Rejoignez-nous

International

Otan prête à livrer plus de systèmes de défense antiaérienne à Kiev

Publié

,

le

Un soldat ukrainien durant sa formation à l'usage du système Patriot. (© KEYSTONE/dpa/Sebastian Gollnow)

Volodymyr Zelensky a demandé vendredi à l'Otan de lui livrer le plus vite possible des armes. Ca "ne peut plus attendre". l'Alliance a déjà annoncé un accord pour des systèmes de défense antiaérienne, à la veille d'un vote crucial aux Etats-Unis.

Le président ukrainien s'est exprimé en visioconférence devant l'Otan à la veille d'un vote clé du Congrès américain sur une aide de 61 milliards de dollars, attendue depuis plusieurs mois par Kiev qui manque d'hommes et de munitions face à des Russes en supériorité sur le front et qui multiplient les frappes.

"Nous ne pouvons plus attendre que des décisions soient prises. Je vous demande de prendre en considération nos demandes le plus rapidement possible", a lancé Volodymyr Zelensky, selon des propos rapportés par ses services.

Sept Patriot

"Cela dépend entièrement de votre choix (...) Le choix de déterminer si nous sommes vraiment alliés", a-t-il poursuivi, réclamant notamment au moins sept systèmes antiaériens Patriot supplémentaires, deux jours après une frappe russe particulièrement meurtrière qui a fait 18 morts mercredi à Tcherniguiv (nord).

Quant à repousser les troupes russes, "tant que la Russie a l'avantage dans les airs et peut s'appuyer sur la terreur menée par les drones et les roquettes, nos capacités au sol sont malheureusement limitées", a reconnu le président ukrainien.

A l'issue de ce conseil entre les ministres de la Défense de l'Otan et M. Zelensky, le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg, a annoncé un accord pour livrer à Kiev plus de systèmes antiaériens, sans préciser dans quel délai.

Les ministres des Affaires étrangères des Etats du G7 ont dans le même temps pris vendredi "l'engagement" de "renforcer" les moyens de défense antiaérienne de l'Ukraine, après une réunion en Italie.

L'Ukraine fait face à des pénuries de munitions et est dans l'incapacité de protéger l'ensemble de ses villes et de ses infrastructures énergétiques, régulièrement ciblées par l'armée russe depuis plusieurs semaines.

Kiev n'a de cesse de réclamer à ses partenaires munitions et systèmes antiaériens pour contrer ces frappes russes, mais les divisions en Europe et surtout à Washington ont ralenti les livraisons dans le domaine militaire.

Frappe sur Dnipro

Sur le terrain, des frappes nocturnes russes ont fait au moins 7 morts, dont deux enfants, et 34 blessés dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est), selon les secours ukrainiens. Un précèdent bilan, revu depuis à la baisse, faisait état de huit morts.

Le district de Synelnykové, au sud-est de Dnipro, la capitale de la région, a été touché, ainsi qu'un immeuble d'habitation à Dnipro même.

"Des opérations de secours sont en cours pour retrouver des personnes qui pourraient être sous les décombres", ont indiqué dans la soirée les services d'urgence ukrainiens.

La compagnie publique ukrainienne des chemins de fer Ukrzaliznytsia a dénoncé "un bombardement massif" de ses infrastructures à Dnipro et dans sa région, faisant état d'une employée tuée et de sept blessés.

Dans la localité de New York, proche du front dans la région de Donetsk (est), une personne a par ailleurs été tuée et une autre blessée dans un bombardement, a annoncé le gouverneur local.

Volodymyr Zelenski avait annoncé plus tôt dans la journée s'être rendu auprès des soldats dans la région de Donetsk, dans l'est, où l'armée russe accentue sa pression, et avoir inspecté "la construction de fortifications", une des priorités actuelles de l'Ukraine.

Bombardier stratégique "abattu"

Malgré ses difficultés, Kiev a revendiqué vendredi un succès dans son combat contre les bombardements russes.

Le commandant de l'armée de l'air ukrainienne Mykola Olechtchouk a affirmé vendredi que ses forces avaient, "pour la première fois", "détruit un bombardier stratégique de longue portée Tu-22M3, porteur de missiles de croisière X-22".

Selon le renseignement militaire ukrainien (GUR), l'avion avait participé aux bombardements nocturnes et "a été abattu dans une opération spéciale".

Le GUR assure que cet appareil est tombé dans la région de Stavropol, dans le sud-ouest de la Russie.

Le porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne, Illia Ievlach, a déclaré à l'AFP qu'il "s'agissait de l'avion qui a bombardé Dnipro et Kryvyï Rig", assurant avoir "vengé nos villes et civils".

Le ministère russe de la Défense n'a pas confirmé que des tirs ukrainiens avaient visé l'un de ses avions militaires mais une source au sein de l'armée a déclaré à l'agence de presse d'Etat TASS qu'un bombardier supersonique Tupolev-22M3 s'était "écrasé dans la région de Stavropol après une mission de combat, en rentrant sur sa base".

