International
Ultimatum des alliés de Kiev à Moscou pour une trêve de 30 jours

- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2025/05/de-gauche-a-droite-le-chancelier-allemand-friedrich-merz-le-president-francais-emmanuel-macron-le-president-ukrainien-volodymyr-zelensky-le-premier-ministre-britannique-keir-starmer-et-le-premier-1000x600.jpg&description=Ultimatum des alliés de Kiev à Moscou pour une trêve de 30 jours', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
L'Ukraine et ses principaux alliés européens, de concert avec les États-Unis, ont adressé samedi un ultimatum à la Russie pour accepter un cessez-le-feu "complet et inconditionnel" de 30 jours dès lundi, faute de quoi Moscou s'exposerait à des"sanctions massives".
L'annonce a été faite lors d'une visite à Kiev des dirigeants français Emmanuel Macron, allemand Friedrich Merz, britannique Keir Starmer et polonais Donald Tusk, qui affirment avoir également le soutien du président américain Donald Trump, soit une rare démonstration d'unité occidentale.
"Nous devons y réfléchir. Il s'agit d'un nouveau développement", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à la télévision américaine CNN, selon la presse officielle russe. "Mais essayer de faire pression sur nous est tout à fait inutile", a-t-il ajouté.
Auparavant, sans répondre directement à cette proposition, M. Peskov avait regretté auprès des journalistes l'attitude de "confrontation" des Européens envers la Russie.
"Nous entendons des déclarations contradictoires de la part de l'Europe. Elles sont généralement axées sur la confrontation plutôt que sur des tentatives visant à ressusciter nos relations d'une manière ou d'une autre", a-t-il regretté.
Une proposition d'une trêve de 30 jours a déjà été formulée à plusieurs reprises par l'Ukraine ces dernières semaines, mais rejetée par la Russie qui veut d'abord des engagements sur ses demandes, notamment que cessent les livraisons occidentales d'armes à Kiev.
Selon le président français, une vingtaine de pays membres d'une "coalition des volontaires" de soutiens à l'Ukraine, qui ont échangé par visioconférence avec les dirigeants réunis à Kiev autour de l'Ukrainien Volodymyr Zelensky, ont "décidé de soutenir un cessez-le-feu" de 30 jours, "avec une surveillance assurée principalement par les Etats-Unis d'Amérique" et à laquelle "tous les Européens contribueront".
Si la Russie refuse ce cessez-le-feu ou l'accepte mais le viole, "nous sommes agréés que des sanctions massives seraient préparées et coordonnées entre Européens et Américains", a-t-il précisé.
"La position à laquelle nous sommes parvenus aujourd'hui est une unité absolue entre toute une série de pays à travers le monde, y compris les États-Unis", s'est félicité Keir Starmer.
Appel à Trump
Friedrich Merz a évoqué la poursuite d'une "aide massive" à Kiev faute de réaction du Kremlin et estimé que la guerre russe en Ukraine "vise à détruire l'ordre politique européen tout entier".
Un "cessez-le-feu complet et inconditionnel sur terre, dans les airs et en mer" peut "ouvrir la voie à des négociations de paix" directes entre Moscou et Kiev, après plus de trois ans d'invasion russe, a estimé le chef de la diplomatie ukrainienne Andriï Sybiga.
Volodymyr Zelensky et les quatre dirigeants européens ont téléphoné à Donald Trump pour l'informer des résultats de leurs entretiens.
Sur des photos officielles du déplacement, on peut voir les cinq hommes assis autour d'une table basse avec un téléphone portable allumé dans le palais présidentiel à Kiev.
Ils ont utilisé le portable d'Emmanuel Macron pour cet appel, a indiqué à l'AFP un responsable qui était présent dans la salle.
La visite du quatuor européen à Kiev répond symboliquement aux commémorations en grande pompe des 80 ans de la victoire sur l'Allemagne nazie tenues vendredi sur la place Rouge autour du président russe Vladimir Poutine et d'une vingtaine de dirigeants étrangers, dont le président chinois Xi Jinping.
