International
Première exécution publique depuis la prise de pouvoir des talibans

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Pour la première fois depuis leur retour au pouvoir en Afghanistan, les talibans ont procédé à une exécution publique mercredi, quelques semaines seulement après l'injonction de leur chef suprême d'appliquer la loi islamique jusque dans ses aspects les plus brutaux.
La Cour suprême a été sommée de faire appliquer "cet ordre de +qisas+ lors d'un rassemblement public d'habitants" à Farah (ouest), a déclaré dans un communiqué le porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, faisant référence à la loi du talion qui figure dans la charia.
Le condamné, prénommé Tajmir, fils de Ghulam Sarwar, était accusé d'avoir assassiné en 2017 un homme et volé sa moto ainsi qu'un téléphone portable, selon le communiqué des talibans.
La sentence a été exécutée par le père de la victime qui a tiré à trois reprises sur le condamné avec une kalachnikov, a précisé dans la soirée le porte-parole des talibans.
Sous le premier régime des talibans (1996-2001), les condamnés étaient majoritairement tués par balle ou par lapidation, selon les crimes reprochés.
Différents tribunaux
Le condamné à mort, qui résidait dans le district d'Anjil, dans la province d'Hérat, dans l'ouest de l'Afghanistan, a été "reconnu par les héritiers du défunt" et a admis sa culpabilité, a assuré la même source.
Les nouveaux dirigeants du pays ont assuré que l'affaire avait été examinée de manière approfondie par différents tribunaux (première instance, cour d'appel et Cour suprême), avant que leur chef suprême Hibatullah Akhundzada n'entérine la sentence.
"Cette affaire a été examinée de manière très précise", a affirmé le porte-parole des talibans.
Mi-novembre, Hibatullah Akhundzada avait ordonné aux juges d'appliquer tous les aspects de la loi islamique, notamment les exécutions publiques, les lapidations et les flagellations, ainsi que l'amputation de membres pour les voleurs.
"Examinez soigneusement les dossiers des voleurs, des kidnappeurs et des séditieux", avait écrit dans un tweet le porte-parole des talibans citant M. Akhundzada.
"Créer une unité"
Pour "ces dossiers dans lesquels toutes les conditions de la charia (...) ont été remplies, vous êtes obligés d'appliquer" l'ensemble des sanctions prévues, avait-il poursuivi.
"Avec cette mise en demeure d'appliquer ce qui est écrit, Hibatullah Akhundzada rappelle que la seule loi sur terre est celle de Dieu et que les hommes n'ont pas à l'interpréter", analyse Karim Pakzad, chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), interrogé par l'AFP.
Les talibans faisant face aujourd'hui à des résistances au sein même du régime, "la charia, qui est la base idéologique du mouvement, est une manière de rassembler et de créer une unité", observe le chercheur.
Ils ont procédé à plusieurs flagellations publiques depuis leur accession au pouvoir en août 2021, mais l'exécution de mercredi est la première qu'ils ont reconnue.
Ultra-rigoristes
Les réseaux sociaux sont inondés depuis plus d'un an de vidéos et de photos de combattants talibans infligeant des flagellations dans la rue à des personnes accusées de diverses infractions.
Des rapports font également état de flagellations pour adultère dans les zones rurales après la prière du vendredi, mais il est difficile de les vérifier de source indépendante.
A leur retour au pouvoir, les talibans avaient promis de se montrer plus souples dans l'application de la charia, mais ils sont largement revenus à l'interprétation ultra-rigoriste de l'islam qui avait marqué leur premier passage au pouvoir.
Ils punissaient alors en public les auteurs de vols, d'enlèvements ou d'adultères, de peines telles que l'amputation d'un membre et la lapidation.
"Ces punitions sont interdites dans le monde entier. C'est inhumain de voir ça", a réagi mercredi auprès de l'AFP Ogai Amil, une militante afghane pour les droits humains.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Mondial des clubs: le Bayern inflige une correction à Auckland City
Le Bayern Munich a écrasé Auckland City 10-0 pour son entrée dans le Mondial des clubs à Cincinnati (groupe C). Le score indique bien que les Bavarois ont remporté une parodie de match.
Les amateurs néo-zélandais n'ont pas eu voix au chapitre. Ils étaient déjà menés 4-0 après 21 minutes de jeu à sens unique. Entré à la 61e pour un Kane resté pour une fois muet, Musiala a signé un triplé (68e/73e pen/84e).
