International
Le président Yoon promet des réformes après la déroute électorale
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Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a promis jeudi des "réformes", après des élections législatives désastreuses pour les conservateurs qui ont renforcé la mainmise de l'opposition sur le Parlement.
En outre, le chef du Parti du pouvoir au peuple (PPP) Han Dong-hoon, le Premier ministre Han Duck-soo et une série de collaborateurs de haut rang ont présenté leur démission, ont indiqué les médias locaux.
"Je vais humblement honorer la volonté du peuple exprimée lors des élections générales, réformer les affaires de l'Etat et faire de mon mieux pour stabiliser l'économie et les moyens de subsistance de la population", a déclaré M. Yoon, selon son chef de cabinet, Lee Kwan-sup.
Le principal parti d'opposition de Corée du Sud a remporté les élections législatives, selon des résultats presque complets, a rapporté jeudi l'agence Yonhap, un coup dur pour le président conservateur Yoon Suk Yeol.
Selon les résultats presque définitifs du scrutin de mercredi communiqués par la Commission électorale nationale, le PPP conservateur de M. Yoon et son allié sont passés de 114 à 108 sièges au Parlement. Les grands gagnants sont le Parti démocratique (PD) de Lee Jae-myung et ses alliés, qui ont vu leur nombre de sièges grimper à 174, contre 156 dans la précédente législature.
Le parti Reconstruire la Corée, fondé il y a quelques semaines par l'ancien ministre de la Justice Cho Kuk, visé par des accusations de corruption qu'il nie, a profité du mécontentement à l'égard des deux principaux partis pour obtenir 12 sièges. Le triomphe de l'opposition a toutefois été moins important que ne le laissaient supposer les sondages de sortie des urnes, tous les partis d'opposition réunis n'ayant pas atteint la super-majorité de 200 sièges à l'Assemblée nationale, qui en compte 300.
"Le peuple a gagné"
"Le peuple a gagné, la volonté de juger Yoon Suk Yeol est très claire", a déclaré M. Cho après le vote, ont rapporté les médias locaux. Pour l'analyste politique Yum Seung-yul, "les chiffres d'aujourd'hui montrent la forte colère des gens contre Yoon pour ses deux années de gouvernance".
"Et s'il ne changeait pas, même avec ce résultat édifiant aux élections? Je pense qu'il y aura encore plus de colère publique et cela m'inquiète", a-t-il ajouté auprès de l'AFP. Elu de justesse en 2022 face à M. Lee, M. Yoon a mené une politique de fermeté à l'égard de la Corée du Nord tout en renforçant l'alliance de son pays avec les Etats-Unis et en se rapprochant du Japon, ancienne puissance coloniale avec laquelle les querelles historiques sont nombreuses.
Mais l'absence de majorité parlementaire l'a déjà empêché de mettre en oeuvre son programme de droite, et depuis le début de sa présidence, sa cote de popularité n'a jamais décollé, restant souvent autour de 30%.
Lee Jae-myung, englué dans une série d'enquêtes pour corruption qu'il estime motivées par des considérations politiques, peut désormais savourer sa revanche, obtenue au terme d'une campagne électorale ultrapolarisée et haineuse. Le résultat du scrutin le met en bonne position pour retenter sa chance à la présidentielle de 2027.
"Je regarderai le choix du peuple avec un coeur humble", a déclaré M. Lee après le vote, cité par les médias locaux. A l'Assemblée nationale à Séoul, où les députés et autres responsables se sont rassemblés mercredi pour la soirée électorale, l'humeur était sombre dans les rangs du PPP, tandis que des cris de joie et des applaudissements fusaient du côté des démocrates.
La démographie jouait pourtant en faveur de M. Yoon, les électeurs âgés de plus de soixante ans, réputés plus conservateurs, étant plus nombreux que les plus jeunes, dont beaucoup disent se sentir abandonnés par la classe politique.
"Emprisonner" et "punir"
"Les gens autour de moi s'intéressent nettement moins à ces élections que la dernière fois. Je pense que c'est parce qu'ils se sentent plutôt déçus", a relevé Kim Yong-ho, 24 ans, propriétaire d'une entreprise, à l'extérieur d'un bureau de vote dans le district de Gwangjin, à Séoul.
Le ton de la campagne a également rebuté de nombreux électeurs. Le débat politique de fond a été inexistant, remplacé par des appels à "emprisonner" M. Lee ou à "punir" M. Yoon, des discours haineux et une désinformation en ligne qui, redoutent les experts, pourrait conduire à d'autres agressions physiques comme celle dont M. Lee a été victime en janvier.
"J'ai vraiment honte de la politique et du gouvernement de notre pays", souffle Kim Do-kyung, 47 ans, militante pour les femmes migrantes et leurs enfants.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Alcaraz domine Musetti et se hisse en finale
Carlos Alcaraz (ATP 3) jouera dimanche la finale du Masters 1000 de Rome. L'Espagnol s'est imposé 6-3 7-6 (7/4) devant l'Italien Lorenzo Musetti (ATP 9) vendredi dans la première demi-finale.
Vainqueur en avril du Masters 1000 de Monte-Carlo mais absent à Madrid à cause d'une blessure, Carlos Alcaraz s'est donc pleinement rassuré sur la terre battue du Foro Italico. Il aura un titre à défendre à Roland-Garros dès le 25 mai.
