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Poutine promet la "victoire", Washington une nouvelle aide à Kiev

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Vladimir Poutine s'exprimait devant des milliers de soldats et l'élite politique russes réunis pour commémorer la défaite nazie en 1945. (© KEYSTONE/AP/Pelagia Tikhonova)

Le président russe Vladimir Poutine a promis mardi la "victoire" en Ukraine lors de commémorations de la défaite de l'Allemagne nazie, Washington choisissant en retour d'annoncer le même jour une nouvelle aide militaire pour Kiev.

Plus d'un an après avoir lancé son armée à l'assaut de son voisin qu'il accuse de nazisme, et après une série de cuisants échecs, M. Poutine a estimé lors d'un discours devant des centaines de soldats au garde-à-vous que le monde était "à un tournant".

"Une guerre a été lancée contre notre patrie", a accusé le président russe depuis la place Rouge, aux côtés de l'élite politique du pays et d'une poignée de dirigeants de pays d'ex-URSS dont le Bélarusse Alexandre Loukachenko.

"L'avenir de notre Etat, de notre peuple dépend de vous", a dit le maître du Kremlin en s'adressant aux soldats engagés en Ukraine.

"Pour la Russie, pour nos vaillantes forces armées, pour la victoire, hourra!", a-t-il conclu, avant que commence un défilé de milliers d'hommes sous un soleil printanier.

Alors que cette cérémonie annuelle est censée exalter la puissance russe, malgré les revers sur le front après une année d'offensive en Ukraine, les Etats-Unis ont annoncé un nouveau programme d'aide militaire pour Kiev de 1,2 milliard de dollars.

Celle-ci comprendra l'achat de matériel "crucial à court terme" tel que des systèmes de défense aérienne et des munitions, dont Kiev manque.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a aussitôt salué un "signe de solidarité" de la part de Washington lors d'un "jour symbolique".

Défilé plus modeste

En cette journée hautement symbolique, le chef du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, a lui lancé un pavé dans la mare avec une longue diatribe dénonçant l'incapacité des autorités russes à défaire l'Ukraine, accusant même la hiérarchie militaire de vouloir "tromper" le président russe.

Cette année, les commémorations interviennent alors que l'armée est enlisée dans sa campagne militaire, après avoir enregistré de lourdes pertes, tandis que se prépare une contre-offensive ukrainienne.

Comme une illustration de cette réalité, le défilé à Moscou était bien plus modeste que les années précédentes: pas de parade aérienne ni de chars, à l'exception d'un T-34 soviétique datant de la Seconde guerre mondiale.

Dans les rues, les Russes interrogés par l'AFP reprenaient la ligne officielle sur le conflit.

"Nous sommes dans la même situation que nos grands-pères et grands-mères, nous sommes forcés de nous défendre contre un nazisme ressuscité", estime Galina Loguinova, retraitée d'Ekaterinbourg dans l'Oural.

Ironisant sur la courte durée du défilé militaire par rapport aux années précédentes, le secrétaire général du Conseil de sécurité et de défense ukrainien Oleksiï Danilov a lui dénoncé sur Twitter une "parade de la couardise et de la peur".

Volodymyr Zelensky avait promis lundi à la Russie la "même" défaite que celle des Nazis. Rompant avec la tradition soviétique du 9 mai - l'Ukraine célèbre désormais la fin de la Seconde guerre mondiale le 8 comme les Occidentaux - il a accueilli mardi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour la Journée de l'Europe.

M. Zelensky a aussi exhorté l'UE à accélérer les livraisons de munitions d'artillerie, à mettre fin aux restrictions sur les exportations agricoles ukrainiennes et à lancer des négociations d'adhésion pour son pays.

Poutine "trompé" par l'armée ?

Sur le terrain, après 15 mois d'offensive, l'armée russe apparaît affaiblie par les pertes et les tensions entre l'état-major et les paramilitaires de Wagner. Elle reste empêtrée dans son combat pour la ville de Bakhmout, épicentre des combats dans l'Est depuis des mois.

Le chef de Wagner a accusé la hiérarchie militaire d'"intrigues", de ne pas avoir tenu sa promesse de livrer des munitions, et de fuir le champ de bataille à Bakhmout.

"Si tout est fait pour tromper le commandant en chef (Vladimir Poutine), alors soit le commandant en chef vous déchirera le c.., soit ce sera le peuple russe qui sera furieux si la guerre est perdue", a-t-il lancé dans son habituel langage fleuri.

Les commémorations du 9 mai se déroulent aussi sous protection renforcée, après la multiplication des attaques en territoire russe attribuées à Kiev par Moscou.

