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Sabotage d'un câble en Baltique: 7 marins interdits de déplacement

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Un bateau des gardes-côtes finnois patrouillant dans la zone où un des câbles a été endommagé. (© KEYSTONE/EPA FINNISH BORDER GUARD/FINNISH BORDER GUARD HANDOUT HAN)

Sept membres de l'équipage du pétrolier Eagle S soupçonné d'appartenir à la "flotte fantôme" russe et d'être à l'origine d'une panne sur un câble en mer Baltique sont visés par l'enquête pour sabotage. Ils sont interdits de voyager, a annoncé la police finlandaise.

"Sept membres de l'équipage du navire Eagle S ont le statut de suspect dans cette enquête criminelle et ont été frappés d'une interdiction de voyager", explique la police dans un communiqué concernant cette enquête ouverte pour sabotage aggravé et interférence aggravée dans les communications.

L'Eagle S, battant pavillon des îles Cook, est soupçonné d'avoir endommagé en mer Baltique le câble sous-marin électrique EstLink 2 reliant la Finlande à l'Estonie le jour de Noël.

Equipage interrogé

Le navire a été arraisonné puis déplacé sous escorte vers la rade du port de Kilpilahti, à 40 kilomètres à l'est d'Helsinki où les enquêteurs l'inspectent et interrogent son équipage d'une vingtaine de membres.

Concernant les sept suspects, "l'interdiction de voyager est une mesure coercitive limitant la liberté individuelle moins sévère que l'arrestation, et elle est imposée pour s'assurer que l'enquête criminelle n'est pas compromise et que les parties peuvent être jointes pendant l'enquête", a déclaré une responsable de l'enquête, Elina Katajamäki, du Bureau national d'enquête (NBI) citée dans le communiqué.

Le nombre de suspects pourrait évoluer, a-t-elle précisé.

"Trace de traînée"

La police a en outre repris ses investigations sous-marines qui avaient été interrompues lundi en raison du mauvais temps. Elle avait révélé dimanche qu'une "trace de traînée" de plusieurs dizaines de kilomètres avait été identifiée sur le fond marin.

L'Eagle S est soupçonné d'appartenir à la "flotte fantôme" russe, terme qui désigne les navires qui transportent du pétrole brut et des produits pétroliers russes faisant l'objet d'un embargo.

Présence de l'Otan renforcée

L'Otan a annoncé vendredi qu'elle allait renforcer sa présence militaire en mer Baltique. De nombreux incidents similaires ont eu lieu dans la Baltique depuis l'invasion russe de l'Ukraine en 2022.

Ces actions, ciblant notamment les infrastructures énergétiques et de communication, s'inscrivent, soulignent experts et responsables politiques, dans le contexte de la "guerre hybride" entre la Russie et les pays occidentaux, dans ce vaste espace maritime bordé par plusieurs membres de l'Otan, où Moscou dispose également de points d'entrée.

Câbles coupés

Deux câbles de télécommunications ont ainsi été coupés les 17 et 18 novembre dans les eaux territoriales suédoises. Un vraquier battant pavillon chinois, le Yi Peng 3 - qui se trouvait au-dessus de la zone au moment où cela s'est produit et qui a depuis quitté la zone - a été dans le viseur de Stockholm.

L'Union européenne avait fait savoir que face à cela elle renforçait les mesures pour "protéger les câbles sous-marins, notamment en améliorant l'échange d'informations, en mettant en oeuvre de nouvelles technologies de détection ainsi que des capacités de réparation sous-marine et en coopérant au niveau international".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey

Le rêve américain de Leon Muggli, au contact d'Alex Ovechkin

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Leon Muggli veut se faire une place en NHL et rêve aussi d'une médaille avec la Suisse au Mondial M20. (© KEYSTONE/AP/Matt Krohn)

A seulement 17 ans, Leon Muggli faisait ses débuts en National League. Aujourd'hui, il relève de nouveaux défis en Amérique du Nord, tout en rêvant d'une médaille au Mondial M20 avec la Suisse.

