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Économie

Perte record de la BCE en 2024, plombée par les taux élevés

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Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE). (archive) (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

La Banque centrale européenne (BCE) a fait état jeudi d'une perte nette record en 2024, le tribut de sa politique monétaire restrictive des dernières années, mais promet que le déficit va se résorber à l'avenir.

D'après un communiqué, la BCE a essuyé une perte nette de 7,94 milliards d'euros (à peine moins en francs) en 2024, les charges d'intérêts ayant dépassé les intérêts perçus par l'institution gardienne de la zone euro.

En 2023, après deux décennies de bénéfices substantiels, le bilan de la BCE était passé dans le rouge : la perte brute de 7,89 milliards avait pu être ramenée à 1,3 milliard en net car l'institution avait mobilisé une provision pour risques de 6,62 milliards.

Ce coussin financier a disparu en 2024. La perte historique de l'an dernier "résulte de mesures de politique monétaire" nécessaires "pour accomplir (la) mission principale de maintien de la stabilité des prix" dans la zone euro, détaille le communiqué.

Après une longue période de taux bas, la BCE avait augmenté les coûts d'emprunts à un rythme sans précédent de juillet 2022 à octobre 2023 pour contenir l'inflation, qui avait culminé à 10% dans la zone euro à la suite du début de la guerre en Ukraine.

Ce relèvement des taux a provoqué "une augmentation immédiate des charges d'intérêts" payées aux banques centrales, à 15,7 milliards en 2024 après 14,2 milliards l'année précédente.

Dans le même temps, les intérêts versés sur les actifs de la BCE "n'ont pas progressé dans les mêmes proportions".

En raison de ce bilan négatif, aucun bénéfice ne sera distribué aux banques centrales de la zone euro en 2024.

"La BCE pourrait encore subir des pertes dans les années à venir", prévient l'institution, mais moindres que ces deux dernières années.

Car elle continue de réduire progressivement son bilan financier, gonflé par les achats d'actifs pendant la crise.

"Par la suite, la banque centrale devrait renouer avec les bénéfices", promet-elle, insistant sur sa "solidité financière".

En 2024, la mère des banques centrales a procédé à cinq baisses de ses taux d'intérêt, désormais davantage préoccupée par la morne croissance économique que l'inflation, maîtrisée.

Mais elle se rapproche de la fin de ce cycle de desserrement de la politique monétaire, a affirmé mercredi une de ses hautes responsables.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

L'inflation américaine a ralenti en novembre, selon l'indice CPI

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Si les prix ont augmenté moins vite le mois dernier aux Etats-Unis, ils ne baissent pas encore (archives). (© KEYSTONE/AP/MARIAM ZUHAIB)

L'inflation aux Etats-Unis, qui n'avait fait quasiment qu'accélérer ces derniers mois, a ralenti en novembre à 2,7% sur un an, selon l'indice des prix à la consommation. L'évolution du renchérissement s'est inscrite à rebours des attentes des économistes.

Le rapport officiel témoigne d'une nette décélération, alors que le dernier indice CPI disponible, pour le mois de septembre, s'affichait à 3% sur un an. Les économistes s'attendaient au contraire à ce que l'inflation accélère encore un peu, à 3,1%, selon le consensus publié par MarketWatch.

Cet instantané sur le niveau des prix publié jeudi était très attendu, la longue paralysie budgétaire aux Etats-Unis ("shutdown", du 1er octobre au 12 novembre) ayant entraîné l'annulation du rapport pour octobre. En novembre, l'inflation sous-jacente (hors prix volatils de l'alimentation et de l'énergie) a aussi ralenti, à 2,6% (contre 3% en septembre).

La question du coût de la vie est revenue au sommet du débat public aux Etats-Unis. L'inflation, qui avait entamé une longue décrue après le pic atteint au printemps 2022 (avec un CPI autour de 9%), a réaccéléré cette année à partir d'avril, quand le président Donald Trump a annoncé une vague de nouveaux droits de douane sur les produits entrant aux Etats-Unis.

Le républicain a fait un retour triomphal à la Maison Blanche en promettant notamment de redresser le pouvoir d'achat des Américains. Mercredi soir, dans une allocution de fin d'année, M. Trump a assuré que les prix baissaient "rapidement", tout en indiquant que la lutte contre l'inflation n'était "pas encore finie".

De fait, si les prix ont augmenté moins vite le mois dernier, ils ne baissent pas. Des catégories marquent même des hausses "significatives" sur un an, souligne le service officiel des statistiques: les dépenses de santé (+2,9%), l'équipement pour la maison (+4,6%), les voitures et camions d'occasion (+3,6%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Le commerce extérieur suisse au ralenti en novembre

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Les exportations ont accéléré d'à peine 1,6% sur un mois en termes nominaux, voire même reculé de 0,6% en termes réels (ajustés des prix) (archives). (© KEYSTONE/AP)

Exportations et importations suisses n'ont que peu évolué en novembre, poursuivant sur la faible tendance du mois précédent.

