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Pas d'accord signé pendant la visite de Kim Jong Un, selon le Kremlin

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Vladimir Poutine a vanté le "renforcement" de la coopération avec le régime de Kim Jong-Un. (© KEYSTONE/AP/Mikhail Metzel)

Le Kremlin a assuré vendredi qu'"aucun accord" n'avait été signé pendant la visite du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un en Russie. Les Occidentaux soupçonnent Moscou de vouloir acheter des armes à Pyongyang pour le conflit en Ukraine.

"Aucun accord n'a été signé et il n'était pas prévu d'en signer", a affirmé aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, interrogé sur la conclusion d'un contrat, qu'il soit militaire ou d'un autre type.

Au-delà des armements qu'elle pourrait potentiellement fournir à la Russie, la Corée du Nord est aussi suspectée de vouloir acquérir des technologies pour ses programmes nucléaires et de missiles.

Echange de fusils

Au cours de leur rencontre mercredi, le président russe Vladimir Poutine et Kim Jong Un s'étaient mutuellement offert un fusil, des présents vus comme symboliques étant donné les craintes occidentales.

Les deux hommes ont affiché leur proximité: Kim Jong Un a assuré que le rapprochement avec Moscou était une "priorité absolue" de politique étrangère, tandis que M. Poutine vantait le "renforcement" de leur coopération.

Le chef de l'Etat russe a notamment évoqué des "perspectives" de coopération militaire malgré les sanctions internationales visant Pyongyang à cause de ses programmes nucléaires et de mise au point de missiles. Washington avait exprimé sa "préoccupation" quant au possible achat de munitions nord-coréennes, et Séoul avait mis "fermement en garde" contre toute transaction de ce type.

Visite d'usines aéronautiques

Vendredi, Kim Jong Un a poursuivi son séjour entamé mardi, son premier voyage à l'étranger depuis la pandémie de Covid-19, en visitant des usines aéronautiques dans l'Extrême-Orient russe. Il s'est notamment rendu à celle portant le nom de Iouri Gagarine qu'avait déjà vue en 2002 son père, l'ex-président Kim Jong Il, selon le gouvernement russe.

Le numéro un nord-coréen, accompagné du vice-Premier ministre russe chargé de l'Industrie Denis Mantourov, a pu inspecter des installations de production d'avions de combat ainsi que de transport civil du constructeur Soukhoï, avant d'assister à une démonstration en vol d'un chasseur Su-35.

"Nous voyons le potentiel pour une coopération à la fois dans le domaine de la construction aéronautique et dans d'autres secteurs", a dit le ministre russe, d'après le communiqué.

M. Poutine a fait savoir que Kim Jong Un devait également aller à Vladivostok, une grande ville située près des frontières chinoise et nord-coréenne, en particulier pour assister à "une démonstration" militaire de la Flotte russe du Pacifique.

"Violation directe"

Vladimir Poutine et Kim Jong Un devraient se revoir prochainement, le président russe ayant accepté "avec plaisir" l'invitation de son homologue à se rendre en Corée du Nord, selon Dmitri Peskov. Aucune date n'a cependant été communiquée.

Jeudi, la Maison Blanche a déclaré que le conseiller à la Sécurité nationale Jake Sullivan s'était entretenu de la rencontre Poutine-Kim avec ses homologues sud-coréen et japonais. "Ils ont souligné que toute exportation d'armes (...) serait une violation directe de plusieurs résolutions du Conseil de sécurité" de l'ONU, a-t-elle indiqué.

"Si la Corée du Nord parvenait à un quelconque accord concernant le commerce d'armes (...) avec la Russie", cela "menacerait sérieusement la paix et la sécurité dans la péninsule coréenne", a réagi vendredi le chef de la diplomatie sud-coréenne Park Jin.

Interrogé sur la prise éventuelle de sanctions supplémentaires, M. Park a simplement ajouté: "Nous envisageons toutes les options possibles".

