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Renault joue son avenir électrique et haut de gamme avec Alpine

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Renault a fait d'Alpine sa vitrine sportive, abandonnant la marque Renault Sport. Cette mise en avant, notamment en Formule 1 avec le pilote français Esteban Ocon, doit apporter une nouvelle notoriété à la marque, connue hors de l'Hexagone uniquement des passionnés. (archives) (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Renault construira à Dieppe à partir de 2025 le petit SUV électrique de sa marque sportive Alpine, dans le cadre d'un réinvestissement industriel salué vendredi par le ministre de l'Economie.

Le groupe Renault a fait d'Alpine sa vitrine sportive, abandonnant la marque Renault Sport. Cette mise en avant, notamment en Formule 1 avec le pilote français Esteban Ocon, doit apporter une nouvelle notoriété à la marque, connue hors de l'Hexagone uniquement des passionnés.

Alpine doit permettre à Renault, dont les ventes ont fortement chuté ces derniers mois, de se positionner sur les segments supérieurs du marché auto, qui ne connaissent pas la crise.

"On va faire une voiture électrique plus haut de gamme, qui arrivera ici début 2025", a déclaré le directeur général de Renault, Luca de Meo, en visite à la petite usine de Dieppe (Seine-Maritime).

"C'est un mélange entre une mini-Ferrari et une mini-Tesla: on va faire des voitures électriques très émotionnelles", a souligné Luca de Meo, qui avait participé dans ses vies précédentes chez Fiat et Volkswagen au renouveau d'autres marques sportives, Abarth et Lamborghini.

La batterie française du SUV et ses moteurs produits à Cléon (Seine-Maritime), à une heure de transport en camion, devraient lui permettre de réaliser le 0 à 100 kilomètres/heure en 4 secondes.

"On va être en compétition avec des monstres sacrés et s'adresser à des passionnés", a lancé le patron italien. "Alpine nous donne l'opportunité de tirer tout le système par le haut."

À ses côtés, Bruno Le Maire était déjà venu dans la petite usine dieppoise en 2017, alors qu'elle était menacée. Après des discussions "musclées" avec Renault, dont l'État est actionnaire, le ministre "normand et passionné d'automobile", "converti à l'électrique", s'est félicité de cette promesse de réindustrialisation, une des priorités du mandat d'Emmanuel Macron, et de sa campagne à venir.

"L'industrie automobile haut de gamme n'est pas réservée aux Allemands", a lancé Bruno Le Maire en visitant la ligne de production des Alpine.

Le pari sportif de Renault

Le ministre a demandé à la filière française de l'automobile "d'aller encore plus loin" dans l'innovation et le développement de nouveaux sites industriels, soutenus par l'investissement public, tout en faisant " attention aux sous-traitants".

L'élection présidentielle doit être l'occasion d'ouvrir un débat sur de nouvelles mesures pour continuer à développer l'emploi industriel, a-t-il relevé, proposant d'"aller plus loin dans la baisse des impôts de production", ou de baisser les charges patronales "au-dessus de 2,5 Smic".

Quant à la marque au "A" fléché, sa renaissance avait été officialisée en 2017 avec la présentation de la nouvelle A110 au style néo-rétro. Cette voiture légère n'a été produite depuis qu'à quelques 10'000 unités, vendues à partir de 60'000 euros (environ 62'300 francs), avec un moteur Nissan produit en Corée du Sud. Quelques exemplaires équipent désormais la gendarmerie française.

Outre le nouveau SUV, la marque tricolore doit lancer d'ici à 2026 une compacte sportive et électrique, ainsi qu'une remplaçante pour l'A110. Avec cette gamme, et ses coûteux engagements en sport automobile, Alpine a pour mission de devenir rentable en 2025.

L'usine, une des plus petites unités industrielles de la galaxie Renault, emploie quelque 400 personnes et produit 15 voitures par jour. Les volumes du SUV pourraient "multiplier la production par 10 ou 20" à Dieppe, a estimé Luca de Meo, avec des emplois à la clé.

Fondée en 1955 par un concessionnaire Renault, Jean Rédélé, Alpine est tombée en 1973 dans l'escarcelle de Renault mais la marque avait été mise en sommeil en 1995 après l'échec de la voiture de grand tourisme A610.

Entre-temps, elle a produit à Dieppe des véhicules fétiches comme l'A110 première du nom, championne du monde des rallyes au début des années 1970.