Hormis la bijouterie-joaillerie qui a fortement progressé, la plupart des autres catégories de produits ont peiné à l'export et les ventes vers l'Europe ont reculé.

Pendant le mois sous revue, les exportations ont accéléré d'à peine 1,6% sur un mois en termes nominaux (non corrigé de l'inflation), voire même reculé de 0,6% en termes réels (ajustés des prix), a indiqué jeudi l'Office fédéral des douanes et de la sécurité des frontières (OFDF).

Les produits chimiques et pharmaceutiques, locomotive des exportations suisses, ont progressé de 1,5%, les machine et l'électronique de 1% et l'horlogerie d'à peine 0,3%, tandis que la bijouterie-joaillerie a accéléré de 8,2%.

Les importations ont suivi la même tendance, les achats reculant de 0,8% en nominal et montant de 0,2% en réel.

Malgré cette faible performance, la balance commerciale helvétique a bouclé sur un excédent de 3,02 milliards de francs, en hausse de 20,5% sur un mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La Comco inflige 237,5 millions d'amendes au total à des banques

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Les enquêtes portaient sur des accords sur les marchés financiers (archives). (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

La Commission de la concurrence (Comco) boucle une vaste enquête de plus de dix ans visant une vingtaine de banques, soupçonnées d'avoir conclu des accords sur les marchés financiers. Elle a infligé des amendes totalisant 237,5 millions de francs.

En tout, vingt banques étaient visées par ces investigations qui portaient sur les domaines des dérivés sur les taux d'intérêt, des opérations au comptant sur devises et sur le négoce de métaux précieux, indique jeudi la Comco dans un communiqué. Sept enquêtes se sont soldées par des accords à l'amiable et deux procédures ont été classées sans suite.

Pour la Comco, certains échanges sur les marchés des capitaux ont été influencés par les banques faisant l'objet de l'enquête, en partie avec le soutien de sociétés de courtage interbancaires.

"Au cours de différentes périodes de durée variable, situées entre 2005 et 2013, quelques courtiers de banques concurrentes ont conclu plus de vingt accords bilatéraux ou multilatéraux distincts et indépendants les uns des autres", peut-on lire. "Ils ont échangé des informations sensibles sur leurs activités et leurs stratégies de trading via des forums de discussion professionnels, des services de messagerie instantanée ou par téléphone".

La Comco a ouvert la première enquête en 2012, analysant plus de dix millions de pages de communications électroniques et téléphoniques. Entre 2016 et 2024, la COMCO a négocié 35 accords amiables en plusieurs étapes. Quatre sur cinq procédures concernaient des dérivés sur taux d'intérêt et trois procédures concernaient les taux de change. Toutes les décisions sont entrées en force. Les frais de procédure s'élèvent à 5,33 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Le canal de Panama rapporte des taxes record pour l'Etat

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Le canal du Panama a rapporté un montant record de taxes au pays. (© KEYSTONE/AP/MATIAS DELACROIX)

Le Panama a enregistré un niveau de taxes record provenant du transit maritime sur son canal interocéanique. L'augmentation du nombre de passages de bateaux après deux années de récession en raison de la sécheresse en est la raison.

Le Trésor national a perçu 2,965 milliards de dollars de taxes, selon une annonce effectuée lors d'une cérémonie en présence du président panaméen, José Raúl Mulino, qui a reçu un chèque symbolique des mains de plusieurs ouvriers.

"Je vous félicite avec fierté" pour cette réussite, a déclaré M. Mulino aux employés lors d'une visite des installations portuaires.

La voie faite d'écluses, remplies par des bassins d'eau potable, a été durement affectée en 2023 et 2024 par une sécheresse qui a contraint à réduire considérablement le nombre de bateaux en transit.

En 2025, "la moyenne quotidienne des transits à fort tirant d'eau a été de 33, contre 27 l'année précédente", a indiqué l'Autorité du canal de Panama dans un communiqué.

Construit par les Etats-Unis en 1914 pour relier l'Atlantique au Pacifique, le canal de Panama, par lequel transite 5% du commerce maritime mondial, a rapporté plus de 30 milliards de dollars à l'Etat depuis son passage sous contrôle panaméen en 1999.

Les taxes perçues des bateaux de commerce qui y transitent représentent 6% du PIB, et un cinquième des recettes courantes du budget national.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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