International
Le président Cyril Ramaphosa ne démissionne pas
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Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, sous la menace d'une procédure de destitution, n'a aucune intention "de démissionner ou de s'écarter", a annoncé samedi son entourage.
Son porte-parole, Vincent Magwenya, a confirmé que le président n'allait pas s'écarter du pouvoir "sur la base d'un rapport erroné", faisant référence au texte d'une commission parlementaire rendu public mercredi qui accable le président dans l'affaire dite du "Farmgate" ou de "Phala Phala", du nom de l'une de ses propriétés.
M. Ramaphosa fait l'objet d'une plainte depuis juin, déposée dans un commissariat par un opposant politique, l'accusant d'avoir tenté de dissimuler un cambriolage à Phala Phala en 2020, en ne le signalant ni à la police ni au fisc. Or à cette occasion, les cambrioleurs avaient trouvé 580'000 dollars en espèces cachés sous les coussins d'un canapé.
Cette plainte n'a pas donné lieu à ce jour à des poursuites, l'enquête de police se poursuit.
Le président va aussi contester le rapport parlementaire par voie de justice.
Très populaire
"Il est dans l'intérêt (...) de notre démocratie, bien au-delà de la présidence Ramaphosa, qu'un rapport aussi bancal soit remis en question, en particulier lorsqu'il est utilisé comme point de référence pour destituer un chef d'État en exercice", a expliqué M. Magwenya.
Ce rapport estime que M. Ramaphosa "a pu commettre" des actes contraires à la loi et la Constitution, ouvrant la voie à une procédure de destitution qui pourrait être votée mardi au Parlement.
Depuis sa diffusion, de nombreux appels à la démission du président ont été lancés dans l'opposition mais aussi au sein du parti au pouvoir, l'ANC. Mais Ramaphosa, qui reste très populaire, a aussi engrangé de nombreux soutiens politiques, syndicaux comme au sein du monde des affaires.
Deuxième mandat
Echéance cruciale dans le calendrier politique sud-africain, l'ANC se réunit dès le 16 décembre pour désigner son prochain candidat pour la présidence en 2024. Si toutefois le parti, au pouvoir depuis la chute de l'apartheid et de plus en plus contesté sur fond de chômage et de fortes inégalités, sortait vainqueur du scrutin.
M. Ramaphosa "a pris à coeur le message sans équivoque émanant des branches du parti au pouvoir qui l'ont désigné pour un second mandat à la tête de l'ANC", a affirmé samedi soir son porte-parole.
Il "comprend que ce message signifie qu'il doit poursuivre les réformes économiques", explique encore M. Magwenya. Ainsi "le président a accepté avec humilité, grand soin et engagement, cet appel à continuer à être au service de son organisation, l'ANC, et du peuple sud-africain".
Ramaphosa semble ainsi prendre de court les caciques du parti, réunis au sein du tout-puissant Comité exécutif national (NEC), qui doivent se retrouver lundi matin pour évoquer son sort. Ce qui pourrait signifier qu'il a déjà reçu l'aval de ses principales figures.
Plusieurs experts en droit ont critiqué ces derniers jours le rapport parlementaire qui s'appuie largement sur du "ouï-dire", multipliant les suppositions et les questions rhétoriques.
Mais le texte soulève aussi de vraies questions sur la version des faits avancée par le président, qui dément toute malhonnêteté.
Buffles
Selon lui, l'argent liquide volé chez lui provenait de la vente à un homme d'affaires soudanais de vingt buffles. "La pratique normale est de mettre l'argent en banque le jour ouvrable suivant", remarque le rapport.
Et pourquoi alors ces buffles, achetés par un certain Mustafa Mohamed Ibrahim Hazim, se trouvent-ils toujours à Phala Phala près de trois ans après leur vente? "Il existe de sérieux doutes quant à savoir si les devises étrangères volées proviennent bien de leur vente", conclut le rapport.
Majoritaire au Parlement depuis 1994, l'ANC, plombé par la corruption et une guerre de factions, choisit le chef de l'Etat depuis l'avènement de la démocratie sud-africaine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Granit Xhaka face à "son plus grand défi"
Granit Xhaka fait face à "son plus grand défi" depuis son arrivée en équipe de Suisse. Le Bâlois n'a plus beaucoup de temps pour transmettre son leadership à la nouvelle génération.