L'attaque la plus spectaculaire, même si elle a soulevé beaucoup de questions et que Kiev a démenti toute responsabilité, a été une apparente frappe de drone contre le Kremlin la semaine dernière.

Il y a eu également des frappes contre des installations énergétiques, des sabotages de voies ferrées et de multiples tentatives ou assassinats de personnalités.

En conséquence, des défilés et manifestations prévus dans plusieurs villes ont été annulés, notamment dans les régions frontalières de l'Ukraine, les autorités avançant un risque "terroriste".

Mais Moscou poursuit ses bombardements sur l'Ukraine. Mardi, l'armée de l'air ukrainienne a affirmé avoir abattu 23 missiles de croisière russes sur les 25 lancés pendant la nuit sur le pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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"Nombreuses" frappes américaines contre l'EI au Nigeria, dit Trump

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Les bombardements ont eu lieu dans le nord-ouest du Nigeria, selon le président américain Donald Trump (archives). (© KEYSTONE/EPA FILE / US AIR FORCE FILE/LT. COL. LESLIE PRATT / HANDO)

Les Etats-Unis ont mené de "nombreuses" frappes meurtrières contre l'Etat islamique dans le nord-ouest du Nigeria, a annoncé jeudi le président américain Donald Trump. Il a promis de nouvelles attaques si l'organisation continue de tuer des chrétiens dans le pays.

"J'avais précédemment prévenu ces terroristes que s'ils n'arrêtaient pas le massacre de chrétiens, ils allaient le payer cher et, ce soir, ils ont payé", a déclaré Donald Trump sur son réseau social Truth Social. Le "ministère de la guerre a réalisé de nombreuses frappes parfaites", a-t-il encore assuré.

Le commandement américain en Afrique a précisé sur le réseau social X qu'il avait frappé "à la demande des autorités nigérianes [...] tuant plusieurs terroristes de l'Etat islamique" dans l'Etat de Sokoto. Le ministère des affaires étrangères du Nigeria a confirmé vendredi les frappes américaines.

"Les autorités nigérianes restent engagées dans une coopération de sécurité structurée avec des partenaires internationaux, dont les Etats-Unis d'Amérique, afin de lutter contre la menace persistante du terrorisme et de l'extrémisme violent", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Nombreux conflits

Ces assauts marquent la première intervention militaire américaine dans le pays le plus peuplé d'Afrique sous Donald Trump. Affirmant que les chrétiens y étaient sous une "menace existentielle" de l'ordre d'un "génocide", il avait menacé le mois dernier de recourir à l'option armée.

Le Nigeria est divisé de manière à peu près égale entre le sud à majorité chrétienne et le nord à majorité musulmane. Il est le théâtre de nombreux conflits qui tuent aussi bien des chrétiens que des musulmans, souvent sans distinction.

Le gouvernement nigérian et des analystes indépendants refusent de parler de persécution religieuse, un argument longtemps utilisé par la droite chrétienne aux Etats-Unis, en Europe et par des séparatistes nigérians qui conservent une influence à Washington.

Cette année, les États-Unis ont réinscrit le Nigeria sur la liste des pays "particulièrement préoccupants" en matière de liberté de culte et ont diminué l'octroi de visas aux Nigérians.

Le pays est confronté à un conflit islamiste de longue date dans le nord-est, ainsi qu'à des gangs armés de "bandits" qui pillent des villages et enlèvent des personnes contre rançon dans le nord-ouest.

Dans le centre du pays, des éleveurs principalement musulmans et des agriculteurs chrétiens pour la plupart, s'affrontent souvent, bien que la violence soit liée à des contentieux sur les terres et les ressources plus qu'à la religion.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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"La tyrannie prospère" aux Etats-Unis, accuse l'humoriste Kimmel

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Jimmy Kimmel avait vu son émission être suspendue en septembre après qu'il avait accusé la droite américaine d'exploiter politiquement l'assassinat de l'influenceur Charlie Kirk, un partisan du président américain Donald Trump (archives). (© KEYSTONE/AP Invision/RICHARD SHOTWELL)

L'humoriste américain Jimmy Kimmel, dont l'émission avait momentanément été suspendue en septembre, a affirmé jeudi que 2025 avait été, "du point de vue du fascisme", une "très bonne année" aux Etats-Unis. Il était l'invité du discours de Noël de Channel 4.

La télévision publique britannique diffuse chaque année depuis 1993 un discours de Noël alternatif à celui du monarque britannique.

