec des milliers d'arrestations, de cas de tortures, la mort de plusieurs manifestants, de lourdes peines et des exils forcés.
Svetlana Tikhanovskaïa, qui s'était présentée à la présidentielle de 2020 à la place de son époux emprisonné Sergueï Tikhanovski, avait pendant la campagne réuni des foules à travers son pays, suscitant l'espoir d'un changement.
Contrainte à l'exil, celle qui se présentait autrefois comme une simple mère au foyer est désormais le visage des forces démocratiques au Bélarus et l'ennemie d'un régime dont elle dénonce inlassablement les brutales exactions.
Peine de 18 ans pour son mari
Le mari de Svetlana Tikhanovskaïa, un blogueur populaire qui critiquait férocement M. Loukachenko, avait été condamné en décembre 2021 à 18 ans de prison, notamment pour "organisation de troubles massifs" et "incitation à la haine dans la société".
Selon l'ONG Viasna, le Bélarus comptait 1461 prisonniers politiques au 1er mars. Les Occidentaux ont pris plusieurs trains de sanctions contre Minsk pour la répression des manifestations de 2020 mais le régime jouit toujours du soutien indéfectible de Moscou.
Le Bélarus a accepté en retour de servir de base arrière aux troupes russes pour attaquer l'Ukraine en février 2022. Mais l'armée bélarusse n'a pas pris part directement, jusqu'à présent, aux combats.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Sarkozy sort son "Journal d'un prisonnier" et le dédicace à Paris
Bain de foule et longue file d'attente: Nicolas Sarkozy a dédicacé mercredi dans une librairie parisienne son "Journal d'un prisonnier", qui raconte ses trois semaines de détention après sa condamnation dans le procès libyen, un livre publié le matin même chez Fayard.
L'ancien président de la République est arrivé vers 15h30 à la librairie Lamartine, dans le huppé XVIe arrondissement, prenant un rapide bain de foule avant d'entrer à l'intérieur de l'établissement, protégé par un important cordon policier, ont constaté des journalistes de l'AFP.
"Nicolas, Nicolas !", ont scandé des admirateurs. "Ta place est en prison" ont a contrario crié deux militantes Femen, rapidement interpellées par la police, selon des images diffusées par plusieurs journalistes sur les réseaux sociaux.
L'ouvrage de 216 pages, édité par une maison d'édition contrôlée par l'homme d'affaires conservateur Vincent Bolloré, est paru exactement un mois après la remise en liberté sous contrôle judiciaire le 10 novembre de l'ex-chef de l'Etat, qui avait été écroué le 21 octobre à la prison parisienne de la Santé.
"Si heureux de reprendre le chemin des routes de France pour aller à la rencontre de mes lecteurs", a écrit Nicolas Sarkozy la semaine dernière sur son compte X, ajoutant: "Cela me réjouit tant!" Le contenu du livre a été dévoilé dès le week-end dernier dans plusieurs médias et consulté par l'AFP.
Évoquant l'"enfer" carcéral, Nicolas Sarkozy raconte s'être agenouillé pour prier au premier jour de son incarcération, après sa condamnation le 25 septembre à cinq ans de prison avec mandat de dépôt assorti d'une exécution provisoire pour association de malfaiteurs.
"Je priais pour avoir la force de porter la croix de cette injustice", poursuit-il en se disant de nouveau "innocent" de toute infraction, et en décrivant ses discussions dominicales avec l'aumônier de la prison.
Bons et mauvais points
Nicolas Sarkozy distribue bons points et piques acerbes à des personnalités politiques. Il rapporte un échange téléphonique avec Marine Le Pen après sa condamnation. À la chef de file des députés RN, qui lui demande s'il s'associerait à un éventuel "front républicain", il répond: "Non, et de surcroît je l'assumerai en prenant le moment venu une position publique sur le sujet."
Il salue la fidélité de Sébastien Chenu, ancien élu UMP devenu député RN, notant qu'"il était résolu à m'adresser un courrier de soutien chaque semaine".
A l'inverse, il égratigne sa propre famille politique, pointant le manque d'engagement public du président du parti LR Bruno Retailleau, qui l'"appela régulièrement, mais n'en fit publiquement pas davantage".
Emmanuel Macron n'est pas épargné, sa dissolution étant jugée comme un "caprice qui faisait autant de mal à la France qu'à son auteur". Il étrille encore l'ancienne candidate PS à l'Elysée Ségolène Royal, qui selon lui ne comprend pas toujours "le sens de ce qu'elle dit. Cela la sauve de la honte".
Sur le plan judiciaire, il livre une analyse critique inhabituelle de sa défense historique. "Mon amitié avec Thierry Herzog (son ancien conseil, NDLR) m'avait aveuglé sur la possibilité qui était la sienne d'embrasser un dossier qui avait pris une telle ampleur", écrit l'auteur, des propos très critiqués par des avocats pénalistes sur les réseaux sociaux.