La nouvelle version électrique de l'A110, qui doit réussir l'exploit d'allier puissance électrique et légèreté, est en cours de développement avec le constructeur britannique Lotus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Catastrophe ferroviaire: le Parlement rejette la motion de censure

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Le Parlement grec a rejeté jeudi soir une motion de censure qui visait le gouvernement du Premier ministre de droite, Kyriakos Mitsotakis. (© KEYSTONE/EPA/ALEXANDROS BELTES)

Le Parlement grec a rejeté jeudi soir une motion de censure contre le gouvernement de droite de Kyriakos Mitsotakis, accusé par l'opposition de dissimuler les responsabilités politiques dans la catastrophe ferroviaire de 2023 qui a fait 57 morts.

Sur les 300 députés du Parlement monocaméral grec, 159 députés ont voté contre cette motion déposée par le parti socialiste Pasok et soutenue surtout par la principale formation d'opposition de gauche Syriza. Le camp du Premier ministre dispose de la majorité absolue.

Le dépôt de cette motion de censure mardi est intervenu après des révélations du journal dominical To Vima affirmant que les enregistrements des conversations entre le chef de gare et les conducteurs de train le soir de l'accident ont été manipulés pour accréditer la thèse de l'erreur humaine.

Le porte-parole du Premier ministre a vivement démenti ces informations. Mais depuis un an, des familles de victimes et des responsables politiques ne cessent de dénoncer les négligences graves à l'origine de cet accident.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Braquage à l'office postal de Penthalaz (VD), malfrat en fuite

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Un homme a commis un hold-up à l'office postal de Penthalaz (VD) jeudi. Il s'est enfui avec une grande quantité de monnaie, selon la police vaudoise, et court toujours. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Un braquage a eu lieu jeudi à l'office postal de Penthalaz (VD). L'auteur du hold-up a menacé l'employée de la poste avec une arme blanche avant de prendre la fuite avec une grande quantité de monnaie. Il est toujours recherché.

Les faits se sont déroulés peu avant midi, détaille la police cantonale vaudoise dans un communiqué. Le braqueur a réclamé le contenu du coffre tout en menaçant à l'aide d'une arme blanche l'employée présente dans l'office postal.

La Suissesse de 55 ans a pu rapidement alerter la police après la fuite du malfrat. Les forces de l'ordre ont immédiatement mis en place un important dispositif de recherches, ont-elles indiqué. Le braqueur court toujours.

La police lance un appel à témoins. L'auteur a une barbe noire, il est âgé entre 18 et 40 ans et mesure environ 175 cm. Il portait des vêtements noirs lors de l'attaque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un bus chute d'un pont, faisant au moins 45 morts

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Au moins 45 personnes sont mortes en Afrique du Sud jeudi dans un accident de la route. Le bus qui les transportait a chuté d'un pont. (Photo symbolique) (© KEYSTONE/EPA/KIM LUDBROCK)

La quasi totalité des passagers d'un bus, soit 45 personnes, sont morts jeudi en Afrique du Sud dans un grave accident de la route. Le véhicule a fait une chute d'une cinquantaine de mètres du haut d'un pont avant de s'écraser au fond d'un ravin.

"L'accident, impliquant un bus transportant apparemment des passagers du Botswana à Moria (nord), a fait au moins 45 morts et un blessé grave", a annoncé le ministère des Transports dans un communiqué.

"Le chauffeur aurait perdu le contrôle de son véhicule, percutant les barrières de sécurité sur le pont. Le bus est passé par-dessus le pont et a heurté le sol, où il a pris feu", a précisé le ministère.

Un seul survivant

Le bus transportait au total 46 passagers incluant le chauffeur. Une seule personne, un enfant de huit ans, a survécu au crash, selon le département provincial des Transports. Il a été transporté à l'hôpital.

"Certains corps ont été brûlés au point d'être méconnaissables, d'autres sont coincés sous les débris et d'autres encore sont éparpillés sur les lieux", a précisé le département dans un communiqué. Il a ajouté que les opérations de secours se sont poursuivies jusque tard dans la soirée.

Bus du Botswana

L'accident est survenu sur un immense pont suspendu entre deux collines près de Mmamatlakala dans la province du Limpopo (nord), à plus de 300 km de Johannesburg.

Le bus avait une plaque d'immatriculation botswanaise, selon les autorités locales. La nationalité des passagers n'a pas encore été confirmée. La ministre des Transports Sindisiwe Chikunga, qui s'est rendue sur place dans la journée, a promis une enquête approfondie sur les causes de l'accident.

L'Afrique du Sud dispose d'un des réseaux routiers les plus développés du continent mais compte parmi les plus mauvais élèves en matière de sécurité routière.

