Rejoignez-nous

International

Au G7, Trump maintient la pression sur l'Iran

Publié

,

le

La guerre entre Israël et l'Iran promet de dominer lundi la réunion du G7, au défi de trouver un positionnement commun autour de l'imprévisible Donald Trump. Ici, le président américain à son arrivée à Calgary. (© KEYSTONE/AP/MARK SCHIEFELBEIN)

Donald Trump a assuré lundi, en termes peu précis, qu'un "accord allait être signé" concernant le conflit entre l'Iran et Israël, tandis que les dirigeants du G7 tentent de s'entendre sur une déclaration commune à ce sujet.

"Je pense que c'est idiot de la part de l'Iran de ne pas signer", a déclaré le président américain depuis le Canada, ajoutant: "L'Iran est en fait déjà à la table des négociations, ils veulent conclure un accord, dès que je pars d'ici nous ferons quelque chose."

Il avait auparavant une nouvelle fois exhorté l'Iran à négocier "avant qu'il ne soit trop tard", au quatrième jour de la campagne aérienne sans précédent lancée par Israël contre des centaines de sites militaires et nucléaires iraniens.

Rien ne dit pour l'heure que la réunion des chefs d'Etat et de gouvernement du "groupe des 7" (Allemagne, Royaume-Uni, Canada, Etats-Unis, France, Italie et Japon) débouchera sur une déclaration commune sur le conflit.

"Ce sera aux Américains de décider", a reconnu un porte-parole du gouvernement allemand, alors que Donald Trump est connu pour faire volontiers cavalier seul en matière diplomatique.

Contenir Trump

Jusqu'ici l'hôte de la réunion, le Premier ministre canadien Mark Carney, a réussi à éviter un étalage des divisions, mais les divergences persistent et elles sont profondes, en particulier sur le commerce.

Sa volonté de contenir autant que possible Donald Trump est apparue pendant une rencontre bilatérale.

Le dirigeant canadien s'est interposé pour mettre fin à une véritable conférence de presse dans laquelle s'était embarqué le toujours volubile président américain, disant vouloir "jouer (son) rôle de président du G7".

L'objectif de nombreux dirigeants présents dans les Rocheuses canadiennes (ouest) est de désamorcer l'offensive commerciale de Donald Trump, qui a imposé des droits de douane de 10% minimum sur la plupart des produits importés aux Etats-Unis et qui menace d'augmenter encore le niveau des taxes.

Selon des sources proches des discussions, pendant une réunion de travail, le président français Emmanuel Macron, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont pressé le président américain de prononcer la fin des hostilités douanières, en faisant valoir que la Chine profitait de ces tensions.

Rien ne dit si Donald Trump a été réceptif, lui qui est adepte d'une diplomatie transactionnelle, dans laquelle la dimension personnelle est extrêmement importante.

"Je les aime bien"

En annonçant avoir réalisé de nouveaux progrès avec le Royaume-Uni, avec lequel les grandes lignes d'une entente commerciale avaient déjà été trouvées récemment, le président américain a ainsi dit à propos des Britanniques: "Je les aime bien, c'est la meilleure des protections".

Keir Starmer, présent à ses côtés, a indiqué que les documents signés lundi - et que Donald Trump a voulu montrer à la presse, faisant tomber plusieurs feuilles par terre - permettaient de "mettre en oeuvre" des accords sur les voitures et l'aéronautique en particulier.

Récemment, c'est surtout sur l'Union européenne que le président américain a concentré ses attaques verbales.

Il s'est entretenu au Canada avec la présidente de l'exécutif européen Ursula von der Leyen, à la demande de cette dernière, a tenu à préciser la Maison Blanche.

Ursula von der Leyen a indiqué ensuite, sur X, que les équipes du gouvernement américain et de l'exécutif européen allaient "accélérer le travail en vue d'un accord (commercial) juste et bon."

Ukraine

Il semble par ailleurs difficile, si ce n'est impossible, pour les dirigeants du G7 de parler d'une seule voix sur la guerre en Ukraine, déclenchée par l'invasion russe de février 2022.

Les Européens appellent à durcir les sanctions contre la Russie et en particulier contre les ventes de pétrole russe.

