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International

11 morts dans un établissement scolaire en Autriche après des tirs

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"Plusieurs unités d'intervention spéciale" se sont rendues sur place. (© KEYSTONE/APA/APA/GEORG HOCHMUTH)

Un ancien élève de 21 ans a tué par balles dix personnes dans un établissement scolaire de Graz en Autriche, un drame sans précédent dans le pays alpin qui a décrété trois jours de deuil national.

Les autorités ont fait état d'un bilan de neuf morts, dont l'auteur des tirs, et de douze blessés graves.

Puis le décès d'une femme à l'hôpital des suites de ses blessures a été annoncé en fin d'après-midi.

Parmi les victimes, figurent six personnes de sexe féminin et trois de sexe masculin. Leur âge n'a pas été précisé.

L'auteur présumé a agi seul et s'est donné la mort dans les toilettes, selon la police qui s'est refusée à toute spéculation sur son mobile à ce stade.

Dans la soirée, la police a indiqué à la télévision ORF avoir retrouvé une lettre d'adieu adressée à ses parents lors d'une perquisition à son domicile, mais ajouté qu'elle n'offrait aucun indice sur son mobile.

Le jeune homme, un Autrichien de 21 ans originaire de la région, a utilisé pour commettre l'attaque un fusil et une arme de poing qu'il détenait légalement. Il avait été scolarisé dans cet établissement secondaire accueillant des élèves de 14 à 18 ans mais n'avait pas terminé son cursus.

Les lieux ont été rapidement sécurisés et évacués et les adolescents pris en charge par une cellule de crise.

"Touchée au coeur"

Le chancelier Christian Stocker, arrivé sur place, a déploré "une tragégie nationale". "C'est un jour sombre, un excès de violence inpensable", a-t-il dit devant la presse en annonçant que les drapeaux seraient mis en berne pendant trois jours.

"C'est une catastrophe, tout simplement horrible, ce sont juste des enfants", a confié au tabloïd Krone Hasan Darsel, qui tient un restaurant près du lieu du drame.

Devant cette tragédie, plusieurs dirigeants européens ont fait part de leur "choc".

La présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter s'est dite "profondément consternée". "Mes pensées vont aux proches des victimes de cet acte horrible", a-t-elle écrit sur X. Et de souhaiter un prompt rétablissement aux personnes blessées.

"Chaque enfant devrait se sentir en sécurité à l'école et être capable d'apprendre librement, sans peur et sans violence", a réagi la cheffe de la diplomatie de l'UE Kaja Kallas sur le réseau X.

"Les nouvelles de Graz me touchent au coeur", a souligné de son côté la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. "Il est difficile de supporter que des écoles deviennent des lieux de mort et de violence".

La cheffe du gouvernement en Italie, Giorgia Meloni, a dit avoir appris "avec douleur la tragique nouvelle", témoignant de sa "solidarité" avec l'Autriche, tout comme le Premier ministre hongrois Viktor Orban.

"Nos pensées vont à nos amis et voisins autrichiens et nous partageons leur deuil", a également commenté le chancelier allemand Friedrich Merz après cette "horrible" attaque.

Précédents en Europe

Loin des drames de ce genre qui secouent régulièrement les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux, l'Autriche, un pays membre de l'UE de 9,2 millions d'habitants, n'a pas l'habitude de ce type de criminalité. Elle figure parmi les dix Etats les plus sûrs du monde, d'après l'Indice mondial pour la paix (Global Peace Index).

Ces dernières années, l'Europe a été secouée par plusieurs attaques en milieu scolaire et universitaire, ne relevant pas d'actes de terrorisme.

En France, une assistante d'éducation a été mortellement poignardée mardi par un collégien devant son établissement, suscitant une vive émotion face à ce que le président Emmanuel Macron a qualifié de "déferlement de violence insensé".

Ailleurs en Europe, la Slovaquie et la Croatie ont été endeuillées récemment par des attaques au couteau.

La République tchèque a aussi été touchée fin 2023, quand un étudiant a ouvert le feu dans les locaux d'une faculté, tuant 14 personnes, avant de se suicider.

En mars de la même année, neuf élèves ainsi que le gardien d'une école du centre de Belgrade en Serbie avaient été tués par balles par un élève de treize ans.

"La Serbie ressent votre douleur, parce que nous avons aussi vécu des tragédies dont le souvenir est encore frais et dont les cicatrices sont profondément imprimées dans le coeur de chacun d'entre nous", a réagi le président serbe Aleksandar Vucic.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

La Bundesbank alerte sur les risques d'un choc pétrolier

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Le patron de la Bundesbank perçoit le risque d'une flambée du cours du pétrole, alimentée par les échanges d'hostilités entre Israël et l'Iran. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Le président de la Banque fédérale d'Allemagne, Joachim Nagel, a mis en garde lundi contre les risques d'un choc pétrolier lié au conflit entre Israël et l'Iran, invitant à ne pas relâcher la politique monétaire en zone euro, malgré une inflation revenue à 2%.

