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International

Michelin vend ses activités en Russie à Power International Tires

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Le géant français du pneumatique, Michelin, avait suspendu ses activités en Russie à la suite de la guerre en Ukraine (archives). (© KEYSTONE/AP/MICHAEL SAWYER)

Le groupe Michelin a annoncé vendredi avoir vendu ses activités en Russie au groupe russe Power International Tires LLC.

Dans un communiqué, Michelin explique avoir signé "un accord avec Power International Tires LLC, pour le rachat de ses deux sociétés locales, Michelin Russia Tyre Manufacturing Company (MRTMC) LLC et Camso CIS LLC".

Partenaire connu de Michelin, Power International est l'un des principaux distributeurs de pneumatiques en Russie et est présent sur l'ensemble du territoire, précise le groupe.

Ce rachat "va permettre de sauvegarder 250 emplois, principalement localisés à Davydovo", assure-t-il.

Michelin comptait environ 1000 salariés en Russie, dont 750 à Davydovo, près de Moscou.

"Conscient du fait que l'ensemble du personnel ne pourrait pas être repris par Power International, Michelin a permis à ceux qui le souhaitaient de quitter l'entreprise dans de bonnes conditions", précise-t-il.

"L'option de transmission de l'activité au management local, malgré tous les efforts des équipes du groupe, n'a pu aboutir en raison de difficultés importantes ne permettant pas de rendre ces activités autonomes", ajoute Michelin.

Présent depuis 1997 en Russie, le manufacturier y avait suspendu ses activités à la suite de la guerre en Ukraine.

L'arrêt des ventes en Russie avait représenté un quart de la baisse de pneus vendus (en tonnes) au premier trimestre 2023 par rapport au premier trimestre 2022, également provoquée par la réduction des stocks.

Le géant français du pneumatique a réalisé au premier trimestre 2023 un chiffre d'affaires en hausse de 7,4%, à 6,96 milliards d'euros, la hausse des prix de vente ayant plus que compensé la baisse des volumes vendus.

Basé à Clermont-Ferrand, Michelin est présent dans 175 pays et emploie 132'200 personnes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Groupama cale au 2e semestre, plombé par la charge climatique

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L'assureur revendique 12 millions de sociétaires et clients ainsi que 31'000 collaborateurs à travers le monde. KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Groupama a annoncé vendredi un bénéfice net de 510 millions d'euros en 2023, en vive hausse par rapport à 2022. La performance de l'assureur français a toutefois été freinée par la charge importante des sinistres climatiques en France au deuxième semestre.

"Les résultats de cette année apparaissent comme très satisfaisants", a commenté lors d'une conférence de presse le directeur général Thierry Martel, faisant cependant état d'un "énorme contraste" entre la première et la seconde moitié d'année. Le résultat net de l'assureur en France s'est élevé à 26 millions d'euros entre juillet et décembre contre 546 millions d'euros entre janvier et juin.

A l'échelle du groupe, le bénéfice net reste en forte progression par rapport à 2022, (13 millions d'euros à normes comptables comparables et à la suite de la prise en compte d'importantes provisions en réponse à l'inflation), pour un chiffre d'affaires de 17 milliards d'euros (+6,9%).

La charge des sinistres climatiques s'est révélée beaucoup plus forte fin 2023 du fait des inondations dans le nord de la France et surtout de la tempête Ciaran qui a touché la Bretagne où Groupama est très implanté, a précisé l'assureur. Net de réassurance, la charge des sinistres climatiques approche le milliard d'euros pour le groupe l'an dernier, contre 770 millions d'euros en 2022.

Bons résultats en Roumanie et en Hongrie

L'assureur a pu néanmoins s'appuyer sur ses filiales à l'international, notamment en Roumanie et en Hongrie. Il enregistre par ailleurs hors de France une perte de 110 millions d'euros liée à la cession de sa filiale en Turquie. Interrogé sur l'assurance des collectivités locales, marché sur lequel Groupama est présent, le dirigeant a souligné les points communs entre les deux rapports lancés récemment sur le sujet, l'un présenté le 28 mars par le Sénat et l'autre porté par le gouvernement, toujours en cours.

