International
Raid contre Stand News: deux journalistes inculpés pour "sédition"
Deux journalistes ont été inculpés de "sédition" jeudi à Hong Kong après l'opération de police de la veille contre le site d'information pro-démocratie Stand News. Ce raid a déclenché une vague internationale de réprobation.
La police hongkongaise a "inculpé deux hommes âgés de 34 et 52 ans, et une société de média en ligne, pour conspiration en vue de réaliser une publication séditieuse", a-t-elle annoncé dans un communiqué.
Selon des documents judiciaires, il s'agit du rédacteur en chef Patrick Lam et de son prédécesseur Chung Pui-kuen, arrêtés mercredi en même temps que cinq autres personnes liées à Stand News. L'entreprise éditrice du site, Best Pencil, est également poursuivie.
Dans un communiqué, le bureau de liaison du gouvernement central chinois à Hong Kong a estimé que ces arrestations étaient "une façon de faire en sorte que 'les méchants aient ce qu'ils méritent' et qui n'a rien à voir avec la liberté de la presse".
La police a fouillé mercredi le siège de Stand News et les domiciles de plusieurs de ses employés, et a gelé pour 61 millions de dollars de Hong Kong d'avoirs de la société éditrice.
Deuxième disparition
Outre MM. Lam et Chung, une ancienne journaliste et quatre ex-membres du conseil d'administration du média ont été arrêtés, dont la star de la pop cantonaise Denise Ho et l'avocate et ancienne membre du Conseil législatif de Hong Kong Margaret Ng.
Le site, fondé en 2014 et très actif pendant les manifestations antigouvernementales en 2019 qu'il filmait régulièrement en direct, a annoncé mercredi qu'il fermait et qu'il licenciait tous ses employés.
Il s'agit du deuxième média indépendant à disparaître à Hong Kong depuis que les autorités locales fidèles à Pékin ont entamé une implacable reprise en main de la ville l'an dernier. En juin, le quotidien pro-démocratie Apple Daily avait fermé après l'arrestation de ses dirigeants et le gel de ses actifs.
Réprobation internationale
Le raid policier contre Stand News a été condamné par plusieurs gouvernements dans le monde.
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a averti que la répression contre la presse nuisait à la réputation de la ville en tant que place financière internationale. "En réduisant au silence des médias indépendants, la Chine et les autorités locales sapent la crédibilité et la viabilité de Hong Kong", a dit le chef de la diplomatie américaine dans un communiqué.
"Le journalisme n'est pas de la sédition", a-t-il souligné, avant d'appeler Pékin et les autorités hongkongaises à "cesser de s'en prendre aux médias libres et indépendants de Hong Kong". La cheffe de l'exécutif hongkongais, Carrie Lam lui a répondu jeudi, affirmant partager son sentiment que le "journalisme n'est pas de la sédition".
Mais, a-t-elle affirmé, les actes séditieux "ne peuvent être tolérés sous prétexte de reportages". Cela "n'a rien à voir avec la soi-disant répression de la liberté de la presse ou de la démocratie, comme certains l'affirment", a-t-elle dit.
Défense chinoise
Le chef de la police de sécurité nationale de Hong Kong, Steve Li, avait accusé mercredi Stand News d'avoir publié des articles et billets de blog "séditieux" entre juillet 2020 et novembre 2021. "Ils ont décrit des manifestants à Hong Kong comme 'portés disparus' ou 'violés'... Ce sont des allégations malfaisantes sans aucune base factuelle", avait dit M. Li.
Le porte-parole de la diplomatie de l'Union européenne, Peter Stano, a dénoncé une "poursuite de la détérioration de la liberté de la presse" à Hong Kong. Le Canada a également condamné les arrestations.
Devant la presse, le porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian, a défendu la fermeture de Stand News, expliquant que "la liberté d'expression ne saurait servir d'abri à des activités criminelles". "Certaines forces étrangères, sous couvert de défendre la liberté de la presse, se sont livrées à des propos irresponsables", a-t-il dénoncé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La princesse Kate a terminé son traitement de chimiothérapie
"Un soulagement": la princesse Kate a annoncé lundi avoir terminé son traitement de chimiothérapie dans un message publié sur les réseaux sociaux, six mois après avoir révélé qu'elle était atteinte d'un cancer.
