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Poutine est arrivé au Kirghizstan, 1er voyage à l'étranger

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Vladimir Poutine doit s'entretenir jeudi avec ses homologues azerbaïdjanais et kirghiz, Ilham Aliev et Sadyr Japarov (archives). (© KEYSTONE/AP/Vladimir Smirnov)

Vladimir Poutine est jeudi au Kirghizstan pour y rencontrer certains de ses rares alliés. Il s'agit de son premier déplacement à l'étranger depuis qu'il est visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour la "déportation" d'enfants ukrainiens.

Le président russe, qui a renoncé à assister à plusieurs sommets internationaux à cause de ce mandat d'arrêt, ne risque pas d'être arrêté lors de ce voyage, ce pays d'Asie centrale proche de Moscou n'ayant pas ratifié le Statut de Rome, traité fondateur de la Cour.

M. Poutine est arrivé au Kirghizstan, ont indiqué jeudi matin les agences de presse russe et kirghize. Il aura un entretien jeudi avec son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev, leur premier depuis la victoire de Bakou au Haut-Karabakh et alors que le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, dont les relations avec Moscou se sont tendues, sera lui absent.

Vladimir Poutine doit également échanger avec le président kirghiz Sadyr Japarov lors de cette visite qui coïncide avec les 20 ans de l'ouverture de la base militaire russe de Kant au Kirghizstan. Puis le président russe participera vendredi à un sommet de pays d'ex-URSS, en présence de son principal allié, le Bélarusse Alexandre Loukachenko, mais aussi de dirigeants plus dubitatifs quant à l'invasion de l'Ukraine, comme le Kazakh Kassym-Jomart Tokaïev et l'Ouzbek Chavkat Mirzioïev.

"Assez à faire à la maison"

Vladimir Poutine, qui a lancé les troupes russes à l'assaut de l'Ukraine en février 2022, est sous le coup d'un mandat d'arrêt de la CPI depuis mars, une décision que Moscou juge "nulle et non avenue". Il a pris soin ces derniers mois d'éviter les grands rassemblements internationaux, figurant comme grand absent du sommet des BRICS en Afrique du Sud en août, puis de celui du G20 en Inde en septembre.

Le président russe a expliqué début octobre éviter les sommets internationaux pour ne pas "causer de problème" aux organisateurs. "Si je viens, il y aura des spectacles politiques, des attaques politiques", s'est-il justifié, estimant qu'il y avait de toute façon "assez à faire à la maison".

Vladimir Poutine, dont les Occidentaux tentent de faire un paria, est par ailleurs attendu en octobre en Chine, à l'invitation de son allié Xi Jinping, pour participer à un forum économique international. Il s'agira de son premier voyage dans ce pays, proche partenaire, depuis le début du conflit en Ukraine. Son chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, s'y rendra du 16 au 18 octobre.

Contournement des sanctions

Si M. Poutine se déplaçait déjà peu depuis la pandémie de Covid-19, et encore moins depuis l'offensive en Ukraine, il avait visité plusieurs pays d'Asie centrale en 2022. Il s'est aussi rendu en mars 2023 dans la ville occupée de Marioupol, dans le Sud de l'Ukraine.

Les ex-républiques soviétiques d'Asie centrale demeurent parmi les partenaires les plus proches de Moscou, même si leurs relations se sont tendues depuis le début de l'assaut russe sur l'Ukraine. Leurs chefs d'Etat se sont engagés fin septembre à Berlin à faire des "efforts supplémentaires" pour empêcher la Russie de contourner les sanctions via leurs pays, signe de leur volonté d'approfondir leurs relations avec les Occidentaux.

Le Kazakhstan, qui compte une importante minorité russe, a lui annoncé vouloir renforcer la langue kazakhe face à celle de l'ancien "peuple frère". Dans le Caucase, c'est avec l'Arménie que les relations se sont tendues pour la Russie depuis la victoire militaire de l'Azerbaïdjan au Haut-Karabakh.