Alcaraz, qui vise un 19e trophée sur le circuit principal, sera opposé dimanche en finale à l'Italien Jannik Sinner, no 1 mondial de retour en compétition après trois mois de suspension, ou à l'Américan Tommy Paul (ATP 12).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Hamas appelle à faire pression sur Israël, 88 morts à Gaza
Près de 90 Palestiniens ont été tués vendredi dans un pilonnage israélien à Gaza, ont indiqué les secours. Le mouvement islamiste Hamas a appelé les Etats-Unis à faire pression sur Israël pour laisser entrer l'aide humanitaire dans le territoire assiégé.
Au terme de sa tournée dans le Golfe, le président américain Donald Trump, dont le pays est le principal allié d'Israël, a déclaré: "nous nous intéressons à Gaza. Et nous allons faire en sorte que cela soit réglé. Beaucoup de gens sont affamés."
Israël bloque depuis le 2 mars toute entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza dévastée par plus de 19 mois de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.
En riposte à l'attaque, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a juré de détruire le Hamas et son armée a lancé une offensive destructrice à Gaza, qui a fait des dizaines de milliers de morts, poussé les quelque 2,4 millions d'habitants à se déplacer plusieurs fois et provoqué un désastre humanitaire.
Après un bilan de plus de 100 morts jeudi, un responsable de la Défense civile à Gaza Mohammed al-Moughayir a fait état d'au moins 88 personnes tuées vendredi dans "les bombardements israéliens continus".
Dans un hôpital de Beit Lahia (nord), des images de l'AFP montrent des habitants, dont des enfants ayant perdu leur mère, se lamenter sur le corps de leurs proches, et des blessés soignés à même le sol au milieu des cris et des pleurs.
"Nous dormions quand soudain tout a explosé autour de nous. Il y avait du sang partout. Nous ne savions pas qui était mort et qui était en vie", raconte Oum Mohamed al-Tatari, 57 ans, habitante de Tal Zaatar (nord).
"La fin du monde"
A Beit Lahia, Saïd Hamouda affirme que les bombardements "ont ciblé des habitations pleines de civils qui dormaient. Les enfants hurlaient, les portes ont été soufflées. Une scène indescriptible, comme si c'était la fin du monde".
"Ceux qui ne meurent pas dans les bombardements mourront de faim", se lamente Khalil al-Tatar, un autre habitant.
L'armée israélienne a affirmé poursuivre ses opérations à Gaza, sans plus de détails.
M. Netanyahu, pour qui seule une pression militaire accrue poussera le Hamas à libérer les otages, a annoncé une intensification de l'offensive à Gaza pour "vaincre" le mouvement islamiste.
Israël affirme qu'il n'y a pas de crise humanitaire à Gaza et accuse le Hamas de voler les aides internationales.
Le Hamas "attend du gouvernement américain qu'il exerce davantage de pressions sur (Israël) pour ouvrir les points de passage et permettre l'entrée immédiate de l'aide alimentaire et médicale (...) à Gaza", a dit à l'AFP Taher al-Nounou, un responsable du mouvement qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.
"L'entrée de l'aide (...) fait également partie des accords avec les émissaires américains (...) après la libération (lundi) par le mouvement d'Edan Alexander", l'otage israélo-américain qui avait été enlevé durant l'attaque du 7-Octobre, a-t-il ajouté.
"Famine délibérée"
Après une trêve de deux mois, l'armée israélienne a repris son offensive le 18 mars à Gaza et s'est emparée de larges pans du territoire. Le gouvernement Netanyahu a annoncé début mai un plan pour la "conquête" de Gaza, qu'Israël avait occupée de 1967 à 2005.
L'ONU a indiqué qu'elle ne participerait pas à des distributions d'aide par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une ONG créée de toutes pièces et soutenue par Washington, qui a annoncé se préparer à livrer des repas à Gaza d'ici fin mai.
"(...) Le massacre d'enfants et de civils sans défense, la famine délibérée et la souffrance comme l'humiliation incessante des Palestiniens de Gaza doivent cesser", a dit Dora Bakoyannis, rapporteuse de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe pour le Moyen-Orient.
L'ONG Human Rights Watch a accusé Israël de faire de son blocus "un outil d'extermination".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Ayuso s'impose à Tagliacozzo, Roglic en rose
Juan Ayuso a remporté la 7e étape du Tour d'Italie vendredi au sommet de Tagliacozzo, L'Espagnol a devancé de quatre secondes les autres favoris au terme de cette première explication en montagne.
Le leader de l'équipe UAE, principal favori de ce Giro avec le Slovène Primoz Roglic, a accéléré à 600 mètres de l'arrivée pour signer sa sixième victoire de la saison, la première dans le cadre d'un grand Tour.
Primoz Roglic, qui a terminé 4e de l'étape, retrouve quant à lui le maillot rose de leader qu'il avait déjà porté pendant une journée sur ce Giro. Mais sa marge sur Juan Ayuso, 2e du général, n'est que de 4 secondes.
Leader de la formation suisse Tudor, l'Australien Michael Storer a rallié l'arrivée au 10e rang avec 8'' de retard. Il est 6e du général à 33'' du Slovène. Son "lieutenant" jurassien Yannis Voisard a quant à lui concédé 4'19 pour se classer 46e de l'étape.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Tentative de meurtre contre Salman Rushdie: 25 ans de prison
Hadi Matar, l'Américano-Libanais de 27 ans qui avait agressé au couteau en 2022 l'écrivain Salman Rushdie, symbole de la liberté d'expression, a été condamné vendredi à 25 ans de prison.
Hadi Matar, qui a grandi aux Etats-Unis, avait été reconnu coupable de tentative de meurtre et agression par un jury après deux semaines de procès au tribunal de Mayville, dans le nord de l'Etat de New York.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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