Rejoignez-nous

Économie

Lufthansa supprime 2000 vols supplémentaires cet été

Publié

,

le

Lufthansa manque de bras et va supprimer 2000 vols supplémentaires cet été. (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/PATRICK PLEUL)

Le groupe aérien allemand Lufthansa, maison mère de Swiss, va supprimer 2000 vols supplémentaires cet été, en raison d'un manque de personnel. Cela porte le nombre d'annulations à plus de 7% des vols en juillet et août depuis Francfort et Munich.

La compagnie "supprime 2000 vols" au départ et à destination des "hubs" de "Francfort et Munich" prévus entre "maintenant et fin août", a déclaré mercredi un porte-parole de l'entreprise, interrogé par l'AFP.

Il s'agit de la quatrième vague d'annulations annoncées par le groupe, dont 7% du plan initial de 80'000 vols concernant ces deux aéroports cet été est désormais supprimé, selon un calcul de l'AFP.

L'objectif est de "soulager le système", a indiqué le porte-parole, alors que le groupe est pénalisé par les lourdes pénuries de main-d'oeuvre dont souffre l'ensemble du secteur aérien.

Le groupe souligne toutefois qu'il "essaie d'exclure les liaisons vers des destinations de vacances classiques". Il propose au maximum des vols alternatifs, à condition qu'il "y ait plusieurs liaisons dans la journée" pour la même destination".

Forte demande

Depuis la levée des restrictions sanitaires en début d'année, compagnies aériennes et aéroports peinent à répondre à la demande en forte hausse après deux années de trafic au ralenti durant lesquelles le secteur a perdu de nombreux salariés.

Ces pénuries de personnel concernent "surtout les aéroports, les services au sol, la sécurité aérienne et donc en conséquence aussi les compagnies", selon une déclaration de Lufthansa fin juin.

La suppression des vols est dès lors la seule variable d'ajustement pour les compagnies aériennes. Il y a "des signes que cela fonctionne", a relevé le porte-parole de Lufthansa mercredi.

En Grande-Bretagne, les aéroports sont fortement perturbés depuis des semaines, avec des files d'attente à rallonge et des annulations en série de la part des compagnies Easyjet, British Airways, Tui ou Wizz Air.

L'aéroport londonien d'Heathrow, principal "hub" britannique, a annoncé mardi limiter pour deux mois le nombre de passagers au départ, à 100'000 par jour, soit 4000 de moins que ses prévisions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

CS: manifestation à Zurich contre une forme d'"arnaque"

Publié

le

Credit Suisse a distribué des milliards en bonus et en dividendes, critiquent les manifestants. (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Après la reprise de Credit Suisse par UBS, plusieurs centaines de personnes ont manifesté lundi soir sur la Paradeplatz à Zurich. Les Jeunes socialistes et d'autres organisations et partis avaient appelé à protester contre une forme d'"arnaque".

Il est scandaleux que la grande banque se soit enrichie pendant des années et que la collectivité doive maintenant payer. L'établissement a distribué des milliards en bonus et en dividendes, relèvent les organisateurs dans l'appel à manifester. Les responsables doivent rendre des comptes.

"Profits privés, pertes pour l'Etat", pouvait-on lire sur une banderole. Durant la manifestation, des slogans comme "brisons le pouvoir des banques et des multinationales!" ont été scandés.

La lutte contre la crise climatique, une prévoyance vieillesse sûre ou l'aide aux personnes en quête de protection sont soi-disant trop chères, mais pas le sauvetage des banques, ont souligné plusieurs orateurs. Ils ont appelé à la "décence" et à la "responsabilité". "Si le monde était une banque, vous l'auriez sauvé depuis longtemps", proclamait une banderole.

Outre les Jeunes socialistes, le mouvement de la grève du climat, les Jeunes Verts, le PS zurichois, les Verts zurichois, la Liste Alternative, le collectif de la grève féministe de Zurich et Unia ont également participé à cette manifestation, qui était autorisée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Le PLR veut une nouvelle stratégie pour la place financière suisse

Publié

le

Le président du PLR Thierry Burkart veut lui aussi clarifier les responsabilités dans le naufrage de Credit Suisse. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le PLR veut une nouvelle stratégie pour la place financière helvétique après la reprise de Credit Suisse par UBS. Le parti exige que les autorités fédérales interviennent sur les bonus des dirigeants de la banque aux deux voiles en déconfiture.

La reprise de Credit Suisse par UBS n'est pas une transaction purement commerciale, mais un sauvetage public avec une participation du secteur privé via UBS, a estimé lundi le président du PLR Thierry Burkart lors d'un point de presse. Si l'action était nécessaire pour éviter un effet domino, ce qui s'est passé est une "honte pour la Suisse", a-t-il réitéré.

La Suisse a besoin d'une nouvelle stratégie pour sa place financière afin de limiter les risques d'une méga-banque pour l'économie nationale. "Une UBS, avec un total de bilan de 1,5 billion de francs, est trop grande pour la Suisse", prévient le parti. Il exige qu'UBS se sépare des activités suisses rentables du CS ou les gère de manière indépendante sous une autre forme.

