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International

Le décollage de la fusée de la Nasa ne sera pas retenté rapidement

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Ce contre-temps repousse le lancement effectif du programme américain de retour sur la Lune, Artémis. (© KEYSTONE/EPA/CRISTOBAL HERRERA-ULASHKEVICH)

Le décollage de la nouvelle méga-fusée de la Nasa vers la Lune ne pourra pas être retenté dans les jours qui viennent. Le lancement a été annulé au dernier moment samedi pour la deuxième fois en une semaine.

La période permettant actuellement un lancement, déterminée par les positions de la Terre et la Lune, se termine mardi, mais une possibilité de décollage d'ici là "n'est plus sur la table", a déclaré lors d'une conférence de presse Jim Free, administrateur associé à la Nasa, sans annoncer de nouvelle date possible pour le moment. Les prochaines périodes pour un lancement vont du 19 septembre au 4 octobre, puis du 17 au 31 octobre.

Cinquante ans après la dernière mission Apollo, le nouveau programme phare Artémis doit permettre d'établir une présence humaine durable sur la Lune, permettant ensuite de s'en servir comme tremplin vers Mars. Après une première tentative échouée lundi, le lancement de la première mission test Artémis 1, sans astronaute à bord, était cette fois prévu samedi à 14h17 heure locale (20h17 en Suisse), avec une fenêtre de tir de deux heures, depuis le centre spatial Kennedy, en Floride.

"Grosse" fuite

Mais les équipes de la Nasa ont échoué à résoudre un problème de fuite de carburant, qui s'est déclenché au moment des opérations de remplissage des réservoirs de la fusée. Peu après 11h00, la directrice de lancement, Charlie Blackwell-Thompson, a pris la décision d'annuler. Peu avant 06h00 heure locale, elle avait donné son feu vert pour commencer le remplissage des réservoirs de la fusée avec son carburant cryogénique - hydrogène et oxygène liquides ultra-froids.

Mais vers 07h15, une fuite a été détectée au pied de la fusée, au niveau du tuyau par lequel passe l'hydrogène liquide, hautement inflammable, jusqu'au réservoir. Malgré plusieurs tentatives, elle n'a pas pu être réparée. La fuite a été qualifiée de "grosse" par Mike Sarafin, en charge de la mission à la Nasa.

Lundi, lors d'une première tentative, le lancement avait également été annulé au dernier moment à cause de problèmes techniques, dont une fuite similaire qui avait elle pu être surmontée. L'annulation du décollage "est absolument la bonne décision" à prendre en cas de fuite, a réagi samedi auprès de journalistes l'astronaute Victor Glover, présent sur place. Avec ces tests à répétition, qui permettent de mieux comprendre ce nouveau véhicule, "la confiance des gens devrait augmenter, pas baisser", a-t-il soutenu.

Six semaines dans l'espace

La fusée orange et blanche SLS, qui n'a encore jamais volé, est en développement depuis plus d'une décennie, pour devenir la plus puissante du monde. Artémis 1 doit permettre de vérifier que la capsule Orion, au sommet de la fusée, est sûre pour transporter à l'avenir des astronautes.

Grâce à ce nouveau vaisseau, l'agence spatiale américaine entend renouer avec l'exploration humaine lointaine, la Lune étant 1000 fois plus éloignée que la Station spatiale internationale. Le voyage doit durer environ six semaines au total. Orion s'aventurera jusqu'à 64'000 kilomètres derrière la Lune, soit plus loin que tout autre vaisseau habitable jusqu'ici.

L'objectif principal d'Artémis 1 est de tester le bouclier thermique de la capsule, le plus grand jamais construit. A son retour dans l'atmosphère terrestre, il devra supporter une vitesse de 40'000 km/h et une température moitié aussi chaude que celle de la surface du Soleil. Au total, le vaisseau doit parcourir quelque 2,1 millions de kilomètres jusqu'à son amerrissage dans l'océan Pacifique.

Alunissage en 2025

Le succès complet de la mission serait un soulagement pour la Nasa, qui tablait à l'origine sur un premier lancement en 2017 pour SLS, et aura investi d'ici fin 2025 plus de 90 milliards de dollars dans son nouveau programme lunaire, selon un audit public.

Le nom Artémis a été choisi d'après une figure féminine, la soeur jumelle du dieu grec Apollon - en écho au programme Apollo, qui n'a envoyé sur la surface lunaire que des hommes blancs, entre 1969 et 1972. Cette fois, la Nasa souhaite permettre à la première personne de couleur et la première femme de marcher sur la Lune.

