International
Première réunion de campagne de Zemmour marquée par les violences
Le candidat d'extrême droite à la présidentielle française de 2022 Eric Zemmour a appelé dimanche à Paris ses partisans à "changer le cours de l'histoire". Sa première réunion de campagne a été marquée par les violences, lui-même disant avoir été blessé au poignet.
Quelque 15'000 personnes ont participé au rendez-vous du parc des Expositions à Villepinte, selon M. Zemmour, 63 ans, qui s'est déclaré officiellement mardi. Il est crédité de 13% des voix pour la présidentielle d'avril.
En fin de soirée, son équipe a indiqué que le candidat aurait été blessé au poignet, alors qu'un individu l'avait empoigné juste avant qu'il ne monte sur scène prononcer son discours. Il s'est vu prescrire par un médecin 9 jours de repos, selon la même source.
Cette annonce clôt une journée émaillée d'incidents. Avant que la réunion ne démarre, une équipe de l'émission "Quotidien" a été huée par le public, avant d'être mise brièvement à l'abri, a constaté l'AFP.
Des militants de SOS Racisme menant une action qui se voulait "non violente" ont eux été agressés par des participants. Cinq personnes ont été blessées, dont deux prises en charge par les pompiers, selon l'association.
"Impossible n'est pas français"
Se présentant comme le "petit grain de sable" de la "machine" présidentielle, le candidat d'extrême droite s'est adressé à ceux qui ont "bravé le politiquement correct, les menaces de l'extrême gauche, la haine des médias".
"Impossible n'est pas français", a répété le candidat avec une expression attribuée à Napoléon devenue son slogan de campagne, devant ses militants qui scandaient "Zemmour président" ou "on est chez nous".
Eric Zemmour a fustigé "le mondialisme", "le vivre-ensemble" et "l'immigration de masse". Se disant "le seul à défendre la liberté de penser", il a contesté être "fasciste" ou "misogyne", rendant hommage à sa mère qui lui a "transmis un amour immodéré de la France".
Il s'est dit "prêt à prendre les manettes" du pays pour répondre à deux "craintes" qui "hantent les Français", "celle du grand déclassement [...] et celle du grand remplacement avec l'islamisation de la France et l'immigration de masse". Il a promis une "immigration zéro" et la "réindustrialisation" de la France.
Quelque 900 jeunes du mouvement militant "Génération Z" étaient présents, selon son président Stanislas Rigault, qui a défendu en tribune une génération qui "refuse de plier son genou devant des moeurs étrangères".
57 interpellations
Un dispositif de sécurité dense avait été déployé. Des tensions ont néanmoins éclaté à la mi-journée entre des dizaines d'opposants à la venue d'Éric Zemmour et les forces de l'ordre, devant la gare du RER. Il y a eu au total 57 interpellations et 79 verbalisations pour manifestation interdite, selon la préfecture de police en fin de journée.
A Paris, quelque 2200 manifestants selon la préfecture, 10'000 selon les organisateurs, se sont rassemblés dans le calme pour dénoncer le discours à leurs yeux "raciste" d'Eric Zemmour, à l'appel d'une cinquantaine de syndicats, partis et associations.
La réunion de Villepinte devait permettre de mesurer les ralliements, alors que l'organisation de M. Zemmour est critiquée en interne pour sa fragilité et que des militants plus radicaux ont intégré la campagne.
Elle a également eu lieu au lendemain de la désignation de la candidate de la droite républicaine (LR), Valérie Pécresse, présidente de la région parisienne, qui s'est imposée devant le très droitier Eric Ciotti, parfois proche des thèses d'Eric Zemmour.
Eric Zemmour se rendra mardi en région lyonnaise.
Le candidat des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, crédité de 7,5 à 10% des intentions de vote dans les sondages, a lui mobilisé dimanche à La Défense ses militants face à la droite et à l'extrême droite. Il veut montrer qu'il peut faire l'union via son "parlement" de campagne, à défaut de la faire à gauche
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Le bitcoin frôle la barre des 90'000 dollars
Le bitcoin approchait mardi dans les premiers échanges en Asie la barre des 90'000 dollars, propulsé par un "effet Trump". La première devise numérique par capitalisation a culminé à 89'599 dollars vers 00h20, avant de reculer à 89'200 dollars vers 02h30.
Les cryptomonnaies continuent de s'envoler avec le retour prévu à la Maison-Blanche de Donald Trump, vainqueur de l'élection présidentielle américaine qui promet de déréglementer ce secteur, à contre-courant de l'approche plus restrictive privilégiée par l'actuel président Joe Biden.
