International
Reprise des négociations pour une trêve entre Israël et le Hamas
Des négociations ont repris dimanche au Caire en vue d'une trêve entre Israël et le Hamas pendant le ramadan dans la bande de Gaza, soumise à de nouveaux bombardements israéliens meurtriers alors que le territoire palestinien assiégé est menacé de famine selon l'ONU.
'Selon un média progouvernemental égyptien, des représentants du Qatar et des Etats-Unis se trouvent au Caire, où des envoyés du Hamas devaient leur "donner une réponse à la proposition élaborée à Paris" fin janvier, a indiqué une source proche du mouvement islamiste palestinien.
La proposition des médiateurs - Qatar, Etats-Unis, Egypte - porte sur une pause de six semaines des combats et la libération de 42 des 130 otages israéliens - dont 31 seraient morts - encore retenus à Gaza contre des Palestiniens emprisonnés par Israël.
L'objectif est de parvenir à une trêve dans les hostilités, déclenchées il y a bientôt cinq mois, avant le début du mois du jeûne musulman, qui commence cette année le 10 ou 11 mars.
"Les Israéliens ont accepté en principe les éléments de l'accord", avait assuré samedi un haut responsable américain à Washington, mais Israël n'a pas confirmé ces informations.
Une trêve pourrait être signée d'ici "24-48 heures" si Israël "accepte les demandes du Hamas", a dit dimanche à l'AFP un haut responsable du mouvement palestinien, sous couvert d'anonymat.
Elles incluent "le retour dans le nord de Gaza des Palestiniens déplacés et une augmentation de l'aide humanitaire" de l'ordre de "400 à 500 camions par jour", a-t-il ajouté, contre environ 80 actuellement. Le Hamas réclame également un cessez-le-feu définitif et un retrait militaire israélien de Gaza.
Et Israël, qui a juré d'anéantir le Hamas qu'il considère comme une organisation terroriste, de même que les Etats-Unis et l'Union européenne, n'a jusqu'à présent pas annoncé d'intention de se joindre aux négociations en Egypte, exigeant que le Hamas fournisse une liste des otages encore retenus à Gaza.
Famine "quasiment inévitable"
Le premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé le lancement prochain d'une opération d'envergure sur Rafah (sud), pour vaincre le Hamas dans son "dernier bastion".
Cette perspective inquiète la communauté internationale car la ville abrite près de 1,5 million de Palestiniens, en grande majorité des déplacés, piégés contre la frontière fermée avec l'Egypte.
Dimanche soir, un correspondant de l'AFP a rapporté plusieurs frappes aériennes israéliennes sur Rafah et Khan Younès plus au nord.
Des témoins ont également indiqué à l'AFP qu'une frappe israélienne avait touché un camion humanitaire à Deir el-Balah (centre). Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a affirmé sans fournir de détails: "Ce n'est pas un camion humanitaire qui a été touché".
Pour sa part, le Croissant-Rouge palestinien, a indiqué sur X (ex-Twitter) avoir "transporté cinq morts et quatre blessés suite au ciblage d'un camion par un drone israélien (...) à Deir el-Balah".
La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent lancée dans le sud d'Israël par des commandos du Hamas depuis la bande de Gaza qui a entraîné la mort d'au moins 1160 personnes, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.
Environ 250 personnes ont aussi été enlevées lors de l'attaque. Une trêve fin novembre avait permis la libération de 105 otages en échange de 240 Palestiniens emprisonnés par Israël.
En près de cinq mois d'une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, les opérations militaires israéliennes déclenchées en représailles ont fait 30'410 morts, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Il a fait état de 90 morts en 24 heures, dont 14 membres de la famille Abou Anza, parmi lesquels les bébés jumeaux de quelques mois Naïm et Wissam, dans une frappe sur leur maison à Rafah.
"Honnêtement, il n'y avait aucune présence militaire dans la maison, seulement des civils", a raconté à l'AFP un neveu. "Il y avait peut-être plus de 15 enfants dans cette maison" de quatre étages complètement détruite. "Tous des bébés et des enfants en bas âge".
La guerre a aussi provoqué une catastrophe humanitaire et la famine est "quasiment inévitable" pour 2,2 millions de personnes, soit l'immense majorité de la population de Gaza, d'après Jens Laerke, porte-parole de l'Ocha, l'agence de coordination des affaires humanitaires des Nations unies.
Aide à grande échelle
Le Conseil de sécurité de l'ONU a exprimé samedi sa "grave préoccupation" et appelé à la livraison sans entraves d'une aide humanitaire "à grande échelle".
Face aux difficultés de l'acheminer par la route dans le territoire bouclé par Israël, plusieurs pays ont mené des parachutages d'aide sur la bande de Gaza ces dernières semaines, dont les Etats-Unis samedi.
Les cargaisons par voie terrestre, soumises au feu vert d'Israël qui impose un blocus à Gaza depuis 2007, n'arrivent qu'en quantité très limitée via Rafah, depuis l'Egypte, selon l'ONU.
Leur acheminement est périlleux en raison des combats, des bombardements israéliens, des décombres bloquant des routes et parfois de pillages.