Sur la chaîne américaine ABC, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a estimé qu'un cessez-le-feu devrait être précédé d'un arrêt des livraisons d'armes occidentales, faute de quoi cela donnerait "un avantage à l'Ukraine" à un moment où "les troupes russes avancent de manière assurée" sur le front.
"Manoeuvre dilatoire", a répliqué Emmanuel Macron.
Avertissement américain
Moscou a rejeté jusqu'à présent les appels au cessez-le-feu, se contentant de décréter unilatéralement une trêve de trois jours qui doit s'achever samedi à minuit.
L'Ukraine n'a pas fait état de frappes de missiles russes de longue portée sur ses villes depuis le début de cette trêve mais elle a accusé la Russie de centaines de violations sur la ligne de front.
Non loin du front dans le nord-est de l'Ukraine samedi, le porte-parole de la brigade militaire ukrainienne Khartia a assuré à l'AFP qu'il n'y avait "pas de trêve" et que l'intensité des combats est "à peu près la même" que d'habitude, ses troupes ayant essuyé des tirs à l'arme lourde depuis jeudi, début du cessez-le-feu annoncé par Vladimir Poutine.
L'ambassade américaine en Ukraine a de son côté mis en garde vendredi contre le risque d'une importante "attaque aérienne" russe ces prochains jours.
Des médias ukrainiens ont aussi affirmé samedi que la Russie avait notifié la fermeture de l'espace aérien au-dessus de son site militaire utilisé pour le lancement en 2024 de son missile de dernière génération Orechnik, signe potentiel de préparatif d'une nouvelle frappe balistique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Vaste opération contre un réseau complotiste et extrémiste en Allemagne
Les autorités allemandes ont annoncé mardi des perquisitions contre un réseau complotiste et extrémiste à travers le pays. Elles ont prononcé la dissolution de "la plus grande organisation" de cette mouvance accusée "d'attaquer l'ordre démocratique libéral".
Des perquisitions ont été lancées dans sept Länder du pays visant l'association "Royaume d'Allemagne", a annoncé le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Ce groupe compte environ 6000 partisans qui "nient l'existence de la République fédérale d'Allemagne et rejettent son système juridique", a-t-il précisé.
L'association "Königreich Deutschland" est interdite à compter de mardi car "ses objectifs et ses activités sont contraires à la législation pénale et vont à l'encontre de l'ordre constitutionnel et de l'idée de la compréhension entre les peuples", explique le ministère. L'interdiction concerne également "les nombreuses organisations affiliées à cette association".
Perquisition en Suisse
Le parquet fédéral a par ailleurs annoncé, dans le cadre de cette opération, l'arrestation de quatre personnes, dont trois membres fondateurs de ce groupe qui depuis une dizaine d'années a mis en place "des structures et des institutions pseudo-étatiques". Il a créé notamment un système bancaire et d'assurance, un bureau d'enregistrement avec des documents d'identité fictifs et une monnaie propre.
Le domicile d'un suspect a également été perquisitionné à Soleure, a précisé la porte-parole.
"Citoyens du Reich"
Qualifiés "d'extrémistes dangereux" par le ministère, "Königreich Deutschland" fait partie de la mouvance allemande complotiste des "Reichsbürger" ("citoyens du Reich"), rejetant la légitimité de la République allemande moderne: ils croient en la pérennité du Reich allemand d'avant la Première Guerre mondiale, sous la forme d'une monarchie.
Plusieurs groupes de sympathisants ont décrété la création de leurs propres mini-Etats. Selon les services allemands du renseignement intérieur, cette mouvance comptait environ 23'000 membres en 2022. Le "Royaume d'Allemagne" est "en expansion" depuis des années, a estimé mardi le ministère de l'Intérieur.
Entrée en fonction la semaine dernière, la coalition dirigée par le chancelier conservateur Friedrich Merz doit faire face à une progression des idéologies extrémistes de droite. La parti d'extrême droite AfD est désormais la première force d'opposition au Bundestag après avoir obtenu un score record aux législatives de février.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un volcan en éruption aux Philippines
Un volcan du centre des Philippines est entré en éruption tôt mardi matin, projetant un panache gris de cendres à plusieurs kilomètres dans le ciel, ainsi que des débris. L'alerte de niveau 3 sur 5, mise en place lors d'une éruption en décembre, est restée inchangée.
