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Coronavirus

Plusieurs pays d'Europe vaccinent les enfants

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Les annonces de cas de Covid se multiplient, notamment en Grande-Bretagne, qui n'en avait encore jamais relevé autant que mercredi depuis le début de la pandémie. Dans le même temps, plusieurs pays à l'image de l'Espagne ou la Grèce, ont commencé de vacciner les plus jeunes (Photo prétexte). (© KEYSTONE/TI-PRESS/ALESSANDRO CRINARI)

La vaccination des enfants a commencé mercredi dans plusieurs pays d'Europe, mais le vaccin seul ne "suffira pas" face au variant Omicron qui devrait devenir dominant d'ici mi-janvier, a averti l'agence européenne des maladies. Davantage de restrictions sont urgentes.

A dix jours de Noël, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a appelé à une "réintroduction rapide et à un renforcement" des mesures contre le Covid comme le retour au télétravail ou une prudence accrue lors des fêtes de fin d'année.

Une préconisation de durcissement qui intervient alors que les restrictions passent de plus en plus mal dans de nombreux pays d'Europe près de deux ans après le début de la pandémie.

Dans la région allemande de la Saxe, fief de la mouvance anti-restrictions, un raid policier mené après des menaces de mort proférées par la mouvance anti-vaccins contre un dirigeant régional a permis de mettre la main sur des armes. Le nouveau chancelier Olaf Scholz a promis de mener une lutte implacable contre une "minorité d'extrémistes".

L'Italie a annoncé une restriction des conditions d'entrée sur son territoire pour les voyageurs en provenance de l'UE à partir de jeudi, avec un test négatif obligatoire pour tous et une quarantaine de cinq jours pour les non vaccinés.

Pour tenter d'endiguer cette nouvelle vague, certaines régions allemandes dont Berlin et la Bavière, l'Espagne, la Grèce ou encore la Hongrie ont pris la suite du Danemark et de l'Autriche, en commençant à vacciner les moins de 12 ans.

Record de contaminations au Royaume-Uni

Cet élargissement de la vaccination aux enfants intervient alors que le nouveau variant Omicron pourrait devenir dominant en Europe d'ici mi-janvier, a mis en garde la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Au Royaume-Uni, un record (depuis le début de la pandémie) de plus de 78'000 cas en 24 heures a été enregistré mercredi. Record en France également, avec 65'713 nouveaux cas en 24 heures, du jamais vu depuis début avril.

La vaccination des 5-11 ans, avec une version du vaccin Pfizer moins forte que celle destinée aux adultes, est possible dans l'Union européenne depuis son autorisation par le régulateur du médicament le 25 novembre.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les 5-14 ans sont actuellement les plus touchés par la pandémie, avec parfois des taux deux à trois fois plus élevés que dans le reste de la population.

Quelques mois difficiles

"Nous pouvons mettre un terme à la pandémie" l'année prochaine, a estimé jeudi à Genève une épidémiologiste de l'OMS lors d'une discussion sur les réseaux sociaux. "Nous avons les outils" et "nous pouvons réduire la propagation" du coronavirus, a-t-elle ajouté.

De son côté, le chef du programme d'urgence au sein de l'organisation, Michael Ryan, se montre plus prudent. Il faut se préparer à "quelques mois difficiles", a-t-il dit.

En Espagne, 74% des parents comptent faire vacciner leur enfant, selon un sondage. Passant depuis plusieurs jours, une campagne gouvernementale à la télévision met en scène des enfants se réjouissant que cela soit "leur tour" d'être vaccinés pour faire comme "papi et mamie, papa et maman, tatie et tonton, la maîtresse".

En Grèce, plus de 30'000 parents ont pris rendez-vous pour faire vacciner leur enfant alors que la campagne a aussi débuté mercredi dans ce pays. D'autres pays comme l'Italie, la Pologne (où de nouvelles restrictions ont été introduites mercredi), le Portugal ou Chypre démarreront leur campagne dans les prochains jours.

Premier cas d'Omicron au Maroc

En France, seule la vaccination des enfants risquant de développer des formes graves a été approuvée, mais le gouvernement a dit envisager de l'élargir "à tous les enfants" sur la base du volontariat. En Suisse, la vaccination des 5-11 ans, autorisée mardi et recommandée notamment pour ceux atteints d’immunodéficience, débutera début janvier.

La pandémie a fait au moins 5'319'316 de morts dans le monde depuis fin 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles mercredi en milieu de journée.

Alors que le variant Omicron continue de se propager à vitesse grand V sur l'ensemble de la planète, le Maroc a détecté son premier cas, tout comme le Kenya qui pour la première fois en a recensé "au moins trois".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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