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Économie

Royaume-Uni: le PIB a reculé un peu plus qu'initialement estimé

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"Le Royaume-Uni est la seule économie du G7 dans laquelle le PIB du troisième trimestre est toujours inférieur à son niveau d'avant Covid", a relevé Gabriella Dickens, économiste à Pantheon Macro. (archives) (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Le produit intérieur brut (PIB) britannique a reculé de 0,3% au troisième trimestre, un chiffre révisé en légère hausse après une première estimation qui faisait état d'un recul de 0,2%, a annoncé l'Office national des statistiques (ONS) britannique jeudi.

Les nouvelles données "montrent que l'économie a légèrement moins bien fonctionné au cours de l'année écoulée que ce que nous avions estimé", pénalisée notamment par l'industrie manufacturière et la production d'électricité, a noté sur Twitter Darren Morgan, directeur des statistiques économiques de l'ONS.

La croissance en début d'année a elle aussi été révisée légèrement à la baisse et le niveau du PIB britannique n'a toujours pas retrouvé son niveau pré-pandémie, selon l'ONS. Le retard est désormais estimé à 0,8% au troisième trimestre (davantage que la précédente estimation de -0,4%).

"Les revenus des ménages ont continué de baisser en termes réels", c'est-à-dire ajusté après les hausses de prix, au cours du troisième trimestre "bien qu'à un rythme plus lent" qu'en début d'année, a noté M. Morgan.

Inflation de 11%

L'économie britannique est plombée par une inflation qui frôle 11%, tirée notamment par l'envolée des prix de l'énergie dans la foulée de la guerre en Ukraine, et cause une sévère crise du coût de la vie dans le pays, poussant les Britanniques à rogner sur leurs dépenses.

"Le Royaume-Uni est la seule économie du G7 dans laquelle le PIB du troisième trimestre est toujours inférieur à son niveau d'avant Covid", relève Gabriella Dickens, économiste à Pantheon Macro, reflétant en grande partie selon elle la faiblesse des dépenses des ménages.

Ces faibles dépenses s'expliquent par "la reprise relativement modérée de l'emploi, des hausses de prix plus importantes et le fait que les ménages britanniques ont moins réduit leur taux d'épargne" qu'ailleurs dans le monde, poursuit l'analyste.

Selon de nombreuses prévisions, notamment de la Banque d'Angleterre, le pays est déjà entré dans une récession qui se prolongera en 2023, voire au-delà - d'après l'une des définitions techniques classiques, il faut deux trimestres consécutifs de recul pour parler de récession.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Croissance: KOF et Seco harmonisent leurs projections

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Guy Parmelin annonçait la semaine dernière une entrée en vigueur avec effet rétroactif de près d'un mois des droits de douane US allégés. (archive) (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) et le centre zurichois d'études conjoncturelles KOF remanient lundi leurs projections de croissance pour la Suisse - hors évènements sportifs - avec pour résultat une parfaite harmonie.

Le produit intérieur brut (PIB) doit ainsi progresser de 1,4% sur l'année qui s'achève, 1,1% en 2026 et 1,7% en 2027.

Les prévisionnistes du Seco comme ceux du KOF évoquent dans leurs rapports respectifs la baisse des droits de douane étasuniens comme principal facteur d'embellie pour l'année prochaine. L'abaissement à 15% de ces droits d'entrée, contre 39% précédemment, renforce en outre la prévisibilité, souligne le Seco.

Dans l'immédiat, les économistes fédéraux observent des indices de rebond sur le trimestre en cours, après une contraction attribuée à l'industrie pharmaceutique et chimique entre juillet et fin septembre. Le commerce extérieur devrait retrouver de la vigueur l'an prochain, mais l'essentiel de la croissance attendue repose toujours sur la demande intérieure.