Leon Muggli a connu une ascension fulgurante. Avant la saison 2023/24 de National League, il avait été invité à effectuer la préparation avec la première équipe de l'EV Zoug, où il a laissé une impression durable. Le 15 septembre 2023, à seulement 17 ans, il faisait ses débuts dans l'élite du hockey suisse. Et quelques mois plus tard, en juin 2024, il était sélectionné au 2e tour de la draft de la NHL par les Washington Capitals, à la 52e position.

Une blessure regrettable

Tout ne s'est toutefois pas déroulé comme le jeune défenseur l'aurait souhaité jusqu'ici. Qu'il ne parvienne pas (encore) à faire le saut en NHL était attendu, mais il s'est blessé dès son deuxième match en AHL avec l'équipe ferme des Capitals, les Hershey Bears. Touché à l'épaule gauche, il a pris le temps nécessaire de se soigner, sans rien forcer.

"C'était difficile à gérer", confie le Zougois de 19 ans à Keystone-ATS. D'autant plus que son départ outre-Atlantique marquait un nouveau chapitre de sa vie, loin de son environnement habituel et de sa petite amie, encore scolarisée. "Aujourd'hui, avec FaceTime, ça va plutôt bien", raconte-t-il.

Sa blessure ne l'a pas empêchée de rester quotidiennement au contact de l'équipe. "J'étais assez bien intégré, mais ce n'est quand même pas la même chose." Leon Muggli vit avec deux coéquipiers, et d'autres membres de l'équipe résident dans le même quartier. La concurrence est rude, reconnaît-il, "mais on s'entend très bien, et on fait aussi des choses ensemble en dehors des entraînements".

Dur au mal

Le jeune hockeyeur de Cham n'est de toute façon pas du genre à se plaindre. Il poursuit son rêve sans conditions. Une déclaration antérieure de Lukas Bengtsson, défenseur suédois de l'EV Zoug, en dit long: "Il ne considère rien comme acquis. Il est curieux, se pousse lui-même, travaille dur chaque jour. Je pense qu'il a de bonnes chances de jouer un jour en NHL."

Durant la préparation, Leon Muggli a disputé le premier match de test des Capitals. "Ça a été un bon révélateur pour voir ce qu'il faut réellement pour, peut-être, réaliser mon rêve", explique-t-il. Ensuite, il a essayé d'intégrer certains éléments dès les entraînements. Il s'est rapidement habitué à la glace plus petite qu'en Suisse.

Qu'il puisse encore progresser dans tous les domaines à son âge va de soi, notamment sur le plan physique. À ce niveau, il a déjà franchi un cap important: depuis le printemps, il a pris "sept à huit kilos". Il a effectué sa préparation estivale à Zoug, mais a aussi mis à profit la pause forcée due à sa blessure pour intensifier son renforcement musculaire.

Avec le "Great 8"

Alex Ovechkin, l'un des plus grands joueurs de l'histoire du hockey sur glace, évolue au sein de la franchise qui a fait le choix de drafter Leon Muggli. Aucun joueur n'a inscrit plus de buts en saison régulière de NHL que le Russe de 40 ans (912 avant le match des Capitals dans la nuit de lundi à mardi).

A-t-il eu des contacts avec lui ? "Oui, je l'ai vu et je lui ai parlé, j'ai aussi été sur la glace avec lui. C'est spécial d'être dans la même pièce que lui. Je ne réalise pas encore vraiment. Avant, je jouais avec lui sur la Playstation." Et Muggli d'ajouter: "On sent le respect immense que les gens ont pour lui, mais c'est juste un vétéran normal, sans manières. Sur la glace, il ne bouge pas beaucoup, mais il sait parfaitement où se trouve le but."

À l'heure actuelle, toute l'attention de Muggli est tournée vers le Mondial M20, pour lequel il est revenu en forme à temps. Il dispute ce tournoi pour la troisième fois, tout comme Jamiro Reber, et assume également un rôle important hors glace en tant que capitaine de l'équipe.