Erevan a ratifié récemment son adhésion à la CPI et affiché son rapprochement avec les Européens, au grand dam de Moscou. Reste que les liens économiques, militaires et culturels entre la Russie et les ex-républiques soviétiques demeurent forts.

M. Poutine a ainsi donné le coup d'envoi la semaine dernière des livraisons de gaz russe à l'Ouzbékistan via le Kazakhstan, source de revenus alors que le secteur est frappé par les sanctions. Une cérémonie a eu lieu samedi, le jour où le maître du Kremlin fêtait ses 71 ans. Entouré des dirigeants kazakh et ouzbek, M. Poutine a tenu à leur montrer l'Aurus Komendant, premier SUV de luxe fabriqué en Russie malgré les sanctions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Des milliers de touristes évacués en raison d'un incendie en Crète

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Près de 3000 touristes et 2000 habitants ont été évacués de la région de Ierapetra, dans le sud-est de la Crète. (© KEYSTONE/EPA/NIKOS CHALKIADAKIS)

Les pompiers grecs luttaient contre les flammes jeudi dans le sud-est de l'île de Crète, qui ont entraîné l'évacuation par précaution de quelque 5000 personnes, majoritairement des touristes, selon un représentant des hôteliers de la région.

Dans la Turquie voisine, deux incendies faisaient également rage dans la province touristique d'Izmir.

En Crète, l'une des principales destinations touristiques de Grèce, l'incendie qui s'est déclenché mercredi dans des broussailles a poussé les autorités à évacuer "3000 touristes et 2000 habitants dans la nuit de mercredi à jeudi", a assuré le président de l'Union des hôteliers de la région, Yorgos Tzarakis, à l'AFP.

"Six hôtels et de nombreuses chambres louées par des touristes ont été évacués" dans la région autour de la ville côtière de Iérapetra, selon lui.

"La plupart des touristes ont été transférés dans le nord de l'île", la plus grande de Grèce, a-t-il ajouté, joint par téléphone.

Message d'urgence

Jeudi après-midi, un autre feu s'est déclaré à une trentaine de kilomètres d'Athènes, près de Rafina, station balnéaire et port actif notamment pour les ferries à destination de certaines îles touristiques.

La route principale en direction d'Athènes a été bloquée à la circulation, et selon la chaîne de télévision publique ERT les autorités portuaires ont interdit à un ferry d'accoster.

"Un message d'urgence pour l'évacuation" des localités proches du feu a été envoyé sur les téléphones portables, a également indiqué sur ERT, Kostas Tsigas, un responsable des pompiers.

Dix avions ont été déployés pour lutter contre le feu, selon lui.

Dans la Turquie voisine, deux incendies ravagent les forêts depuis mercredi soir de part et d'autre de la ville d'Izmir, poussés par des vents changeants de plus de 85 km/h qui compliquent le travail des pompiers, selon les responsables locaux.

En Crète, selon M. TZarakis, les dommages sont importants dans la région de la ville de Iérapetra, et particulièrement à Agia Fotia, où "tout l'écosystème a été brûlé ainsi qu'une taverne en bord de mer".

Des renforts ont été envoyés d'Athènes pour aider les pompiers locaux dont la tâche est rendue difficile par l'intensité des vents qui soufflent sur la région.

Quelque 270 pompiers, 10 hélicoptères et des drones luttent contre les flammes, a précisé Vassilios Vathrakoyannis, porte-parole des pompiers.

Fronts disparates

"Il y a encore de nombreux fronts disparates, le feu brûle des broussailles et des cultures, le vent est très fort jusqu'à 9 Beaufort", selon ce porte-parole.

La lutte contre le feu est rendue particulièrement difficile par le terrain accidenté et aride dans cette partie de la plus grande île de Grèce.

