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Objectif Lune pour le programme spatial indien

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Le lancement de la présente fusée confirme les grandes ambitions de l'Inde dans ce domaine. Depuis le lancement d'une sonde en orbite autour de la lune en 2008, le programme spatial indien s'est considérablement développé. (© KEYSTONE/AP/Aijaz Rahi)

L'Inde a lancé vendredi une fusée non habitée vers la Lune. Elle tentera pour la seconde fois de rejoindre le club très fermé des pays ayant réussi un alunissage contrôlé, selon la diffusion d'images en direct.

La fusée Chandrayaan-3 ("Mooncraft") a décollé de Sriharikota, dans l'Etat méridional de l'Andhra Pradesh, sous les applaudissements de milliers de passionnés.

Actuellement en France, le Premier ministre indien Narendra Modi a tweeté que la mission spatiale portait les "espoirs et les rêves de notre pays".

Si la mission est couronnée de succès, le pays le plus peuplé du monde, avec plus de 1,4 milliard d'habitants, rejoindrait le club ayant réussi un alunissage contrôlé, qui ne compte actuellement que la Russie, les Etats-Unis et la Chine.

Future mission habitée sur la Lune

La dernière tentative du programme indien, en plein essor, intervient quatre ans après un échec, l'équipe au sol ayant perdu le contact peu avant l'arrivée sur la Lune.

Mais cette fois, l'Organisation indienne de recherche spatiale (ISRO) a bon espoir de réussir et se projette déjà dans une future mission habitée sur la Lune.

"Nous sommes sûrs que cette mission sera réussie et apportera fierté et reconnaissance à ceux qui ont oeuvré pour elle", a déclaré à l'AFP Anil G. Verma, du principal fournisseur de moteurs et de composants du programme spatial indien, Godrej & Boyce.

Cette mission d'une durée de 14 jours représente un coût de 74,6 millions de dollars (66,5 millions d'euros), selon les médias. L'objectif est de faire atterrir avec succès un rover, un robot mobile, pour explorer la surface de la Lune.

Grandes ambitions

"Je suis très heureux et plein d'espoir", a indiqué à l'AFP K. Sivan, le chef de l'ISRO. La mission confirme les grandes ambitions de l'Inde dans ce domaine. Depuis le lancement d'une sonde en orbite autour de la lune en 2008, le programme spatial indien s'est considérablement développé.

En 2014, l'Inde est ainsi devenue le premier pays asiatique à mettre un satellite en orbite autour de Mars et trois ans plus tard a lancé 104 satellites en une seule mission. Et d'ici l'an prochain, le géant asiatique devrait lancer une mission habitée de trois jours en orbite autour de la terre.

Prendre part au marché spatial

L'Inde s'efforce également d'augmenter sa part, qui est actuellement de 2%, du marché spatial commercial dans le monde, grâce à des coûts bien moindres que ceux de ses concurrents.

Selon les experts, le pays peut rester compétitif, en matière tarifaire, en copiant et en adaptant des technologies spatiales qui existent déjà mais aussi en s'appuyant sur ses nombreux ingénieurs très qualifiés et bien moins payés que leurs homologues étrangers.

La précédente tentative d'alunissage en 2019, qui coïncidait avec le 50ème anniversaire de la première sortie sur la lune de l'Américain Neil Armstrong, avait coûté 140 millions de dollars (124 millions d'euros), soit près du double du coût du lancement de vendredi. Mais un prix bien inférieur à des projets similaires d'autres pays.

Le Premier ministre Narendra Modi, qui était présent au centre de contrôle de Bangalore, avait alors consolé les équipes et avait lancé: "Concernant notre programme spatial, le meilleur reste à venir".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Zelensky a parlé avec les émissaires américains Witkoff et Kushner

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Volodymyr Zelensky continue ses échanges avec les responsables américains. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY DOLZHENKO)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé jeudi avoir discuté au téléphone avec les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner, après avoir révélé la veille les détails du nouveau plan américain visant à mettre fin à la guerre avec la Russie.

"Nous avons discuté de certains détails importants du travail en cours. Il existe de bonnes idées qui peuvent contribuer à un résultat commun et à une paix durable", a indiqué M. Zelensky sur Facebook.

Il a affirmé avoir eu une "très bonne conversation" avec les émissaires américains et les a remerciés pour "leur approche constructive, leur travail intensif et leurs paroles aimables".

"J'espère que les ententes conclues aujourd'hui à l'occasion de Noël et les idées dont nous avons discuté s'avéreront utiles", a poursuivi M. Zelensky.

Le président ukrainien avait révélé mercredi la nouvelle mouture du plan américain visant à mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine, négociée depuis des semaines entre Washington et Kiev.

Ce texte prévoit un gel du front aux lignes actuelles tout en n'offrant aucune solution immédiate sur l'épineuse question des territoires occupés par la Russie, qui représentent plus de 19% de l'Ukraine.