"Affligées"
Nicolas Sarkozy a été condamné pour avoir laissé ses deux plus proches collaborateurs, Brice Hortefeux et Claude Guéant, démarcher en vue d'un financement de sa campagne présidentielle de 2007 un haut dignitaire libyen, Abdallah Senoussi, alors que celui-ci était sous le coup d'une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité pour l'attentat du DC-10 (170 personnes tuées le 19 septembre 1989). En contrepartie, ils lui auraient laissé miroiter un examen de sa situation judiciaire.
Un passage du livre est d'ailleurs consacré à l'audition des proches de victimes de l'attentat du DC-10, parties civiles au procès libyen, qu'il qualifie de "moments les plus émouvants" tout en se disant "affecté par la violence de certains propos à (son) endroit".
Ces lignes ont provoqué l'indignation du collectif "Les Filles du DC-10". "Une fois encore, Nicolas Sarkozy inverse les rôles, faisant croire qu'il serait la véritable victime", a réagi dans un communiqué ce groupe de filles, mères et soeurs de morts dans l'attentat, "affligées". L'ancien chef de l'État sera jugé à nouveau dans ce dossier du 16 mars au 3 juin par la cour d'appel de Paris.
Tous les prévenus y comparaîtront libres, la cour d'appel ayant libéré mercredi sous contrôle judiciaire Alexandre Djouhri, dernier incarcéré dans ce dossier. Nicolas Sarkozy est par ailleurs définitivement condamné dans deux autres affaires, celle dite des écoutes de l'Elysée et Bygmalion.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Nouvelle levée du secret judiciaire dans l'affaire Epstein
Pour la troisième fois en quelques jours, un juge fédéral américain a ordonné mercredi la levée du secret sur des documents judiciaires relatifs à l'affaire du criminel sexuel Jeffrey Epstein. Cette dernière ne cesse d'empoisonner la vie politique du pays.
La décision du juge de New York Richard Berman concerne les détails de la procédure lancée contre le financier new-yorkais en juillet 2019, la plus grave le concernant, notamment pour des faits d'exploitation sexuelle de mineurs. Celle-ci n'était pas allée à son terme en raison du suicide de l'intéressé en prison, en août de la même année.
Mardi, un autre juge fédéral de New York avait demandé la levée du secret judiciaire, cette fois dans la procédure contre Ghislaine Maxwell, complice de Jeffrey Epstein. Même chose la semaine dernière de la part d'un juge de Floride, concernant les documents d'un premier procès Epstein en 2008.
Ces trois décisions de rendre public des témoignages recueillis par un grand jury, dont la confidentialité est normalement extrêmement protégée aux Etats-Unis, se basent sur l'adoption récente d'une loi destinée à assurer la plus grande transparence dans ce dossier.
Adopté par Trump et le Congrès
Ce texte fait obligation au ministère de la Justice de rendre publics d'ici le 19 décembre l'intégralité des documents non classifiés en sa possession sur le financier new-yorkais, Ghislaine Maxwell, qui purge une peine de vingt ans de prison, et toutes les personnes impliquées dans les procédures judiciaires.
Ce texte a été adopté par le Congrès et promulgué par le président Donald Trump, qui au départ s'y opposait vigoureusement. Rien ne dit toutefois que ces nouveaux documents contiendront de nouvelles révélations. Et si le délai a été fixé au 19 décembre, on ignore encore quand exactement, et de quelle façon le ministère de la Justice va rendre tous ces documents publics.
La mort de Jeffrey Epstein, retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019 avant un autre procès pour crimes sexuels, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour étouffer un scandale éclaboussant des personnalités de premier plan.
Donald Trump, qui pendant des mois a promis à sa base des révélations fracassantes sur ce dossier, a déçu ses partisans en les sommant de tourner la page, qualifiant désormais l'affaire de "canular" instrumentalisé par ses adversaires démocrates.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Instagram offre davantage de contrôle sur son algorithme
Instagram a annoncé mercredi de nouvelles fonctionnalités qui permettent aux utilisateurs d'orienter, en partie, les recommandations de l'algorithme du réseau social en fonction de leurs centres d'intérêt.
L'évolution concerne, pour l'instant, le fil de courtes vidéos Reels, inspiré de celui de TikTok et lancé en 2020. En tapant sur l'icône située en haut et à droite de l'écran sur Reels (elle représente deux barres horizontales avec des coeurs), l'usager voit les préférences que l'algorithme a identifiées chez lui ou elle.
L'utilisateur peut alors en effacer certaines mais aussi écrire les sujets dont il veut voir plus de contenu, ainsi que ceux qu'il préfère éviter. L'algorithme tiendra ensuite compte de ces modifications.
L'internaute pourra aussi, s'il le souhaite, partager dans sa story (image ou vidéo qui disparaît après 24 heures) ses choix en matière de recommandations.