Le PLR demande aussi des comptes aux anciens dirigeants de la banque: il invoque l'article 10a de la loi sur les banques pour que les autorités interdisent à Credit Suisse de verser un bonus à ses managers cette année ou réclament le remboursement de bonus aux ex-dirigeants. "La mauvaise gestion flagrante des managers hautement rémunérés est à blâmer pour le sauvetage de Credit Suisse", a justifié le président du parti.

Faille dans la réglementation

Ce qui est problématique, c'est que les mécanismes préparés depuis des années n'ont pas marché, a encore souligné Thierry Burkart. C'est pourquoi le parti veut une remise à plat globale pour permettre aussi de vérifier l'efficacité de la réglementation, s'en prenant en particulier à la responsabilité de l'ancien ministre des finances, Ueli Maurer. "Nous aurions pu réagir plus tôt sur l'un ou l'autre front", a complété M. Burkart.

"L'échec du CS montre que la réglementation existante n'était pas efficace dans le cas d’espèce. Il faut également déterminer si la FINMA a fait son travail. La loi doit être évaluée et, le cas échéant, révisée, revendique le PLR dans un communiqué.

Session extraordinaire

Comme le PS et les Verts, le PLR appelle lui aussi de ses voeux une session extraordinaire du Parlement. Celle-ci devra déterminer la nécessité d'une commission d'enquête parlementaire (CEP) sur les responsabilités dans la débâcle du numéro deux bancaire helvétique.

Evoquant une situation "tragique" pour les collaborateurs de Credit Suisse dans le monde entier, et en particulier des près de 17'000 en Suisse, le PLR demande "à assurer une sécurité dans la planification pour ces personnes". Il attend que la banque communique rapidement et de manière simple et compréhensible les conséquences de la reprise aussi pour ses clients.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

L'action UBS rebondit vigoureusement

Publié

le

Alerte Info (© )

Après un début de séance laborieux au lendemain de l'annonce de la reprise forcée du concurrent Credit Suisse en grande difficulté, UBS voyait son action rebondir lundi après-midi. Vers 14h40, le titre du numéro un bancaire suisse s'envolait de 6,02% à 18,14 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

Continuer la lecture

Économie

Zone euro: le système bancaire est "résilient"

Publié

le

En zone euro, les détenteurs d'actions "seraient les premiers à absorber les pertes et ce n'est qu'après leur pleine utilisation que les Additionnal Tier 1 seraient lésés", a assuré la BCE. (Photo/EPA/R. WITTEK) (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

Le système bancaire de la zone euro est "résilient" grâce à une assise financière solide, a assuré lundi la Banque centrale européenne, au lendemain de l'annonce du rachat en urgence de Credit Suisse par UBS, accueilli avec scepticisme par les marchés.

"Le secteur bancaire européen est résilient, avec de solides niveaux de capitaux et de liquidités", a indiqué la BCE dans un communiqué commun avec le Mécanisme européen de résolution bancaire (SRB) et l'Autorité bancaire européenne (EBA) publié lundi.

L'institution s'est "félicitée de l'ensemble des mesures prises par les autorités suisses afin d'assurer la stabilité financière", après l'annonce dimanche du rachat de Credit Suisse par sa rivale UBS.

Elle a toutefois discrètement critiqué la décision de la Suisse de privilégier les actionnaires par rapport aux détenteurs d'obligations à risque dites Additionnal Tier 1.

En zone euro, les détenteurs d'actions "seraient les premiers à absorber les pertes et ce n'est qu'après leur pleine utilisation que les Additionnal Tier 1 seraient lésés", a assuré la BCE.

"Cette approche a été appliquée de manière cohérente dans le passé et continuera d'orienter les actions de surveillance bancaire de la SRB et de la BCE dans les interventions de crise", a-t-elle ajouté.

"Les Additional Tier 1 sont et resteront une composante essentielle de la structure des banques européennes", a martelé la BCE.

A l'issue d'intenses tractations, UBS a consenti dimanche à racheter pour une bouchée de pain son rival en difficulté Credit Suisse, avec d'importantes garanties du gouvernement de Berne et de liquidités de la BNS, la banque centrale du pays.

Mais ce rachat a fait plonger les titres des actions bancaires lundi matin sur les Bourses européennes, les investisseurs craignant une déstabilisation du système bancaire.

L'opération va en effet faire perdre 16 milliards de francs suisses à des détenteurs d'obligations à risque dites Additionnal Tier 1, sur lesquels les autorités suisses ont décidé de faire porter une partie du fardeau financier de l'opération.

Une décision extraordinaire alors que les détenteurs de ces titres arrivent normalement avant les actionnaires dans l'ordre de priorité de remboursement en cas de faillite.

Ces obligations risquées, créées après la crise de 2008, peuvent être suspendue par une banque lorsque sa situation financière se dégrade.

Elles ont rencontré un grand succès ces dernières années en raison de leur rémunération élevée en raison du risque accru, dans un contexte de taux en général morose.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Lion

Journée bénéfique, vos arguments feront mouche, les rencontres sortiront de l’ordinaire… Profitez un max’ de ces énergies soutenantes !!!

Les Sujets à la Une

X