Le gouverneur de la région de Stavropol, Vladimir Vladimirov, a pour sa part fait savoir qu'un Tupolev-22M3 s'était écrasé après un incident "technique" et qu'au moins un membre de l'équipage avait perdu la vie.

Deux autres membres de l'équipage de l'appareil, qui se sont ejectés, ont été retrouvés vivants et les secours cherchent toujours le quatrième, a-t-il précisé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Trump instaure une "semaine de l'anti-communisme"

Publié

le

Donald Trump a lancé lundi une semaine de l'anti-communisme aux Etats-Unis (archives). (© KEYSTONE/EPA/SHAWN THEW / POOL)

Donald Trump a publié une proclamation établissant une semaine de "l'anti-communisme" aux Etats-Unis. Un texte qui attaque au passage ses adversaires progressistes.

Ces proclamations, par lesquelles les présidents américains mettent en valeur des thématiques qui leur sont chères pour une journée ou une semaine, ont surtout une valeur de signal politique. La "semaine de l'anti-communisme" a ainsi eu lieu du 2 au 8 novembre, sur la base d'une proclamation signée le 7 novembre, alors qu'elle était donc presque finie.

Dénonçant "l'une des idéologies les plus destructrices de l'histoire", le républicain de 79 ans écrit, dans ce texte diffusé par la Maison Blanche: "Aujourd'hui de nouvelles voix répètent de vieux mensonges, en les déguisant sous des expressions telles que 'justice sociale' ou 'socialisme démocratique'", le courant dont se revendique Zohran Mamdani, élu maire de New York mardi dernier, le 4 novembre.

"Leur message reste le même: renoncez à vos libertés, faites confiance au pouvoir du gouvernement, et échangez l'espoir de la propriété pour le confort vide de la surveillance", affirme encore Donald Trump. Le président américain a déjà qualifié Zohran Mamdani de "communiste", et déclaré dans un discours, après l'élection de ce dernier, que les Américains faisaient face à un "choix entre le communisme et le bon sens".

Le futur maire de New York l'a défié publiquement le soir de sa victoire à l'élection municipale, en lançant: "Donald Trump, puisque je sais que vous regardez, hé bien: 'montez le son!'".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

COP30: Lula dénonce les "négationnistes" du climat

Publié

le

Le président brésilien Lula s'est montré offensif lundi lors de son discours d'ouverture à la COP30 à Belem en Amazonie. (© KEYSTONE/EPA/Antonio Lacerda)

La 30e conférence sur le climat de l'ONU s'est ouverte lundi à Belem en Amazonie brésilienne. Elle aura la lourde tâche de maintenir la coopération climatique mondiale au moment où les Etats-Unis lui tournent le dos.

"Il est temps d'infliger une nouvelle défaite aux négationnistes", a déclaré Luiz Inacio Lula da Silva en entamant deux semaines de conférence par une vigoureuse défense de l'action multilatérale.

Le président brésilien a répété qu'investir pour le climat - point éternel de dispute dans cette enceinte - coûtait "beaucoup moins cher" que les guerres. Avec une volonté d'éviter le fatalisme: "Nous allons dans la bonne direction, mais à la mauvaise vitesse".

"Se lamenter n'est pas une stratégie, nous avons besoin de solutions", a lancé Simon Stiell, chef de l'ONU Climat, qui coorganise la COP30 avec le pays hôte.

Il demande que les tractations produisent du concret: davantage d'engagements pour sortir des énergies fossiles, pour développer les renouvelables, et pour envoyer l'argent promis aux pays pauvres pour les aider dans un climat plus violent. "Il est absurde, tant sur le plan économique que politique, de tergiverser alors que des méga-sécheresses détruisent les récoltes nationales et font flamber les prix des denrées alimentaires", a-t-il plaidé.

Inévitable dépassement

"Le contexte géopolitique est le plus difficile de toutes les COP", analyse pour l'AFP Bill Hare, directeur du centre de réflexion Climate Analytics. Il rappelle que pendant le premier mandat du climatosceptique Donald Trump, dans la foulée de l'accord de Paris, le régime climatique avait continué à se construire.

"C'est aussi l'une des COP les plus importantes car 10 ans après l'accord de Paris, il est évident que les actions et engagements des pays sont loin de suffire pour limiter le réchauffement à 1,5°C", ajoute l'expert. De son côté, le président du Giec a déclaré qu'il était désormais "presque inévitable" de dépasser 1,5°C de réchauffement.

Ce que le chef de l'ONU, Antonio Guterres, reconnaît depuis quelques semaines, appelant désormais à ce que le dépassement soit le plus court possible. Ce qui implique de faire enfin baisser les émissions mondiales de gaz à effet de serre, principalement dues à la combustion du pétrole, du gaz et du charbon.

Mais les Etats-Unis, premier producteur mondial de pétrole et 2e émetteur de gaz à effet de serre, sont absents pour la première fois de l'histoire de ces réunions, et le front des pays producteurs de pétrole a repris du poil de la bête depuis l'appel de Dubaï à sortir progressivement des énergies fossiles il y a deux ans.