Plus tôt dans la journée, le président Cyril Ramaphosa avait appelé les Sud-Africains à "faire de leur mieux pour que les fêtes de Pâques se passent en toute sécurité". "Pâques ne doit pas être une période où nous attendons les statistiques des tragédies ou blessures sur nos routes", avait-il enjoint dans un communiqué quelques heures avant l'accident.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Russie impose la fin de la surveillance des sanctions onusiennes

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Dans son dernier rapport daté de début mars, le comité d'experts soulignait une nouvelle fois que la Corée du Nord continuait de "bafouer les sanctions du Conseil de sécurité", notamment en développant son programme nucléaire et en lançant des missiles balistiques. (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/AP/AHN YOUNG-JOON)

La Russie, accusée par les Occidentaux d'importer des armes de Corée du Nord, a imposé jeudi la fin du système de surveillance des sanctions de l'ONU contre Pyongyang et son programme nucléaire. De nombreux membres du Conseil de sécurité ont décrié cette décision.

La Russie a mis son veto à un projet de résolution prolongeant d'un an le mandat du comité d'experts chargé de surveiller ces sanctions, une résolution qui a recueilli 13 voix pour. La Chine s'est abstenue.

"Ce qu'a fait la Russie aujourd'hui sape la paix et la sécurité dans le monde, tout cela pour favoriser un troc vicié que Moscou a scellé" avec Pyongyang, sur de l'armement notamment, a réagi Matthew Miller, le porte-parole du département d'Etat américain.

Moscou veut une réévaluation annuelle

La Corée du Nord est soumise depuis 2006 à des sanctions du Conseil de sécurité liées en particulier à son programme nucléaire, sanctions renforcées plusieurs fois en 2016 et 2017. Depuis 2019, la Russie et la Chine réclament au Conseil l'allègement de ces sanctions qui n'ont pas de date de fin.

Dans ce contexte, la Russie estime que le comité d'experts, dont les rapports font référence en la matière, n'a plus lieu d'être, se concentrant sur "des questions sans intérêt pas à la mesure des problèmes auxquels fait face la péninsule".

Elle a ainsi proposé au Conseil une réévaluation annuelle des sanctions. "S'il y avait un accord pour un renouvellement annuel des sanctions, le mandat du comité d'experts aurait un sens", a estimé l'ambassadeur russe Vassili Nebenzia.

"Admission de culpabilité"

Dans son dernier rapport début mars, le comité d'experts soulignait que la Corée du Nord continuait de "bafouer les sanctions du Conseil de sécurité", notamment en développant son programme nucléaire, en lançant des missiles balistiques, en violant les sanctions maritimes et les limites d'importations de pétrole.

Il indiquait d'autre part avoir commencé à enquêter sur "des informations venant des Etats membres sur la fourniture par la Corée du Nord d'armes conventionnelles et de munitions" à d'autres Etats en violation des sanctions, en particulier vers la Russie pour sa guerre en Ukraine.

"Ce veto n'est pas un signe de l'inquiétude pour la population nord-coréenne ou pour l'efficacité des sanctions. Cela concerne la Russie, obtenant la liberté de violer les sanctions en quête d'armes pour les utiliser contre l'Ukraine", a dénoncé l'ambassadrice britannique Barbara Woodward.

Ce veto "est en fait une admission de culpabilité. Moscou ne cache plus sa coopération militaire avec la Corée du Nord (...) ainsi que l'utilisation d'armes nord-coréennes dans la guerre contre l'Ukraine", a commenté sur X le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba.

"Comité plus important que jamais"

"Au regard des tentatives répétées (de la Corée du Nord) de saper la paix et la sécurité internationale, le travail du comité est plus important que jamais", avaient insisté juste avant le vote dix membres du Conseil (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Corée du Sud, Japon, Malte, Sierra Leone, Slovénie, Equateur, Suisse).

"Il ne peut y avoir aucune justification à la disparition des gardiens du régime de sanctions", a fustigé l'ambassadeur sud-coréen Joonkook Hwang. "C'est comme détruire des caméras de surveillance pour empêcher d'être pris la main dans le sac".

La Chine, tout en s'abstenant, a soutenu les demandes russes de réévaluation des sanctions. "Les sanctions ne devraient pas être gravées dans le marbre ou illimitées", a lancé l'ambassadeur adjoint Geng Shuang, estimant qu'elles avaient "exacerbé les tensions" dans la péninsule et eu un impact "négatif" sur la situation humanitaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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