Climat
La Floride se prépare au pire avec l'arrivée de l'ouragan Milton
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Le puissant ouragan Milton se rapproche mercredi de la Floride, où il doit toucher terre dans la nuit. Il pourrait causer des inondations "catastrophiques", deux semaines seulement après le passage déjà destructeur et meurtrier de l'ouragan Hélène.
Sur la scène politique, républicains et démocrates continuent de s'écharper au sujet de la gestion de ces ouragans par le gouvernement fédéral, Joe Biden dénonçant mercredi l'"avalanche de mensonges" de son prédécesseur et candidat à la Maison Blanche, Donald Trump, qui accuse l'administration actuelle d'en avoir fait trop peu et trop tard.
L'agence fédérale de réponse aux catastrophes naturelles (Fema) "a toutes les ressources dont elle a besoin pour faire face à cet ouragan et à ses conséquences", a rassuré mercredi la vice-présidente et candidate démocrate Kamala Harris sur CNN.
Ville fantôme
A quelques heures de l'arrivée de Milton, le troisième Etat le plus peuplé du pays retient son souffle. Sarasota, sur la côte ouest de la Floride, a pris des allures de ville fantôme, alors que la pluie s'intensifie.
"Ce sera une sacrée tempête", lâche Brad Reeves, un habitant qui rentre se confiner chez lui.
"Pour l'instant, ma femme, ma belle-mère et mes chats sont à la maison, sains et saufs", se rassure-t-il, disant craindre que cette "belle ville où (il) aime vivre depuis 15 ans soit détruite".
"On se remet à peine" de l'ouragan Hélène, qui a laissé "les sols saturés" d'eau, observe, "nerveux", un autre habitant, Randy Prior, 36 ans.
A Fort Myers, plus au sud, ville dévastée par l'ouragan Ian il y a deux ans, "tout le monde est anxieux", confie Debbie Edwards. "C'est comme si un syndrome de stress post-traumatique s'était installé après Ian", poursuit cette habitante. "Mais nous ne partons pas."
Pour Joe Biden, Milton pourrait être "la pire tempête" à frapper "depuis un siècle" la Floride, pourtant habituée à ces phénomènes météorologiques.
Le changement climatique rend plus probable l'intensification rapide des tempêtes et augmente le risque d'ouragans plus puissants en réchauffant les eaux des mers et des océans, selon les scientifiques.
"Tempête mortelle"
Milton devrait s'abattre sur la Floride en tant qu'"ouragan majeur" (catégorie 3 ou plus, sur 5) et la traverser d'ouest en est, selon le Centre national des ouragans américain (NHC).
Cela "va être une tempête mortelle et catastrophique", a prévenu mercredi la directrice de la Fema, Deanne Criswell.
Milton pourrait entraîner des inondations côtières allant jusqu'à 4,5 mètres et des pluies abondantes qui font courir le "risque d'inondations urbaines soudaines catastrophiques et potentiellement mortelles", indique le NHC.
"Ce que nous constatons lors de ces tempêtes, c'est que la majorité des décès est liée aux inondations côtières, à l'eau", a insisté la directrice de la Fema.
Les autorités ont exhorté ces derniers jours les habitants d'une quinzaine de comtés, concernés par des ordres d'évacuation, à partir, assurant qu'il s'agissait d'une "question de vie ou de mort".
Mardi, des files interminables de voitures étaient visibles sur les grands axes de l'Etat et de nombreuses stations-services étaient à sec. Mais plusieurs habitants rencontrés par l'AFP ont indiqué avoir décidé de rester.
Le risque de tornades est également très élevé, selon les services météorologiques. Et les nombreux débris encore visibles laissés par Hélène, qui a fait au moins 235 morts à travers le sud-est des Etats-Unis, dont au moins 15 en Floride, présentent un danger supplémentaire.
Températures record
"De nombreux aspects d'Hélène et de Milton correspondent tout à fait à ce que nous anticipons en matière de changement climatique", relève le professeur John Marsham, spécialiste des sciences de l'atmosphère.