Les conséquences des attaques entre les deux pays, qui se sont intensifiées ce week-end, "restent incertaines" alors qu'un conflit prolongé "pourrait provoquer une forte hausse du pétrole" et "bouleverser nos prévisions" d'inflation et de croissance, a déclaré M. Nagel dans un discours prononcé à Francfort.

Les prix du pétrole évoluaient en légère baisse lundi en début de matinée, après une flambée jusqu'à 13% vendredi, lors des premières frappes israéliennes sur l'Iran.

En mai, l'inflation dans la zone euro est tombée à 1,9%, selon la première estimation d'Eurostat, confortant la BCE dans sa décision de baisser en juin ses taux pour la huitième fois en un an.

L'institut a également abaissé ses prévisions d'inflation pour 2025 (2,0%) et 2026 (1,6%), précisément en raison du recul des prix de l'énergie et par ailleurs d'un euro plus fort.

Or, les risques accrus qui planent en cas d'escalade durable au Moyen-Orient, s'ajoutant aux tensions commerciales pas encore résolues avec les Etats-Unis, rendent "impératif" pour la Banque centrale européenne de rester "flexible", sans s'engager "ni sur une nouvelle baisse des taux, ni sur une pause prolongée", selon M. Nagel, un "faucon" connu pour sa ligne monétaire orthodoxe.

En juin, la BCE a ramené son principal taux de dépôt à 2,0%, un niveau qui n'est plus jugé comme restrictif, après un pic de 4,0% en 2023 pour juguler la flambée des prix dans le sillage de la guerre russe en Ukraine.

Si la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a réaffirmé que chaque décision sur les taux serait prise "réunion par réunion", selon l'évolution des données, elle a aussi évoqué la "fin d'un cycle monétaire" et les experts s'attendent à une pause dans les baisse de taux lors de la prochaine réunion de l'institution fin juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Médecin syrien condamné à perpétuité pour crimes contre l'humanité

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Photo publiée par Human Rights Watch en 2013 d'un instrument de torture abandonné sur le sol d'un bâtiment de la sécurité d'Etat à Raqqa, en Syrie. (© KEYSTONE/AP Human Rights Watch/BRYAN DENTON)

Un médecin syrien, accusé de tortures d'opposants au régime de Bachar al-Assad, a été condamné à la prison à vie lundi par la justice allemande. Cela après un procès fleuve de plus de trois ans à Francfort.

Arrivé en Allemagne en 2015, où il a exercé comme chirurgien orthopédique jusqu'à son arrestation en 2020 après avoir été reconnu par d'autres réfugiés syriens, Alaa Moussa avait exercé en Syrie dans des hôpitaux militaires de Damas et de Homs. Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'ONU remet en cause les décisions de Trump sur la Californie

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Le président américain Donald Trump a été épinglé pour son approche du maintien de l'ordre par l'ONU à Genève. (© KEYSTONE/AP/Adrian Wyld)

L'ONU appelle à ne "pas recourir à la force militaire" contre les manifestants aux Etats-Unis alors que les autorités civiles peuvent se charger de maintenir l'ordre. Sans le nommer, le Haut commissaire aux droits de l'homme a ciblé Donald Trump lundi à Genève.

"Je demande urgemment aux autorités d'honorer le droit à se réunir pacifiquement et de garantir les droits humains dans le dispositif policier", a affirmé Volker Türk au début de la session du Conseil des droits de l'homme. "L'arrestation et l'expulsion d'un grand nombre d'étrangers, y compris dans des Etats tiers, provoquent de graves inquiétudes sur le respect de leurs droits", insiste-t-il.

Contre l'avis du gouverneur de Californie Gavin Newsom, une première depuis des dizaines d'années, le président américain a envoyé la Garde nationale pour réprimer les manifestations en Californie. Des marines ont aussi été déployés depuis samedi dans cet Etat.

Les protestataires se sont rassemblés contre les rafles menées par les autorités fédérales contre les migrants clandestins, dont certains sont présents depuis de nombreuses années sur le territoire. Ils dénoncent aussi la politique du Républicain, considérée comme de plus en plus autoritaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'ONU demande aux gouvernements de "se réveiller" sur Gaza

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Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk dénonce les souffrances "inadmissibles" infligées par Israël à la population dans la bande de Gaza (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

"Les faits parlent d'eux-mêmes". Les gouvernements doivent "se réveiller" sur la situation dans la bande de Gaza, a affirmé lundi à Genève le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk au début de la session du Conseil des droits de l'homme.

"Tous ceux qui ont une influence doivent exercer une pression maximale sur Israël et le Hamas pour mettre un terme à cette souffrance insupportable", a dit l'Autrichien au premier jour de trois semaines et demie de travaux. Il a répété sa demande d'investigations indépendantes après le décès de centaines de Palestiniens dans des tirs sur les trois sites de distribution d'aide de la controversée Fondation humanitaire de Gaza (GHF).

Les souffrances infligées par Israël sont "horribles, inadmissibles", relève encore le Haut commissaire. Selon lui, les discours "perturbants" et "déshumanisants" de certains ministres israéliens rappellent "les crimes les plus graves". Comme le secrétaire général Antonio Guterres avant lui, il a aussi appelé Israël et l'Iran à la retenue.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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