Certes, les Suisses ont perdu leurs deux premiers matchs à St. Paul, dans la patinoire du Minnesota Wild, face aux grands favoris que sont les États-Unis (1-2) et la Suède (2-4), mais les prestations ont été convaincantes. Il s'agit désormais d'assurer la qualification pour les quarts de finale contre l'Allemagne et la Slovaquie, afin de préserver les chances d'un exploit.

"Il serait temps de ramener quelque chose à la maison. Tout le monde dans l'équipe y croit et aborde chaque entraînement avec cette idée", affirme Muggli. Jusqu'ici, la Suisse n'a décroché qu'une seule médaille à un Mondial M20: le bronze en 1998.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Camille Rast comble le vide au sein de l'équipe de Suisse

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Camille Rast monte en puissance depuis quelques semaines. (© KEYSTONE/AP/Pier Marco Tacca)

En l'absence de Lara Gut-Behrami, un vide s'est ouvert au sein de l'équipe de Suisse féminine. Mais les podiums se font de moins en moins rares depuis la fin novembre, grâce à une femme: Camille Rast.

Les chiffres parlent d'eux-mêmes: l'hiver dernier, avec une Lara Gut-Behrami performante dans trois disciplines, seule athlète capable de contester à Federica Brignone la victoire au classement général de la Coupe du monde, les Suissesses occupaient la deuxième place du classement des nations féminines, juste derrière l'Italie, mais nettement devant l'Autriche, et encore davantage devant les États-Unis.

Fin décembre 2025, le tableau est tout autre. Les Autrichiennes, emmenées par Julia Scheib, la femme du moment en géant, mènent désormais, de peu devant les États-Unis de Mikaela Shiffrin, la reine du slalom. Les Suissesses sont larguées, avec plus de 600 points de retard, et les Italiennes à plus de 800.

Deux stars absentes

La raison est évidente: l'Italie doit pour l'instant se passer de Brignone, la Suisse de Gut-Behrami depuis la mi-novembre. La Transalpine s'est gravement blessée en mars et lutte pour un retour avant les Jeux olympiques (6-22 février). Quant à la Tessinoise, sa saison a pris fin après une rupture des ligaments croisés en novembre, et la suite de sa carrière reste incertaine.

L'absence de "LGB" pèse logiquement lourd chez Swiss-Ski, d'autant que Corinne Suter et Michelle Gisin se sont également blessées, que Malorie Blanc, 21 ans, n'en est qu'au début d'une carrière prometteuse dans les disciplines de vitesse, et que les techniciennes autour de Camille Rast ont eu du mal à entrer dans cet hiver olympique.

Alors que Wendy Holdener attend toujours son premier podium de la saison, Camille Rast répond présent. Depuis fin novembre, la championne du monde de slalom, est montée quatre fois sur le podium. Deux fois deuxième le week-end dernier, comme déjà avant Noël à Courchevel, deux fois privée de sa première victoire de la saison pour quelques centièmes. "Ca fonctionne bien en ce moment", apprécie Rast avec satisfaction.

Une artiste polyvalente

Très tôt, on devine que Rast peut devenir une skieuse brillante. Enfant, elle fréquente durant trois ans une école de cirque, où elle développe avec aisance sens de l'équilibre et habileté acrobatique, des qualités utiles dans tous les sports. L'équivalent estival du ski est pour elle le VTT, qu'elle pratique avec la même passion. En tant que skieuse, elle bénéficie très tôt d'un encadrement solide. Son staff compte notamment Florian Lorimier, l'ancien préparateur physique de Didier Cuche.

En 2017, pour sa cinquième course de Coupe du monde, un géant à Val di Fassa, Rast se classe 9e avec le dossard 44. Peu après, elle devient championne du monde junior de slalom. Puis survient le premier grand coup d'arrêt. Une mononucléose infectieuse la frappe durement, contraint la jeune femme de 18 ans à interrompre la saison et débouche sur une dépression. Elle se sentait "morte intérieurement", dira-t-elle plus tard.

