Rejoignez-nous

International

Otan: la Finlande doit aussi envisager une adhésion sans la Suède

Publié

,

le

Pour la Finlande, l'adhésion à l'Otan avec la Suède reste "la première option" mais Helsinki doit évaluer la situation, a affirmé le chef de la diplomatie Pekka Haavisto. (© KEYSTONE/AP/Henrik Montgomery)

La Finlande a pour la première fois entrouvert la porte mardi à une adhésion à l'Otan sans la Suède, désormais dans l'impasse pour décrocher le feu vert de la Turquie après une série de manifestations antiturques à Stockholm où un Coran a été brûlé.

Une adhésion conjointe des deux pays nordiques reste "la première option" mais "nous devons évidemment évaluer la situation, si quelque chose s'est produit qui fait qu'à long terme la Suède ne peut plus avancer", a affirmé le chef de la diplomatie finlandaise Pekka Haavisto à la télévision publique Yle, jugeant toutefois qu'il est "trop tôt pour prendre une position".

L'autodafé d'un Coran par l'extrémiste de droite anti-islam Rasmus Paludan lors d'une manifestation - autorisée par la police - samedi près de l'ambassade de Turquie à Stockholm a suscité de vives protestations d'Ankara et de plusieurs capitales du monde musulman.

La sécurité en jeu

Stockholm a déploré un acte "profondément irrespectueux" et exprimé sa "sympathie" aux musulmans en soulignant que la Constitution suédoise empêchait d'interdire ce type d'agissements, mais sans calmer la colère.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé lundi que la Suède ne pouvait plus compter sur le "soutien" d'Ankara après cet incident, qui s'ajoute à un autre provoqué par une vidéo de militants prokurdes mi-janvier.

Ces protestations sont une "entrave" pour les candidatures à l'Otan et les "manifestants jouent avec la sécurité de la Finlande et de la Suède", a déploré M. Haavisto mardi. "Ma propre conclusion est qu'il y aura un retard (pour un feu vert turc), qui durera certainement jusqu'aux élections turques mi-mai", a-t-il reconnu.

Une manifestation prokurde, avec de nombreux drapeaux du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) honni d'Ankara, avait également eu lieu samedi dans le centre de Stockholm.

Mi-janvier, un groupe de soutien aux groupes armés kurdes en Syrie, le comité Rojava, avait pendu un mannequin à l'effigie de Recep Tayyip Erdogan devant l'hôtel de ville de Stockholm, suscitant l'indignation d'Ankara malgré des condamnations du gouvernement suédois.

"Plan B"

Contrairement au cas de la Suède, la Turquie a dit ces derniers mois qu'elle n'avait pas d'objection majeure à l'entrée de la Finlande dans l'Otan. Comme les 30 membres de l'alliance, Ankara doit ratifier l'entrée de tout nouveau membre, disposant d'un droit de veto de fait.

Seules la Turquie et la Hongrie - qui affirme, elle, ne pas vouloir les bloquer - doivent encore ratifier les adhésions suédoise et finlandaise.

Helsinki avait toutefois jusqu'ici refusé de spéculer sur l'option d'une entrée sans la Suède, soulignant les avantages d'une adhésion conjointe avec son très proche voisin. "Il y a un changement, où désormais les plans B sont exprimés à voix haute", souligne à l'AFP Matti Pesu, expert des questions de défense à l'Institut finlandais des Affaires internationales (FIIA).

"Je pense que les chefs du gouvernement ont envisagé plusieurs scénarios, mais que jusqu'ici on estimait important de maintenir une ligne unie et qu'il n'était pas nécessairement sage de dire que la Finlande envisageait d'y aller sans la Suède", analyse-t-il.

1300 km de frontière

Le ministre suédois des Affaires étrangères Tobias Billström a fait savoir mardi aux médias suédois qu'il était "en contact avec la Finlande pour savoir ce que cela signifie réellement".

En mai, les deux pays nordiques avaient déposé leur candidature le même jour au siège de l'Otan à Bruxelles, en conséquence directe de l'invasion russe de l'Ukraine, mettant un terme à des décennies hors des alliances militaires.