Importants stocks

Après s'être tournée vers l'Iran pour qu'il lui livre des centaines de drones explosifs, la Russie pourrait trouver des ressources utiles auprès de Pyongyang, qui dispose d'importants stocks de matériel soviétique et produit en masse des armes conventionnelles.

Les roquettes de calibre 122 mm destinées aux lance-roquettes multiples (MLRS) BM-21 "Grad" de l'époque de l'URSS, qui équipent les forces russes en Ukraine et figurent dans l'arsenal nord-coréen, sont notamment susceptibles d'intéresser la Russie.

En échange, Pyongyang pourrait se voir fournir pétrole et biens alimentaires russes, voire un accès à des technologies spatiales.

Moscou a évoqué une possible aide à la fabrication de satellites, après l'échec de deux récentes tentatives de la Corée du Nord de placer en orbite un satellite militaire espion mais a aussi proposé d'envoyer un cosmonaute nord-coréen dans l'espace, ont écrit les agences de presse russes, ce qui constituerait une première pour ce pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Syrie: maintien de la sécurité à Soueida transféré aux Druzes

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Photo d'archive d'une allocution télévisée du président syrien Ahmad al-Chareh. (© KEYSTONE/EPA/BILAL AL-HAMMOUD)

Le président syrien Ahmad al-Chareh a annoncé jeudi le transfert "à des factions locales et des cheiks druzes" la responsabilité du maintien de la sécurité à Soueida (sud), théâtre de sanglants affrontements communautaires depuis dimanche.

Dans un discours télévisé, M.al-Chareh a promis de faire "rendre des comptes" aux auteurs d'exactions contre les druzes, a condamné le "ciblage à grande échelle d'infrastructures civiles et gouvernementales" syriennes par Israël, et a salué la médiation américaine, turque et de pays arabes qui a selon lui "sauvé la région d'un sort inconnu".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Islande: un volcan en éruption pour la 9e fois depuis fin 2023

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Vue aérienne de l'éruption du Sundhn ̇kagigjarˆ Ìur, à Grindavik. (© KEYSTONE/AP)

Un volcan sur la péninsule de Reykjanes, dans le sud-ouest de l'Islande, est entré en éruption mercredi pour la neuvième fois depuis fin 2023, ont annoncé les autorités.

Des images vidéo tournées en direct montrent de la lave en train de s'échapper d'une fissure dans le sol. L'éruption a commencé peu avant 06h00 en Suisse, selon l'Office météorologique islandais (IMO).

La principale fissure court sur 2,4 km et une deuxième plus petite s'est ouverte sur 500 mètres, a précisé l'agence météo en début d'après-midi.

Les habitants de la péninsule de Reykjanes sont incités à rester chez eux en raison de la pollution de l'air.

Le village de pêcheurs de Grindavik, le plus proche de l'éruption, a été évacué, tout comme le célèbre site du Blue Lagoon.

La plupart des 4000 habitants de Grindavik avaient été évacués fin 2023, peu avant la première éruption volcanique dans la région. Depuis, presque toutes les maisons ont été vendues à l'Etat et la majorité des habitants sont partis.

L'évacuation des quelque 100 personnes qui se trouvaient encore dans le village s'est déroulée sans difficultés, a indiqué une responsable de la police Margret Kristin Palsdottir, à la chaine publique RUV.

L'accès des touristes à proximité de l'éruption a également été interdit.

"Bien entendu, nous comprenons qu'il s'agit d'un événement fascinant, en particulier pour les touristes qui n'y sont pas aussi habitués que nous", a-t-elle dit.

Un spécialiste de géophysique de l'IMO, Benedikt Ofeigsson, a déclaré à la chaine RUV que l'éruption ne semblait pas aussi importante que les précédentes et qu'elle était bien située car elle ne se trouvait pas à proximité d'infrastructures.