"Les ouragans ont besoin d'océans chauds pour se former, et les températures record des océans alimentent ces tempêtes dévastatrices. L'air chaud retient davantage d'eau, donnant des pluies plus abondantes et davantage d'inondations", explique-t-il.
Dans le même temps, "l'augmentation du niveau de la mer due au changement climatique entraîne une aggravation des inondations côtières".
Depuis plus d'un an, les températures de l'Atlantique nord évoluent sans discontinuer à des niveaux de chaleur record, selon des données de l'observatoire météorologique américain (NOAA).
Tournant politique
En pleine campagne présidentielle, ces ouragans ont pris un tournant politique.
Donald Trump, qui tient régulièrement des propos climatosceptiques, a notamment accusé, sans preuve, les démocrates d'avoir "volé l'argent" de la Fema pour "le donner à leurs immigrés illégaux".
Sa rivale pour l'élection présidentielle du 5 novembre, la vice-présidente Kamala Harris, a qualifié les accusations sans fondement du camp républicain de "dangereuses" et "inadmissibles".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Vietnam: au moins six morts dans des glissements de terrain
Des glissements de terrain provoqués par de fortes pluies dans le sud-est du Vietnam ont fait au moins six morts et plus d'une douzaine de blessés, ont indiqué lundi des responsables. Un bus a été écrasé dimanche par des éboulements sur le col de Khanh Le.
Cinq personnes au moins ont péri dans la catastrophe et 18 autres ont été blessées, a précisé l'agence chargée des catastrophes naturelles. Dans la même région, une personne est morte et une autre a disparu dimanche dans un glissement de terrain sur un refuge pour travailleurs dans le col de Khanh Son.
Selon les scientifiques, le réchauffement climatique provoqué par l'activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.
Au Vietnam, les catastrophes naturelles ont déjà fait au moins 279 morts ou disparus cette année et causé plus de deux milliards de dollars de dégâts, selon l'office national des statistiques.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Un modèle permet de simuler en 3D des éboulements en montagne
Mis au point par des chercheurs suisses, un nouveau modèle en 3D prédit les éboulements en montagne. L'effondrement destructeur à Blatten (VS) a été correctement anticipé par cet outil. Des simulations ont été faites sur une dizaine d'autres sites en Suisse.
Les conséquences d'un effondrement du Spitzen Stein, au-dessus de Kandersteg (BE), ont ainsi été analysées, a indiqué Johan Gaume à Keystone-ATS. Le scientifique travaille à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich et à l'Institut pour l'étude de la neige et des avalanches (SFL). Il a participé au développement de ce modèle 3D.
L'instrument a fait ses preuves une première fois en 2023, à Brienz (GR). Après l'évacuation du village, le modèle a correctement décrit comment la masse rocheuse s'immobiliserait juste avant les premières maisons. Les chercheurs avaient partagé leurs conclusions avec les autorités cantonales avant la survenance de l'éboulement.
Au printemps, alors que le village de Blatten était menacé par l'effondrement d'un pan de montagne, des simulations ont été faites par les chercheurs à cet endroit. Le but était de tester ce modèle en trois dimensions unique, avec un scénario encore plus complexe que celui de Brienz.
A Blatten, il n'y avait en effet pas seulement de la roche et des débris qui menaçaient de dévaler sur le village, mais aussi de la glace. Par ailleurs, la physionomie du terrain dans ce coin du Valais s'avérait beaucoup plus complexe que celle étudiée dans les Grisons.
Fiable
La simulation réalisée à l'aide du modèle 3D a montré que l'éboulement allait presque atteindre le hameau de Weissenried. A priori, "cela semblait peu réaliste", a relevé M. Gaume. Les chercheurs, dubitatifs, ont alors voulu discuter de ces résultats avec d'autres collègues avant d'en faire part aux autorités.
Entretemps, la catastrophe s'est produite à Blatten et la simulation qui avait été effectuée avant l'effondrement s'est finalement avérée exacte. "Maintenant, nous savons que nous disposons d'un instrument digne de confiance et nous pouvons nous préparer aux prochains événements", a déclaré M. Gaume.