La prochaine mission, Artémis 2, emportera en 2024 des astronautes jusqu'à la Lune, sans y atterrir. Cet honneur sera réservé à l'équipage d'Artémis 3, en 2025 au plus tôt. La Nasa souhaite ensuite lancer environ une mission par an.

Il s'agira alors de construire une station spatiale en orbite lunaire, baptisée Gateway, et une base sur la surface de la Lune. Là, la Nasa veut tester les technologies nécessaires à l'envoi de premiers humains pour un aller-retour vers Mars. Un tel voyage, qui durerait plusieurs années, pourrait être tenté vers la fin de la décennie 2030.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Accord à Vienne sur le budget entre extrême droite et conservateurs

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Le chef ad intérim du parti conservateur ÖVP, Christian Stocker (à gauche), et le chef du parti de la Liberté (FPÖ), Herbert Kickl, ont annoncé lundi à Vienne un accord sur le budget. (© KEYSTONE/EPA/MAX SLOVENCIK)

L'extrême droite et les conservateurs, en pleine négociation en Autriche, ont annoncé lundi avoir trouvé un accord sur le budget, levant un important obstacle pour la formation d'un gouvernement.

"Nous avons pris une décision cruciale et élaboré une feuille de route commune afin d'éviter une procédure de déficit excessif de l'UE à l'encontre de l'Autriche", a déclaré le chef du parti de la Liberté (FPÖ), Herbert Kickl, lors de la première conférence de presse conjointe des deux formations.

C'est précisément sur ce point qu'avaient échoué les précédentes discussions visant à faire barrage à l'extrême droite, les milieux économiques refusant toute hausse de taxes.

En dressant ce premier bilan des pourparlers entamés la semaine dernière, M. Kickl a fait état d'un programme d'austérité de 6,3 milliards d'euros "sans recourir à de nouveaux impôts, ni sur les successions, ni sur les donations, ni sur la fortune".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Record de passagers à Heathrow en 2024, mieux qu'avant la pandémie

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Jamais encore l'aéroport londonnien n'avait enregistré autant de fréquentation qu'en 2024. (archive) (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

L'aéroport londonien d'Heathrow, le premier du Royaume-Uni et d'Europe en nombre de passagers en 2023, a annoncé lundi avoir battu l'an dernier son record de trafic, repassant pour la première fois au dessus des chiffres d'avant la pandémie de Covid-19.

Le "hub" a vu passer 83,9 millions de passagers en 2024, "un record pour le principal aéroport du Royaume-Uni et 3 millions de plus que le précédent record de 2019", a annoncé l'entreprise dans un communiqué.

Avec plus de 7 millions de passagers, le mois de décembre a aussi été le plus chargé jamais enregistré par Heathrow, qui espère en outre augmenter encore un peu le nombre de passagers passant par ses terminaux en 2025.

Après l'effondrement du trafic lié à la pandémie de Covid-19, Heathrow a été pointé du doigt ces dernières années, comme d'autres aéroports britanniques et européens, pour une reprise poussive marquée par des annulations, des retards, des files d'attente à rallonge ou des problèmes de livraison de bagages.

L'aéroport a annoncé le mois dernier des investissements de 2,3 milliards de livres (2,7 milliards d'euros) au cours des deux prochaines années, afin de se moderniser et améliorer notamment la livraison des bagages et la ponctualité.

L'aéroport a aussi vu fin 2024 la finalisation du rachat par la société d'investissement française Ardian et le fonds public saoudien PIF de près de 38% de son capital pour 3,87 milliards d'euros, auprès notamment du groupe espagnol de BTP Ferrovial.

Ardian, avec 22,6%, est ainsi devenu le plus gros actionnaire de la plateforme, tandis que le fonds PIF en détient quelque 15%.

Heathrow avait publié en octobre une baisse de son chiffre d'affaires de 3,2% sur un an pour les neuf premiers mois de 2024, mais un bénéfice net en hausse de 7,8%, à 496 millions de livres (590 millions d'euros).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Northvolt monétise sa part dans le recycleur de batteries Hydrovolt

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Confronté à un endettement écrasant, Northvolt multiplie les initiatives pour attirer les liquidités. (archive) (© KEYSTONE/DPA/CHRISTIAN CHARISIUS)

Le producteur norvégien d'aluminium Norsk Hydro a annoncé lundi qu'il allait racheter au suédois Northvolt, actuellement en grande difficulté, les 28% qu'il ne détient pas encore dans le recycleur de batteries Hydrovolt.