La Finlande, contrainte par Moscou à une neutralité forcée durant la Guerre froide, partage une frontière de plus de 1300 kilomètres avec la Russie, étendant d'autant la ligne de contact entre l'Otan et Moscou.

Un protocole d'accord avec la Turquie avait été signé en juin à Madrid mais Ankara, qui reproche notamment à la Suède d'être un havre pour des "terroristes" kurdes, juge insuffisants les efforts suédois pour le respecter.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Ukraine: frappes russes sur des infrastructures civiles

Publié

le

Des infrastructures civiles à Kiev ont notamment été touchées par les frappes russes (archives). (© KEYSTONE/EPA/STATE EMERGENCY SERVICE OF UKRAINE HANDOUT)

La Russie menait mardi soir des bombardements aériens contre des "infrastructures civiles" en Ukraine, a écrit le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur Telegram. Un hôpital a notamment été touché à Soumy par une frappe directe de drone Shahed.

"Il y a malheureusement des frappes et précisément contre des infrastructures civiles", a écrit le président ukrainien. M. Zelensky n'a toutefois mentionné aucune attaque directe contre des infrastructures énergétiques, objet de la trêve de 30 jours accordée entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine mardi.

"Ce sont précisément ces attaques nocturnes de la Russie qui détruisent notre énergie, nos infrastructures et la vie normale des Ukrainiens. Et le fait que cette nuit n'ait pas été une exception montre que nous devons continuer à faire pression sur la Russie pour le bien de la paix", a poursuivi M. Zelensky.

"Poutine a, en réalité, refusé aujourd'hui la proposition d'un cessez-le-feu complet, a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

L'ATP et la WTA attaquées en justice par des joueurs

Publié

le

Novak Djokovic et d'autres athlètes de l'ATP et la WTA attaquent les organisations (© KEYSTONE/EPA/NOUSHAD THEKKAYIL)

Une vingtaine de joueurs de tennis et un syndicat professionnel ont intenté mardi une série d'actions en justice visant plusieurs instances de gouvernance du sport, dont l'ATP et la WTA.

Elles sont accusées de promouvoir un "système corrompu, illégal et abusif".

Cofondée par l'ex-no 1 mondial Novak Djokovic et le Canadien Vasek Pospisil, l'Association des joueurs de tennis professionnels (PTPA) et la vingtaine de joueurs en question "ont initié une série d'actions en justice aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et dans l'Union européenne contre les instances de gouvernance du sport", a fait savoir le syndicat dans un communiqué de presse.

L'ATP et la WTA, qui régissent respectivement les circuits masculin et féminin, ainsi que la Fédération internationale de tennis (ITF) et l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (Itia) sont visées par ces actions.

Pour le directeur exécutif de la PTPA Ahmad Nassar, "le tennis est cassé. Les joueurs sont piégés dans un système injuste qui exploite leur talent, supprime leurs revenus et met en danger leur santé et leur sécurité. Nous avons épuisé toutes les options pour réformer par le dialogue", assène-t-il.

L'Australien Nick Kyrgios, la Française Varvara Gracheva ou l'Américain Reilly Opelka se sont associés à la procédure intentée par la PTPA aux Etats-Unis, le Français Corentin Moutet et le Japonais Taro Daniel se joignant pour leur part à l'action initiée au Royaume-Uni.

Dans le détail, les plaignants dénoncent "un calendrier insoutenable", avec des tournois programmées onze mois sur douze, et un "mépris envers les joueurs", contraints de "subir des matches qui s'achèvent à 3h du matin".

Ces derniers doivent "jouer avec des balles différentes d'une semaine à l'autre", ce qui conduit à des blessures chroniques "au poignet, au coude et à l'épaule", déplorent-ils. En outre, "les joueurs sont soumis (...) à des contrôles antidopage aléatoires au beau milieu de la nuit et à des interrogatoires" sans avocat pour les défendre, accusent les plaignants.