Donald Trump, qui compte au contraire sur son dialogue constant avec Vladimir Poutine pour mettre fin aux hostilités, n'a pas caché lundi son scepticisme face à cette option.

"Les sanctions ce n'est pas si simple", a-t-il lancé, soulignant que toute nouvelle mesure aurait un coût "colossal" également pour les Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Haïti: 18 pays se sont engagés à déployer des forces anti-gangs

Publié

le

La nouvelle force internationale a pour but d'aider la police haïtienne à restaurer l'ordre et la sécurité (archives). (© KEYSTONE/AP/ODELYN JOSEPH)

Dix-huit pays se sont dit prêts à déployer des forces de sécurité à Haïti, a indiqué vendredi le secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA). Cette nouvelle opération anti-gang doit remplacer la mission multinationale actuelle de l'ONU.

"Dix-huit pays se sont engagés à fournir des forces de sécurité. Le point-clé est qu'ils travaillent tous ensemble, selon les mêmes régulations. C'est pourquoi le processus de constitution de cette nouvelle force est si long", a expliqué lors d'un échange avec la presse Albert Ramdin.

La force de sécurité sera constituée de 5500 soldats, a-t-il ajouté, conformément à la feuille de route élaborée sous la direction des États-Unis. Le chef de l'OEA s'est rendu cette semaine à Haïti, où la situation est "grave".

Déploiement par étapes

Les bandes criminelles commettent meurtres, viols, pillages et enlèvements, dans un contexte d'instabilité politique chronique dans ce pays des Caraïbes, le plus pauvre des Amériques.

Haïti n'a pas organisé d'élections en neuf ans et est actuellement dirigé par des autorités de transition, qui ont récemment annoncé l'organisation d'élections législatives et présidentielle à l'été 2026.

"Nous ne pouvions pas nous déplacer partout, mais le seul fait que j'ai pu me rendre à Port-au-Prince montre que le gouvernement est toujours en place et aux commandes", a précisé Albert Ramdin.

Le déploiement se fera par étapes. Un millier d'agents de sécurité devraient partir en janvier "si tout va bien", a-t-il ajouté. Et la moitié des effectifs seront déployés d'ici au 1er avril 2026, date à laquelle "le bureau des Nations unies sera créé".

Des pays africains seront particulièrement investis, aux côtés du Sri Lanka et du Bangladesh. Certains pays d'Amérique latine ont également fait part de leur volonté de contribuer.

Le Kenya a déployé lundi une centaine de policiers supplémentaires à Haïti dans le cadre de la mission internationale contre les gangs, dont les résultats restent très mitigés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Odermatt pour une place dans le top 50

Publié

le

Marco Odermatt espère reproduire le même geste que l'an dernier à Val d'Isère (© KEYSTONE/AP/MARCO TROVATI)

Vainqueur à Beaver Creek, Marco Odermatt a lavé l'affront de sa sortie de piste à Copper Mountain. Et à Val d'Isère samedi lors du géant, il part favori pour une 50e victoire.

Quadruple tenant du titre sur la Face de Bellevarde, le leader de la Coupe du monde peut en outre égaler Alberto Tomba samedi en cas de victoire. Il n'y aurait alors plus que trois hommes devant lui: Hermann Maier (54), Marcel Hirscher (67) et Ingemar Stenmark (86). Un 29e succès dans la discipline lui permettrait de se rapprocher d'Hirscher et ses 31 victoires. Stenmark en est lui à 46.

Habituellement injouable sur cette pente, "Super Marco" avait dû s'employer l'année passée pour conserver 0''08 d'avance sur Patrick Feurstein. Et on l'a vu à Beaver Creek, le Nidwaldien peut parfois avoir un peu moins de marge sur ses adversaires selon la tenue de la piste.

Luca Aerni se rappellera que c'est là qu'il avait obtenu son meilleur résultat dans la discipline l'an dernier en finissant 4e à seulement 0''23 d'Odermatt au prix d'une fantastique remontée en deuxième manche où il avait relégué le patron du ski mondial à plus de trois secondes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Ukraine: l'envoyé spécial américain sera ce week-end à Berlin

Publié

le

L'envoyé spécial américain Steve Witkoff doit venir à Berlin pour discuter avec les dirigeants européens et Volodymyr Zelensky (archives). (© KEYSTONE/AP/Terry Renna)

L'envoyé spécial américain Steve Witkoff rencontrera ce week-end le président ukrainien Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens à Berlin, a fait savoir un responsable de la Maison-Blanche vendredi. Les Européens réclament des garanties de sécurité pour Kiev.