Selon des médias, des maisons et des cultures, en particulier des serres, ont été endommagées dans cette région productrice de légumes et de fruits.

Outre l'agriculture, Iérapetra qui compte 23'000 d'habitants, est une station balnéaire. Comme sur le reste de l'île, la saison touristique bat son plein.

Le mois de juillet est chaque année "le plus chaud de l'été et le risque d'incendie est toujours très fort", a souligné le porte-parole des pompiers grecs.

La Grèce a jusqu'ici été épargnée par la vague de canicule qui frappe une partie de l'Europe, en particulier l'Espagne, le Portugal et la France.

Mais à partir de ce weekend, les températures vont de nouveau augmenter et atteindre jusqu'à 43°C dans certaines régions, selon les prévisions météorologiques de la chaîne ERT.

Le risque d'incendies reste lui aussi très élevé vendredi dans plusieurs régions de Grèce.

Située dans le sud-est de l'Europe sur la Méditerranée, la Grèce est particulièrement vulnérable aux incendies chaque été, alimentés par des vents violents, la sécheresse et des températures élevées.

En 2024, la Grèce a connu son été le plus chaud.

Quelque 45'000 hectares avaient été brûlés, selon le WWF Grèce et l'Observatoire national d'Athènes.

Mais 2023 reste l'année la plus destructrice en terme de superficie brûlée avec près de 175'000 hectares partis en fumée et 20 morts.

Le pays avait alors été frappé par des vagues de canicule prolongée avec des températures atteignant 46°C localement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Finlande : plusieurs personnes poignardées à Tampere

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Plusieurs personnes ont été poignardées jeudi près d'un centre commercial dans la ville de Tampere. (© KEYSTONE/AP/Saara Peltola)

Plusieurs personnes ont été poignardées jeudi près d'un centre commercial dans la ville de Tampere, en Finlande, et un suspect a été arrêté, a annoncé la police dans un communiqué.

"La situation ne présente plus de danger. Les victimes reçoivent les premiers soins", a-t-elle ajouté, soulignant qu'elle n'était pas en mesure de préciser dans l'immédiat le nombre des victimes.

Plusieurs voitures de police et des ambulances ont rapidement été dépêchées sur les lieux de l'attaque, selon des médias locaux.

La police a indiqué avoir été alertée à 16h23 heure locale.

La zone à l'extérieur du centre commercial de Ratina, à Tampere, est bouclée et les forces de l'ordre interrogeaient toujours des témoins de la scène, plus d'une heure après les faits.

La ville de Tampere, qui compte environ 260'000 habitants, est située à 180 kilomètres au nord d'Helsinki.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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A Paris, 640 Vélib' disparaissent chaque semaine

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Les Vélib', qui se bloquent automatiquement après 24 heures, sont alors abandonnées. (archives) (© KEYSTONE/AP/REMY DE LA MAUVINIERE)

Avec quelque 640 vélos qui disparaissent chaque semaine de ses radars, l'Agemob, organisme public qui gère les vélos partagés Vélib' en région parisienne, "alerte" d'un niveau de vandalisme "trois fois supérieur" à la normale.

"Ce ne sont que quelques centaines de fraudeurs, mais ça suffit à mettre le système en l'air", s'est inquieté jeudi auprès de l'AFP Sylvain Raifaud, président de l'Agemob.

"En ce moment, il nous manque 3000 vélos" sur un parc qui doit en principe compter 20'000 Vélib' en circulation, 40% d'électriques et 60% de mécaniques, chiffre-t-il.

"Le phénomène de vandalisme a toujours existé, mais il était relativement contenu" jusqu'à présent. Or "là, on est sur une alerte, puisque le nombre de vélos abandonnés est trois fois supérieur à l'ordinaire (...) depuis un mois" : 640 par semaine, contre 230 habituellement, selon lui.

