International
"Mélange des races": M. Orban défend "un point de vue culturel"
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Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a défendu jeudi "un point de vue culturel" hongrois après son virulent discours le week-end dernier contre "le mélange des races". Il s'est attiré les foudres des Etats-Unis.
"Il arrive parfois que je parle d'une manière qui peut être mal comprise, mais j'ai demandé au chancelier (autrichien Karl Nehammer) de bien vouloir placer les informations dans un contexte culturel", a-t-il déclaré à Vienne, où il effectuait une visite. "En Hongrie, ces expressions et ces phrases représentent un point de vue culturel, civilisationnel".
Une "rhétorique de cette nature est inexcusable" plus de "75 ans après l'Holocauste", a estimé le même jour le porte-parole du département d'Etat américain Ned Price, citant un communiqué de Deborah Lipstadt, la représentante spéciale de Washington sur les questions d'antisémitisme.
Cette dernière a également déclaré qu'elle était "profondément alarmée" par un discours recourant à "une rhétorique qui évoque clairement l'idéologie raciale nazie".
Viktor Orban, un dirigeant nationaliste de 59 ans, habitué des coups d'éclat et farouchement anti-migrants, avait rejeté samedi la vision d'une société "multi-ethnique".
"Nous ne voulons pas être une race mixte", qui se mélangerait avec "des non-Européens", avait-il dit, avant de faire une apparente allusion aux chambres à gaz du régime nazi, ce qui lui avait valu de vives critiques de survivants de l'Holocauste et de la communauté juive.
Démission
Fait rare sous l'ère Orban, Zsuzsa Hegedus, une sociologue conseillant M. Orban de longue date et dont les parents ont survécu à la Shoah, a remis mardi sa démission. Elle a dénoncé "une position honteuse" et "un pur texte nazi digne de (Joseph) Goebbels", l'ancien chef de la propagande de l'Allemagne nazie.
Depuis son retour au pouvoir en 2010, Viktor Orban a transformé son pays en mettant en place des réformes "illibérales", reposant sur la "défense d'une Europe chrétienne".
Il s'en est notamment pris aux migrants arrivés d'Afrique et du Moyen-Orient et aux ONG qui leur viennent en aide, rendant plus difficile l'asile et faisant ériger des barrières aux frontières. Mais s'il avait tenu des propos similaires par le passé, il n'avait pas utilisé de la sorte le terme de "race", selon des experts.
Le chancelier autrichien a évoqué cette nouvelle controverse dès le début de la conférence de presse, "condamnant fermement toute forme de racisme et d'antisémitisme" et assurant que les deux hommes avaient abordé "en toute franchise" la question.
"Nous sommes en parfait accord", a réagi Viktor Orban, se disant "fier" de la politique de "zéro tolérance" menée par la Hongrie. MM. Nehammer et Orban ont également discuté de "la migration illégale" et de la "coopération énergétique", leurs deux pays étant très dépendants du gaz russe.
Blâmer l'UE
Le Premier ministre hongrois en a profité pour de nouveau blâmer la politique de l'Union européenne face au conflit en Ukraine. La Hongrie s'oppose notamment au plan de réduction coordonnée de la consommation de gaz, voté mardi en réaction à la baisse des livraisons russes.
"Si on commence à restreindre un produit, c'est le signe que nous sommes en difficulté. Nous nous dirigeons vers une économie de guerre et, si cette guerre s'éternise, la récession est inévitable", a lancé M. Orban.
Et d'appeler la Commission européenne à opter pour une nouvelle "stratégie" et à "ne pas foncer dans le mur" en allant plus loin via un embargo sur le gaz. Une option qui n'est pas d'actualité pour l'instant.
Viktor Orban effectuait là son premier déplacement chez un des partenaires de la Hongrie dans l'UE depuis sa réélection triomphale début avril. L'Autriche, un pays neutre qui se veut un pont entre l'ouest et l'est de l'Europe, est soucieuse de ne pas mettre à l'écart la Hongrie, selon un responsable s'exprimant sous couvert d'anonymat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Allemagne: refoulement des demandeurs d'asile jugé "illégal"
Un tribunal allemand a jugé lundi "illégal" le refoulement aux frontières de demandeurs d'asile mis en place par le gouvernement de Friedrich Merz. Ce dernier a fait de la réduction de l'immigration une de ses priorités.
"Les personnes qui demandent l'asile lors d'un contrôle aux frontières sur le territoire allemand ne peuvent être refoulées sans que la procédure (européenne) de Dublin ait été appliquée afin de déterminer l'État membre responsable de l'examen de leur demande d'asile", a indiqué le tribunal administratif de Berlin dans un communiqué, après avoir été saisi par trois Somaliens.
Ces derniers, deux hommes et une femme, étaient arrivés en train depuis la Pologne. Après un contrôle douanier le 9 mai 2025 à la gare de Francfort-sur-l'Oder, ils ont été renvoyés en Pologne le jour même, alors qu'ils avaient demandé l'asile. Actuellement en Pologne, ils ont contesté ce refoulement devant la justice allemande.
