International
Le nouveau gouvernement dévoilé, l'opposition maintient la pression
En quête d'un nouveau souffle après le revers des législatives de juin, le président Emmanuel Macron a dévoilé lundi le nouveau gouvernement français. Celui-ci sera chargé de mettre en oeuvre ses réformes sans majorité absolue à l'Assemblée nationale.
Fruit d'intenses tractations, la nouvelle équipe de la Première ministre Elisabeth Borne fait la part belle aux alliés centristes du camp présidentiel sans intégrer de grosses prises à gauche ou à droite, comme cela avait pu être le cas lors du premier quinquennat du chef de l'Etat.
Sonné par la perte de sa majorité absolue à la chambre basse du Parlement, M. Macron avait évoqué fin juin l'option d'un "accord de gouvernement" réunissant les partis socialiste, écologiste, communiste et de droite, à l'exception de l'extrême droite et de la gauche radicale.
S'exprimant lundi en préambule du premier conseil des ministres du nouvel exécutif, le président centriste-libéral a estimé qu'il convenait de "prendre acte de l'absence de volonté des partis de gouvernement de participer à un accord de gouvernement ou toute forme de coalition".
Qu'importe. Le nouveau gouvernement est en mesure de "bâtir des compromis" et de "renforcer, élargir la majorité présidentielle, texte de loi par texte de loi", a assuré de son côté son entourage.
Damien Abad évincé
Parmi les points marquants du remaniement, le départ du ministre Damien Abad (Solidarités, Autonomie et Personnes handicapées), visé par une enquête pour tentative de viol, qui a dénoncé lundi des "calomnies ignobles". "Les conditions de sérénité n'étaient plus présentes", a expliqué le nouveau porte-parole du gouvernement Olivier Véran.
Chrysoula Zacharopoulou (Développement), visée par deux plaintes pour viols qui auraient été commis dans le cadre de sa profession de gynécologue, conserve elle son poste.
Comme prévu, le remaniement a acté les départs d'Amélie de Montchalin (Transition écologique), Brigitte Bourguignon (Santé) et Justine Bénin (Mer), toutes trois battues lors des législatives de fin juin. Plus inattendu, le ministre délégué chargé de l'Europe Clément Beaune devient ministre des Transports. Il est remplacé par l'économiste Laurence Boone, qui a assuré qu'elle comptait "contribuer à faire rayonner l'Europe".
Opposition remontée
Le nouveau casting du gouvernement II d'Elisabeth Borne, qui compte au total 41 membres dont 20 femmes, a été accueilli fraîchement par l'opposition. La France insoumise (gauche radicale) a dénoncé un "non événement".
Marine Le Pen, cheffe de file du Rassemblement national (extrême droite) qui a fait une percée historique lors des législatives, a elle estimé qu'Emmanuel Macron "ignorait" une "nouvelle fois le verdict des urnes et la volonté des Français d'une autre politique". "Un filet d'eau tiède sur un volcan en fusion", a tancé de son côté le patron des socialistes Olivier Faure.
Motion de censure
Ce remaniement survient dans un contexte délicat pour Emmanuel Macron, réélu le 24 avril face à l'extrême droite. Le chef de l'Etat, qui avait fait passer ses réformes globalement sans peine lors de son premier quinquennat, devra cette fois-ci nouer des alliances au cas par cas pour tenter de faire passer ses mesures phares.
Les deux premiers textes qui seront examinés par l'Assemblée seront le projet de loi sanitaire, à partir du 11 juillet, suivi du projet de loi sur le pouvoir d'achat dès le 18 juillet.
Le 25 juin, le président avait indiqué à l'AFP que le projet présidentiel, tout comme celui de la majorité présidentielle, pourrait "être amendé ou enrichi", à condition toutefois que les modifications n'entraînent pas une hausse des impôts ou de la dette.
Le discours de politique générale d'Elisabeth Borne mercredi devant le Parlement fait figure de baptême du feu pour la cheffe du gouvernement, qui ne sollicitera pas la confiance des parlementaires.
Dénonçant cette décision, la gauche radicale a annoncé son intention de déposer une motion de censure, qui pour être adoptée et entraîner la démission du gouvernement, doit être approuvée par une majorité absolue de députés (289).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
A Hollywood, les scénaristes peuvent reprendre le travail
Les dirigeants de la Writers Guild of America (WGA), le puissant syndicat des scénaristes, ont approuvé mardi soir le récent accord salarial conclu avec les studios. Ils ont acté le retour au travail de leurs membres dès mercredi.