Les volcans de la péninsule n'avaient pas connu d'éruption depuis huit siècles, jusqu'en mars 2021, date à laquelle une période d'activité sismique accrue a débuté.

Les volcanologues estiment que l'activité volcanique dans la région était entrée dans une nouvelle ère.

Cette dernière éruption n'a pas d'impact sur les vols internationaux, selon le site de l'aéroport de Keflavík.

En 2010, une éruption volcanique dans une autre partie de l'Islande avait provoqué un chaos dans les transports du monde entier, les cendres projetées dans l'atmosphère ayant entraîné des fermetures de l'espace aérien en Europe.

L'Islande abrite 33 systèmes volcaniques actifs, soit plus que tout autre pays européen.

Elle est située sur la dorsale médio-atlantique, une faille dans le plancher océanique qui sépare les plaques tectoniques eurasienne et nord-américaine et provoque des tremblements de terre et des éruptions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Plus de 350 morts dans les violences dans le sud de la Syrie (ONG)

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Le village de Jbab au sud de la Syrie, a été la cible de frappes israéliennes, mercredi. (© KEYSTONE/AP/Omar Sanadiki)

Plus de 350 personnes ont été tuées depuis le week-end dernier dans des violences dans la province de Soueida, dans le sud de la Syrie, selon un nouveau bilan annoncé jeudi par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Selon cette organisation, un total de 79 combattants druzes, 55 civils, 189 membres de l'armée ou des forces de sécurité et 18 combattants bédouins ont été tués dans des violences communautaires, auxquels s'ajoutent 15 soldats et membres des forces de l'ordre tués dans des frappes israéliennes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Séisme de magnitude 7,3 au large de l'Alaska: tout danger écarté

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Photo d'illustration d'un panneau mettant en garde contre le risque de tsunami. (© KEYSTONE/AP/DAMIAN DOVARGANES)

Un fort tremblement de terre s'est produit mercredi au large des côtes de l'Alaska et a provoqué une brève alerte tsunami de la part des autorités, qui ne craignent pas de dégâts majeurs.

L'épicentre de ce séisme de magnitude 7,3 est situé dans l'océan Pacifique, à 87 km au sud de Sand Point, un petit village de la péninsule d'Alaska, selon l'Institut américain de géophysique (USGS).

Les autorités ont émis une alerte tsunami pour une vaste région côtière, peu peuplée et assez sauvage au sud-ouest de l'Alaska, couvrant plus de 1100 km. Elle a été levée un peu moins de deux heures plus tard.

Plusieurs villes et villages se trouvant dans la zone d'alerte ont d'abord fait retentir leurs sirènes d'alarme et ont demandé à leurs habitants de se réfugier en hauteur ou à l'intérieur des terres.

Mercredi en fin d'après-midi, les autorités ont affirmé qu'il n'y avait plus de danger.

"Vous pouvez regagner vos domiciles", a annoncé le village d'Unalaska dans un communiqué à l'intention de ses résidents.

Le centre des opérations d'urgence de Kodiak, l'une des villes les plus peuplées de la zone avec ses 5200 habitants, a également décrété la "fin de l'alerte".

"Le risque de victimes et de dégâts est faible", a estimé l'USGS dans un bulletin. "Dans l'ensemble, la population de cette région réside dans des structures résistantes aux secousses sismiques, bien qu'il existe des structures vulnérables."

Situé dans la ceinture de feu du Pacifique, l'Alaska est très exposé aux tremblements de terre.

Le pire séisme de son histoire récente, en 1964, était également survenu au large de ses côtes, avec une magnitude de 9,2.

Il avait provoqué la mort de plus de 130 personnes, dévastant la ville d'Anchorage et déclenchant un tsunami qui avait frappé le golfe d'Alaska, ainsi que la côte ouest des Etats-Unis et Hawaï.

En juillet 2023, un autre séisme de magnitude 7,2 était survenu au large de la péninsule d'Alaska, sans faire de victimes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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