"Le seul point sur lequel il y aura probablement divergence (...) c'est la question de la couverture du risque des émeutes", a estimé M. Martel. "Les réassureurs (assureurs des assureurs, NDLR) se sont de facto complètement retirés" de ce risque, a-t-il poursuivi, la "seule solution" étant aujourd'hui "de renvoyer une grande partie du risque sur les collectivités elles-mêmes, s'il n'y a pas eu de mutualisation du risque organisée par la puissance publique".

La facture des émeutes de l'été dernier, déclenchées par la mort de Nahel, tué en juin par un policier, s'élève à près de 400 millions d'euros pour Groupama. Groupama a par ailleurs annoncé jeudi en fin de journée le départ du président de Groupama Assurance Mutuelles François Schmitt, moins d'un an après son élection par le conseil d'administration, remplacé par Laurent Poupart.

L'assureur revendique 12 millions de sociétaires et clients ainsi que 31'000 collaborateurs à travers le monde.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Premier conseil de l'alliance européenne des mosquées

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L'Alliance européenne des mosquées a pour objectif de répandre un i"slam juste". Sur la photo: la Mosquee du Petit-Saconnex à Geneve, (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une alliance européenne des mosquées et leaders musulmans baptisée Ammale a tenu son premier conseil vendredi à Paris, pour promouvoir "un islam juste" et combattre les discriminations visant les musulmans.

Fruit de plusieurs années de travail, l'Alliance des mosquées, associations et leaders musulmans en Europe (Ammale) avait été officiellement lancée le 7 octobre dernier à Paris, avec des responsables musulmans de 17 pays, mais sa naissance avait été occultée par l'attaque du Hamas en Israël.

Il s'agit d'"unir les voix et les efforts des institutions et personnalités musulmanes à travers l'Europe, en défendant le véritable message de l'islam, contraire à toute forme d'extrémisme, et en protégeant la dignité et la citoyenneté des musulmans", a affirmé le recteur de la Grande mosquée de Paris Chems-eddine Hafiz lors d'une conférence de presse.

Espoir

En effet, "le manque de coordination entre institutions musulmanes affaiblit la portée de nos actions et de notre voix alors qu'elles sont nécessaires", a martelé M. Hafiz, également président de l'Ammale (qui veut aussi dire "espoir" phonétiquement).

"Cela produit des espaces vides dans lesquels s'immisce et grandit toute forme d'extrémisme", a-t-il ajouté, se disant "conscient de la montée de l'incompréhension, de l'intolérance et du racisme par l'entremise de mouvements politiques et médiatiques".

D'autres associations représentatives existent déjà, telles que l'European Muslim Leaders Council (EULEMA) par exemple. Pour l'Ammale "nous avons réuni celles et ceux qui se rapprochent de ce que représente la Grande mosquée de Paris (GMP), c'est-à-dire une école de pensée sunnite, malékite". Mais nous "savons qu'il y a plusieurs écoles" et "les portes sont grandes ouvertes", a souligné M. Hafiz.

"Participons aux élections européennes"

Association de droit français, organisée autour de la GMP qui assure son financement, l'Ammale ambitionne notamment de "coordonner les actions" pour lutter contre la haine et les discriminations antimusulmanes, de "promouvoir les valeurs humanistes de l'islam", de lutter contre la radicalisation et de "faire barrage à l'extrême droite".

"Participons aux élections européennes", a plaidé M. Hafiz en défendant "un islam juste".