Contrairement à ses prédécesseurs, le nouvel outil de simulation a l'avantage de travailler en trois dimensions. "Les éboulements sont des processus 3D complexes que notre modèle est capable de reproduire", a souligné le chercheur. L'instrument peut notamment prévoir comment une masse rocheuse se comportera face à un obstacle.
Avec leur modèle, les chercheurs simulent les pires catastrophes envisageables. Il est désormais possible de simuler les effets d'un éboulement sur un plan d'eau. La chute d'un important volume rocheux dans un lac peut, par exemple, entraîner un raz-de-marée qui pourrait submerger certaines infrastructures.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
COP30: grande marche pour le climat, les négociations au point mort
Dans une ambiance de fête, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont marché samedi à Belém, au Brésil, pour "faire pression" sur les négociateurs de la conférence de l'ONU sur le climat COP30. Aucune percée n'est en vue après une semaine de consultations.
Sous un soleil brûlant, les militants sont descendus dans les rues au son du brega - une musique pop locale - aux côtés d'indigènes en tenue traditionnelle et parfois munis de lances, d'arcs et de flèches. La société civile a voulu se faire entendre à mi-parcours de la conférence de l'ONU sur le climat, ouverte lundi.
"On est ici pour essayer de faire pression", a dit à l'AFP Txai Surui, 28 ans, l'une des cheffe indigènes les plus en vue du Brésil. Pour la jeune femme portant une coiffe de plumes, il s'agit que les "promesses" déjà prises soient tenues et d'éviter tout "recul" dans cette toute première COP en Amazonie.
Entre chants et danses, et parfois dans des effluves d'encens, la "marche mondiale pour le climat" a traversé la dense ville de 1,4 million d'habitants sur environ 4,5 kilomètres.
Funérailles des énergies fossiles
La manifestation, qui selon les organisateurs a rassemblé 50'000 personnes, s'est terminée dans le calme à quelques pâtés de maisons du site de la COP30, protégé par des dizaines de militaires et des barrières parfois surmontées de barbelés.
Pour la première fois depuis la COP26 à Glasgow en 2021, la société civile mondiale a pu s'exprimer sans crainte d'arrestations arbitraires. Les trois dernières conférences climatiques de l'ONU se sont déroulées dans des pays, Egypte, Emirats arabes unis et Azerbaïdjan, où aucune ONG ne jugeait sûr de manifester en dehors du site de la conférence, qui est protégé et régi par l'ONU.
Samedi, des funérailles symboliques ont été organisées en l'honneur des énergies fossiles. Autour de trois cercueils frappés des mots "charbon", "pétrole" et "gaz", des manifestantes fardées et vêtues de noir ont joué les veuves éplorées.
Dans le sillage du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, sa ministre de l'environnement Marina Silva a d'ailleurs souhaité sur place que de cette COP sorte une "feuille de route" pour "une transition vers la fin de l'utilisation des combustibles fossiles".
Tractations dans l'ornière
Un sujet que certains pays comme le Danemark ou le Kenya cherchent à pousser, même s'il n'est pas au menu officiel des discussions, et malgré l'opposition de certains pays producteurs de pétrole comme l'Arabie saoudite. "Nous aimerions voir un résultat sur ce sujet", a déclaré la secrétaire d'Etat au climat britannique, Katie White, se disant prête à soutenir l'initiative.
A l'intérieur de la COP, une semaine de consultations de la présidence brésilienne avec les pays n'ont produit aucune percée pour rapprocher des positions encore opposées sur trois sujets: l'ambition climatique, la finance et les barrières commerciales.
"Les enjeux sont trop élevés pour permettre que des tactiques procédurales ou des discussions bloquées entravent les progrès", a mis en garde le président de la COP30, le diplomate brésilien André Correa do Lago, reconnaissant le peu de progrès réalisés depuis lundi.