"C'est mieux que d'envoyer des gens tout bloquer, non?" dit à l'AFP la cheffe de Greenpeace au Brésil, Carolina Pasquali, à propos de l'absence de délégation de Washington.

Front des pays arabes

Un groupe de petites îles bataille pour que soit inscrit à l'ordre du jour le besoin de formuler une réponse à cet échec, mais le groupe des pays arabes et d'autres refusent. "1,5°C n'est pas qu'un chiffre ou un objectif, c'est une question de survie", dit à l'AFP Manjeet Dhakal, conseiller du groupe des pays les moins développés à la COP. "Nous ne pourrons cautionner aucune décision qui n'inclue pas de discussion sur notre échec à éviter 1,5°C."

Mais il n'y aura pas de bras de fer d'emblée sur l'ordre du jour officiel de la conférence: les discussions les plus tendues sur ce sujet ainsi que la taxe carbone européenne et les mesures commerciales unilatérales ont été reportées à mercredi. Ils se sont mis d'accord pour ne pas gâcher la fête de Lula aujourd'hui", dit à l'AFP Alden Meyer, analyste du think tank E3G.

L'un des mystères de ces deux semaines de négociation concerne la "feuille de route" sur les énergies fossiles mise sur la table par Lula lors du sommet de chefs d'Etat, la semaine dernière à Belem. Le Brésil a donné rendez-vous mardi pour clarifier ses intentions. Si les Brésiliens s'activent diplomatiquement depuis un an, ils sont en retard sur la logistique.

Les ouvriers ont travaillé toute la nuit pour terminer de nombreux pavillons où les pays organisent leurs propres événements, et des délégués nationaux ont découvert que leurs bureaux de travail n'étaient pas prêts lundi matin.

La Suisse est présente à l'événement. Sa délégation sera menée par l'ambassadeur helvétique pour l'environnement Felix Wertli. Le conseiller fédéral Albert Rösti participera à la COP30 lors de la deuxième semaine de la conférence.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Masters ATP: Taylor Fritz sans problème pour son entrée en lice

Publié

le

Taylor Fritz a joué avec conviction (© KEYSTONE/AP/Antonio Calanni)

Taylor Fritz (ATP 6) n'a pas connu de problème lors de son entrée en lice au Masters ATP à Turin. L'Américain a battu l'Italien Lorenzo Musetti (ATP 9) en deux sets, 6-3 6-4.

Musetti a vite paru dépassé physiquement par son adversaire. L'Italien avait bataillé samedi pendant près de trois avec le Serbe Novak Djokovic pour finalement s'incliner en finale du tournoi d'Athènes (4-6 6-3 7-5).

Neuvième au classement annuel, Musetti ne devait initialement pas prendre part au "tournoi des maîtres" qui réunit les huit meilleurs joueurs de l'année. Le forfait de Djokovic, annoncé blessé, lui a offert son billet pour Turin.

Dans la première rencontre du groupe Jimmy Connors, dimanche, l'Espagnol Carlos Alcaraz, redevenu no 1 mondial lundi, avait dominé l'Australien Alex De Minaur (7e) 7-6 (7/5) 6-2.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Le club de foot Atlético de Madrid racheté par un fonds américain

Publié

le

Le fonds d'investissement américain Apollo Global Management, via sa branche sportive Apollo Sports Capital, est devenu l'actionnaire majoritaire de l'Atlético de Madrid. (archive) (© KEYSTONE/EPA EFE/ANDREU DALMAU)

Le fonds d'investissement américain Apollo Global Management, via sa branche sportive Apollo Sports Capital, est devenu l'actionnaire majoritaire de l'Atlético de Madrid, a annoncé lundi le club madrilène, dont la direction reste inchangée.

"Dans le cadre de cet accord, Miguel Angel Gil Marin et Enrique Cerezo continueront à diriger l'Atlético de Madrid, respectivement en tant que directeur général et président, et resteront actionnaires, ce qui garantira la continuité et la vision du projet ainsi que son leadership", a déclaré l'Atlético de Madrid dans un communiqué.

Le fonds Apollo Sports Capital (ASC), qui est récemment devenu actionnaire des tournois de tennis Masters 1000 ATP et WTA de Madrid et Miami, indique que ce rachat de l'Atlético de Madrid "ne fait pas partie d'une stratégie de contrôle multi-clubs", précise le communiqué.

L'Atlético de Madrid, évalué selon la presse espagnole à 2,5 milliards d'euros (2,3 milliards de francs), garde comme autres actionnaires principaux son directeur général Miguel Ángel Gil, son président Enrique Cerezo, le Quantum Pacific Group et le fonds Ares Management.

"L'investissement d'ASC renforcera la position de notre club parmi l'élite du football et soutiendra notre ambition de fournir des résultats à long terme à nos millions de supporters dans le monde entier", a assuré le club madrilène dans son communiqué.

L'Atlético de Madrid pointe actuellement à la 4e place de la Liga, à six points du Real Madrid, leader du championnat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Sagittaire

Vous abordez vos tâches avec optimisme, même si certaines exigent plus de concentration que prévu. Rien ne peut vous faire reculer !

Les Sujets à la Une