International
L'Ukraine reprend Lyman, la justice russe valide les annexions
L'Ukraine a annoncé dimanche avoir repris la ville de Lyman, dans la région de Donetsk annexée par la Russie. Dans le même temps, la Cour constitutionnelle russe a jugé légaux les traités d'annexion des territoires ukrainiens signés par Vladimir Poutine.
L'annonce est tombée en milieu de journée: "A partir de 12h30 locales (11h30 en Suisse), Lyman est totalement débarrassée (de l'armée russe). Merci à nos militaires", s'est félicité le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.
"Je suis optimiste et très motivé. Je vois l'activité sur la ligne de front et les territoires que l'on reprend", s'est réjoui auprès de l'AFP un soldat ukrainien de 33 ans posté près de Lyman, dans l'est de l'Ukraine, et qui se fait appeler par son nom de guerre "Fumée".
Samedi, les soldats ukrainiens étaient entrés dans cette ville stratégique de la région de Donetsk, dont l'annexion vendredi par Moscou a été fermement condamnée par Kiev et les Occidentaux.
Anticipant cette importante victoire tactique, car Lyman est un noeud ferroviaire crucial, M. Zelensky avait assuré samedi soir que la semaine prochaine, "de nouveaux drapeaux ukrainiens [flotteraient] sur le Donbass", où se trouve la région de Donetsk.
Puis il avait lancé, s'adressant aux soldats et aux responsables russes et évoquant le président russe Vladimir Poutine: "Tant que vous tous n'aurez pas résolu le problème de celui qui a tout commencé, qui a déclenché cette guerre insensée contre l'Ukraine, vous serez tués un par un".
La perte de Lyman, dans la région annexée de Donetsk, est un revers de taille pour l'armée russe, incapable à ce stade de contrôler la totalité des territoires qu'elle occupe en Ukraine.
"Conformes à la Constitution"
Malgré les difficultés rencontrées sur le terrain par la Russie depuis le début d'une contre-offensive réussie par Kiev début septembre, le processus légal de formalisation de l'annexion des régions ukrainiennes suit son cours à Moscou.
Après la signature des traités d'annexion vendredi en grande pompe au Kremlin par M. Poutine et les dirigeants des régions séparatistes et occupées, la Cour constitutionnelle russe les a jugés dimanche "conformes à la Constitution".
Selon Viatcheslav Volodine, le président de la Douma, les députés de la chambre basse du Parlement russe examineront lundi un projet de loi en vue de la ratification des traités.
L'adoption de ce texte est prévue normalement dans la foulée, avant qu'il ne passe devant la chambre haute du Parlement, le Conseil de la Fédération.
L'annexion des régions ukrainiennes par la Russie n'est toutefois pas reconnue par la communauté internationale.
Nouvelles sanctions en vue
Le pape François a ainsi "supplié" M. Poutine d'"arrêter" la "spirale de violence et de mort" en Ukraine, tout en déplorant les annexions "contraires au droit international".
Pour le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, l'annexion par la Russie de territoires ukrainiens rend "beaucoup plus difficile, impossible, presque, la fin de la guerre".
Le président français Emmanuel Macron, qui a échangé dimanche avec M. Zelensky, a, lui, promis de travailler à de "nouvelles sanctions" européennes contre Moscou.
De leur côté, pour renforcer l'arsenal militaire ukrainien et repousser la Russie, l'Allemagne, le Danemark et la Norvège ont annoncé dimanche qu'ils allaient fournir à Kiev à partir de 2023 seize canons d'artillerie automobiles blindés, des Zuzana-2 slovaques.
"Népotisme"
Les difficultés rencontrées depuis plusieurs semaines par les troupes de Moscou entraînent de vives réactions de la part des plus farouches va-t-en guerre russes.
Le dirigeant de la république russe de Tchétchénie et fidèle du Kremlin, Ramzan Kadyrov, a par exemple appelé samedi l'armée russe à utiliser "des armes nucléaires de faible puissance" en Ukraine, après le retrait des Russes de Lyman.
Il s'en est également pris au "népotisme" présent selon lui au sein des forces armées russes, une des raisons principales des difficultés militaires rencontrées depuis maintenant plusieurs semaines par les troupes de Moscou.
"Il n'y a pas de place pour le népotisme dans l'armée, surtout dans les moments difficiles", a-t-il juré dans un message virulent posté sur les réseaux sociaux.
L'Ukraine a condamné d'autre part samedi la "détention illégale" du directeur général de la centrale nucléaire de Zaporijjia, Igor Mourachov, arrêté pour une raison encore inconnue vendredi par la Russie qui contrôle le site.
Dans un communiqué, le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a évoqué une "grave préoccupation".
M. Grossi "devrait se rendre à Kiev et à Moscou la semaine prochaine", peut-on aussi lire dans le communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Le typhon Yagi fait au moins deux morts et 92 blessés en Chine
Le super typhon Yagi a fait au moins deux morts et 92 blessés dans l'île touristique de Hainan, dans le sud de la Chine, a annoncé samedi l'agence officielle Chine nouvelle. Il se dirige actuellement vers le Vietnam, avec des rafales de vent de 230 km/h.