"La position favorable aux cryptomonnaies de Trump et sa promesse audacieuse de faire des Etats-Unis la 'capitale mondiale du bitcoin et des cryptomonnaies' ont injecté un nouveau carburant dans la frénésie des devises numériques", a souligné Stephen Innes de SPI Asset Management.
Sur le marché des changes le dollar progressait de 0,1% face à la devise nippone, à 153,90 yens pour un dollar. Il était stable face à la monnaie commune européenne, à 1,0654 dollar pour un euro.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Les États-Unis frappent des cibles liées à l'Iran en Syrie
Les forces américaines ont mené lundi des frappes contre neuf cibles liées à des groupes soutenus par l'Iran en Syrie après des attaques contre les troupes américaines, a annoncé le Pentagone. Il n'a pas précisé quels groupes étaient visés ni fait état de victimes.
"Ces frappes diminueront la capacité des groupes soutenus par l'Iran à planifier et lancer des attaques contre les forces américaines et celles de la coalition", a déclaré le Pentagone, faisant référence à la coalition internationale contre l'Etat islamique (EI) déployée en Syrie.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, une ONG proche des rebelles syriens, ces frappes ont tué quatre membres de groupes liés à l'Iran.
Les Etats-Unis ont déployé environ 2500 soldats en Irak et 900 en Syrie dans le cadre d'une coalition internationale créée en 2014 pour combattre l'EI. Des cellules jihadistes restent actives, particulièrement dans les zones rurales et reculées, hors des grandes villes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Corée du Nord ratifie le traité de défense avec la Russie
La Corée du Nord a ratifié un accord de défense historique avec la Russie, scellant leur rapprochement dans le contexte de la guerre en Ukraine, a rapporté mardi KCNA. Il prévoit "une aide militaire immédiate" réciproque en cas d'attaque contre l'un des deux pays.
L'accord "a été ratifié sous la forme d'un décret" signé par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un le 11 novembre, a précisé l'agence officielle nord-coréenne, au lendemain de l'annonce à Moscou que le président russe Vladimir Poutine a également signé ce traité de défense mutuelle.
Selon Kiev, quelque 11'000 militaires nord-coréens seraient déjà déployés en Russie et ont commencé à combattre contre les Ukrainiens en territoire russe, dans la région de Koursk dont une petite partie est occupée par les forces ukrainiennes à l'offensive depuis août. Le Kremlin a jusqu'à présent éludé les questions sur cette présence de renforts nord-coréens.
Sanctions
L'accord officialise des mois d'approfondissement de la coopération en matière de sécurité entre les deux pays, alliés communistes tout au long de la guerre froide. La Russie et la Corée du Nord se sont considérablement rapprochées depuis le début de l'attaque russe de l'Ukraine en 2022.
L'accord engage également les deux pays à coopérer au niveau international pour s'opposer aux sanctions occidentales et coordonner leurs positions à l'ONU.
La ministre nord-coréenne des affaires étrangères Choe Son-hui s'est récemment rendue à Moscou où elle a affirmé que son pays "se tiendrait fermement aux côtés des camarades russes jusqu'au jour de la victoire". Elle a qualifié l'offensive contre l'Ukraine de "lutte sacrée" et salué la sagesse de Vladimir Poutine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump nomme un proche à la protection de l'environnement
Donald Trump a annoncé lundi sa décision de nommer Lee Zeldin, un de ses proches, ancien représentant de l'Etat de New York, pour diriger l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA).
"Il va s'assurer d'une prise de décisions rapides et justes de déréglementation qui vont permettre de doper la force des entreprises américaines, tout en conservant les plus hautes normes environnementales", a justifié le futur président républicain.
Donald Trump doit prendre ses fonctions en janvier mais avance rapidement dans la formation de sa future administration. M. Zeldin s'est dit "honoré" de rejoindre le cabinet de M. Trump.
Relancer l'industrie auto
"Nous allons restaurer la prédominance énergétique des Etats-Unis, revitaliser notre industrie automobile pour ramener des emplois aux Américains, et faire des Etats-Unis le leader mondial de l'intelligence artificielle. Ceci en préservant l'accès à une eau et un air propres", a-t-il écrit sur son compte X.
Sous le mandat du démocrate Joe Biden, l'EPA a annoncé de nouvelles normes beaucoup plus strictes pour limiter les émissions de CO2 des voitures et des centrales à charbon.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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