Conditionnée notamment au feu vert de la justice américaine -Northvolt s'étant placé en novembre sous la protection de la loi américaine sur les faillites-, la transaction est d'une valeur de 78 millions de couronnes (6,3 millions de francs), a indiqué Hydro dans un communiqué.

Société commune initialement à 50-50 créée en 2020, Hydrovolt exploite une usine de recyclage à Fredrikstad dans le sud-est de la Norvège, et prévoit d'en ouvrir une autre à Hordain, dans la "Vallée de la batterie" dans le nord de la France, en milieu d'année.

Le recyclage des batteries permet de récupérer leur aluminium mais aussi la précieuse "masse noire" qui contient notamment du lithium, du nickel ou encore du cobalt, et qui peut être réutilisée pour produire des batteries neuves.

A l'issue de l'opération qu'il espère boucler d'ici à la fin du premier trimestre, Norsk Hydro détiendra 100% d'Hydrovolt.

Longtemps considéré comme l'un des grands espoirs européens en matière de batteries, Northvolt, qui ploie sous une dette de 5,84 milliards de dollars, cherche toujours de son côté à sortir de l'ornière.

Ses actionnaires ont donné la semaine dernière leur feu vert à la poursuite de l'activité.

Pour survivre, l'entreprise suédoise a obtenu en novembre un financement de 100 millions de dollars de l'un de ses grands clients, le constructeur de poids lourds Scania, propriété de Volkswagen, également l'un des deux plus gros actionnaires de Northvolt.

Elle a également obtenu 145 millions de dollars de prêt garanti sur ses actifs.

Le groupe a recentré son activité sur la seule production de cellules de batteries, renonçant au reste de la chaîne de production (cathodes, recyclage...), supprimé 1.600 emplois sur 6500 fin 2024 et a gelé le développement de son principal site de production, à Skelleftea dans le nord de la Suède.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Transports perturbés en Belgique en raison d'une grève nationale

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A l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, 40% des vols prévus lundi au départ et à l'arrivée sont annulés en raison d'une grève nationale (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

Des dizaines de vols annulés à Bruxelles, deux trains sur trois supprimés sur le réseau national: les transports fonctionnaient au ralenti lundi en Belgique en raison d'une journée de grève nationale sur la question des retraites à l'appel des grands syndicats.

A l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, le premier du pays, 40% des vols prévus sur la journée au départ et à l'arrivée sont annulés, a indiqué à l'AFP une porte-parole de la société exploitante, Brussels Airport.

Les compagnies aériennes ont dû adapter leur trafic à la baisse du personnel disponible parmi les bagagistes et les agents de sécurité, a-t-elle précisé.

La compagnie Brussels Airlines - du groupe Lufthansa à l'instar de Swiss - avait indiqué dès samedi être contrainte d'annuler préventivement "50% de (ses) vols européens", afin de pouvoir maintenir les vols long-courrier.

A Charleroi, deuxième aéroport du pays et premier hub de Ryanair sur le continent européen, "des retards importants sont à prévoir et des annulations ne sont pas exclues", selon l'exploitant.

Journée d'action

Les trois grands syndicats de Belgique - FGTB (socialiste), CSC (chrétien) et CGSLB (libéral) - ont appelé à une journée d'action pour dénoncer les projets de la coalition gouvernementale encore en négociation au niveau fédéral, qui est selon eux déterminée à "s'attaquer" aux retraites. Une manifestation est prévue dans la matinée à Bruxelles.

"Personne ne le conteste dans les cinq partis (qui négocient depuis sept mois, ndlr). Il y a trois milliards minimum d'économies qui sont prévues sur les pensions", a affirmé à la radio RTBF la secrétaire générale de la CSC, Marie-Hélène Ska.

"Cela concerne en particulier les cheminots et un certain nombre de catégories de la fonction publique qui ont aujourd'hui la possibilité de partir un peu plus tôt à la retraite", a-t-elle ajouté.

Sur le réseau des chemins de fer belges (SNCB), seul un train sur trois reliant les grandes villes était en circulation, tandis que les transports urbains ou interurbains des régions de Bruxelles et de Wallonie (sud francophone) étaient aussi très perturbés.

Le monde enseignant est également mobilisé, notamment en Flandre (nord néerlandophone) car les entités fédérées qui ont compétence sur l'enseignement prévoient également de réduire le montant des retraites, selon les syndicats.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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