Il s'est résigné à annoncer pour dimanche la publication d'une "note" qui ne fera que résumer les positions de chacun, dans le but de "structurer nos conversations": une sorte de liste de devoirs pour les ministres qui arriveront à Belém lundi, pour les cinq derniers jours de pourparlers. Les pays "décideront comment avancer", a dit le diplomate.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Les émissions de CO2 liées aux fossiles vers un record en 2025
Les émissions de dioxyde de carbone issues des énergies fossiles devraient atteindre un nouveau record en 2025, indique jeudi une étude scientifique de référence. Elle confirme qu'il sera quasiment impossible de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré.
Selon le Global Carbon Project, mené par 130 scientifiques internationaux et publié comme chaque année alors que les nations sont réunies pour la conférence de l'ONU sur le climat (COP30), les émissions de CO2 issues du charbon, du pétrole et du gaz fossile seront supérieures en 2025 de 1,1% à celles de l'année précédente, pour atteindre 38,1 milliards de tonnes (GtCO2).
"C'est plus que la moyenne de progression annuelle de ces dix dernières années, qui était de 0,8%", note l'étude, indiquant que ces émissions sont maintenant 10% plus élevées qu'elles ne l'étaient en 2015, année de l'accord de Paris, qui ambitionnait de limiter le réchauffement à 2 degrés Celsius, voire 1,5 degré, par rapport à la période préindustrielle.
Même si les émissions ont baissé dans plusieurs pays, notamment sous l'effet du développement des énergies renouvelables, de l'électrification des véhicules ou de la baisse de la déforestation, "collectivement, le monde n'est pas à la hauteur", a souligné auprès de l'AFP Glen Peters du centre pour la recherche internationale sur le climat. "Chacun doit faire sa part et tous doivent faire davantage".
Encore quatre années
L'étude, attendue comme aux COP précédentes pour une première estimation du dérapage climatique mondial pour l'année en cours, estime que la quantité de CO2 restante pour tenir la limite de 1,5 degré Celsius est de 170 milliards de tonnes (GtCO2).
"Cela équivaut à quatre années d'émissions au rythme actuel avant que le budget alloué à la limitation du réchauffement à 1,5 degré ne soit épuisé. C'est donc, en pratique, impossible", conclut Pierre Friedlingstein, de l'université d'Exeter, qui a dirigé l'étude.
Ce constat d'échec s'est imposé tout au long de l'année 2025, reconnu désormais par l'ONU, des climatologues, le président du GIEC et les participants de cette COP. L'objectif est désormais de faire en sorte que le dépassement soit temporaire, mais cela pourrait se compter en décennies.
Sur la trajectoire actuelle, le monde se réchauffera de 2,3 à 2,5 degrés d'ici à la fin du siècle si les pays tiennent leurs engagements, a estimé l'ONU juste avant le rendez-vous de Belém. L'ordre de grandeur est similaire (2,6 degrés d'ici à 2100) dans les calculs publiés jeudi aussi par le Climate Action Tracker.
Les dernières annonces des pays "ne changent rien", conclut le groupe.
Nouveau record pour le charbon
En 2025, les émissions liées spécifiquement à la combustion de charbon atteindront un nouveau record, progressant de 0,8% au niveau mondial, portées notamment par les hausses enregistrées aux Etats-Unis et en Inde.
Les rejets liés au pétrole et au gaz progressent également, de respectivement 1 et 1,3%. Sur le gaz, les émissions "semblent revenir à la tendance de croissance persistante qui prévalait avant l'invasion russe de l'Ukraine", signale l'étude.
Par régions, les États-Unis et l'Union européenne ont inversé la tendance à la baisse observée ces dernières années, enregistrant une hausse de leurs émissions, de respectivement 1,9% et 0,4%, en partie liée à des hivers plus frais qui ont stimulé la demande de chauffage.
Les émissions de la Chine, pays le plus pollueur, semblent se stabiliser (+0,4%), mais, selon M. Peters, l'incertitude quant aux politiques menées par le pays rend prématurée l'affirmation selon laquelle un pic aurait été atteint.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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