Les retraites internationales de Yann Sommer, Xherdan Shaqiri et Fabian Schär l'été dernier ont laissé un vide au sein du vestiaire de l'équipe de Suisse. Un vide que Granit Xhaka doit combler.
"C'est sans aucun doute le plus grand défi que j'ai eu à relever depuis mes débuts en équipe nationale", a lancé le capitaine jeudi en conférence de presse. "On a perdu de très grandes personnalités et c'est désormais à nous, avec Manu (réd: Akanji), Ricky (Rodriguez) et Remo (Freuler), les joueurs expérimentés, d'emmener cette nouvelle équipe."
"Montrer l'exemple"
Le milieu du Bayer Leverkusen, qui fêtera ses 33 ans en septembre, sait bien que la Coupe du monde 2026, si la Suisse devait y participer, devrait être sa quatrième et dernière. Il entend donc transmettre l'exigence et l'état d'esprit qu'il incarne depuis plus d'une décennie.
"Il s'agit de leur montrer ce que cela signifie de travailler, de se donner à fond, de ne pas perdre sa motivation et, bien entendu, de vouloir gagner", a expliqué Granit Xhaka.
Egalement présent en conférence de presse, Manuel Akanji a appuyé les propos de son capitaine. "C'est évidemment à nous de montrer l'exemple et de prendre les devants vis-à-vis de la nouvelle génération", a estimé le défenseur zurichois. "Et de la même façon que nous avons bien changé Granit et moi depuis notre arrivée en sélection, je suis sûr que les derniers arrivés prendront davantage de responsabilités au fil du temps."
Bâle? Pas tout de suite
Granit Xhaka a par ailleurs été interrogé sur sa promesse faite au public du FC Bâle de revenir un jour dans son club formateur, lors d'un hommage rendu à son frère Taulant au Parc Saint-Jacques. Dès cet été? "Non", a répondu le numéro 10 de l'équipe de Suisse.
En revanche, il n'a pas entièrement fermé la porte à un départ de Leverkusen, qu'il a rejoint en 2023 et mené au titre de champion d'Allemagne un an plus tard. "Toute ma famille est très heureuse là-bas, mais dans le football, on ne sait pas forcément ce que l'avenir nous réserve", a-t-il déclaré.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Indiana renverse Oklahoma City à la dernière seconde
Oklahoma City a été terrassé jeudi sur son parquet par Indiana à la dernière seconde. Tyrese Haliburton a marqué le panier décisif pour offrir l'acte I de la finale NBA aux Pacers (111-110).
Après avoir mené toute la partie, et notamment de 15 points à 9 minutes de la sirène, le Thunder a subi un retour improbable des Pacers et devra réagir dimanche lors du match 2, encore à domicile.
Spécialistes des renversements de situation, les Indiana Pacers ont réussi à éteindre une enceinte pourtant bouillante. Comme lors du premier match de la finale de conférence Est contre New York, Tyrese Haliburton a réussi le tir décisif.
Les Pacers ont pourtant longtemps fait croire qu'ils avaient raté leur match en perdant notamment 24 ballons (dont 19 avant la pause) face à la défense féroce du Thunder.
Surtout, le MVP de la saison régulière Shai Gilgeous-Alexander semblait sur un nuage, lui qui a compilé 38 points, 5 rebonds et 3 passes, et avait marqué le premier panier d'un match qui devait être le sien. Mais "SGA" a raté, comme cela lui arrive rarement, un tir à mi-distance qui aurait pu donner 3 points d'avance au Thunder à 11 secondes de la sirène.
Un collectif bien huilé
Malgré la tempête, les Pacers n'ont jamais laissé le Thunder s'échapper à plus de 15 points, restant en course grâce à leur adresse de loin (18 sur 39 à 46,2%).
Pascal Siakam (19 points, 10 rebonds), déjà champion avec Toronto en 2019, a aussi tenu le choc, avant que des tirs de loin de Obi Toppin (17 points), Myles Turner (15 points) et Andrew Nembhard (14 points) ne rapprochent Indiana avant le dernier tir d'Haliburton (14 points, 10 rebonds, 6 passes).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
USA: l'interdiction des étudiants étrangers à Harvard suspendue
La justice américaine a suspendu jeudi la mesure du président Donald Trump visant à interdire l'entrée aux Etats-Unis de nouveaux étudiants internationaux venus suivre les cours de l'université Harvard.