Alors que certains joueurs ont dénoncé l'indulgence de l'Itia dans les affaires de dopage visant Jannik Sinner et Iga Swiatek, l'instance est accusée d'avoir "suspendu des joueurs sur la base de preuves légères ou fabriquées de toutes pièces".

Les plaignants reprochent enfin aux instances de gouvernance "d'exploiter financièrement les joueurs", bien que les mieux classés d'entre eux amassent des millions d'euros chaque année.

Citée dans le communiqué, la Roumaine Sorana Cirstea (101e au classement WTA) juge que "les conditions actuelles - calendrier exigeant, incertitude financière, soutien inapproprié - sont insoutenables. Les joueurs actuels et les prochaines générations méritent mieux. Nous n'abandonnerons pas avant qu'un réel changement advienne!", conclut-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Les astronautes américains coincés dans l'ISS de retour sur terre

Publié

le

Suni Williams et Butch Wilmore ont effectué ce voyage de retour à bord d'une capsule Crew Dragon de l'entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk (archives). (© KEYSTONE/AP)

Les deux astronautes américains coincés pendant 286 jours à bord de la station spatiale internationale (ISS) ont été rapatriés sur terre mardi à bord d'une capsule Crew Dragon. Butch Wilmore et Suni Williams ont amerri dans l'océan Atlantique au large de la Floride.

Après un voyage de 17 heures entre l'ISS et les eaux du golfe du Mexique, l'engin spatial de l'entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk a ralenti sa descente avec quatre puissants parachutes avant de se poser sur l'eau. Leur amerrissage en douceur vers 23h00 (heure en Suisse) a mis fin à un feuilleton spatial et politique de plus de neuf mois.

L'appareil a été récupéré par un navire. Les quatre passagers - Suni Williams et Butch Wilmore étant accompagnés d'un autre astronaute américain et d'un cosmonaute russe - devaient ensuite subir un premier examen médical, avant d'être transportés en avion à Houston, au Texas, où ils suivront pendant 45 jours un programme de réadaptation à la gravité terrestre.

Initialement partis en juin pour une mission de huit jours, Butch Wilmore et Suni Williams ont vu leur séjour dans l'ISS s'éterniser en raison de défaillances détectées sur le vaisseau Starliner de Boeing qui les avait acheminés.

"Montagnes russes"

Ces problèmes techniques ont poussé la NASA à décider de renvoyer le vaisseau à vide et à confier le retour des deux astronautes à l'entreprise SpaceX, un camouflet pour le constructeur Boeing.

S'était alors ouvert un jeu de chaises musicales: à la fin septembre, la NASA et SpaceX avaient envoyé dans l'espace deux personnes seulement au lieu des quatre prévues, afin de laisser des sièges libres pour Butch Wilmore et Suni Williams au retour.

Ces derniers avaient ensuite dû attendre l'arrivée de la prochaine rotation de l'équipage de l'ISS, prévue initialement pour février puis retardée à la mi-mars, pour quitter le laboratoire spatial.

Pendant leurs neuf mois à bord de l'ISS, Suni Williams et Butch Wilmore ont pris part à de multiples expériences. "Chaque jour est intéressant", avait assuré au début mars la première, expliquant que l'attente était surtout difficile pour leurs familles respectives, pour qui c'étaient "les montagnes russes".

"Nous nous étions préparés à rester longtemps, même si nous ne pensions rester que très peu", avait lui abondé son collègue Butch Wilmore. Malgré leurs plus de 280 jours consécutifs dans l'espace, les deux Américains sont encore loin de battre un record.

Dans les années 1990, le cosmonaute russe Valeri Polyakov avait passé plus de 400 jours à bord de la station spatiale Mir. Et plus récemment, l'astronaute américain Frank Rubio était resté 371 jours dans l'ISS, également en raison d'un problème sur son vaisseau.

Polémique

Toutefois le périple de Suni Williams et de Butch Wilmore, qui ont notamment manqué dans un premier temps de vêtements de rechange, a suscité une sympathie et un intérêt particuliers. Tous deux "ont fait preuve d'une incroyable résilience", souligne auprès de l'AFP Joseph Keebler, psychologue à l'université aéronautique américaine Embry-Riddle.