Le conseil d'administration du syndicat "a voté unanimement pour recommander l'accord" salarial, a-t-il fait savoir sur X, anciennement Twitter. "La grève prend fin à 00h01", heure de Los Angeles, ce mercredi.
Concrètement, l'accord peut théoriquement encore être rejeté par les 11'500 scénaristes représentés par la WGA aux Etats-Unis: il doit faire l'objet d'un vote, qui aura lieu "entre le 2 et le 9 octobre", a annoncé le syndicat.
Mais la plupart des spécialistes de l'industrie pensent que la ratification de cet accord, qui inclut des "gains significatifs" en matière de rémunérations ainsi que des protections pour encadrer l'usage de l'intelligence artificielle, devrait être une formalité. En attendant que le processus soit complété, les plumes de l'industrie vont donc pouvoir reprendre le travail dès mercredi.
De nombreuses séries et films américains bloqués aux premiers stades d'écriture vont ainsi pouvoir être remis en chantier. Les talk-shows de fin de soirée, animés par des présentateurs qui ont besoin de scripts, devraient aussi revenir à l'antenne dans le courant du mois prochain.
Acteurs toujours en grève
Mais même après l'ultime ratification des scénaristes, Hollywood sera encore loin d'un retour à la normale. Car les acteurs, représentés par le syndicat SAG-AFTRA, sont eux toujours en grève. Une résolution de ce conflit social, qui dure depuis la mi-juillet, pourrait prendre encore des semaines. Car certaines des revendications du SAG-AFTRA vont plus loin que celles de la WGA.
Les négociations s'annoncent donc ardues. D'autant que les studios savent que ce qu'ils lâchent aux acteurs servira de mètre étalon pour les professions techniques de l'industrie, dont les conventions collectives doivent être renouvelées l'année prochaine. Même après le retour des comédiens au travail, il faudra sûrement encore des mois pour réellement remettre tout le monde sur les plateaux et rattraper les retards accumulés par une myriade de productions hollywoodiennes.
Contenu de l'accord révélé
La WGA a également publié mardi soir le détail de l'accord passé avec les studios, dont le contenu exact n'avait pas filtré depuis sa conclusion dimanche. Le compromis montre que les studios ont cédé à la plupart des revendications portées par le syndicat et semble dessiner une victoire des scénaristes.
Il inclut notamment une prime lorsqu'une série ou un film rencontre un certain succès sur une plateforme de streaming, c'est-à-dire lorsque "20% ou plus des abonnés nationaux du service" visionnent la production "dans les 90 premiers jours de sa sortie". En matière d'intelligence artificielle, les scénaristes ont également obtenu des garanties pour ne pas se faire remplacer par des robots.
L'accord leur permet de retravailler des scripts initialement générés par une IA, tout en étant considéré comme l'unique auteur de ce travail, et donc sans être moins rémunéré. Une clause prévoit également que "l'exploitation du matériel des scénaristes pour former l'IA est interdite". Autrement dit, des robots ne pourront pas être nourris par des scripts de créateurs syndiqués pour améliorer leurs capacités narratives. Un point sur lequel les studios étaient longtemps restés silencieux.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
La Suisse coule encore face à l'Espagne
L'équipe de Suisse dames s'est lourdement inclinée 5-0 contre l'Espagne, mardi en Ligue des nations à Cordoue. Le maintien en 1re division se complique.
Elles n'ont pas eu voix au chapitre. Comme lors du 8e de finale de la dernière Coupe du monde (5-1), les Suissesses ont pris l'eau face à l'Espagne, championne du monde en titre.
A l'occasion de leur deuxième match dans la nouvelle Ligue des nations, les protégées d'Inka Grings se sont encore inclinées. Elles ont cette fois plié à cinq reprises, sans même parvenir à trouver la solution devant les filets ibériques.
C'est Garcia qui a frappé la première, profitant d'une relance complètement manquée de la gardienne Herzog (15e). Puis la Roja a doublé la mise juste avant la mi-temps, au terme d'un splendide effort collectif ponctué par une volée de Bonmati (45e +1).
Cette dernière a inscrit un doublé dès la reprise, après que les Espagnoles se sont baladées dans la défense suisse (49e). Puis Herzog a une nouvelle fois relâché un tir lointain dans les pieds de Gabarro (57e).