A Hainan, 460'000 personnes ont été évacuées préventivement, selon la chaîne de télévision étatique CCTV, qui a publié des images de pluies extrêmement violentes et d'innombrables arbres déracinés, dont certains sont tombés sur des voitures.
Dans la province voisine du Guangdong (sud de la Chine), les autorités avaient indiqué vendredi avoir déjà évacué plus de 574'000 habitants vers des lieux sûrs. L'aéroport d'Haikou, capitale de Hainan située dans le nord de l'île, a annulé tous les vols à l'arrivée ou au départ samedi jusqu'à 15h00, selon CCTV.
La ville a été sévèrement touchée par Yagi. Une grande partie du trafic routier a été perturbée en raison des arbres tombés sur la chaussée, rendant la conduite dangereuse pour les rares automobilistes qui s'aventuraient sur les routes.
Dans le golfe du Tonkin
L'aéroport de Sanya, dans le sud de l'île, prévoit lui de reprendre une activité normale samedi matin. Le vent et les précipitations resteront très forts samedi dans le sud de la Chine, a indiqué CCTV.
A Beihai, une ville balnéaire de la côte sud chinoise située au bord du golfe du Tonkin, où Yagi progresse en direction du Vietnam, de forts vents balayaient samedi les plages, où personne ne s'aventurait, selon des images de la chaîne.
Les supermarchés y sont fermés depuis deux jours et les gens avaient fait des provisions à l'approche du typhon, selon CCTV.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Fritz sort Tiafoe en cinq sets et affrontera Sinner en finale
Taylor Fritz défiera le no 1 mondial Jannik Sinner dimanche en finale de l'US Open.
L'Américain a battu son compatriote Frances Tiafoe 4-6 7-5 4-6 6-4 6-1 vendredi, après que l'Italien avait dominé Jack Draper 7-5 7-6 (7/3) 6-2 dans la première demi-finale.
Premier Italien à atteindre la finale à Flushing Meadows, Jannik Sinner n'a pas joué à son meilleur niveau vendredi. Mais il s'est montré nettement supérieur dans les moments clés, comme le tie break dans lequel il a mené 4/0 et 6/1, et a profité d'un effondrement physique de Jack Draper (no 25) lequel a vomi sur le court.
Le vainqueur du dernier Open d'Australie s'est également montré très efficace sur son service, avec plus de 70% des points remportés tant derrière sa première que derrière sa deuxième balle de service. Auteur de 11 aces pour 2 doubles fautes, il n'a concédé qu'un seul break, sans conséquence puisqu'il menait alors 4-3 au premier set.
15 ans d'attente
Jamais demi-finaliste en Grand Chelem avant ce tournoi, Taylor Fritz est pour sa part le premier Américain à atteindre la finale d'un Majeur, en simple messieurs, depuis Andy Roddick en 2009 à Wimbledon. Il est aussi le premier Américain en finale à New York depuis le même Roddick en 2006.
"C'est la raison pour laquelle je fais ce sport, c'est un rêve qui se réalise", a commenté Taylor Fritz, les larmes aux yeux. Il a lui aussi vu son adversaire s'effondrer vendredi soir: Frances Tiafoe fut en effet inexistant après avoir manqué deux balles de 5-5 sur son service au quatrième set.
"Il me dominait du fond du court, prenait la balle très tôt, changeait les angles, il était vraiment au-dessus. Je me suis concentré sur mon service, j'ai tout fait pour rester dans la partie", a indiqué Fritz, qui cherchera à offrir au tennis masculin américain son premier sacre majeur depuis l'US Open 2003.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Crash au Brésil: l'équipage a rapporté un problème de dégivrage
Des membres de l'équipage de l'avion qui s'est écrasé le 9 août au Brésil ont fait part avant l'accident d'un problème dans le système de dégivrage de l'appareil, selon un rapport d'enquête préliminaire présenté vendredi. L'accident avait fait 62 morts.
La chute du bi-moteur du constructeur franco-italien ATR a été la pire catastrophe aérienne sur le sol brésilien en 17 ans. Le vol, opéré par la compagnie brésilienne Voepass, avait décollé de Cascavel, dans l'Etat du Parana (sud), à destination de l'aéroport international de Guarulhos, à São Paulo.
Il s'est écrasé à Vinhedo, à environ 80 km au nord-ouest de São Paulo, se brisant dans le jardin d'une maison dans une zone résidentielle, tuant les quatre membres d'équipage et les 58 passagers à bord.
Des vidéos impressionnantes filmées par des voisins et diffusées sur les réseaux sociaux ont montré l'avion en chute libre. L'appareil a perdu 4000 mètres d'altitude en une minute.
"Beaucoup de gel"
Près d'un mois après l'accident, un rapport d'enquête préliminaire a été présenté par les autorités brésiliennes: il indique que les conversations enregistrées dans les boîtes noires montrent que "les membres de l'équipage ont fait part d'un problème dans le système de dégivrage" de l'appareil.