"Je ne peux pas vous dire à quel point c'est un soulagement d'avoir finalement terminé mon traitement de chimiothérapie", dit la princesse de Galles, l'épouse de William, l'héritier du trône britannique.
"Les neuf derniers mois ont été incroyablement durs pour nous, en tant que famille", poursuit la princesse de 42 ans, dans ce message accompagné d'une vidéo dans laquelle elle apparaît entourée de son époux et de leurs trois enfants, George, Charlotte et Louis, se promenant et jouant dans la nature.
Cette vidéo, dans laquelle la princesse est habillée d'une robe légère, les cheveux au vent, a été tournée en août dans le Norfolk, dans l'est de l'Angleterre, où la famille a passé une partie de ses vacances.
"Mon chemin vers la guérison et le rétablissement complet est long et je dois continuer à prendre chaque jour comme il vient", prévient-elle. "J'ai cependant hâte de retourner au travail et d'entreprendre des activités publiques dans les mois à venir quand je le pourrai".
Kate, adorée des Britanniques et qui apparaissait presque tous les jours dans la presse, a subitement disparu du paysage médiatique après Noël 2023. Elle avait été hospitalisée en janvier. Toutes sortes de rumeurs étaient alors apparues sur les réseaux sociaux.
Et fin mars, elle avait annoncé elle-même, dans une vidéo qui avait ému, être atteinte d'un cancer, sans en préciser la nature. Un coup dur de plus pour la famille royale, puisque le roi Charles III avait peu avant lui aussi annoncé être atteint d'un cancer.
Longuement applaudie
Kate était pour la première fois réapparue en public le 15 juin à l'occasion de la parade d'anniversaire du souverain. Elle avait alors salué la foule depuis le balcon du palais de Buckingham, avec la famille royale.
L'épouse du prince William avait alors été chaleureusement acclamée par le public venu en nombre assister à la parade militaire "Trooping the Colour" ("Salut aux couleurs") organisée chaque mois de juin.
Sa dernière apparition publique remonte à début juillet à Wimbledon, où elle avait remis le trophée au vainqueur du tournoi de tennis, l'Espagnol Carlos Alcaraz. Là encore, elle avait été longuement applaudie.
Dans son message lundi, la princesse fait part de sa "reconnaissance" pour tout le soutien qu'elle a reçu. "La gentillesse, l'empathie et la compassion de chacun a été vraiment une leçon d'humilité", dit-elle.
Kate conclut avec une parole pour les personnes "qui poursuivent leur propre voyage contre le cancer". "Je reste avec vous, côte à côte, main dans la main. De l'obscurité peut naître la lumière, alors laissez cette lumière briller", dit-elle.
Charles III, 75 ans, a quant à lui repris au printemps ses engagements publics, après les avoir suspendus pendant plusieurs mois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Northvolt va supprimer des emplois et réduire ses activités
Le fabricant suédois de batteries électriques Northvolt va réduire ses activités et supprimer des emplois pour faire face à une situation financière tendue, a-t-il annoncé lundi.
"Nous devons prendre des mesures difficiles pour sécuriser les fondations des opérations de Northvolt afin d'améliorer notre stabilité financière et de renforcer notre performance opérationnelle", a déclaré le PDG du groupe, Peter Carlsson dans un communiqué.
Northvolt va ainsi concentrer ses efforts sur la production de cellules de batteries dans son usine géante du nord de la Suède, à Skelleftea. Mais au sein de ce site, il va mettre en sommeil une partie de sa production, celle de matériaux cathodiques actifs, a-t-il précisé dans un communiqué.
Conséquence, le groupe annonce qu'il va devoir réduire le nombre de ses emplois, sans pouvoir les chiffrer. Il employait 5.860 personnes fin 2023.
Les "réductions de coûts nécessaires à Northvolt pour atteindre son objectif principal de se concentrer sur la fabrication de cellules à grande échelle incluront malheureusement des décisions difficiles sur la taille de notre main-d'oeuvre pour répondre aux besoins" d'activités réduites, a précisé Northvolt.
Le groupe confirme également qu'il va revoir le rythme de son développement international en Allemagne et au Canada, où il a annoncé ces derniers mois des projets d'usines géantes pour plusieurs milliards d'euros.
Le groupe suédois a aussi un autre projet d'usine à Göteborg (sud-ouest).
"Les révisions potentielles des calendriers de ces projets seront confirmées au cours de l'automne, de même que toute autre mesure nécessaire de réduction des coûts", ajoute le groupe.