Jimmy Kimmel est une vedette des fameux "late night shows" des télévisions américaines. Son émission avait été suspendue en septembre après qu'il avait accusé la droite américaine d'exploiter politiquement l'assassinat de l'influenceur partisan du président américain Donald Trump, Charlie Kirk.

"Honnêtement, je crois que je n'ai aucune idée de ce qui se passe chez vous. En revanche, je sais ce qui se passe chez nous et je peux vous dire que, du point de vue du fascisme, ça a été une très bonne année", a-t-il déclaré dès l'ouverture de son allocution.

"Tout va très vite"

"La tyrannie prospère ici", a-t-il renchéri, avant de revenir en détail sur sa suspension. Face aux accusations de censure, il avait finalement retrouvé le chemin du studio une semaine plus tard.

"Le fait qu'un gouvernement réduise ses détracteurs au silence est quelque chose qui se produit dans des pays comme la Russie, la Corée du Nord et à Los Angeles, mais pas au Royaume-Uni", a-t-il ironisé, avant de mettre en garde les Britanniques: "Tout va très vite".

Mais le président américain, qu'il a baptisé "le roi Donnie VIII", une allusion à Henry VIII, a "perdu", a-t-il assuré, dans une référence au fait que son émission "Jimmy Kimmel Live!" a été prolongée jusqu'au milieu de l'année 2027.

Il a également appelé les Britanniques à ne pas "abandonner" les Américains. "Nous traversons une période difficile en ce moment, mais nous allons nous en sortir", a-t-il ajouté.

Parmi les personnalités ayant déjà adressé le message alternatif de Noël figurent le comédien Stephen Fry, en 2023, et le lanceur d'alerte Edward Snowden, en 2013.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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NBA: Les Knicks matent les Cavaliers pour Noël

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Jalen Brunson (à droite) a été à nouveau le grand artisan de la victoire des New York Knicks face à Cleveland jeudi. (Archives) (© KEYSTONE/AP/John Munson)

Après avoir connu 2 défaites lors de leurs 3 dernières rencontres de NBA, les New York Knicks ont pris le dessus sur les Cleveland Cavaliers 126-124. Jalen Brunson, auteur de 34 points, a été décisif.

Au terme d'une rencontre très serrée, les New-Yorkais sont parvenus à remonter un écart qui est monté jusqu'à 16 point en faveur de Cleveland en début de dernière période. Le meneur des Knicks Jalen Brunson a une nouvelle fois été très prolifique avec 34 points inscrits, le même total que Donovan Mitchell côté Cavaliers.

Solidement arrimés à la 2e place du classement de Conférence Est grâce à leurs 21 victoires en 30 matches, les New-Yorkais sont néanmoins toujours surclassés par les Detroit Pistons, qui comptent eux 24 succès. A la mi-décembre, les Knicks ont remporté la Coupe NBA face aux San Antonio Spurs, également 2e du classement de Conférence Ouest.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Zelensky a parlé avec les émissaires américains Witkoff et Kushner

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Volodymyr Zelensky continue ses échanges avec les responsables américains. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY DOLZHENKO)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé jeudi avoir discuté au téléphone avec les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner, après avoir révélé la veille les détails du nouveau plan américain visant à mettre fin à la guerre avec la Russie.

"Nous avons discuté de certains détails importants du travail en cours. Il existe de bonnes idées qui peuvent contribuer à un résultat commun et à une paix durable", a indiqué M. Zelensky sur Facebook.

Il a affirmé avoir eu une "très bonne conversation" avec les émissaires américains et les a remerciés pour "leur approche constructive, leur travail intensif et leurs paroles aimables".

"J'espère que les ententes conclues aujourd'hui à l'occasion de Noël et les idées dont nous avons discuté s'avéreront utiles", a poursuivi M. Zelensky.

Le président ukrainien avait révélé mercredi la nouvelle mouture du plan américain visant à mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine, négociée depuis des semaines entre Washington et Kiev.

Ce texte prévoit un gel du front aux lignes actuelles tout en n'offrant aucune solution immédiate sur l'épineuse question des territoires occupés par la Russie, qui représentent plus de 19% de l'Ukraine.

Contrairement à la version originale, rédigée par les Américains, de ce document, la nouvelle mouture laisse de côté deux exigences majeures de Moscou: un retrait des forces ukrainiennes des territoires du Donbass encore sous leur contrôle et un engagement juridiquement contraignant de Kiev à ne pas adhérer à l'Otan.

Pour cette raison, un accord de Moscou à cette nouvelle version semble improbable. Interrogé à ce sujet mercredi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué que Moscou était en train de "formuler sa position" et refusé d'en commenter les détails.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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