Une minute avant que l'avion ne commence à perdre de l'altitude, l'enregistrement permet d'identifier le copilote disant qu'il y a "beaucoup de gel", a expliqué le centre d'investigation et de prévention des accidents aéronautiques du Brésil (CENIPA). Le rapport relève par ailleurs que le vol s'est déroulé "dans des conditions de formation de gel sévères".
Mais le responsable du CENIPA a précisé qu'il n'était pas encore possible de confirmer que l'accident était dû à un problème dans le système de dégivrage. "Il est encore trop tôt pour déterminer la ligne d'investigation" sur les causes du crash, a-t-il déclaré.
Selon le CENIPA, l'appareil, qui volait depuis 2010, respectait toutes les normes en vigueur et disposait des autorisations requises.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Sabalenka contre Pegula et tout un stade... encore
Comme en 2023, Aryna Sabalenka tentera samedi de décrocher son premier US Open face à une joueuse américaine soutenue par près de 24'000 spectateurs bruyants.
Forte de sa triste expérience face à Coco Gauff en finale l'an dernier, la Bélarusse se dit mieux préparée pour affronter Jessica Pegula.
Sabalenka a prouvé ces dernières années sa capacité à bien jouer sur dur: outre deux titres à l'Open d'Australie (2023, 2024), elle a toujours atteint le dernier carré à Flushing Meadows lors de ses quatre dernières participations, dont deux finales consécutives. Son point faible ? Son émotivité.
Depuis toujours la native de Minsk lutte contre ses nerfs. Dans un premier temps, elle les a canalisés de façon à ne pas s'effondrer techniquement sur un court. On se souvient des doubles fautes répétées et des fautes directes à foison qui l'ont longtemps handicapée.
Désormais, cette nervosité l'étreint plus sur le plan psychologique au moment de conclure. L'an dernier, elle avait même facilement remporté le premier set 6-2 avant de s'incliner face à Gauff. Cette année, elle déclarait encore après sa victoire en demi-finale contre l'Américaine Emma Navarro avoir eu du mal à conclure.
"J'ai été prise par les émotions et j'ai eu un petit flashback de la finale de l'an dernier à cause de l'ambiance créée par le public", a-t-elle expliqué. "Je suis très heureuse d'avoir retenu les leçons (de l'an dernier) et d'avoir réussi à contrôler mes émotions pour parvenir à conclure ce match en deux sets."
Peur
Mais la Bélarusse a reconnu avoir eu peur dans le deuxième set: "Je me suis dit pendant le match +Non, non, non, Aryna, ça ne peut pas se reproduire ! Contrôle tes nerfs, concentre-toi sur toi. Il y a aussi des gens qui sont pour toi, ton box, ta famille, tu dois te battre+".
L'an dernier en effet, le Stade Arthur Ashe était non seulement plein à craquer d'un public entièrement acquis à la cause de son adversaire. Mais la prodige US avait même attiré une rare concentration de "people".
Et Sabalenka n'avait su réagir face au "bruit" incessant - y compris durant les points - descendant des immenses tribunes pour pousser son adversaire. "Mon erreur a été d'oublier qu'elle était aussi gênée par le bruit. Oui, ils l'encouragent, mais comment peuvent-ils l'aider à gagner le match ? Le seul moyen c'est d'entrer dans ma tête et de me faire perdre, moi", a-t-elle déclaré jeudi, comme pour se prouver qu'elle avait bien retenu la leçon et prévenir son adversaire qu'elle ne se laisserait pas avoir deux fois.
Cherche consécration
Car Sabalenka se prépare à affronter une ambiance du même acabit samedi face à Jessica Pegula, qui s'est installée depuis deux ans dans le top 10 mondial parvenant même quelques semaines au 3e rang, et qui cherche toujours la consécration d'un Majeur (elle a deux WTA 1000 à son palmarès: Montréal 2023 et Toronto 2024).
Avec deux titres majeurs, une finale et cinq demi-finales, l'expérience est largement du côté de la Bélarusse, face à une adversaire qui, à 30 ans, avait atteint six fois les quarts de finale en Grand Chelem, dont une à New York (2022), sans jamais les dépasser.
En outre, Sabalenka mène 5-2 dans leurs duels sur le circuit et a remporté en deux sets leur dernier affrontement en finale de Cincinnati, juste avant l'US Open. Mais Pegula a fait le plein de confiance pour arriver jusqu'en finale, avec en particulier une victoire nette en quart de finale contre la lauréate de l'édition 2022, le no 1 mondial Iga Swiatek.
Le plafond de verre enfin brisé, elle a su renverser en demies une situation bien mal embarquée car elle se sentait comme une "débutante" après avoir perdu le premier set face à Karolina Muchova. Quant à la finale, l'Américaine estime "avoir le jeu pour frustrer" Sabalenka, à condition peut-être que celle-ci serve "un peu moins bien" qu'à Cincinnati.
Un titre à l'US Open, "vaudrait tout l'or du monde", assure Pegula en rappelant tout le travail nécessaire pour se trouver à une victoire de réaliser ce "rêve d'enfant". "Je suis heureuse d'être en finale, mais je suis là pour remporter le titre", a-t-elle ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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