La mesure prévoit un rayon d'évacuation à six kilomètres. Les villages des environs sont évacués depuis la mise en place de cette alerte en décembre.
"Une éruption modérément explosive s'est produite dans le cratère du volcan Kanlaon à 02h55 aujourd'hui" (20h55 lundi en Suisse), a indiqué l'institut philippin de volcanologie et de sismologie dans un communiqué, précisant qu'elle avait duré cinq minutes. "L'éruption a généré un panache volumineux grisâtre qui s'est élevé à environ trois kilomètres", a poursuivi l'agence.
Le volcan Kanlaon est l'un des 24 volcans actifs de ce pays d'Asie du Sud-Est, En août 1996, il était entré brusquement en éruption, tuant trois randonneurs qui se trouvaient près du sommet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Gaza: l'armée israélienne annonce avoir bombardé un hôpital
L'armée israélienne a annoncé mardi avoir bombardé un hôpital de la bande de Gaza, utilisé, selon elle, par le Hamas palestinien pour des "activités terroristes". Un journaliste, accusé par le passé par Israël d'avoir participé à l'attaque du 7 octobre, a été tué.
Après une pause des combats à l'occasion de la libération d'un otage israélo-américain, l'armée a indiqué sur réseau social Telegram dans la nuit de lundi à mardi avoir frappé "un centre de commandement et de contrôle situé dans l'hôpital Nasser à Khan Younès", dans le sud du territoire palestinien.
"Les hauts responsables du Hamas continuent d'utiliser l'hôpital pour des activités terroristes, en utilisant de manière cynique et brutale la population civile de l'hôpital et de ses environs", a-t-elle ajouté.
Le gouvernement du Hamas a affirmé ensuite dans un communiqué qu'une frappe sur l'hôpital avait "provoqué la mort de patients", sans préciser le nombre. Il a accusé Israël d'avoir "assassiné" le journaliste Hassan Aslih, présenté comme le directeur de l'agence de presse palestinienne Alam24.
Soigné dans l'hôpital
"L'armée israélienne a bombardé le service de chirurgie de l'hôpital Nasser à Khan Younès tôt mardi et a tué le journaliste Hassan Aslih, qui travaillait pour plusieurs organisations locales et arabes et pour plusieurs agences", a déclaré le porte-parole de la défense civile à Gaza.
Selon les autorités du Hamas, Hassan Aslih était soigné dans cet établissement après avoir été blessé le 7 avril lors d'une frappe israélienne visant une tente utilisée par des journalistes à proximité.
Deux autres journalistes avaient été tués, selon la même source à l'époque: Hilmi al-Faqaawi, qui travaillait par une agence de presse, et Ahmad Mansour, employé de l'agence Palestine Today, un média proche du mouvement palestinien Jihad islamique.
Otage libéré
L'armée israélienne avait alors annoncé avoir ciblé Hassan Abdel Fattah Mohammed Aslih, présenté comme "un terroriste [...] agissant sous couverture de journaliste et de dirigeant une société de presse". Selon l'armée, M. Aslih "a participé au massacre du 7 octobre et, durant le massacre, a filmé et diffusé sur les réseaux des actes de meurtre, pillage et incendies".
Selon CPJ, au moins 178 journalistes sont morts à Gaza, en Cisjordanie en Israël et au Liban depuis le début de la guerre.
La frappe de la nuit de lundi à mardi intervient alors qu'une suspension des bombardements avait été constatée lundi à l'occasion de la libération par le Hamas d'Edan Alexander. Le seul otage vivant ayant la nationalité américaine qui était encore retenu à Gaza avait été enlevé alors qu'il servait dans une base de l'armée dans le sud d'Israël, lors de l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023.
Sa libération a eu lieu avant le début d'une tournée au Moyen-Orient du président américain Donald Trump.
