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Samsung accélère dans l'IA pour rester numéro un des smartphones

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Samsung a repris au premier trimestre sa place de premier fournisseur de smartphones, selon le cabinet spécialisé IDC, avec plus de 60 millions d'appareils vendus, soit quasiment 21% de part de marché. (© KEYSTONE/EPA/JEON HEON-KYUN)

Secoué par une grève générale inédite et illimitée, Samsung, numéro un mondial des ventes de smartphones, fait fi de ces turbulences pour accélérer dans l'intelligence artificielle (IA) générative avec des nouveaux outils intégrés à l'ensemble de ses produits.

Interrogée par l'AFP, à l'occasion d'une conférence organisée à Paris mercredi, sur ce mouvement social débuté lundi après l'échec de négociations salariales, la direction n'a pas souhaité réagir, collant à sa feuille de route prévoyant de parler d'IA.

Après avoir donné le coup d'envoi de sa stratégie dans ce domaine en janvier en intégrant ses outils baptisés "Galaxy AI" dans ses nouveaux smartphones S24, Samsung va les élargir à l'ensemble de ses produits, des écouteurs sans fil aux montres intelligentes, en passant par sa première bague connectée.

"Lorsque nous avons lancé le S24, nous avions proclamé que, d'ici la fin de l'année, +Galaxy AI+ serait intégré à 100 millions d'appareils. Mais les progrès ont été accélérés. À l'heure actuelle, nous pouvons donc affirmer que, d'ici la fin de l'année, il sera disponible sur 200 millions d'appareils", a indiqué à l'AFP TM Roh, le patron de la division mobile du géant sud-coréen.

Génération de contenus texte automatiques à partir de quelques mots ou traduction simultanée disponible lors de conversations téléphoniques ou en personne, l'IA générative a conquis le monde en 2023 et suscite une course effrénée entre les grands groupes technologiques.

"Dans l'ensemble, plus d'un milliard de dollars est investi dans l'avancement et le renforcement de l'IA chez Samsung Mobile. Au niveau de (la maison mère) Samsung Electronics, l'investissement dans les ressources consacrées à l'IA est bien plus massif", explique TM Roh, sans donner de précisions.

Bague connectée

"Si Samsung a bien communiqué sur +Galaxy AI+ en préemptant le terrain, les services d'IA sont encore limités et l'IA n'est pas encore un critère de choix essentiel pour un smartphone mais simplement un outil pour démontrer la capacité d'innovation", souligne auprès de l'AFP Thomas Husson, analyste chez Forrester.

Et si la marque à la pomme a dévoilé début juin "Apple Intelligence", la nouvelle nomenclature d'IA générative qui va équiper ses appareils de l'iPhone au Mac, elle "n'a pas encore les moyens de réaliser pleinement sa vision, en devant encore se reposer sur son partenariat avec OpenAI et en étant limitée par la réglementation européenne", ajoute-t-il.

Après avoir été détrôné par son concurrent américain en 2023, Samsung a repris au premier trimestre 2024 sa place de premier fournisseur de smartphones, selon le cabinet spécialisé IDC, avec plus de 60 millions d'appareils vendus (-0,7% sur un an), soit quasiment 21% de part de marché.

A titre de comparaison, Apple a écoulé plus de 50 millions d'iPhone de janvier à mars, soit 17,3% du marché mondial et 9,6% de moins que l'année dernière à la même période.

Autour des deux piliers stratégiques que sont l'IA et le segment premium, à l'image de sa sixième génération de smartphones pliables dévoilée mercredi, Samsung entend aussi poursuivre sa diversification dans les produits connectés de santé.

Dévoilée en janvier sans donner plus de détails, la bague connectée baptisée "Galaxy Ring" va être commercialisée dans un "nombre limité" de marchés (Etats-Unis, Chine, Corée du sud, Allemagne, Royaume-Uni, France...) à partir du 24 juillet, a également annoncé l'entreprise.