D'autant qu'à la longue durée de leur séjour s'est ajoutée une médiatisation inédite et plus récemment, une polémique politicienne, le président américain Donald Trump accusant son prédécesseur Joe Biden d'avoir volontairement "abandonné" les deux infortunés.

Désormais proche conseiller du républicain, Elon Musk a lui assuré qu'il aurait pu les secourir il y a longtemps, sans toutefois préciser comment.

Ces accusations ont suscité un tollé dans la communauté spatiale et même conduit à une altercation entre l'homme le plus riche au monde et un astronaute danois. "Vous êtes complètement attardé", avait ainsi lancé fin février M. Musk à l'égard du second, qui l'accusait de mentir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Arrêt des frappes: Zelensky favorable mais veut des "détails"

Publié

le

Le président ukrainien veut des détails de la part de Wahington sur le projet de trêve avec la Russie de 30 jours dans les frappes sur les infrastructures énergétiques. (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit mardi favorable sur le principe à une trêve avec la Russie de 30 jours dans les frappes sur les infrastructures énergétiques mais a insisté sur la nécessité d'obtenir des "détails" de la part de Washington.

"Nous soutiendrons de telles propositions, mais il est très intéressant de connaître les détails et ce qui est réellement proposé", a déclaré M. Zelensky.

Il a fait ces déclarations lors d'une conférence de presse en ligne organisée depuis la Finlande où il se trouve en visite, auprès d'un groupe de médias dont l'AFP et peu après la conversation téléphonique entre Vladimir Poutine et Donald Trump qui a notamment porté sur la possibilité d'un cessez-le-feu entre Kiev et Moscou.

Les conditions posées par Vladimir Poutine en vue d'une trêve globale - dont l'arrêt de toute aide militaire occidentale à l'Ukraine - visent à "affaiblir" l'Ukraine et montrent qu'il n'est pas prêt "à mettre fin" à la guerre, a estimé le président ukrainien.

"Il n'y a pas de confiance envers Poutine", a martelé Volodymyr Zelensky. "Tout son jeu, c'est de nous affaiblir le plus possible", a-t-il ajouté. "Ils ne sont pas prêts à mettre fin à cette guerre", voilà pourquoi "ils vont encore évoquer des conditions supplémentaires", a-t-il assuré.

M. Zelensky a indiqué vouloir parler avec Donald Trump pour en savoir plus sur son appel avec le président russe, qui a ordonné il y a trois ans à ses troupes d'envahir l'Ukraine.

"Je pense qu'il serait juste que nous ayons une conversation avec le président Trump et que nous connaissions les détails de ce que les Russes ont offert aux Américains ou de ce que les Américains ont offert aux Russes", a déclaré M. Zelensky.

Il a mis en garde à nouveau contre tout accord sur l'Ukraine sans l'Ukraine, dans un contexte de rapprochement entre Washington et Moscou opéré par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche en janvier.

"Pas souhaitable de négocier sans nous"

"Il n'est pas souhaitable de négocier sans nous, car le résultat souhaité ne sera pas atteint", a estimé M. Zelensky.

Il a dit le refus de l'Ukraine d'être "au menu de Poutine", ajoutant: "nous ne sommes pas une salade ou une compote pour cette personne, malgré son appétit".

Volodymyr Zelensky a par ailleurs assuré que son armée occupant une petite partie de la région russe de Koursk continuait de combattre dans ce territoire, malgré les récent revers.

"Les militaires ukrainiens sont là. Et ils y resteront tant que nous aurons besoin de cette opération", a-t-il déclaré.

M. Zelensky a par ailleurs estimé que M. Poutine aspirait à "s'emparer de davantage de territoires" en Ukraine, malgré son accord apparent pour négocier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Taureau

Les Etoiles sont propices à un changement d'emploi, si c’est ce que vous voulez. Toutefois, informez-vous bien des contraintes, auparavant !

Les Sujets à la Une

X