L'oeuvre espagnole a été parachevée par Oroz, qui a expédié une frappe, imparable cette fois, depuis l'extérieur de la surface (87e).
L'objectif de se maintenir en première division de la compétition s'est ainsi encore compliqué, après la défaite initiale face à l'Italie. La prochaine rencontre des Suissesses aura lieu le 27 octobre prochain, à Göteborg face à la Suède.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Milik libére la Juventus
La Juventus Turin a pris difficilement le meilleur (1-0) sur Lecce, équipe surprise du début de saison, grâce à un but d'Arkadiusz Milik mardi lors de la 6e journée du Championnat d'Italie.
La Juve, humiliée à Sassuolo (4-2) samedi dernier, s'est replacée grâce à ce succès provisoirement à la 2e place avec 12 points, à deux longueurs du leader, l'Inter.
Mais les sifflets qui ont raccompagné aux vestiaires à la pause les joueurs de Massimiliano Allegri, puis les applaudissements timides au coup de sifflet final ont montré une nouvelle fois que cette Juve 2023-24 n'enthousiasmait pas ses tifosi.
Il a fallu attendre la 57e minute pour que Milik, préféré à Dusan Vlahovic, délivre la Juve en poussant du bout du pied une remise de la tête d'Adrien Rabiot.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
5 ans et demi de prison pour le capitaine du "Viking Sigyn"
Le capitaine ukrainien d'un navire de croisière, impliqué dans une collision mortelle avec une embarcation transportant des touristes sud-coréens sur le Danube en mai 2019, a été condamné mardi à cinq ans et demi de prison en Hongrie.
Iouri Caplinskij, 68 ans, a été reconnu coupable de "mise en danger" dans le cadre du code fluvial, "ayant entraîné de nombreux décès", a déclaré la juge du tribunal de Budapest, Leona Nemeth.
Il a en revanche été acquitté des accusations de "non-assistance à personne en danger". Avant la lecture du jugement, le commandant a exprimé ses "immenses regrets".
"Je ne trouve pas le sommeil la nuit. Les souvenirs de cette terrible tragédie ne me laissent pas une minute de repos et me hanteront durant le reste de ma vie", a-t-il déclaré à la barre en ukrainien, visiblement dévasté, devant une salle comble.
Sept survivants
Le 29 mai 2019, il pilotait le "Viking Sigyn", de la compagnie Viking Cruises basée à Bâle en Suisse, quand il a heurté de plein fouet le "Sirène". Ce bateau d'excursion transportait 33 Sud-Coréens et deux membres d'équipage hongrois.
Seuls sept touristes ont survécu au naufrage survenu au coeur de la capitale hongroise, près du Parlement.
Les corps de 27 victimes ont été retrouvés au fil de plusieurs semaines de recherches. Une femme reste portée disparue quatre ans et demi après l'accident, le plus grave depuis plus d'un demi-siècle dans le pays d'Europe centrale.
Des images de vidéosurveillance avaient montré le "Viking Sigyn", imposant navire de 135 mètres et 2000 tonnes, foncer à grande vitesse sur le "Sirène", embarcation de 26 mètres.
Elle a alors coulé en quelques secondes, dans une eau d'une température de 10 à 15 degrés Celsius.
Négligente distraction
Selon les procureurs, le capitaine était distrait et a fait preuve de négligence, ne parvenant pas à ralentir à temps.
Il lui était en outre reproché de n'être pas venu en aide aux naufragés tombés à l'eau ou piégés à bord. Son avocat Gabor Toth s'est félicité "d'avoir au moins réussi à convaincre le tribunal" qu'il ne s'agissait pas là "d'un acte délibéré".
Dans une déclaration écrite lue pendant le procès, qui s'était ouvert en mars 2020, Iouri Caplinskij a expliqué ne pas avoir remarqué le bateau et pensait avoir touché du bois flottant à la surface, selon le journal Blikk.
Quand il a compris ce qui se passait, il était sous le choc et a laissé les commandes au second officier, a-t-il raconté.
"En tant que capitaine d'un bateau, vous avez des obligations (...) Ce n'est pas un jouet et quiconque le pilote doit avoir toute sa raison", a réagi après la décision Me Zsolt Sogor, représentant la compagnie Panorama Deck qui opérait le bateau naufragé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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