"Plus de contrôle"
Cette nouvelle option est disponible à partir de mercredi sur Instagram aux Etats-Unis et sera bientôt lancée en anglais dans le reste du monde, selon un message publié mercredi sur le site officiel de la filiale de Meta.
Instagram prévoit de proposer ultérieurement cette fonctionnalité pour l'espace Explore, qui présente des contenus sous forme de cases, en fonction de l'historique de recherche et des interactions passées avec la plateforme.
En septembre, le patron d'Instagram, Adam Mosseri, avait évoqué cette refonte, qui a pour ambition, selon lui, "de vous donner plus de contrôle sur votre utilisation pour en faire quelque chose que vous appréciez".
C'est aussi un moyen de "corriger Instagram quand il se trompe", a-t-il expliqué dans une vidéo postée sur le réseau social, qui a dépassé, durant l'été, le seuil des trois milliards d'utilisateurs mensuels.
Pas une pratique uniforme
Mi-octobre, le réseau social Pinterest a mis en place un filtre pour écarter, après un réglage de l'utilisateur, une partie des contenus générés par intelligence artificielle (IA) et postés sur la plateforme.
YouTube ou TikTok ne proposent pas ces changements, mais il est possible aux utilisateurs d'orienter volontairement l'algorithme en cliquant sur l'option "pas intéressé" pour un contenu donné. Sur Facebook, il est possible de cocher la mention "voir moins" pour une vidéo.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
La cuisine italienne rejoint le patrimoine immatériel de l'Unesco
Pâtes fraîches, sauces savoureuses, huile d'olive artisanale... La cuisine italienne a été inscrite mercredi au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco, une première mondiale pour un pays qui devrait encore accroître l'attractivité touristique de la péninsule.
La candidature italienne, soumise en 2023, figurait parmi les 68 dossiers examinés de mardi à jeudi par un comité de l'organisation onusienne réuni à New Delhi, qui a aussi reconnu la fête indienne des lumières, Diwali.
Cette reconnaissance "honore qui nous sommes et notre identité", s'est réjouie la Première ministre Giorgia Meloni, dont le gouvernement d'extrême droite promeut les produits "Made in Italy" dans le cadre de son programme nationaliste.
"Car pour nous, Italiens, la cuisine n'est pas seulement de la nourriture ou un recueil de recettes. C'est bien plus : c'est la culture, la tradition, le travail, la richesse", a-t-elle réagi dans un communiqué.
L'Italie est mondialement célèbre pour sa gastronomie, notamment ses pâtes, ses pizzas et ses glaces, mais aussi pour la grande variété de ses spécialités régionales élaborées à partir d'ingrédients simples et locaux.
La fabrication de la pizza à Naples figure déjà sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco, tout comme le café expresso, mais cette inscription a une portée plus large, concernant la cuisine dans son ensemble.
Elle diffère aussi de celle de la France, sa rivale culinaire, qui a obtenu en 2010 la reconnaissance de l'Unesco pour "le repas gastronomique des Français", composé de quatre plats.
Un héritage
Pour Leonora Saltalippi, copropriétaire de la petite trattoria "Da Gildo" dans le pittoresque quartier romain du Trastevere, la cuisine italienne est le fruit d'une transmission de plusieurs siècles.
"C'est un héritage né de la vision des femmes en cuisine", a confié mardi à l'AFP cette restauratrice de 43 ans.
"Elles cuisinent depuis des siècles et ont su trouver, dans les petites choses de la terre et la pauvreté d'antan, une saveur qui prend racine dans l'huile et se retrouve dans tout ce qu'elles touchent", a-t-elle expliqué.
Versant un filet d'huile d'olive sur une assiette de fettuccine aux artichauts, elle fait remarquer que partout en Italie, chaque famille a sa propre recette, "sans aucune trace écrite".
"Ce qui fait toute la différence, c'est le soin et l'amour avec lesquels les choses sont préparées en général, et pas seulement en cuisine", a souligné Tiziana Acanfora, une cliente de 51 ans.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
VaudIl y a 2 jours
Cambriolage avec violence à Yverdon: trois personnes arrêtées
-
VaudIl y a 5 heures
Collision frontale mortelle mardi à Ballaigues
-
LausanneIl y a 2 jours
Avec le nouvel horaire, Renens sera reliée directement à Epalinges
-
LausanneIl y a 3 jours
Une voiture percute la vitrine d'un tea-room à Lausanne
-
LausanneIl y a 1 jour
Un président du Tribunal correctionnel de Lausanne est récusé
-
SuisseIl y a 2 jours
Les Suisses changent de moins en moins de logement
-
VaudIl y a 2 jours
16 véhicules bruyants et non conformes ont été saisis en 2025
-
SuisseIl y a 1 jour
Le National valide le budget après 13 heures de débats