Inédit sur le marché de l'électronique grand public, cet anneau permet à son utilisateur de collecter des informations plus précises sur l'état de son sommeil ou sa fréquence cardiaque grâce à des capteurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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En Autriche, Herbert Kickl prône "l'asile zéro"

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"On va construire notre Autriche forteresse à coup de demandes d'asiles rejetées, d'avis d'expulsions et de charters", a déclaré l'extrémiste de droite Helbert Kickl devant une large foule à Vösendorf, en Basse-Autriche. (© KEYSTONE/EPA/MAX SLOVENCIK)

Le chef de l'extrême droite autrichienne Herbert Kickl a déclaré samedi vouloir réduire l'asile à "zéro". Il s'exprimait dans un discours de politique générale présentant ce qu'il souhaiterait faire s'il accédait à la chancellerie.

Arrivé pour la première fois en tête lors des dernières législatives fin septembre, le Parti autrichien de la Liberté (FPÖ) est actuellement en négociation avec les conservateurs pour former un gouvernement et obtenir la chancellerie pour la première fois.

"On va construire notre Autriche forteresse à coup de demandes d'asiles rejetées, d'avis d'expulsions et de charters", a déclaré le chef du parti devant une large foule à Vösendorf, en Basse-Autriche.

Chiffres "trop élevés"

"Pour nous, asile veut dire protection tout près de la région en crise", pas "migration déguisée des peuples, ticket d'entrée dans le système social et accès à la nationalité", a-t-il ajouté.

Estimant que les chiffres de demandes d'asile déposées ces dernières années étaient "trop élevés", il a jugé que dans ce domaine aussi, l'Autriche avait "besoin d'un zéro, comme pour le déficit zéro".

"Retour aux deux sexes"

Pour Herbert Kickl, un "retour aux deux sexes" est par ailleurs nécessaire, "nos familles" étant "composées du père, de la mère et des enfants". L'Autriche a ouvert à tous le droit au mariage et à l'adoption en 2019.

Comparant l'Union européenne qui déroule un "communisme climatique" à "l'URSS et ses grandes planifications", il a rendu hommage à la génération d'après-guerre ayant reconstruit l'Autriche "dans la plus grande misère".

Herbert Kickl estime que sa génération a l'obligation de transmettre à la prochaine la "prospérité" pour laquelle elle a "travaillé dur".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Première ministre italienne assistera à l'investiture de Trump

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La Première ministre italienne Giorgia Meloni assistera à l'investiture de Donald Trump comme président des États-Unis lundi à Washington. (© KEYSTONE/EPA/ALI HAIDER)

La Première ministre italienne Giorgia Meloni assistera à l'investiture de Donald Trump comme président des États-Unis, lundi à Washington, ont annoncé samedi ses services.

La cheffe de gouvernement d'extrême-droite s'est positionnée comme la dirigeante européenne la plus proche du milliardaire américain et entretient des relations très amicales avec Elon Musk, très proche du nouveau président.

Aucun chef d'État ou de gouvernement étranger n'est traditionnellement invité à la cérémonie d'investiture des présidents américains, où les pays sont représentés par leur ambassadeur.

Invitations de présidents

Mais Donald Trump en a décidé autrement cette fois, en invitant plusieurs dirigeants étrangers, dont le président chinois Xi Jinping, qui a décliné cette invitation, le président argentin Javier Milei, ou encore l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro. Ce dernier, interdit de quitter le Brésil depuis février 2024 dans le cadre d'une enquête sur un projet présumé de coup d'État, ne pourra y assister.

L'eurodéputée d'extrême droite française Marion Maréchal se rendra elle aussi à la cérémonie d'investiture de Donald Trump, a-t-elle indiqué jeudi. Eric Zemmour avait annoncé la semaine dernière qu'il s'y participera également.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Descente de Cortina: Gut-Behrami 4e, Goggia s'impose

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Sofia Goggia la plus forte à Cortina (© KEYSTONE/AP/Alessandro Trovati)

Et de 4 pour Sofia Goggia en descente à Cortina! Dans les Dolomites, l'Italienne a enlevé la 19e descente de sa carrière en Coupe du monde, la 26e victoire de sa carrière.