En pleine guerre contre des universités qu'il considère être des incubateurs du "wokisme", Donald Trump a annoncé mercredi soir qu'il était "nécessaire de restreindre l'entrée aux ressortissants étrangers qui cherchent à venir aux Etats-Unis pour participer, exclusivement ou en grande partie, à un programme d'études de l'université Harvard".
Cette mesure devait s'appliquer immédiatement à l'encontre des "étrangers qui entrent ou tentent d'entrer aux Etats-Unis pour commencer à participer" à des programmes de l'université. Elle devait rester en vigueur pour six mois, sauf en cas de prolongement, selon le président américain.
Mais jeudi, Harvard a contesté devant les tribunaux cette mesure de l'administration Trump qui fait partie, selon elle, "d'une campagne concertée, allant crescendo, de représailles" contre cette université qui "refuse" de céder aux pressions du gouvernement.
Considérant que l'université de renom risquait de subir "un préjudice immédiat et irréparable avant que toutes les parties aient eu la possibilité d'être entendues", la juge Allison D. Burroughs a suspendu jeudi la mesure de Donald Trump, d'après un document judiciaire consulté par l'AFP.
Fin mai, le gouvernement avait déjà tenté d'interdire à Harvard d'accueillir des étudiants étrangers, en retirant à cette université sa certification SEVIS (Student and Exchange Visitor), le principal système par lequel les étudiants étrangers sont autorisés à étudier aux Etats-Unis.
Cette annonce avait provoqué beaucoup de stress pour les étudiants, avant qu'un tribunal fédéral du Massachusetts, Etat où est situé Harvard, ne leur accorde un sursis en bloquant temporairement cette mesure controversée -- jusqu'à ce que M.Trump revienne à la charge mercredi soir.
"Je m'accroche à l'espoir que Harvard remporte ce combat (judiciaire) et que je puisse y retourner à la session prochaine", expliquait à l'AFP Alfred Williamson, un étudiant dano-gallois de Harvard actuellement en vacances d'été à l'étranger, avant la décision, jeudi, de la justice.
Selon la mesure annoncée mercredi, ceux qui sont actuellement inscrits à Harvard, l'université la plus ancienne des Etats-Unis et l'une des mieux classées au monde, devaient faire l'objet d'un examen et s'exposaient à la révocation de leurs visas.
"L'administration Trump fait tout ce qu'elle peut pour anéantir (nos) rêves", dit l'étudiant de 20 ans en physique et sciences politiques. "Trump s'en prend à Harvard parce que cette université est intègre et refuse de se soumettre à ses exigences illégales et anti-américaines", ajoute-t-il.
Des "pions"
Harvard est sur la ligne de front de la guerre de Donald Trump contre l'enseignement supérieur, l'université ayant entre autres refusé de se soumettre à un contrôle de ses programmes académiques, de son personnel ou de ses étudiants pour maintenir des subventions fédérales.
Washington a déjà amputé d'environ 3 milliards de dollars les subventions de l'université, qui a qualifié mercredi de "représailles" les nouvelles mesures du gouvernement à son égard.
"Je savais que l'été s'annonçait long", résumait à l'AFP un étudiant indien de Harvard refusant la publication de son nom par craintes de mesures de rétorsion du gouvernement à son encontre.
"Qu'en est-il des étudiants rentrés chez eux pour l'été? Ils risquent de ne pas pouvoir revenir", déclarait un autre étudiant international, avant la suspension décidée par la justice, alors qu'il cherchait à renouveler son visa.
Olivia Data, étudiante en 4e année en sciences politiques à Harvard, comptant plusieurs amis étudiants étrangers, décrivait une nouvelle "déchirante et effrayante".
"Nos amis et camarades de classe sont utilisés comme des pions dans la prise de pouvoir d'un dictateur", alertait-elle. "Aucun d'entre nous ne sait où cela mènera, ni si notre université pourra protéger ses étudiants dans le système politique actuel".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Musk rallume la théorie des liens entre Trump et Epstein
Avec un tweet liant Donald Trump au défunt financier accusé d'exploitation sexuelle Jeffrey Epstein, Elon Musk a jeté un pavé dans la mare des soutiens du président américain.