Contrairement à la version originale, rédigée par les Américains, de ce document, la nouvelle mouture laisse de côté deux exigences majeures de Moscou: un retrait des forces ukrainiennes des territoires du Donbass encore sous leur contrôle et un engagement juridiquement contraignant de Kiev à ne pas adhérer à l'Otan.

Pour cette raison, un accord de Moscou à cette nouvelle version semble improbable. Interrogé à ce sujet mercredi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué que Moscou était en train de "formuler sa position" et refusé d'en commenter les détails.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Cadeaux: 900'000 annonces sur les sites de revente en France

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Un nombre croissant de Français proposent leurs cadeaux sur des sites de revente. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Au lendemain du réveillon de Noël et des ouvertures de cadeaux, près de 900'000 annonces de revente ont été publiées en France, pulvérisant les scores de l'année dernière, selon les chiffres communiqués par les plateformes eBay et Rakuten.

"eBay observe déjà 500'000 nouvelles annonces en ligne le 25 décembre et prévoit une augmentation du nombre d'annonces de 400% par rapport à la moyenne, dans les jours suivant Noël", a indiqué dans un communiqué la plateforme de revente.

L'année dernière, 340'000 annonces avaient été enregistrées le 25 décembre dans la matinée.

Son concurrent Rakuten France "a enregistré environ 390.000 annonces déposées par des vendeurs particuliers sur sa plateforme depuis hier soir, soit une augmentation de 2% comparé à 2024 à la même heure", a annoncé la plateforme, en se basant sur des chiffres arrêtés à 11h30.

Rakuten prévoit "de dépasser le million d'annonces mises en ligne dans les jours à venir".

Pour les deux sites, la pratique de la revente de cadeaux est désormais ancrée dans les moeurs.

Selon les chiffres de son dernier baromètre sur le sujet, mené par Kantar, eBay estime à "près de 20 millions" le nombre de Français qui ont déjà revendu des cadeaux en 2025, soit 1,6 million de plus que l'année précédente.

Selon Rakuten, les reventes concernent principalement les produits culturels (livres, jeux vidéo, musique, DVD), high-tech (majoritairement des smartphones) et les jouets.

"En moyenne, les Français qui ont revendu leurs cadeaux reçus à Noël 2024 déclarent avoir récupéré près de 100 euros. Ce montant peut même dépasser les 300 euros pour certains !", ajoute le site de revente.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le pape appelle l'Ukraine et la Russie à dialoguer directement

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Le pape Léon XIV salue la foule après avoir prononcé la bénédiction Urbi et Orbi le jour de Noël depuis le balcon principal de la basilique Saint-Pierre au Vatican jeudi 25 décembre 2025. (© KEYSTONE/AP/Gregorio Borgia)

Le pape Léon XIV a appelé jeudi l'Ukraine et la Russie à trouver "le courage de dialoguer directement et fustigé les "blessures ouvertes" laissées par les guerres, à l'occasion de son premier message de Noël.

Le pape américain a également dit penser aux "tentes de Gaza, exposées depuis des semaines à la pluie, au vent et au froid", alors que des centaines de milliers de Gazaouis font face aux pluies hivernales dans des conditions extrêmes.

Assombrie par les conflits et polarisations politiques, l'année 2025 s'achève avec des sources d'espérance pour la communauté chrétienne qui a célébré son premier Noël festif à Bethléem, en Cisjordanie occupée, depuis le début de la guerre à Gaza.

Mais l'appel du souverain pontife à une trêve d'un jour dans le monde n'a pas été entendu en Ukraine, où la guerre fait rage depuis près de quatre ans.

Lors de sa traditionnelle bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde), Léon XIV a exhorté les parties impliquées à "trouver le courage de dialoguer de manière sincère, directe et respectueuse" alors que Moscou et Kiev négocient séparément depuis plusieurs semaines le plan américain.

Depuis l'invasion de l'Ukraine par les troupes russes en février 2022, la guerre a fait des dizaines de milliers de morts, des millions de déplacés et dévasté l'est du pays.

Pour son premier Noël depuis son élection en mai, le chef de l'Eglise catholique s'est livré à un tour d'horizon des conflits internationaux devant 26'000 fidèles massés sur la place Saint-Pierre par un temps pluvieux, évoquant 15 pays dont Haïti, le Mali, la Syrie ou la Birmanie.

Quelques minutes plus tôt, il avait fustigé lors de la messe les guerres qui "laissent derrière elles des ruines et des blessures ouvertes" et l'"absurdité" des discours belliqueux qui envoient les jeunes mourir sur le front.

"Nouvelle ère"

Malgré la grave crise humanitaire, la trêve entrée en vigueur en octobre à Gaza, bien que fragile, a permis le retour des célébrations festives à Bethléem, berceau du christianisme en Cisjordanie occupée.

Des centaines de fidèles se sont massés à l'approche de minuit dans la basilique de la Nativité, comble au point qu'ils étaient nombreux à être assis à même le sol.