Abandonnés

Comment est-ce possible ? "Des personnes secouent les vélos jusqu'à ce qu'ils se décrochent et puis ils partent avec", indique M. Raifaud. Les engins, qui se bloquent automatiquement après 24 heures, sont alors abandonnées.

Problème, "on ne sait pas où sont les vélos, ils n'ont pas de puce GPS", déplore le président de l'organisme.

Et si "16 personnes supplémentaires ont été embauchées pour aller chercher les Vélib'" par Smovengo, l'exploitant (depuis 2018) de ce service public, la marge de manoeuvre reste limitée pour l'Agemob, qui n'a pas de moyens d'identifier ou de sanctionner les auteurs, puisqu'ils contournent le système.

Afin de "couper le robinet du vandalisme", l'organisme a "besoin des communes, des polices (...) pour mieux surveiller les stations", et des usagers "pour signaler" les vélos égarés, plaide le dirigeant.

Pourquoi cette augmentation ? "On ne sait pas", avoue-t-il, se demandant s'il existe "un tuto qui circule (sur) comment débloquer un vélo gratuitement", et estimant qu'il s'agit sûrement d'"actions un peu coordonnées."

Usure de la flotte restante

Pour lui, ce trou dans la flotte entraîne l'usure des vélos restants, qui mécontente les utilisateurs.

"Les vélos qui sont disponibles sont beaucoup plus utilisés, beaucoup plus fatigués", notamment les engins électriques, davantage demandés et dont les batteries "n'ont pas le temps de recharger".

"C'est ce qui fait que vous avez des stations entières (...) (avec) des vélos qui ne sont pas utilisables", et que "les usagers sont extrêmement frustrés", estime le président de l'Agemob.

Le service est de plus en plus sollicité : en mai dernier, Vélib' a enregistré 16% de courses en plus qu'en mai 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'Autriche expulse officiellement un Syrien, une première dans l'UE

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Cette décision s'inscrit "dans le cadre d'une politique d'asile stricte et donc juste", a déclaré le ministre autrichien de l'intérieur Gerhard Karner (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Le gouvernement autrichien a annoncé jeudi l'expulsion dans son pays d'origine d'un criminel syrien, une première dans l'Union européenne ces dernières années, selon le ministère de l'Intérieur.

Cette décision "s'inscrit dans le cadre d'une politique d'asile stricte et donc juste", a déclaré le ministre Gerhard Karner dans un communiqué transmis à l'AFP.

"Elle envoie un signal fort, à savoir que l'Autriche expulse systématiquement les criminels condamnés, désormais également vers la Syrie. Nous poursuivrons sur ce chemin avec détermination et rigueur", a-t-il ajouté. Le pays alpin, qui n'avait pas procédé à une telle expulsion depuis environ 15 ans, se félicite de "montrer la voie en Europe".

M. Karner s'était rendu fin avril en Syrie avec son homologue allemande pour discuter du retour des réfugiés dans leur pays et des moyens de renforcer la coopération sécuritaire. Après la chute du président Bachar al-Assad en décembre 2024, le débat sur l'accueil des Syriens a ressurgi en Europe, plusieurs Etats annonçant un gel des procédures de demandes d'asile dans un contexte de forte progression électorale des partis d'extrême droite.

L'Autriche, qui compte près de 100'000 Syriens dont de nombreux avaient fui la guerre civile, est allée plus loin. Elle a entamé des procédures pour révoquer le statut de quelque 2.900 réfugiés et a stoppé les démarches de regroupement familial, une mesure que le nouveau gouvernement dirigé par un chancelier conservateur veut étendre à l'ensemble des nationalités.

Il est sous pression du parti nationaliste FPÖ, certes dans l'opposition, mais de très loin premier parti du pays dans les urnes et les sondages. Les autorités ont même offert la somme de mille euros aux Syriens acceptant de repartir au pays. Pour l'heure, 350 sont volontairement rentrés depuis fin 2024, contre 200 au total en 2023 et 2024, selon les chiffres officiels.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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