Blessures et force mentale

Depuis lors, la progression de Rast est faite de vagues. En 2019, alors qu'elle est parvenue à revenir avec un soutien professionnel, une rupture des ligaments croisés et du ligament interne impose un nouvel arrêt. En 2022, un changement de matériel la freine et elle vit une saison à oublier. Elle revient alors chez son équipementier de longue date et retrouve progressivement son niveau, puis atteint le sommet mondial en slalom aux Mondiaux 2025.

Des douleurs persistantes à la hanche, consécutives à une chute à Sestrières peu après ces Mondiaux, font naître de nouveaux doutes, renforcés par un début de saison modeste avec des 15es places à Sölden et Levi.

Mais une fois encore, Camille Rast a pu s'appuyer sur sa force mentale. Depuis six semaines, elle porte l'équipe de Suisse presque comme Lara Gut-Behrami le faisait auparavant. La Valaisanne de 26 ans est désormais le grand espoir helvétique en vue des épreuves olympiques de Cortina d'Ampezzo.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Taïwan affirme avoir détecté 130 avions militaires chinois

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Taïwan a déclaré mardi avoir détecté 130 avions militaires chinois autour de l'île en 24 heures, alors que la Chine mène une deuxième journée d'exercice. (© KEYSTONE/EPA/RITCHIE B. TONGO)

Taïwan a déclaré mardi avoir détecté 130 avions militaires chinois ainsi que 22 navires autour de l'île en 24 heures, alors que la Chine mène une deuxième journée d'exercices nommés "Mission Justice 2025".

Le ministère taïwanais de la Défense a publié ces données à 06H00 mardi (24H00 heure suisse ). La veille, Taïwan avait annoncé avoir détecté 89 avions militaires, ainsi que 28 navires de guerre et des garde-côtes chinois, à proximité de son territoire. Il s'agissait alors du nombre le plus élevé d'avions chinois signalés en une seule journée depuis le 15 octobre 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Trump envisage la vente d'avions de combat F-35 à la Turquie

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Donald Trump envisage la vente d'avions de combat F-35 à la Turquie. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Donald Trump a dit lundi envisager la vente d'avions de combat F-35 à la Turquie, malgré les objections d'Israël lors de la visite de son Premier ministre Benjamin Netanyahu en Floride.

"Nous y réfléchissons très sérieusement", a déclaré le président américain en réponse à une question sur un potentiel accord avec la Turquie sur ces avions de combat.

Washington avait exclu la Turquie de son programme de développement des F-35 en 2019, avant d'imposer un an plus tard des sanctions à Ankara, pourtant son allié au sein de l'Otan, en raison de son achat du système russe de défense antiaérienne S-400.

Mais Donald Trump entretient des relations étroites avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, qu'il avait reçu fin septembre à la Maison Blanche.

L'idée d'un accord fait grincer des dents Israël, qui considère que des F-35 bénéficieraient à la Turquie en cas de potentielle guerre, alors que les deux pays connaissent des tensions à propos de la Syrie.

Interrogé à ce sujet, Donald Trump a estimé que Recep Tayyip Erdogan était un "très bon ami". "Nous n'aurons pas de problèmes", a-t-il ajouté. "Rien n'arrivera."

Le F-35 de Lockheed Martin, le plus sophistiqué des avions de chasse américains, a été développé par les Etats-Unis en partenariat avec d'autres pays de l'Otan, dans le cadre d'un programme appelé Joint Strike Fighter (JSF).

Lors de son premier mandat, le président américain avait accepté d'en vendre aux Emirats arabes unis après leur reconnaissance d'Israël.

Il a également donné son feu vert, en novembre, à un accord de vente d'armement à l'Arabie saoudite, qui inclut de futures livraisons de F-35.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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