Les célébrations de Noël de ces deux dernières années y avaient été ternies par la guerre dévastatrice à Gaza déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023.

Par solidarité avec les Palestiniens du territoire, les festivités avaient été annulées mais cette année, avec la trêve, l'immense sapin de Noël s'est de nouveau illuminé devant la basilique de la Nativité.

Comme ailleurs dans la région et au Moyen-Orient, les chrétiens représentent une minorité en Terre sainte, avec une communauté de 185'000 personnes en Israël et 47'000 dans les Territoires palestiniens.

Mercredi soir, des dizaines d'hommes, de femmes et d'enfants ont assisté à la messe dans la seule église catholique romaine du territoire palestinien, à Gaza City.

Parmi eux, Elias Al-Jalda, un chrétien palestinien, a confié à l'AFP son espoir de voir "le retour de la vie à Gaza" et le "début d'une nouvelle ère" dans l'année à venir.

Lors de la messe, le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, a délivré une homélie pour la paix, l'espoir et le renouveau, face aux décisions politiques et équilibres de pouvoirs qui "semblent souvent déterminer le destin des peuples".

Politique et intempéries

Tranchant avec les discours des dirigeants religieux, Donald Trump a souhaité un joyeux Noël "à tous, y compris aux pourritures de gauche radicale", en référence à ses opposants démocrates.

Mais au-delà du climat politique électrique aux Etats-Unis depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, ce sont des intempéries majeures qui viennent perturber les fêtes de fin d'année en Californie.

Craignant de dangereuses inondations, les autorités ont décrété l'état d'urgence à Los Angeles et ordonné l'évacuation de centaines de foyers.

En Australie, la fin d'année est assombrie par l'attentat antisémite de Bondi qui a fait 15 morts le 14 décembre.

Dans le sud-ouest de la France, des agriculteurs mobilisés contre la grave crise frappant leur secteur ont préféré passer le réveillon en bloquant une autoroute, où des habitants leur ont apporté huîtres et bûches, plutôt qu'en famille.

Ils se disent prêts à faire de même pour le Nouvel an, comme l'a assuré l'un d'eux, Frédéric Meynard: "On ne l'espère pas, mais s'il faut en arriver là on le fera".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Japon: après les attaques d'ours, leur viande dans des restaurants

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Plus de 9100 ours ont déjà été tués cette année au Japon (archives). (© KEYSTONE/AP Shari Town Hall/STR)

Une viande "juteuse et savoureuse": Koji Suzuki peine à satisfaire les nombreux gourmets avec ses morceaux grillés d'ours. La viande provient d'ours abattus avec l'aval des autorités pour endiguer les attaques qui ont fait un nombre record de 13 morts en 2025.

L'établissement de M. Suzuki, situé dans l'agglomération vallonnée de Chichibu, près de Tokyo, sert également du cerf et du sanglier, mais la popularité de ses plats d'ours a explosé après des mois d'incidents largement médiatisés: plantigrades s'introduisant dans des maisons, rôdant près des écoles, semant la panique dans des supermarchés...

"Avec toutes ces informations sur les ours, le nombre de clients qui veulent en manger a beaucoup augmenté", explique Koji Suzuki, 71 ans, également chasseur. "Il vaut mieux utiliser sa viande dans un restaurant comme celui-ci plutôt que d'enterrer" sa carcasse, estime-t-il.

Son épouse Chieko, qui gère le restaurant, affirme refuser régulièrement des clients, mais reste discrète sur l'ampleur de la fréquentation supplémentaire.

Des milliers d'ours tués

En abattant les ours - qui peuvent peser une demi-tonne et courir plus vite qu'un homme - les autorités espèrent endiguer la menace dans certaines régions du nord du Japon.

Le nombre de victimes d'attaques décédées cette année est déjà deux fois supérieur au précédent record annuel, alors qu'il reste encore quatre mois d'ici à la fin de l'exercice nippon qui s'achèvera à la fin mars. Les scientifiques attribuent le phénomène à une population d'ours en forte croissance, une pénurie de nourriture et le dépeuplement humain de certaines régions.

Pour réagir, Tokyo a déployé des militaires et des unités de policiers anti-émeutes. Le nombre de 9100 ours tués sur l'année 2023-2024 a déjà été dépassé en six mois.

Parallèlement, les autorités espèrent que la viande pourra devenir une source de revenus pour les villages ruraux. "Il est important de transformer ces nuisibles en quelque chose de positif", a insisté le ministère japonais de l'agriculture plus tôt en décembre.

Les autorités locales recevront 100 millions d'euros pour contrôler les populations d'ours et promouvoir une consommation "durable".

Les ours bruns ne vivent qu'à Hokkaido, où leur population a doublé en l'espace de trois décennies pour dépasser 11'500 individus en 2023. Les ours noirs sont eux communs dans une grande partie du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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