Le groupe doit faire face à une industrie automobile qui affronte une croissance plus lente de la demande de véhicules électriques et simultanément, une concurrence de plus en plus féroce, ce qui se répercute sur les projets d'usines de batteries.
Northvolt est l'un des grands espoirs européens en matière de batteries au moment où le Vieux continent cherche à rattraper son retard face aux géants asiatiques et américains.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Location de vélos: le géant chinois HelloBike s'attaque à l'Europe
Le géant chinois des vélos partagés HelloBike compte s'installer en Europe, en commençant par Paris, a indiqué sa direction lundi.
La société basée à Shanghai a présenté sa candidature dans le cadre de l'appel d'offres de la mairie de Paris pour les vélos électriques en libre-service, prévu pour débuter à l'été 2025, a indiqué à l'AFP Manon Bouvet, porte-parole du groupe pour la France, la Belgique et la Suisse.
Lime et Dott, les deux sociétés déjà présentes à Paris avec des vélos sans attaches, ont confirmé lundi avoir également postulé dans le cadre de l'appel d'offres de la mairie de Paris. Les Vélib' sont, eux, accrochés à des bornes.
HelloBike compte être candidate dans d'autres villes françaises mais aussi à Séville et Barcelone, en Espagne.
Sa maison mère HelloRide fait circuler 7 millions de vélos, mais aussi des trottinettes et des voitures dans 500 villes en Chine, pour 1,8 milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2023.
La société s'est également lancée à Singapour et à Sydney, en Australie. HelloRide a comme principaux actionnaires le groupe d'e-commerce Alibaba et son ex-filiale Ant Group, propriétaire du service de paiement Alipay.
Si elle est sélectionnée à Paris, Hello prévoit de faire assembler ses vélos (jusqu'à 6.000 selon l'appel d'offres) dans la nouvelle usine de son partenaire Cibox à Revin (Ardennes).
Le vélo parisien serait plus petit que la version actuelle, avec une durée de vie rallongée, notamment concernant sa batterie, a expliqué Manon Bouvet. Certains devraient également être équipés de sièges pour enfants.
Une soixantaine de salariés devrait être recrutée pour les entretenir en région parisienne.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Carrefour fait son retour en Inde
Le géant des supermarchés français Carrefour a annoncé lundi revenir s'implanter en Inde d'ici juin 2025. Le retour interviendra via un partenariat de franchise avec l'entreprise émiratie Apparel Group, dix ans après le départ de Carrefour du pays.
Le nombre de magasins visés par ce partenariat n'a pas été précisé par le groupe, qui le fera dans un second temps, a-t-il indiqué à l'AFP. "Avec une population de plus de 1,4 milliard d'habitants, (...), l'Inde est un marché stratégique tiré par la croissance économique, l'urbanisation et l'augmentation du pouvoir d'achat des consommateurs", a justifié Carrefour dans un communiqué de presse.
Le géant mondial était implanté marginalement en Inde de 2010 à 2014, date à laquelle il a fermé cinq magasins de gros et a quitté le pays. "La richesse de l'Inde en matières premières agricoles, combinée au développement rapide de l'industrie dans le pays, présente également une opportunité significative pour Carrefour de développer sa propre marque de distributeur", a-t-il ajouté.
"L'arrivée de Carrefour en Inde marque une étape importante dans notre stratégie d'expansion de notre franchise dans plus de 10 nouveaux pays d'ici 2026", a estimé Patrick Lasfargues, directeur exécutif du partenariat international de Carrefour, cité dans un communiqué. Actif dans plus de 40 pays avec plus de 14'000 magasins, Carrefour a bouclé la première moitié de l'année 2024 en annonçant mercredi des ventes en léger recul mais une amélioration de sa rentabilité.
"Dans un contexte économique contrasté, Carrefour réalise une très bonne performance dans ses deux pays clés", avait commenté en juillet le PDG Alexandre Bompard, citant la France où "le groupe a accéléré sa politique" de baisse de prix "tout en préservant sa rentabilité", et le Brésil qui connaît une "forte croissance du résultat".
Apparel Group, le spécialiste de la vente au détail et de l'habillement basé aux Emirats arabes unis, déjà présent en Inde, emploie 24.000 personnes, notamment dans la région du Golfe.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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