"Le refoulement des requérants est illégal", a expliqué le tribunal. Comme les Somaliens avaient exprimé une demande d'asile, "ils devaient être autorisés à franchir la frontière" et la procédure de Dublin, déterminant quel pays était responsable de leur demande d'asile, devait être appliquée en Allemagne.
"Situation d'urgence" pas invocable
L'Allemagne ne peut pas "invoquer (...) une situation d'urgence", comme le fait le gouvernement, a poursuivi le tribunal, soulignant que la police "n'a pas suffisamment démontré l'existence d'une menace pour la sécurité ou l'ordre public". "Les décisions sont définitives", a-t-il ajouté.
Le gouvernement de Merz avait annoncé peu après sa prise en fonction début mai le refoulement de la plupart des demandeurs d'asile aux frontières et une augmentation conséquente des contrôles, une mesure controversée et peu appréciée par les pays voisins.
Il s'agissait d'un engagement pris par les conservateurs de chancelier durant la campagne électorale des législatives du 23 février, dominée par les questions migratoires, suite en particulier à plusieurs attaques meurtrières impliquant des étrangers ces derniers mois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La sensation Loïs Boisson
Pour la première fois depuis huit ans, une Française jouera les quarts de finale de Roland-Garros. 361e mondiale, Loïs Boisson a signé l'exploit devant la tête de série no 3 Jessica Pegula.
La Dijonnaise de 22 ans s’est imposée 3-6 6-4 6-4 après 2h40’ de jeu devant l’Américaine. Mirra Andreeva (WTA 6), sa prochaine adversaire, devra vraiment se méfier de cette joueuse qui pratique un tennis en toucher dans un style qui lui est propre. Et qui possède un coup droit bien percutant.
Avant cette quinzaine, Loïs Boisson n’avait gagné qu’un seul match sur le Circuit de la WTA, en avril dernier au WTA 250 de Rouen. Son accession en quart de finale à Roland-Garros a vraiment quelque chose d’irréel.
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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Musée Grévin: la statue de Macron volée par des activistes
La statue en cire d'Emmanuel Macron a été dérobée au musée Grévin lundi matin par des militants de Greenpeace qui l'ont ensuite déposée devant l'ambassade de Russie en signe de protestation, a-t-on appris de sources concordantes.
Selon une source policière, deux femmes et un homme, se faisant passer pour des touristes, ont pénétré dans le musée parisien, situé dans le 9e arrondissement (centre). Après s'être changé, se faisant passer cette fois pour des artisans ou des employés de l'établissement, ils ont réussi à dérober la statue, d'une valeur de 40'000 euros et dissimulée sous une couverture, en sortant par une issue de secours.
La statue du président de la République française a ensuite été déposée devant l'ambassade de Russie, située dans le 16e arrondissement (ouest) de la capitale, a constaté une journaliste présente sur les lieux.
"Pour nous la France joue un double jeu" et "Emmanuel Macron incarne ce double discours: il soutient l'Ukraine mais encourage les entreprises françaises à continuer à faire commerce avec la Russie", a déclaré Jean-Francois Julliard, directeur général de Greenpeace France.
"On vise nommément Emmanuel Macron, parce qu'il a une responsabilité toute particulière dans cette situation-là", a-t-il ajouté. "C'est lui qui devrait être le premier dans les discussions européennes" pour mettre fin aux contrats commerciaux entre la Russie et les pays européens.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Formule 1: Max Verstappen reconnaît avoir mal agi
Max Verstappen a fait son mea culpa au lendemain de son accrochage avec George Russell au Grand Prix d'Espagne. Il s'est agi d'une manoeuvre "inappropriée et qui n'aurait pas dû se produire."
"Nous étions sur une stratégie prometteuse et une bonne course à Barcelone, jusqu'à ce que la voiture de sécurité sorte" - en raison d'une panne sur la Mercedes de l'Italien Andrea Kimi Antonelli - a expliqué sur ses réseaux sociaux le Néerlandais de chez Red Bull, au lendemain de la course.
Et de poursuivre: "notre choix de pneus en fin de course et quelques manoeuvres après la relance ont nourri ma frustration, conduisant à une manoeuvre qui était inappropriée et qui n'aurait pas dû se produire".
S'il a profité de la neutralisation de la course pour repasser par les stands, le Néerlandais, alors 3e du GP, en est ressorti avec des pneus durs, plus lents que les gommes tendres de ses adversaires. A la relance à six tours de la fin, le champion du monde en titre s'est fait doubler par Charles Leclerc (Ferrari). Son écurie lui a ensuite demandé de laisser repasser Russell (Mercedes) qu'il avait dépassé en empruntant une échappatoire.
Geste d'humeur
Après avoir exprimé son mécontentement à la radio, Verstappen, connu pour son tempérament de feu, a ouvert la porte à la Mercedes, mais a immédiatement réaccéléré et l'a percutée au virage suivant, une manoeuvre qui ressemblait fortement à un geste d'humeur. "Je donne toujours tout ce que j'ai pour l'équipe et les émotions peuvent être vives", a-t-il écrit lundi, alors qu'il ne s'était pas exprimé sur cet accrochage dimanche.
Le pilote Red Bull, jugé responsable, a reçu une pénalité de dix secondes, une sanction qui l'a fait reculer de la cinquième à la dixième place.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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