Trois joueurs ont marqué deux fois, soit Coman (6e/21e), Olise (20e/45e) et le vétéran Müller (45e/89e). Boey a inscrit l'autre réussite des champions d'Allemagne (18e). Le scénario de cette rencontre conclue sur un "Stängeli" ne parle pas en faveur de cette nouvelle et controversée épreuve mise en place par la FIFA.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Crash du Boeing 787 d'Air India: deuxième boîte noire retrouvée
La deuxième boîte noire du Boeing 787 d'Air India qui s'est écrasé jeudi à Ahmedabad, dans le nord-ouest de l'Inde, a été retrouvée dimanche, ont annoncé les autorités indiennes. La première avait été récupérée vendredi.
"La boîte noire (Cockpit voice recorder", qui enregistre les discussions dans le cockpit a été trouvée, a annoncé dans un communiqué Dr P. K. Mishra, le principal sécrétaire du Premier ministre indien Narendra Modi, dans un communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Duaphiné: la 8e étape pour Martinez, le jaune pour Pogacar
Tadej Pogacar a ajouté une ligne à son imposant palmarès. Le champion du monde a remporté la 77e édition du Dauphiné, dont la 8e et dernière étape a souri au Français Lenny Martinez.
Vainqueur de trois étapes au total, Pogacar a survolé la course. Le Slovène s'est imposé au classement général final avec 59 secondes d'avance sur le Danois Jonas Vingegaard, marquant ainsi les esprits à trois semaines du départ du Tour de France. L'Allemand Florian Lipowitz a complété le podium à 2'38 devant le Belge Remco Evenepoel, quatrième à 4'21.
A la dérive samedi, vainqueur dimanche
La dernière étape a été remportée par Martinez qui termine sur une excellente note un Dauphiné pour le reste compliqué. A la dérive la veille dans l'étape reine, où il a perdu plus de 35 minutes, le jeune grimpeur de 21 ans s'est plus que rassuré pour décrocher la neuvième victoire de sa carrière, lui qui s'était déjà imposé sur le Tour de Romandie et sur Paris-Nice cette année.
Parti dans l'échappée, il a décroché l'Espagnol Enric Mas à huit kilomètres de l'arrivée pour décrocher la première victoire française dans ce Dauphiné. Derrière, Vingegaard a tenté une accélération, mais n'a pas mis en difficulté Pogacar. Le Danois et le Slovène ne se sont ensuite plus attaqués pour terminer ensemble et dans cet ordre à 34 secondes de Martinez.
99 victoires
Quatrième en 2020 lors de sa seule participation jusque-là, Pogacar compte désormais 99 victoires à son palmarès. C'est un record pour un coureur en activité, à seulement 26 ans. Il confirme avec ce succès son statut de grand favori du Tour de France (5-27 juillet).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
24 Heures du Mans: Kubica offre la victoire à Ferrari
Ferrari a remporté les 24 Heures du Mans pour la troisième fois de suite. La voiture no 83 de l'écurie AF Corse l'a emporté avec le trio Robert Kubica (POL) - Yifei Ye (CHN) - Phil Hanson (GBR).
Le Polonais âgé de 40 ans, ancien pilote de formule 1, avait vu sa carrière brisée en 2011 dans un terrible accident de rallye. Il est revenu sur les circuits près de cinq ans plus tard, après plusieurs opérations.
Premier Polonais à s'imposer dans la Sarthe, Kubica a été le grand artisan de cette victoire, avec notamment un dernier relais d'un peu plus de trois heures et demie. Son coéquipier Yifei Ye est pour sa part devenu le premier Chinois à inscrire son nom au palmarès de la mythique course.
Cinq voitures dans le même tour
L'épreuve a été aussi disputée que serrée. Les cinq premières voitures ont en effet fini dans le même tour. Les vainqueurs ont devancé la Porsche no 6 de 14''084 et les deux Ferrari officielles, la 51 et la 50, de respectivement 28''487 et 29''666.
Les deux pilotes suisses en lice en Hypercar ont terminé plus loin. Neel Jani (Porsche Proton) a pris la 14e place à 4 tours alors que Sébastien Buemi (Toyota) a dû se contenter du 16e rang à 7 tours. Le Vaudois et ses coéquipiers ont pourtant figuré dans le top 6 jusque peu avant midi avant de perdre une roue et de subir une crevaison.
Dans la catégorie LMP2, le Genevois Louis Delétraz (AO by TF) est monté sur le podium en finissant au 3e rang. La victoire a souri au team Inter Europol Competition devant le VDS Panis Racing.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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