L'homme le plus riche du monde, qui a quitté son poste à la Maison Blanche la semaine dernière, a affirmé jeudi que Donald Trump figurait dans des dossiers gouvernementaux secrets sur d'anciens associés riches et puissants d'Epstein.
L'administration Trump a reconnu qu'elle examinait des dizaines de milliers de documents et vidéos qui, selon le mouvement "Maga" qui soutient Donald Trump, permettront de démasquer les personnalités publiques complices des crimes d'Epstein.
"Il est temps de lâcher la grosse bombe: (Trump) est dans les dossiers Epstein", a posté Elon Musk sur X, alors que sa querelle croissante avec le président a dégénéré jeudi en une violente prise de bec publique. "C'est la véritable raison pour laquelle ils n'ont pas été rendus publics."
Selon les partisans du président républicain, férus de théories conspirationnistes, des personnalités proches d'Epstein ont vu leur rôle dans ses crimes sexuels dissimulés par des fonctionnaires.
Ils accusent les démocrates et des célébrités d'Hollywood, mais pas Donald Trump lui-même, et aucune source officielle n'a jamais confirmé que le président apparaissait dans l'un ou l'autre des documents.
"Type formidable"
Elon Musk n'a pas précisé de quels fichiers il parlait et n'a fourni aucune preuve de ce qu'il avançait. Mais ses allégations ont suscité de nouvelles demandes de divulgation des documents... cette fois-ci de la part de démocrates, désireux de retourner la théorie conspirationniste des supporters "Maga" contre eux-mêmes.
Jeffrey Epstein est mort, officiellement par suicide, dans une prison de New York en 2019 avant d'être jugé pour trafic sexuel. Il était fiché délinquant sexuel depuis plus de dix ans à la suite d'accusations selon lesquelles il aurait eu recours aux services de dizaines de prostituées mineures, qui lui ont valu une condamnation pour des faits secondaires.
Donald Trump a toujours nié avoir passé du temps dans la propriété d'Epstein sur les îles Vierges américaines où, selon les procureurs, le financier se livrait à un trafic sexuel avec des jeunes filles mineures.
L'une des victimes, Virginia Giuffre - qui s'est suicidée en avril, selon sa famille - avait accusé le financier de l'avoir emmenée en avion à des rencontres sexuelles avec des têtes couronnées et des hommes politiques alors qu'elle était mineure.
Le président avait affirmé avant son élection l'année dernière qu'il n'aurait "aucun problème" à rendre publics les dossiers relatifs à Epstein. Mais si son administration a rendu publiques plus de 63'000 pages liées à l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy, elle n'a pas tenu sa promesse concernant les dossiers d'Epstein.
Politifact a enquêté sur les dénégations de Donald Trump et conclu que le président avait voyagé à bord du jet de Jeffrey Epstein au moins sept fois. Et les deux hommes ont participé aux mêmes soirées dans les années 1990. Mais il n'y a aucune preuve que le magnat de l'immobilier ait visité l'île d'Epstein.
Donald Trump, qui était le voisin d'Epstein en Floride et à New York, avait déclaré au début des années 2000 que le financier était un "type formidable". "C'est très amusant d'être avec lui. Il se dit même qu'il aime les belles femmes autant que moi, et beaucoup d'entre elles sont très jeunes".
"Protéger Trump"
Des milliers de pages de dossiers sur l'affaire ont été publiées en 2019, d'autres en 2024, mais elles contenaient peu de preuves d'actes répréhensibles de la part de personnalités célèbres.
Les élus de l'opposition démocrate ont en tout cas sauté sur les allégations d'Elon Musk.
"Il y a un mois, j'ai demandé la publication intégrale des dossiers Epstein parce que je soupçonnais (la ministre de la Justice Pam Bondi) de les dissimuler pour protéger Donald Trump", a ainsi écrit Dan Goldman, membre du Congrès de l'État de New York, sur X. "Aujourd'hui, mes soupçons ont été confirmés."
Même son de cloche chez son collègue démocrate Ted Lieu (Californie), persuadé que M.Trump est "au courant de tous les dossiers Epstein". "Que cache l'administration Trump ?", a-t-il déclaré.
Tim Miller, ancien porte-parole du Comité national républicain devenu un féroce critique de Trump, a fait écho à cet appel: "Le peuple américain mérite de savoir si notre président est un pédophile", a-t-il posté sur X.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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