Sur le front de l'inflation, le Seco table toujours sur un taux moyen de 0,2% sur l'année en cours et de 0,5% pour la suivante. Le KOF, lui, ne livre plus d'indication pour 2025, mais a raboté de moitié son estimation pour 2026, à 0,3%. Le chiffre de 0,6% pour 2027 est maintenu

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Recul des prix à la production et à l'importation en novembre

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L'industrie pharmaceutique et chimique en Suisse comme à l'étranger a vu ses prix sortie d'usine baisser en novembre. (archive) (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les prix à la production et à l'importation (PPI) en Suisse ont connu en novembre un nouveau recul de 0,5% sur un mois et de 1,6% sur un an, selon le relevé périodique de l'Office fédéral de la statistique (OFS) publié lundi.

Les prix à la production ont reculé de 0,5%, entraînés vers le bas par la chimie-pharmacie, ainsi que les métaux et produits semi-finis métalliques. Les produits pétroliers en revanche ont renchéri.

Les prix à l'importation ont pour leur part baissé de 0,4%, du fait principalement des hydrocarbures, ainsi que des produits chimiques et pharmaceutiques. La tendance a été atténuée par un renchérissement des produits pétroliers et des métaux non ferreux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les loyers ont continué d'augmenter en novembre

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La capitale économique du pays demeure de loin la ville la moins accessible pour les aspirants locataires. (archive) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les loyers affichés dans les annonces de la plateforme homegate.ch ont connu des variations régionales aléatoires sur un mois en novembre. La tendance en comparaison annuelle reste en revanche à sens unique: vers le haut.

Le renchérissement moyen sur douze mois a atteint 2,8%, emmené par les cantons des Grisons (+10,5%) et de Zoug (+8,9%). Les aspirants locataires tessinois, les moins mal lotis du pays, ont vu la facture augmenter de 1,0%, selon un relevé périodique diffusé lundi par Swiss Marketplace Group (SMG).

En zones urbaines, les villes de Lucerne et Genève affichent toutes deux des hausses de plus de 5%, quand Zurich enregistre une progression de 3,4%. La Cité de Zwingli reste de loin la moins abordable du pays pour les nouveaux locataires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

De fortes perturbations à prévoir sur les routes pendant les fêtes

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La circulation s'annonce compliquée sur de nombreux axes, notamment en direction des stations de sports d'hiver (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

De fortes perturbations et une augmentation des embouteillages sont attendues pour la période de Noël et de Nouvel An, en raison des vacances. Cela touchera principalement les routes menant aux stations de sports d'hiver, mais aussi les autoroutes du Plateau.

Le début des vacances devrait engendrer des perturbations sur différentes autoroutes, en particulier dans les régions de Zurich, Berne, Bâle, Lucerne et Lugano ainsi que sur les tronçons du Gothard et du San Bernardino. Les routes menant en Valais et dans l'Oberland bernois seront elles aussi chargées, annonce mercredi l'Office fédéral des routes (OFROU) dans un communiqué. Les retours de vacances devraient être nombreux entre le 1er et le 4 janvier.

Du côté du ferroutage, des temps d'attente sont à prévoir de 08h00 à 16h00 les jours de départs en vacances pour les tunnels de la Furka à Realp (UR), du Lötschberg à Kandersteg (BE) et de la Vereina à Klosters-Selfranga (GR).

Pour les retours, il faudra compter avec des temps d'attente entre 11h00 et 18h00 dans le sens inverse, à Oberwald (VS) pour la Furka, à Goppenstein (VS) pour le Lötschberg ainsi qu'à Lavin-Sagliains (GR) pour la Vereina.

Impacts du trafic d'évitement

Un important trafic sur les autoroutes incite souvent des conducteurs à quitter les grands axes pour transiter par les localités, ce qui conduit à une paralysie du trafic dans les régions concernées.

Ce trafic d'évitement pèse sur la population locale dans ses déplacements et perturbe les bus de ligne, tout comme la mobilité douce. Il est donc important de rester sur l'autoroute, même en cas d'embouteillages, rappelle l'OFROU.

Les aéroports s'attendent eux aussi à un afflux de passagers. A Zurich, près de 100'000 voyageurs sont attendus pour la seule journée du 19 décembre, a indiqué l'aéroport. Parmi les principales destinations, on compte notamment New York, Londres, Paris ou Pristina, ainsi que Miami, les Maldives, Ibiza et la Scandinavie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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