Une distribution d'aide dans la ville de Gaza a tourné au drame jeudi quand plusieurs centaines de personnes se sont ruées sur des camions d'aide humanitaire.
Le Hamas affirme que l'armée israélienne a ouvert le feu sur la foule affamée et fait état de 118 morts et 760 blessés.
Une équipe de l'ONU a dit avoir constaté "un grand nombre" de blessures par balles dans un hôpital de la ville où avaient été admis de nombreuses victimes tandis que la communauté internationale a réclamé une enquête.
Dimanche, Israël a évoqué des tirs contre "plusieurs voleurs" qui représentaient "une menace immédiate" envers les soldats chargés de sécuriser la zone.
L'enquête préliminaire "a confirmé qu'aucune frappe n'a été effectuée par (l'armée) en direction du convoi d'aide", a affirmé le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, selon lequel "la majorité des Palestiniens ont été tués ou blessés à la suite de la bousculade".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Saint-Gall sombre à Bruges
Saint-Gall a commencé la phase de ligue de la Conference League de la pire des manières. A Bruges, les Brodeurs ont été laminés par le Cercle Bruges 6-2.
Une drôle d'histoire belge pour les joueurs d'Enrico Maassen. Après avoir été battus par Yverdon le week-end passé, les Saint-Gallois ont pris l'eau dans la ville célèbre pour ses canaux.
En Flandre occidentale, les Saint-Gallois ont été déclassés. Et ce dès le début de la partie puisque l'Equatorien Minda a ouvert la marque à la 3e. Kévin Denkey a ensuite ajouté deux buts avant la pause, puis un troisième sur penalty à la 54e (4-0). Csoboth a sauvé l'honneur à la 58e, juste avant un magnifique doublé de Magnee. Le Belge a inscrit le 5e but d'une frappe enroulée et le 6e d'une Madjer à la suite d'un coup franc dans les 16 mètres, après une passe en retrait que le gardien Ati Zigi a capté avec les mains.
La deuxième réussite saint-galloise par Mambimbi à la 81e n'ôte pas les marques de la déculottée prise par les joueurs de Suisse orientale.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le jihadiste Peter Cherif condamné à la perpétuité
Le jihadiste Peter Cherif a été condamné jeudi à la réclusion criminelle à perpétuité pour le rôle qu'il a joué au Yémen auprès de Chérif Kouachi, l'un des assaillants de l'attentat de Charlie Hebdo en 2015, et pour la séquestration de trois humanitaires en 2011.
La cour d'assises spéciale de Paris l'a déclaré coupable de toutes les charges qui lui étaient reprochées. Elle a assorti la peine de réclusion à la perpétuité d'une période de sûreté de 22 ans, conformément aux réquisitions du parquet national antiterroriste.
La présidente de la cour, Frédérique Aline, a expliqué que cette décision avait été prise "au regard de la gravité des faits" reprochés, et de la "dangerosité" de Peter Cherif.
Ce dernier est resté impassible à l'énoncé du verdict.
Le "seul Français"
Pendant trois semaines, le vétéran du jihad, un homme de 42 ans, a comparu pour association de malfaiteurs terroriste criminelle entre 2011 et 2018, période de sa présence au Yémen au sein d'Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa).
Il lui était reproché d'avoir rejoint les rangs de cette organisation jihadiste et, dans ce cadre, d'avoir participé à la formation de son ami d'enfance Chérif Kouachi à l'attentat commis le 7 janvier 2015 au journal satirique Charlie Hebdo, dans lequel 12 personnes ont été assassinées. L'attaque a été revendiquée par Aqpa.
"La cour a retenu votre rôle de facilitateur, d'intégrateur de Chérif Kouachi auprès d'Aqpa", a déclaré la présidente, précisant qu'il était "le seul Français" au sein de l'organisation jihadiste lors du séjour de Cherif Kouachi à l'été 2011 au Yemen.
"Vous aviez forcément connaissance de la mission qui lui avait été confiée", a-t-elle ajouté, soulignant que les deux hommes avaient maintenu des liens après le retour de Chérif Kouachi en France.
Il comparaissait aussi pour la séquestration en bande organisée en 2011, pendant plus de cinq mois, de trois ressortissants français, membres de l'ONG Triangle génération humanitaire.
"Ce sont les seuls faits que vous avez reconnus pour la première fois à l'audience", a observé la magistrate.
Pendant le procès, Peter Cherif a usé la plupart du temps de son droit au silence, une stratégie mal vécue par les parties civiles.
Il a toutefois reconnu avoir été l'un des geôliers des trois humanitaires, ayant servi de "traducteur" pour faire l'interface entre les otages et leurs ravisseurs yéménites d'Al-Qaïda. Il a, en revanche, réfuté avoir joué un rôle dans l'attentat de Charlie Hebdo.
"Match truqué"
Dans leurs réquisitions mercredi, les deux avocats généraux ont dressé le portrait d'un "jihadiste intégral" qui fut "la pierre angulaire de la préparation" de l'attentat de Charlie Hebdo.
Les avocats de la défense ont pour leur part dénoncé "un match truqué", dans des plaidoiries qui ont parfois provoqué un certain malaise dans la salle d'audience.