Le chancelier allemand Friedrich Merz doit recevoir le président ukrainien ainsi que plusieurs dirigeants européens, ceux de l'Union européenne et de l'OTAN, sur fond d'un intense ballet diplomatique visant à mettre fin à la guerre entre l'Ukraine et la Russie, alors que les Etats-Unis accentuent leur pression sur Kiev pour parvenir à un accord.

Les Européens et Ukrainiens ont demandé aux Américains des "garanties de sécurité" avant toute négociation territoriale dans l'est de l'Ukraine occupée par les Russes, a déclaré la présidence française vendredi.

Les discussions se sont accélérées avec le plan présenté par l'administration américaine il y a près de trois semaines pour résoudre la guerre déclenchée par l'invasion russe à grande échelle de février 2022, qui reprenait des exigences majeures de Moscou.

Concessions territoriales

Alors que Kiev a remis une version amendée de ce texte comprenant des contre-propositions, le président ukrainien a confirmé jeudi que les États-Unis souhaitaient conclure un accord "le plus tôt" possible. "Il s'agit avant tout de [savoir] quelles concessions territoriales l'Ukraine est prête à faire", a déclaré M. Merz jeudi à Berlin.

Selon Volodymyr Zelensky, les deux questions essentielles restant à négocier sont le contrôle de la région orientale de Donetsk, où se déroule l'essentiel des combats, et le statut de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par Moscou dans le sud de l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Le Cambodge accuse la Thaïlande de nouveaux bombardements

Publié

le

Les combats entre la Thaïlande et le Cambodge ont fait au moins 20 morts en sept jours. (© KEYSTONE/EPA/RUNGROJ YONGRIT)

Le Cambodge a accusé samedi son voisin thaïlandais de nouveaux "bombardements" sur son territoire, en dépit d'assurances du président américain, selon qui, les deux pays d'Asie du Sud-Est avaient accepté une trêve. Au moins 20 personnes ont été tuées depuis dimanche.

"Le 13 décembre, les forces armées thaïlandaises ont utilisé deux avions de combat F-16 pour larguer sept bombes" sur plusieurs cibles, a affirmé sur le réseau social X le ministère cambodgien de la défense. Il a accusé l'armée de l'air thaïlandaise de "ne pas avoir encore cessé [ses] bombardements".

Cette accusation intervient quelques heures après que le président américain Donald Trump a assuré que la Thaïlande et le Cambodge avaient accepté de faire taire les armes.

"J'ai eu une excellente conversation ce matin avec le premier ministre de Thaïlande, Anutin Charnvirakul, et le premier ministre du Cambodge, Hun Manet, au sujet de la très regrettable résurgence de leur guerre qui dure depuis longtemps. Ils ont accepté de cesser tout tir dès ce soir et de revenir à l'accord de paix initial conclu avec moi et avec eux, avec l'aide du grand premier ministre de Malaisie, Anwar Ibrahim", a écrit vendredi soir le président américain sur son réseau social Truth Social.

Des affrontements frontaliers cette semaine entre les deux pays d'Asie du Sud-Est ont fait au moins 20 morts et forcé des centaines de milliers de personnes à fuir de part et d'autre. Les combats sont entrés samedi dans leur septième jour, soit deux de plus qu'en juillet, lorsqu'un épisode de violences avait fait 43 morts et poussé 300'000 personnes à évacuer.

La Thaïlande et le Cambodge, qui se disputent des morceaux de territoire le long de leur frontière tracée pendant la période coloniale française, avaient cosigné le 26 octobre un accord de cessez-le-feu avec le président américain Donald Trump. Mais la Thaïlande l'a suspendu quelques semaines plus tard après l'explosion d'une mine terrestre ayant blessé plusieurs de ses soldats.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Capricorne

Les Carrés lunaires vous demandent d’être plus souple, plus mobile, et de considérer des perspectives nouvelles à vos projets.

Les Sujets à la Une