L'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Les représailles israéliennes ont fait au moins 52'862 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées dimanche par le ministère de la santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Crash du MH17 en Ukraine: la Russie responsable, selon l'OACI
L'agence de l'ONU pour l'aviation civile, l'OACI, a estimé lundi que la Russie était responsable du crash du MH17, abattu il y a dix ans au-dessus de l'Ukraine. 298 passagers et membres d'équipage avaient péri dans la catastrophe.
Cette décision a été rendue à la suite de plaintes des Pays-Bas et de l'Australie. Le conseil de l'organisation, basée à Montréal au Canada, a estimé que ces dernières étaient "fondées en fait et en droit". "La Fédération de Russie n'a pas respecté ses obligations en vertu du droit aérien international lors de la destruction du MH17 de la Malaysia Airlines en 2014", indique l'organisation dans un communiqué publié lundi.
Il s'agit de la première décision du conseil de l'organisation "sur le bien-fondé d'un différend entre États membres".
Le 17 juillet 2014, le Boeing 777, qui reliait Amsterdam à Kuala Lumpur, a été abattu par un missile sol-air BUK de fabrication russe au-dessus du territoire aux mains des séparatistes prorusses. L'ensemble des 298 passagers et membres d'équipage de l'appareil ont été tués, parmi eux, 196 Néerlandais, 43 Malaisiens et 38 Australiens.
Trois hommes condamnés
La justice néerlandaise a condamné en 2022 trois hommes à la prison à vie pour leur rôle dans le drame, dont deux Russes, mais Moscou a toujours refusé d'extrader tout suspect. La Russie a toujours nié toute implication dans l'incident.
"Il s'agit d'un moment historique dans la quête de vérité, de justice et de responsabilité pour les victimes de l'accident du vol MH17, leurs familles et leurs proches", a déclaré le gouvernement australien dans un communiqué après l'annonce de l'OACI.
Le gouvernement australien demande de prendre rapidement des mesures pour remédier à cette violation. "Nous demandons à la Russie d'assumer enfin sa responsabilité dans cet horrible acte de violence et de réparer sa conduite flagrante, comme l'exige le droit international", a-t-il ajouté.
De son côté, le ministre néerlandais des affaires étrangères, Caspar Veldkamp, s'est félicité de cette décision, estimant que cela ne pourrait pas "effacer le chagrin et la souffrance" des proches des victimes, mais qu'il s'agissait d'"un pas important vers la vérité et la justice".
Selon le gouvernement néerlandais, "dans les semaines à venir, le conseil de l'OACI examinera la manière dont la réparation juridique devrait avoir lieu".
Canberra et Amsterdam demandent au conseil de l'OACI d'imposer à la Russie "d'entamer des négociations avec les Pays-Bas et l'Australie sur cette question et de superviser ce processus", a ajouté la même source.
L'équipe d'enquêteurs internationaux des Pays-Bas, d'Australie, de Malaisie, de Belgique et d'Ukraine avait conclu en 2023 qu'il existait de "fortes indications", selon lesquelles, le président russe Vladimir Poutine avait approuvé la fourniture du missile qui a abattu l'avion.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
GenèveIl y a 3 jours
La Ville est à vous débute son tour dans les quartiers de Genève
-
CultureIl y a 3 jours
Biennale d'art de Venise: décès de la curatrice Koyo Kouoh
-
LausanneIl y a 2 jours
Vaud: le Tribunal cantonal flambant neuf sera inauguré cet automne
-
VaudIl y a 3 jours
"Vevey-sur-Lac" et son sport à gogo reviennent pour une 6e édition
-
GenèveIl y a 22 heures
Tarifs: Washington met la Suisse "au début de la file" des pays
-
LausanneIl y a 2 jours
Lausanne Plogging est de retour samedi prochain
-
InternationalIl y a 3 jours
L'Inde et le Pakistan s'accusent mutuellement de violer la trêve
-
VaudIl y a 24 heures
Vaud: nouvelles condamnations pour les gens du voyage