"Est-ce que ce procès a permis de répondre aux questions des parties civiles?", a demandé Me Nabil El Ouchikli. "Peut être que l'une des raisons du silence ou des prises de parole ponctuelles de Peter Cherif, c'est que ces réponses-là, il ne les a pas", a-t-il avancé.
Son confrère, Me Sefen Guez Guez, a fait part après l'énoncé du verdict de sa "déception", estimant qu'on était "dans l'utilisation quasi-exclusive pour des faits extrêmement graves de déductions faites à partir du silence, du vide, de l'absence".
Il a indiqué qu'il étudierait avec son client l'opportunité de faire appel la semaine prochaine.
"On ne se satisfait pas d'une réclusion criminelle à perpétuité, mais le fait est que l'engagement jihadiste de Peter Cherif est tout à fait exceptionnel", a de son côté déclaré Me Richard Malka, avocat de Charlie Hebdo.
Selon lui, son engagement "fanatique" ne s'est pas "démenti, même pas à l'audience: il n'expliquait rien, on ne pouvait pas comprendre, il ne donnait aucun espoir".
"Ce que cela sanctionne, c'est 20 ans d'erreurs, de préférence de la mort à l'amour, de la violence à la paix", a estimé le conseil.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Revolut demande à Meta de rembourser les victimes de fraude
La banque en ligne britannique Revolut a interpellé jeudi Meta pour lui demander de rembourser les victimes de fraude, plutôt que de simplement partager ses données, comme le géant américain s'est engagé à le faire avec certaines banques.
Revolut "appelle Meta à s'engager à contribuer au remboursement des victimes de fraude, considérant que son partenariat autour du partage de données récemment annoncé avec les banques et institutions financières britanniques est loin de répondre aux besoins de la lutte contre la fraude à l'échelle mondiale", indique la banque dans un communiqué.
La maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, a annoncé mercredi dans un communiqué un partenariat avec deux banques britanniques NatWest et Metro Bank "pour aider à protéger les gens contre la fraude (...) grâce aux données partagées".
Ce ne sont, selon le responsable de la lutte contre la criminalité financière chez Revolut, Woody Malouf, que "de tout petits pas, alors que l'industrie a besoin de véritables avancées".
Il regrette que "les réseaux sociaux ne partagent jamais (la) responsabilité" du remboursement des victimes et n'ont donc aucune incitation à lutter contre le phénomène.
Selon un rapport de Revolut sur la criminalité financière "les plateformes de Meta restent la plus grande source de toutes les escroqueries (62%) déclarées à Revolut à l'échelle mondiale au premier semestre 2024", soit une proportion relativement stable par rapport au deuxième semestre 2023 (64%).
Facebook est à lui seul l'origine de plus de 39% des volumes de fraude dans le monde, et 28% en France, selon cette étude.
"Nous saluons les mesures du gouvernement français" pour lutter contre la fraude, "comme la loi Naegelen, mais Meta et les autres plateformes doivent aussi s'engager à soutenir les victimes, comme le font les institutions financières", a ajouté M. Malouf.
Une loi portée par le député français Christophe Naegelen (Liot, Liberté, Indépendants, outre-mer, territoires, centristes), promulguée en juillet 2020, encadre le démarchage téléphonique et lutte contre les appels frauduleux.
La fintech Revolut compte 45 millions de clients dont le monde, dont plus de 3,5 millions en France.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Mise à jour d'un logiciel défaillant sur 27'000 Cybertruck Tesla
Le constructeur automobile américain Tesla doit mettre à jour un logiciel potentiellement défaillant sur plus de 27'000 de ses pick-up Cybertruck, a indiqué l'Agence américaine de sécurité routière (NHTSA) dans un courrier au constructeur, mercredi.
Sur certains véhicules et dans certaines conditions, "l'écran de la caméra de recul peut apparaître vide pendant jusqu'à 6 à 8 secondes lorsque le véhicule passe en marche arrière", décrit le NHTSA sur son site. Or, ce retard "peut affecter la vision arrière et augmente le risque de collision", poursuit l'Agence.
Au 25 septembre, Tesla, qui a informé les autorités de cette défaillance, avait enregistré 45 réclamations à ce titre. "Tesla n'a connaissance d'aucune collision, décès ou blessure pouvant lui être lié", précise le NHTSA.
Par conséquence, Tesla propose une mise à jour à distance du logiciel sur 27'185 véhicules. La mesure concerne les modèles Cybertruck fabriqués entre le 13 novembre 2023 et le 14 septembre 2024.
Le constructeur de voitures électriques a déjà été confronté à des problème de logiciels. Fin juillet, il avait ainsi dû réaliser une mise à jour sur 1,8 million de véhicules. Fin 2023, il avait également dû opérer une mise à jour sur quelque deux millions de véhicules en Amérique du Nord pour un risque accru de collision lié à l'"Autopilot", le système d'assistance à la conduite controversé.
Le constructeur a publié mercredi le chiffre de ses livraisons pour le 3e trimestre, avec près de 463.000 véhicules livrés entre juillet et septembre, conformes aux prévisions des analystes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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