Pas de surprise sur l'Olimpia delle Tofane. Sofia Goggia était l'une des grandes favorites et elle a parfaitement assumé ce rôle. La Bergamasque a surtout fait la différence dans le troisième secteur avec le passage du Delta. Elle a "collé" une demi-seconde à ses adversaires.

Derrière la championne olympique de descente 2018, on retrouve la Norvégienne Kajsa Vickhoff Lie et l'Italienne Federica Brignone qui a récupéré le dossard rouge de leader de la discipline.

Les Suissesses sont juste derrière, au pied du podium (4e à 0''72 et 5e à 0''75). Quadruple vainqueure en Coupe du monde sur cette piste, ainsi que deux fois médaillée d'or aux Mondiaux de 2021, Lara Gut-Behrami a concédé trop de temps dans le troisième secteur et dans les derniers hectomètres de course.

Trois centièmes derrière la Tessinoise, Corinne Suter se hisse dans le top 5 pour la première depuis près de deux ans et sa troisième place à Kvitfjell. Sur la piste qui l'avait couronnée championne du monde en 2021, la Schwytzoise a donné l'impression de retrouver une partie de ses sensations.

Magnifique deuxième lors de la descente de St-Anton samedi passé, Malorie Blanc est redescendue de son nuage sur une piste qu'elle découvrait. La Valaisanne a terminé à la 24e place à 1''89. Delia Durrer a fait un peu mieux avec son 19e rang.

Priska Ming-Nufer (30e) a marqué un point, tandis que Michelle Gisin a échoué au 39e rang avec plus de trois secondes de retard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Trump: arrestations massives de migrants illégaux dès mardi

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L'administration Trump promet des arrestations de migrants illégaux, en particulier dans la ville démocrate de Chicago, connue pour sa politique d'accueil. (© KEYSTONE/AP/Nam Y. Huh)

L'administration du président américain Donald Trump va procéder à des arrestations massives de migrants illégaux dans tout le pays dès mardi, a indiqué un haut responsable qui va prendre ses fonctions.

"Il va y avoir des actions dans tout le pays. Chicago n'est qu'un endroit parmi d'autres", a indiqué vendredi sur le chaîne américaine Fox News Tom Homan, ex-directeur de l'agence chargée du contrôle des frontières et de l'immigration (ICE) et qui sera en charge des frontières dans l'administration Trump.

Il réagissait à des informations publiées par le Wall Street Journal et d'autres médias américains.

Il s'agirait d'une des premières actions prises par le président Trump, qui va être investi lundi. Le Républicain avait promis lors de sa campagne d'expulser des millions de migrants sans papiers dans ce qui serait la plus grande opération d'expulsion de migrants illégaux de l'histoire des Etats-Unis.

Coup de poing contre Chicago, ville démocrate

"Mardi, l'ICE va sortir et enfin faire son travail. Nous allons leur permettre d'arrêter les criminels étrangers. Ce que nous disons à l'ICE, c'est que vous allez appliquer la loi sur l'immigration sans vous excuser", a jouté M. Homan, qualifié par le nouveau président de "tsar des frontières".

"Vous allez vous concentrer d'abord sur les pires, sur les menaces pour la sécurité publique, mais personne n'est écarté. S'ils sont en situation irrégulière, ils ont un problème", a-t-il insisté.

Selon le Wall Street Journal, citant quatre personnes proches des opérations, les arrestations devaient débuter mardi à Chicago et dureraient "toute la semaine", impliquant 100 à 200 agents de l'ICE.

Chicaco est une des villes américaines dirigées par des Démocrates et qui se sont déclarées "sanctuaires" pour les migrants.

Sollicité par l'AFP, un représentant de M. Trump n'a pas réagi à ces informations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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