Pour Adbassamad El Yazidi, vice-président de l'Ammale et secrétaire général du Conseil central des musulmans en Allemagne, "notre rôle est de mobiliser les gens pour qu'ils participent au vote" face à une extrême droite qui veut "que les Etats européens se retournent contre les valeurs fondatrices de l'Europe".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Giorgio Armani n'exclut plus une vente de son empire

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"L'indépendance vis-à-vis des grands groupes pourrait encore être une valeur motrice pour le groupe Armani à l'avenir, mais je ne pense pas pouvoir exclure quoi que ce soit", a déclaré Giorgio Armani (archives). (© KEYSTONE/EPA ANSA/DANIEL DAL ZENNARO)

Le maître de la mode italienne Giorgio Armani, 89 ans, qui a toujours défendu farouchement l'indépendance de son groupe de luxe, n'exclut plus une vente ou une entrée en Bourse une fois qu'il ne sera plus aux commandes.

"L'indépendance vis-à-vis des grands groupes pourrait encore être une valeur motrice pour le groupe Armani à l'avenir, mais je ne pense pas pouvoir exclure quoi que ce soit", a déclaré M. Armani dans une interview écrite avec l'agence Bloomberg publiée vendredi.

"Je n'envisage pas pour l'instant un rachat par un grand conglomérat du luxe" mais "je ne veux rien exclure a priori, car ce serait un comportement pas très entrepreneurial", explique-t-il.

Quant à une entrée en Bourse, "nous n'en avons pas encore discuté", mais "c'est une option qui pourrait être envisagée, espérons-le, dans un avenir lointain", commente M. Armani.

"Les grands groupes ont de plus en plus de marques historiques dans leur ligne de mire", déplore toutefois le vétéran de la mode italienne.

Si un rachat "peut assurer la croissance d'une part, cela entraîne d'autre part un inévitable changement de valeurs et des bouleversements importants, y compris pour le style", prévient-il.

Ces vingt dernières années, plusieurs groupes italiens se sont fait racheter par le géant français du luxe LVMH, comme Fendi, Bulgari et Loro Piana. Son rival Kering s'est emparé de Gucci et détient une part de 30% dans Valentino avec une option permettant de monter à 100%.

Interrogé sur sa succession, M. Armani estime que "la meilleure solution serait un groupe de personnes de confiance qui me sont proches et que j'ai choisies".

Giorgio Armani, qui n'a pas d'enfant, a évoqué dans ce contexte les dirigeants de la fondation de son groupe, en particulier Leo Dell'Orco, qui l'a aidé à gérer sa société pendant des années, ainsi que ses nièces Silvana et Roberta Armani et son neveu Andrea Camerana.

"La fondation décidera et gouvernera l'avenir du groupe Armani car ce sont les personnes les plus proches de moi qui sont aux commandes", souligne M. Armani.

Le groupe Armani a enregistré en 2022 un chiffre d'affaires de 2,35 milliards d'euros (2,28 milliards de francs au cours du jour), en hausse de 16,5%, et a vu son bénéfice opérationnel (Ebit) grimper de 30% à 202,5 millions d'euros.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Football

Julian Nagelsmann à la tête de l'équipe d'Allemagne jusqu'en 2026

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Julian Nagelsmann a trouvé son bonheur à la tête de l'équipe d'Allemagne. (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

L'avenir de Julian Nagelsmann s'écrira toujours avec l'équipe d'Allemangne. Convoité par le Bayern Munich, le sélectionneur a prolongé son contrat jusqu'à la Coupe du monde 2026.

Après avoir été écarté à la surprise générale du Bayern Munich en mars 2023, Julian Nagelsmann (36 ans) a pris la tête de la sélection allemande six mois plus tard, pour un contrat initial qui allait jusqu'à l'Euro-2024 à domicile. On rappellera que l'Allemagne rencontrera la Suisse à Francfort le 23 juin lors de l'ultime journée de la phase de poules.

"C'est le coeur qui a parlé", indique Julian Nagelsmann dans un communiqué diffusé par la Fédération allemande (DFB). Sous sa férule, l'Allemagne a retrouvé un certain lustre avec deux succès probant le mois dernier contre la France (2-0) et les Pays-Bas (2-1).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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