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Coronavirus

L'Allemagne tente de réagir à l'emballement de l'épidémie

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Un passant passe devant un centre de tests à Berlin (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/FILIP SINGER)

Plus de contaminations et plus de malades à l'hôpital: l'épidémie de Covid-19 s'emballe en Allemagne. La barre des 50'000 nouvelles infections quotidiennes a été franchie. Le futur chancelier Olaf Scholz a dû sortir de sa réserve.

Appelé à succéder à Angela Merkel, le social-démocrate voit se profiler la première crise d'un mandat qu'il ne devrait pas entamer avant le mois de décembre et la conclusion des négociations entre son parti SPD, les écologistes et les libéraux. Avant même d'entrer en fonction, M. Scholz tente de prendre la main pour désamorcer les critiques qui montent sur l'impréparation du pays face à la nouvelle vague épidémique.

Le futur gouvernement allemand est rattrapé par une nouvelle vague de contaminations qui enfle depuis la fin de l'été et touche des pays européens où le taux de vaccination est encore insuffisant. Comme l'Allemagne, l'Autriche, les Pays-Bas ou la Suisse sont confrontés à une envolée du nombre de cas.

L'épidémie submerge aussi depuis plusieurs semaines la Bulgarie et la Roumanie qui ont le plus faible taux de vaccination de l'UE. A contrario, l'Espagne, championne de la vaccination sur le continent, est épargnée par ce rebond.

L'Allemagne a enregistré jeudi un nombre record de nouvelles infections au Covid-19 avec 50'196 cas supplémentaires en 24 heures.

Dans ce contexte, les futurs partenaires de coalition ont présenté dans la matinée au parlement des propositions nationales pour lutter contre la résurgence des contaminations. Sociaux-démocrates, verts et libéraux misent sur une nouvelle campagne de vaccination, une vaste offensive de tests et sur l'imposition de restrictions pour les personnes non vaccinées.

"Nous devons prendre de très nombreuses mesures nécessaires pour passer cet hiver. Nous devons mettre notre pays à l'abri de l'hiver", a exhorté devant les députés M. Scholz, ministre des Finances dans le gouvernement sortant d'Angela Merkel.

67% de personnes vaccinées

"La toute première chose et la plus importante est de ne pas relâcher nos efforts pour que le maximum de citoyens soient vaccinés. Tout le monde n'est pas encore convaincu que c'est la bonne chose à faire", a déploré le social-démocrate.

"Nous savons quelle en sera la conséquence : un très grand nombre de ceux qui ne sont pas vaccinés seront infectés (...) C'est la situation qui nous attend", a-t-il mis en garde, souhaitant la réouverture des centres de vaccination.

La flambée est en partie attribuée au taux de vaccination relativement faible de la population en Allemagne, un peu plus de 67%. Aucune obligation vaccinale n'a été imposée dans le pays, y compris pour le personnel soignant. Le ministre de la Santé Jens Spahn avait récemment qualifié cette nouvelle vague infectieuse de "pandémie des non vaccinés".

Le taux d'incidence sur sept jours, qui mesure le nombre de nouvelles infections pour 100'000 habitants, s'élève désormais à 249,1, avec des situations alarmantes dans les Länder de Saxe (521), de Thuringe (469,2) ou en Bavière (427). Le nombre de décès en 24 heures grimpe, s'élevant jeudi à 235. La pression est croissante sur les unités de soins hospitaliers.

Transferts de patients

L'Allemagne a déjà dû commencer à transférer des patients des régions les plus touchées, notamment dans l'est du pays plus réfractaire à la vaccination, vers des régions où la situation épidémique est sous contrôle.

Plusieurs Etats touchés ont commencé à réagir en introduisant de nouvelles restrictions visant les personnes non vaccinées. Ainsi, à compter de lundi, Berlin va leur interdire l'accès aux restaurants sans terrasse, aux bars, aux salles de sport et aux salons de coiffure.

Un test négatif ne permettra plus d'avoir accès à ces lieux publics si les usagers ne sont pas vaccinés ou ne peuvent prouver qu'ils sont guéris de la maladie. Ce type de dispositif dit "2G", pour "geimpft" (vacciné) ou "genesen" (guéri), est déjà entré en vigueur cette semaine en Saxe, Etat-région situé en ex-RDA où le taux de vaccination est très inférieur à la moyenne nationale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Coronavirus

Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Coronavirus

Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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